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REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION Avec EVA SADOUN

impact positif, l'émission sur lci, tous les samedis à 12h45.

comment parler d’économie à l’aune de la sobriété ? c’était l’objectif des universités d’eté de l’economie de demain qui se sont tenues fin août à paris. portées par le mouvement impact france, elles ont attiré 2500 personnes et pas moins de 6 ministres se sont déplacés pour débattre des enjeux de transformation face à la crise sociale et climatique. eva sadoun, la co-présidente du mouvement impact france, était l’invitée d’impact positif sur lci.

« sobriété, j’écris ton nom », c’était le thème de ces universités, un thème qui avait été choisi il y a des mois suite aux conclusions du rapport du giec. aujourd’hui, il est en pleine lumière et c’est le président lui-même qui parle de sobriété. le moment pour le mouvement impact france –qui représente 15 000 entreprises- de formuler ses propositions au gouvernement, elles seront enrichies et remises dans les prochains jours à elisabeth borne. elles sont d’ores et déjà visibles sur le site des « ueed » : 10 mesures pour engager l’économie sur le chemin de la prospérité sobre, et dix commandements pour une entreprise sobre. parmi ceux-ci : rendre la sobriété compétitive, encourager à consommer moins mais mieux ou encore investir massivement dans les entreprises sobres. car la difficulté réside à la fois du côté des entrepreneurs qui ne savent pas toujours comment s’y prendre pour atteindre ces objectifs de sobriété, mais aussi du côté du gouvernement. celui-ci subit de plein fouet son impréparation. car le constat est implacable : aujourd’hui, on ne pourra pas produire l’énergie renouvelable nécessaire pour maintenir la croissance. la réduction des émissions de gaz à effet de serre s’accompagnera d’une diminution du pib de 2 à 3 %, mais comment tenir ce discours quand on est une personnalité politique ? pour eva sadoun, le gouvernement n’est pas encore prêt à tenir ce discours car il n’a tout simplement pas de projet. les entrepreneurs engagés et les acteurs d’impact france voient plutôt cela comme quelque chose d’heureux, comme la capacité de l’économie à organiser les conditions d’habitabilité sur terre. eva sadoun nous parle également d’une liste de 10 start-up qui seront en mesure de devenir demain des licornes « sobres ».

distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

impact positif, l'émission sur lci, tous les samedis à 12h45.

comment parler d’économie à l’aune de la sobriété ? c’était l’objectif des universités d’eté de l’economie de demain qui se sont tenues fin août à paris. portées par le mouvement impact france, elles ont attiré 2500 personnes et pas moins de 6 ministres se sont déplacés pour débattre des enjeux de transformation face à la crise sociale et climatique. eva sadoun, la co-présidente du mouvement impact france, était l’invitée d’impact positif sur lci.

« sobriété, j’écris ton nom », c’était le thème de ces universités, un thème qui avait été choisi il y a des mois suite aux conclusions du rapport du giec. aujourd’hui, il est en pleine lumière et c’est le président lui-même qui parle de sobriété. le moment pour le mouvement impact france –qui représente 15 000 entreprises- de formuler ses propositions au gouvernement, elles seront enrichies et remises dans les prochains jours à elisabeth borne. elles sont d’ores et déjà visibles sur le site des « ueed » : 10 mesures pour engager l’économie sur le chemin de la prospérité sobre, et dix commandements pour une entreprise sobre. parmi ceux-ci : rendre la sobriété compétitive, encourager à consommer moins mais mieux ou encore investir massivement dans les entreprises sobres. car la difficulté réside à la fois du côté des entrepreneurs qui ne savent pas toujours comment s’y prendre pour atteindre ces objectifs de sobriété, mais aussi du côté du gouvernement. celui-ci subit de plein fouet son impréparation. car le constat est implacable : aujourd’hui, on ne pourra pas produire l’énergie renouvelable nécessaire pour maintenir la croissance. la réduction des émissions de gaz à effet de serre s’accompagnera d’une diminution du pib de 2 à 3 %, mais comment tenir ce discours quand on est une personnalité politique ? pour eva sadoun, le gouvernement n’est pas encore prêt à tenir ce discours car il n’a tout simplement pas de projet. les entrepreneurs engagés et les acteurs d’impact france voient plutôt cela comme quelque chose d’heureux, comme la capacité de l’économie à organiser les conditions d’habitabilité sur terre. eva sadoun nous parle également d’une liste de 10 start-up qui seront en mesure de devenir demain des licornes « sobres ».

distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

LCI - Sylvia Amicone

Le podcast de celles et ceux qui ont un impact positif sur la société et sur le monde.Devant l’urgence climatique, la crise démocratique, une société aux inégalités croissantes, certains ont décidé de ne pas rester les bras croisés, ils ont un coup...

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l'été sera sans doute à  haut risque, voilà  ce qu'a déclaré bruno retailleau en déplacement à  marseille cette semaine, la cité phocéenne aux prises avec un feu qui a détruit une centaine d'habitations de plusieurs quartiers nord. avec plusieurs graphiques, frédéric hourdin, directeur de recherches au cnrs, nous montre l'évolution des températures moyennes estivales depuis 1850. sous l'effet du réchauffement climatique, les températures sont en train de grimper, et si rien n'est fait, si on continue à  consommer et à  brûler des énergies fossiles, les étés à  28 degrés de moyenne seront la norme en 2100.  adaptation et atténuation, projet de société à  reconstruire, décroissance, il faudra tout faire pour éviter d'être dans cette trajectoire. bonne écoute avec impact positif. et si vous voulez voir le replay, il faut aller sur tf1info.fr/replay/impactpositif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14-07-2025
13:07
ancienne ministre de l'environnement, avocate, corinne lepage est une experte des sujets de la transition écologique. avec ce nouvel ouvrage, aux éditions lamy liaisons, "crédits et marchés carbone : risque ou solution", elle pose les enjeux afin de les rendre compréhensibles par toutes et tous. face aux reculs partout dans le monde, mais aussi aux initiatives qui ont commencé à  s'inscrire dans le temps, nous faisons le point sur le chemin à  tracer vers une transition juste et durable, respectueuse de l'homme et du vivant. elle fait également passer un message fort : ces crédits et marchés carbone, ainsi que certaines technologies de captation de carbone, ne sont qu'une partie de la solution face aux immenses défis qui sont les nôtres pour atténuer notre empreinte. "la catastrophe arrive à  grand pas, ceux qui s'y seront préparés, ce seront eux les gagnants".bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
02-06-2025
11:21
le sénat vote ce mardi 10 juin la loi contre la fast fashion, loi qui vise à  réduire l’impact environnemental de l’industrie textile. le texte partira ensuite en commission mixte paritaire pour une promulgation avant la fin de l'année. la france sera alors la pionnière mondiale sur la législation anti-fast fashion. julia faure, co-présidente d'impact france et fondatrice de sa propre marque de vêtement loom, ne cesse d'appeler à  réguler le secteur depuis des années. publicité interdite pour la super fast fashion, pénalités, sensibilisation, voici quelques-unes des mesures qui seront votées et qui satisfont les différents acteurs, dont julia faure. on vous explique pourquoi. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-06-2025
15:33
ce vendredi 13 s'est achevée la 3ème conférence des nations-unies sur les océans à  nice. il était question d'aires marines protégées, de futur traité de protection de la haute mer, mais aussi de pollution plastique. autant de sujets cruciaux tant le moment s'inscrit dans l'urgence absolue pour des océans en surchauffe, en "ébullition" pour reprendre le terme du président de la république emmanuel macron. bien que l'unoc ne soit pas une cop, et que l'on n'y négocie pas des traités, les etats ont pris des engagements, une cop océan va également avoir lieu prochainement. on fait le point sur une semaine de négociations avec l'ong bloom. fabien randrianarisoa, responsable des pêches industrielles est avec nous. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-06-2025
12:48
plastic odyssey, c'est un bateau expérimental, un bateau laboratoire, parti faire le tour du monde il y a 3 ans. a bord, des solutions pour recycler le plastique, pour limiter son usage, mais aussi l'envie de documenter et de faire circuler les solutions trouvées sur le terrain. plastic odyssey, c'est un tour du monde sur 3 continents en 30 escales, là  où la pollution est la plus présente avec des pays sans industrie de gestion de déchets. on fait un point d'étape avec simon bernard, le président et co-fondateur, alors que le bateau est dans les comores. que retenir de ces 3 ans ? quels objectifs pour plastic odyssey qui veut aider à  implanter localement des filières de recyclage ? bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30-06-2025
11:23
avec cet épisode de canicule remarquable, nous avons vécu quelque chose d’inédit : la fermeture de 1900 écoles publiques. en effet, les canicules arrivent toujours plus tôt et se poursuivent au-delà  de la rentrée scolaire. pourtant, un plan rénovation école est en cours, étalé sur 10 ans, il prévoit de rénover 10 000 écoles. mais quelles solutions en attendant ? comment adapter nos villes ? des villes qui sont devenues des pièges thermiques, avec des bâtiments modernes qui ont été conçus pour un climat qui n'existe plus. réponse avec le conseiller de paris alexandre florentin (génération ecologie), et président de la mission « paris à  50 degrés ». bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-07-2025
13:08
paul watson est un des premiers lanceurs d’alerte sur la cause environnementale, un pionnier de l’engagement en faveur des baleines et de l’océan, il créé l’ong sea shepherd et co-fondé greenpeace. il a été libéré après 5 mois de détention au groenland, sous la menace d’une extradition au japon. il nous raconte comment il a vécu cette détention, ses prochains projets et bien sûr les enjeux de la conférence des nations unies sur les océans en juin à nice sans oublier la seine... bientôt accessible aux baigneurs. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26-05-2025
14:33
anthony berthou publie aux éditions actes sud "remettez du bon sens dans votre assiette". le nutritionniste déconstruit 41 préjugés sur l'alimentation, et nous explique en quoi se nourrir est un levier puissant pour agir sur notre bien-être et la protection de l'environnement. puissant car l'alimentation, c'est trois par jour et tous les jours ! " pour manger écolo, il suffit d'arrêter la viande", "le téflon en cuisine, c'est idéal", "tu ne manges plus de viande, tu vas être carencé", voilà quelques-uns des préjugés que l'on déconstruit ensemble. bonne écoute sur impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
19-05-2025
12:48
pour ce 1er épisode d’impact positif, je suis fière et particulièrement heureuse d’avoir rencontré navi radjou. navi est franco-américano-indien. c’est lui qui a fait émerger le concept de frugalité, l’art de la débrouille, l’art de trouver des solutions simples mais ingénieuses à des problèmes complexes… c’est la révolution jugaad… il a insufflé partout ce concept et il le susurre à l’oreille de beaucoup de pdg en france, dans le monde et dans la silicon valley où il vit… il accompagne le changement, et sillonne la planète pour inspirer. aujourd’hui, il travaille sur le concept de société consciente… quand on regarde autour de soi, l’innovation est partout… mais à quoi sert-elle véritablement ? comment redonner du sens à ce progrès ? c’est tout l’objet de ses réflexions, navi nous parlera aussi de son parcours, depuis les rues de son enfance en inde, de ses propres doutes et comment il les surmonte, de ses révolutions intérieures… un personnage passionnant, foncièrement épris de l'humanité, que vous allez découvrir. vous pouvez vous abonner à ce podcast sur itunes ou sur votre plateforme de podcast préférée. merci si il vous a plus de le noter 5 *****, cela m'aide beaucoup n’hésitez pas à le notez, le commenter, le partager. ce podcast a vocation a faire circuler les idées, et à faire de ses auditeurs des porteurs d'histoires et d'espoirs. a vous de jouer !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
03-07-2018
56:02
vous avez sans doute entendu parler de nicolas chabanne. mais vous le connaissez sans doute plus par ses initiatives que par son nom.  nicolas chabanne, c'est le prototype même de l'entrepreneur social. des idées, une force d'execution qui lui permet de mettre en oeuvre ces projets... et une vision. une vision d'une économie plus équitable, en tout cas plus redistributrice de la valeur.   vous vous souvenez des "gueules cassées" ? ces fruits et légumes qui n'entraient pas dans le circuit de la vente car moches, ou en tout cas pas aux standards des linéaires, et que nicolas a vendu moins cher. tout simplement, en luttant contre le gaspillage alimentaire.  ce qui le propulse sur le devant de la scene de l'économie sociale et solidaire, c'est "c'est qui le patron". vous connaissez sans doute ces briques de lait bleues, pas très design, qui promettent de rémunérer au juste prix le producteur, avec un lait sans ogm, des vaches qui voient des prés...  c'est qui le patron c'est un énorme succès. peut être un des plus grands succès en grande distribution alimentaire des dernières décennies... au bénéfice d'aucun actionnaire. uniquement au bénéfice du producteur de lait, et de la continuation de l'aventure.  allez venez. je vous emmene à la rencontre de cet homme qui vous fera changer de regard sur l'entreprise.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23-07-2018
43:42
cyril dion a passé deux années à parcourir le monde pour promouvoir le film « demain », sorti en 2015 en pleine cop 21 à paris et co-réalisé avec mélanie laurent. un documentaire qui avait fait le pari de miser sur les solutions déployées par des citoyens, collectivités, agriculteurs ou entrepreneurs pour mieux consommer, mieux produire, mieux vivre dans le respect de l’environnement et des humains. pas de façon utopique mais dans un modèle viable et reproductible. résultat : un franc succès orchestré par le bouche à oreille avec 1,2 million de spectateurs dans une trentaine de pays.   « demain » ne restera pas sans suite… outre une grande soirée télévision prévue autour des projets citoyens nés grâce au film, cyril dion a des idées plein les poches et toujours un seul objectif :  créer pour être utile. l’auteur, militant écologique, et  réalisateur revient aussi avec un livre : le « petit manuel de résistance contemporaine » publié chez actes sud. attention, il ne s’agit pas d’un guide pratique, vous ne trouverez pas ici une série de propositions d’action alignées pour vous mettre en ordre de marche. mais vous dénouerez tout d’abord les fils de la toile qui s’est tissé devant nous ces dernières décennies : celle d’un monde qui est peut-être en train de perdre la bataille contre le changement climatique. aprés un rappel cinglant à la réalité, cyril dion nous somme d’inventer un nouveau récit pour embarquer le plus de monde possible, car il n’est pas trop tard pour résister. dans notre podcast « impacts positifs », cyril dion nous raconte en détail comment organiser cette résistance par le récit. comment le construire, avec qui et pour quels impacts ? il nous invite également à repenser totalement nos existences : ne serait-il pas plus efficace pour la société que chacun vive de ses passions, de ses talents plutôt que de travailler pour rembourser un crédit ou payer un loyer ? nous ne sommes pas sur cette planète pour être des consommateurs, rugit-il. cyril dion reviendra aussi sur l’épopée du film « demain », sa genèse, et les leçons qu’il tire de cette aventure incroyable.  il nous parlera de l’incubateur qu’il compte bientôt lancer pour faciliter l’éclosion de ces nouveaux récits. et comme pour les précédents podcasts, cyril dion n’échappera pas à l’interview « déclic » : son plus bel échec, ses mentors, ses conseils à ceux qui veulent agir mais qui n’osent pas. pour lui, aucun doute, la meilleure façon d’agir et d’avoir de l’impact, c’est de faire ce qui nous plaît et ne rien lâcher. bonne écoute.   pour écouter ce podcast quand vous le souhaitez sur votre smartphone, n’hésitez pas à vous abonner et à la noter ! et à en parler !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-08-2018
49:53
dans cet épisode, je plonge dans l’univers de sakina m’sa, styliste et entrepreneur social, elle a créé la première entreprise d’insertion par la mode en france. d’origine comorienne, arrivée enfant à marseille, elle nous raconte les étapes de son parcours engagé sur plusieurs décennies au service d’une mode sexy et désirable mais surtout éthique et responsable. la mode pour elle n’est pas une fin, mais un moyen de se mettre au service des autres, ceux-là même qu’on ne croise jamais sur les podiums parisiens : les sans-emplois, les sans-logements, les détenues, les personnes âgées laissées pour compte. grâce à son talent et son art, grâce à sa bienveillance et sa luminosité, elle vous emmène, elle vous embarque dans son aventure collective : la lutte contre la « malfringue », au même titre que la malbouffe. pour elle, c’est sûr, c’est par la prise de conscience des citoyens que viendra le changement. elle, elle a déjà commencé. ecoutez.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-09-2018
56:03
dans cet épisode, je vous embraque dans la vie de jean moreau, co-fondateur de phénix, une start-up de la tech for good en pleine croissance. après avoir travaillé dans la finance, il décide de tout plaquer pour se lancer dans une aventure entrepreneuriale, mais pas n’importe laquelle : il lancera une entreprise sociale et dédiera désormais tout son temps et son talent à la lutte contre le gaspillage alimentaire. pas facile quand votre carrière est un succès et que vous travaillez dans un milieu prestigieux ! mais la question du sens l’emportera sur les considérations matérielles. phénix assure la liaison entre les invendus en grande-surface et les associations. son originalité : un outil technologique puissant allié à un maillage territorial très fort. a l’époque, il y a 4-5 ans, les citoyens commencent à peine à s’intéresser au sujet, mais l’intérêt ne fera que croître, soutenu par une législation avant-gardiste en europe.  car oui, la france est en avance dans le domaine ! elle ambitionne même de diviser par deux le gaspillage alimentaire d’ici 2025. et nous sommes sur de bons rails. jean moreau, lui, a tissé sa toile solidaire. avec phénix, il redistribue plus de 100 000 repas chaque jour, 40 millions en cumulé depuis les débuts. il a aussi créé une centaine d’emplois et réalisera cette année plus de 8 millions de chiffres d’affaire. enfin, il est en train de boucler une levée de fond de 10 millions d’euros pour développer phénix.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-09-2018
48:38
episode très spécial cette fois ci, tourné à station f lors du changenow summit.  je me suis baladée dans les allées de cet événement, qui est le rendez-vous des start ups à impact positif. j'y ai rencontré son fondateur, santiago lefebvre, et deux projets particulièrement intéressants. de formidables rencontres que je partage avec vous.   partie 1 - santiago lefebvre - fonder le grand rendez vous international de l'impact positif, à station f pour santiago, il est trop tard pout parler des problèmes. nous n'avons plus que 20 ans pour changer le cours des choses. il est donc impératif de se tourner, de façon obsessionnelle, vers les solutions. il se met donc en tête de créer un forum, un sommet, pour provoquer des rencontres, entre entreprises, start ups, grands groupes, collectivités, pour mettre en commun les solutions et nouer des partenariats. avec un seul objectif : avoir le maximum d'impact, tout en prouvant qu'on peut faire du business sur ce terrai. le tout à station f, le temple de l'innovation et des start ups.  partie 2 - meet my mama et terracycle depuis les allées du changenow summit, zoom sur 2 projets particulièrement inspirants. deux pépites présentes au sommet :  - terracycle : le champion mondial du recyclage des déchets non recyclables - meet my mama : traiteur en ligne qui permet à des femmes issues de l'immigration, réfugiées, ou expatriées, de faire partager leur cuisine, leur talent et leur savoir faire.  tous trois nous racontent leur joie de faire partie de ce changenow summit, et la sublime énergie qui circule à tous les étages. j'espère que cette énergie, vous la sentirez dans cet épisode.  bonne écoute, en quasi direct du changenow summit, à station fdistribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-10-2018
45:25
et si on prenait le temps de mieux comprendre notre époque ? les transitions en cours, les mutations, les grands enjeux  sociaux et environnementaux qui se profilent ?  certains ont décidé de ne pas rester les bras croisés, ils ont un coup d’avance, l’audace de croire qu’ils peuvent apporter leur pierre à l’édifice. ils sont ce que l’on appelle des « changemakers ». corentin de chatelperron n’est pas un homme comme les autres. sa maison, c’est son bateau, le « nomade des mers ». il n’a pas besoin de salaire, vit de ses passions, est son propre patron. ingénieur de formation, il a largué les amarres il y a deux ans en bretagne pour un tour du monde à la recherche d’idées ingénieuses  qui répondent à des problématiques locales. on appelle cela des solutions « low-tech » par opposition à « high tech » car elles sont frugales et ne requièrent pas beaucoup de moyens financiers. elles contribuent à développer l’économie locale. objectif : les faire circuler pour qu’elles se répliquent partout  où les besoins sont les mêmes. de cette aventure qui n’est pas encore terminée, il a tiré des documentaires pour arte et un livre aux éditions du chêne. surtout, à mes yeux, il représente l’archétype du leader charismatique d’aujourd’hui : habité par la question du sens, sourire aux lèvres et le cœur généreux, avec de grandes ambitions pour son projet et son équipe.  il avance déterminé sans avoir peur de l’échec. dans notre interview « déclic », corentin nous fait aussi part de ses espoirs pour les prochaines générations, et donne des conseils pour vivre en harmonie avec soi-même et ses passions. vous pouvez retrouver et télécharger cet épisode, ainsi que tous les épisodes d’impacts positifs sur vos plateformes d'écoute préférées   n'hésitez pas à le noter 5*****, ca m'aide beaucoup, et à en parler autour de vous. car propager les histoires de ces changemakers est le premier geste pour que vous le soyez à votre tour.   « impacts positifs », c’est le podcast porte-voix de ces acteurs du changement, des personnes ordinaires qui font des choses extraordinaires. entrepreneurs, citoyens, grands groupes, étudiants, associations, ils ont un point commun : leur impact positif sur la société ou l’environnement. une conversation simple et sans détours, sans timing, pour se laisser inspirer, et agir peut-être à son tour.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-10-2018
43:26
« aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années »… qui mieux que samuel grzybowki pour incarner cette célèbre réplique de corneille ? il y a 10 ans, il décide de fonder sa propre association, il n’a que 16 ans, de l’énergie à revendre, des convictions au cœur, et c’est le début d’une grande aventure. celle de « co-exister » qui se bat pour que les différences soient une richesse, pour que les jeunes se parlent, se construisent ensemble quelque soit leur religion, leurs convictions spirituelles. sa devise : diversité de convictions, unité dans l’action. 10 ans plus tard, 2500 membre plus tard, tout est encore bien là. l’association a non seulement grandi et touche toujours plus de jeunes partout sur le territoire mais elle organise aussi des « interfaith tour » autour de la planète, à la recherche de solutions interreligieuses à dupliquer en france. samuel a également créé sa start-up sociale de conseil aux entreprises. il a écrit 3 livres et reçu de nombreux prix. il est devenu le plus jeune fellow ashoka de france pour le modèle qu’il a construit et son impact sur la société. peut-être trop pour un seul homme, ou trop de vies pour un jeune homme de son âge.  il y a deux ans, il tombe dans la rue, et découvre qu’il souffre d’un burn-out. commence alors une année de césure pendant laquelle il va réfléchir à son avenir, et à son engagement, guidé par cette réflexion soufflée un jour à son oreille : « toute recherche d’unité entre les hommes implique que l’on fasse d’abord l’unité en soi-même ». c’est cette quête, ce retour à soi qu’il nous raconte dans « fraternité radicale » aux éditions les arènes, et dans impacts positifs.   allez plus loin :  son site : http://www.samuelgrzybowski.com/  le livre "fraternités radicales" : http://www.arenes.fr/livre/fraternite-radicale/  le suivre sur twitter : https://twitter.com/samgrzybowski?lang=frdistribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-11-2018
43:09
rencontre : en pleine gronde des « gilets jaunes », l’explorateur bertrand piccard nous offre une leçon de pédagogie pour les personnalités politiques, industriels et entrepreneurs qui ne savent pas comment se lancer dans la transition énergétique. et pourtant, toutes les solutions existent déjà pour polluer moins ! bertrand piccard est notre 9ème invité pour #impactspositifs. echanger avec bertrand piccard, c’est penser que rien n’est impossible et que tout est entre nos mains. pour ce 9ème épisode d’impacts positifs, je vous propose de plonger dans l’univers de l’explorateur pour lequel innovation et changement sont innés. rompre avec les vieilles connaissances du passé, avoir le courage d’essayer quelque chose de nouveau, voilà ce qu’il prône depuis toujours pour vivre dans un monde plus respectueux de ses ressources naturelles. aujourd’hui, après l’incroyable aventure de solar impulse, l’avion qui a fait le tour du monde, uniquement grâce à l’énergie du soleil, l’homme s’est lancé dans de nouveaux défis. il sillonne le monde pour promouvoir un millier de solutions efficientes pour la planète qu’il a récoltées avec sa fondation. grâce à son équipe, ces solutions seront même labellisées pour inspirer confiance et guider toutes les parties prenantes : autorités publiques, industriels, entrepreneurs. ces solutions, elles sont technologiquement innovantes, rentables, et créatrices d’emploi. enfin un discours qui peut peut-être faire évoluer les mentalités ! devant toutes les idées qu’il a découvertes, bertrand piccard le confie lui-même, il a un grand sentiment d’admiration pour la créativité de toutes ces entreprises. ensemble, nous faisons le point sur la situation en france, la mobilisation des gilets jaunes, il nous explique comment il faut parler du changement climatique aujourd’hui, et comment aider ceux qui en ont le plus besoin, ceux qui sont en colère aujourd’hui dans les rues de france. toujours concret, dans le souci de la pédagogie, il détaille avec nous quelques-unes de ces solutions dénichées avant qu’il ne se lance dans un troisième tour du monde pour convaincre les décideurs, cette fois, porte-folio sous le bras.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-11-2018
41:59
pour ce 10ème épisode de impacts positifs, j'ai décidé de tendre le micro à plantu. pourquoi plantu ? parce qu'au delà de brandir sa plume acérée avec humour et empathie tous les jours dans les pages du monde et de l'express, plantu est un dessinateur engagé. voilà plus de 12 ans qu'il parcourt la planète avec cartooning for peace, la fondation qu'il a créée avec kofi annan, et qui regroupe des dessinateurs du monde entier, juifs, musulmans, athés, chrétiens, parfois menacés de mort dans leur pays. avec les dessins de ces artistes, il arpente également les écoles et les prisons pour éduquer à la liberté de la presse. jusqu'où peut on aller ? qu'est-ce qu'une image ? pourquoi la ressentons-nous différemment ? pourquoi est-il important de ne jamais lâcher les fils du dialogue ? une pédagogie qui porte ses fruits : 800 000 enfants touchés en 3 ans. mais tellement, tellement encore de travail à accomplir. plantu, le mec qui n'a jamais été insouciant et a toujours souffert du syndrôme de l'imposteur nous explique sa raison d'être et de continuer, tout en douceur, souvent indigné, jamais fâché, guidé par un certain espoir et la hargne de réussir qui le poursuit depuis le début de sa carrière. ---------------------------------- si vous aimez ce podcast, parlez-en autour de vous, faites transiter les messages de mes invités. faites vous passeur. et n'hésitez pas si ce podcast vous inspire à le noter 5***** sur votre plateforme d'écoute, cela m'aide beaucoup à le faire découvrir. bonne écoute.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04-12-2018
52:06
continuez a soutenir ce podcast. je vous remercie de tous vos messages de soutien et vos idées. vous pouvez désormais me suivre sur twitter (@ipositifs) n'hésitez pas à partager cet épisode autour de vous. a en parler, à en débattre. faire connaitre ce podcast m'aide beaucoup. la meilleur façon reste de me faire un feedback sur itunes / apple podcast. merci a vous ! ------------------------- en pleine crise des gilets jaunes, rencontre avec deux acteurs majeurs de la civic tech française, fluicity et make.org. alors qu’une concertation nationale doit s’ouvrir jusqu’au 1er mars, la civic tech peut jouer un rôle central pour porter certaines revendications sur le devant de la scène, mais plus globalement celles de tous les français. les civic tech sont nées d’une envie de redynamiser la démocratie, de lui redonner tout son poids. en france, les civic tech sont nombreuses, notre pays est l’un des plus dynamiques au monde dans ce secteur. la crise des gilets jaunes a bousculé notre pays, et alors que les revendications se sont élargies pour toucher à des questions plus larges de démocratie citoyenne, les civic tech ont des outils puissants et inédits pour se mettre au service de la parole des français. nous avons rencontré julie de pimodan (@judepim), créatrice de fluicity, une application qui, localement, aide à reconstruire les liens entre citoyens et élus. dans cette crise, fluicity est en première ligne et participe en ce moment à l’opération #mairieouverte dans de nombreuses communes rurales. nous avons également rencontré axel dauchez (@axeldauchez), fondateur de make.org, plateforme citoyenne qui organise des consultations massives sur de grands thèmes de débat avec succès. il nous explique en quoi la démocratie est en danger et comment on doit saisir cette perche tendue par le mouvement des gilets jaunes pour changer en profondeur la manière de gouverner. ------------------------- continuez a soutenir ce podcast. je vous remercie de tous vos messages de soutien et vos idées. vous pouvez désormais me suivre sur twitter (@ipositifs) n'hésitez pas à partager cet épisode autour de vous. a en parler, à en débattre. faire connaitre ce podcast m'aide beaucoup.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
18-12-2018
46:14
suivez moi sur le compte twitter du podcast @ipositifs 🐦🎧 si vous aimez ce podcast, partagez le autour de vous. ca m'aide beaucoup et m'encourage. et n'hésitez pas à me faire un feedback, un commentaire, et à le noter 5***** de préférence sur votre plateforme d'écoutenouvel épisode : rencontre : les soldes sont là et vous êtes tentés de dépenser, d’acheter ? pas de problème… mais avez-vous vraiment besoin de cet achat ?savez-vous comment il a été fabriqué ? comment est-il arrivé jusqu’à vous ? et si vous vous absteniez ou utilisiez les objets déjà en circulation ? c’est le défi que vous propose zéro waste france. j'ai rencontré sa directrice, flore berlingen. résister, échapper à la surconsommation, ou tout simplement mieux acheter ? zéro waste france, une association qui milite depuis plus de 20 ans pour une société zéro déchet, vous lance un challenge : #riendeneuf en 2019 !objectif : réunir 100 000 participants pour commencer à avoir de l’impact. c’est simple, il suffit de s’inscrire sur riendeneuf.org et de se laisser guider. pourquoi ne pas tenter le prêt, l’occasion, la mutualisation, ou encore la réparation ? vous pourrez même mesurer votre impact en temps réel. saviez-vous qu’un jean a nécessité plus de 7000 litres d’eau potable pour être fabriqué ? un manteau 110 kg de ressources naturelles pour atterrir sur vos épaules ?pas besoin de se « priver », mais l’idée est simplement d’avoir toutes les informations à portée de main pour pouvoir mieux guider ses achats. plongez-vous dans cette conversation très instructive avec flore berlingen, militante de longue date. avec elle, vous comprendrez quels sont nos impacts et quels sont les leviers d’action qui se présentent à nous. il y a des petits pas qui peuvent peser lourd, et vous verrez qu’ils sont nombreux.de plus en plus de citoyens se reconnaissent dans cette démarche sans être forcément des militants ni des écolos, ces personnes souhaitent surtout reprendre la main sur leur consommation. un mode de vie plus sain, plus durable, à partager avec ses proches et qui permet aussi de se réapproprier certains savoirs dont l’urbanité nous a parfois coupés.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-01-2019
54:13
en préambule, merci à tous de votre soutien. vous êtes des milliers à écouter ce podcast, et à en parler autour de vous. continuez à me soutenir en partageant les épisodes, et en notant ce podcast 5***** sur itunes notamment. ca m'aide vraiment à le faire connaitre !j'attends aussi vos feedback via les applications !suivez le podcast aussi sur twitter : @ipositifs--------------------------------------------------solution 13 ecouter alexandre mars ne laisse personne indifférent. après de belles réussites entrepreneuriales, il a décidé de fonder epic, à la fois une plateforme qui permet de donner à des entreprises sociales performantes, mais aussi une start-up qui propose des solutions pour faciliter le don au quotidien. explications. il a sorti un livre il y a quelques mois en français et la version anglaise sortira dans quelques semaines au royaume-uni. la « révolution du partage » chez flammarion (« giving » en anglais) vous propose une plongée dans la vie fascinante de ce jeune entrepreneur qui n’a eu qu’un seul objectif, réussir pour ensuite pouvoir se consacrer à sa mission : aider les jeunes qui n’ont pas eu la chance du premier jour. ceux qui ne sont pas nés du bon côté. il pensait réussir à en 5 ans, il s’était trompé, la réussite s’est faite attendre, mais elle n’en a été que plus savoureuse.après la vente de deux start-ups, alexandre mars a pu commencer à échafauder son projet : ce sera epic. sa start-up sociale créée en 2014 sélectionne des ong, entreprises à impact partout dans le monde grâce à un processus drastique. une fois dans le portefeuille epic, elles seront aidées et soutenues pour démultiplier leur impact. aujourd’hui, epic a sélectionné 29 organisations dans 11 pays, sur plus de 4000 dossiers. l’ « investisseur » sait où va son argent et peut suivre son don grâce à une application. epic va plus loin en élaborant des solutions pour faciliter le don au quotidien : par l’arrondi sur salaire, l’arrondi en caisse, avec un partenariat avec la ligue professionnelle de football qui verse de l’argent dès qu’un but est marqué en ligue 1 ou encore avec les rangs solidaires au théâtre ou au rugby. le don peut être indolore, et s’il est massif, il peut changer le monde. alexandre mars parcourt ainsi la planète pour partager son expérience, convaincre sans relâche les entreprises, femmes et hommes d’affaire, grands groupes, pme, salariés, particuliers. il en a vu des portes se refermer sur son nez depuis le début de sa carrière. mais il continue, sourire accroché aux lèvres, car le monde évolue vite, porté par les jeunes générations qui arrivent. elles ont soif de sens, et par effet de domino, elles vont bousculer toutes les autres générations. => en savoir plus sur epic distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
29-01-2019
51:48
en préambule, merci à tous de votre soutien. vous êtes des milliers à écouter ce podcast, et à en parler autour de vous. continuez à me soutenir en partageant les épisodes, et en notant ce podcast 5***** sur itunes notamment. Ça m'aide vraiment à le faire connaitre !j'attends aussi vos feedback via les applications !suivez le podcast aussi sur twitter : @ipositifs-----------------------------------------solution 14 :rencontre : mélanie marcel, ingénieur en neurosciences, a choisi de casser les codes et de s’affranchir d’une carrière déjà toute tracée. au lieu de faire sa thèse, elle choisit de monter sa boîte et de contribuer à faire naître des projets qui l’ont toujours fait rêver. des projets qui mettent l’humain et la planète au centre de toute recherche. explicationstout est parti d’une conviction forte chez mélanie marcel : et si la science réintégrait la question du pourquoi dans son processus de recherche ? et si la recherche scientifique essayait de répondre aux grands enjeux sociaux et environnementaux ? ne trouvant pas la possibilité de réaliser sa thèse en lien avec ses valeurs, la jeune chercheuse décide de bifurquer pour créer sa start-up. soscience sera l’entreprise qui permettra de lancer des ponts entre recherche et impact social. la start-up mettra en lien des mondes qui ne se connaissent pas. par des programmes concrets, elle fera aboutir des collaborations entre des scientifiques et des entrepreneurs sociaux. résultat ? 250 chercheurs ont été formés à l’impact social et une quarantaine de projets sont nés. cela fait 5 ans que soscience cartonne et rafle des récompenses internationales. la jeune femme, elle, peut se targuer d’avoir inventé une 3ème voix à côté de la recherche fondamentale et de la recherche appliquée : celle de la recherche et de l’innovation responsable.elle espère que son projet va faire des émules et que bientôt, les collaborations se mettront en place d’elles-mêmes dans les laboratoires et les universités. elle pourra alors se consacrer à d’autres dossiers épineux, comme le financement par exemple. a moins de 30 ans, elle est devenue experte pour la commission européenne et a écrit son livre chez diateino « science et impact social : vers une innovation responsable ». aujourd’hui, elle rêve de prise de position forte de la part de la france, pays connu pour l’excellence de sa recherche et pour son savoir-faire unique en innovation sociale. pour mélanie marcel, il faut porter cette voie, parce que c’est une voie d’avenir mais aussi une voie d’espoir. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-02-2019
52:10
après 12 ans d’une carrière dans la banque, c’est un voyage au tadjikistan qui change sa vie. de gestionnaire de grande fortune, arnaud poissonnier devient créateur de start-up sociale en s’inspirant d’une idée qui existe déjà aux etats-unis. pour lui, tout devient clair et ce projet est le moyen de trouver un alignement total entre ses aspirations profondes et sa carrière. babyloan va bousculer les mentalités en proposant aux français de financer en ligne des entrepreneurs dans des pays en voie de développement. l’idée est simple et géniale : un prêt à taux zéro avec un remboursement garanti à 99%.le cercle est vertueux : l’entrepreneur trouve l’argent nécessaire pour monter son business en dehors des circuits bancaires classiques dont il est exclu et le donneur participe à la création d’une activité à coût zéro. il peut prêter encore et encore et faire partie d’une communauté : les « babyloaniens ». l’idée fonctionne, mais les blocages sont nombreux, les obstacles réguliers dans ce secteur de la micro-finance encore en friche. grâce à son expérience de banquier mais aussi à sa ténacité, arnaud poissonnier a tenu la barre envers et contre-tout. serial entrepreneur, il a monté d’autres projets, et continue de nourrir de nombreuses idées pour répondre à toute une série d’enjeux sociétaux. fervent défenseur des start-ups sociales, prenant régulièrement la parole sur ce sujet, c’est son expérience et ses conseils qu’il nous livre dans ce podcast. mais aussi sa vision passionnante et enrichissante du secteur de l’innovation sociale, les promesses qu’il contient et son avenir.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26-02-2019
58:39
rencontre : il est polytechnicien, elle est étudiante à la sorbonne et à sciences po. tous deux sont engagés pour alerter sur l’urgence climatique. aujourd’hui plus que jamais. l’un a co-rédigé un manifeste, l’autre fait partie des youth for climate. ensemble, ils représentent une jeunesse qui se met inexorablement en mouvement.corentin bisot est à l’origine avec d’autres étudiants de grandes écoles du « manifeste pour un réveil écologique » publié cet automne. il est interviewé dans ce podcast avec claire renauld, étudiante à la sorbonne et à sciences po. elle fait partie des « youth for climate », ces jeunes qui se mobilisent tous les vendredis dans le sillage de la suédoise greta thunberg… lycéens, étudiants et professeurs sont appelés à défiler car à quoi bon aller en cours dans un monde qui sera détérioré plus tard, disent-ils. un appel aussi à réfléchir aux savoirs enseignés aujourd’hui et qui doivent permettre de répondre aux crises futures.le « manifeste pour un réveil écologique » pose, lui, clairement les constats et cherche à mettre la pression sur les futurs employeurs de ces étudiants convoités… un manifeste qui est un succès, il a été signé à ce jour par plus de 30 000 étudiants, sans doute plus à l’heure où vous écouterez ce podcast. avec ses compères, depuis quelques semaines, corentin rencontre des grands groupes, des entreprises du cac40 pour discuter de ce manifeste et comprendre où sont les blocages. des entreprises qui sont curieuses de ce texte, certaines ont fait elles-mêmes la démarche vers ces étudiants, sans doute aussi par peur d’être « blacklistées » par ces jeunes talents. alors, ensemble, ils réfléchissent.claire prépare elle la grande grève du climat du 15 mars, qui sera le summum selon elle de la mobilisation mondiale. 300 scientifiques dans le monde ont décidé d’arrêter le travail également. avec les autres étudiants, elle prépare aussi tous les autres vendredis qui suivront et qui portent à chaque fois une revendication différente. pour ces deux jeunes, que ce soit le manifeste ou les manifestations du vendredi, leur mobilisation a permis de libérer la parole sur le sujet, premier pas essentiel et crucial vers l’action. voici une conversation croisée entre deux étudiants engagés, qui illustre cette mise en mouvement planétaire. voici leurs convictions, leurs espoirs, leurs mains tendues, leurs solutions.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-03-2019
38:49
rencontre : elle n’a que 31 ans, mais déjà jongle avec un concept assez peu connu : l’écologie digitale. a la fois une réponse à la pollution numérique mais aussi un courant de pensée, une nouvelle façon d’envisager le numérique. inès leonarduzzi a décidé de donner corps et forme à ce concept avec son entreprise « digital for the planet ». explications.tout ce que l’on fait sur internet a une empreinte écologique. nous, les 4 milliards d’internautes, les entreprises, les institutions. ecrire un e-mail, regarder une vidéo, ne pas vider sa messagerie, envoyer des pièces lourdes. l’écologie digitale vise notamment à canaliser cette pollution numérique. et quand inès leornaduzzi a réalisé le potentiel de son idée, elle n’a plus pensé qu’à cela et a tout plaqué pour fonder « digital for the planet », c’était il y a deux ans. a la fois, ong mais aussi entreprise et laboratoire technologique pointu. l’un de ses objectifs : apporter des outils aux entreprises pour qu’elles puissent freiner leur pollution digitale, qu’elles puissent s’emparer puissamment de ce sujet et de façon très pragmatique. et cela fonctionne, elle travaille aujourd’hui avec une vingtaine d’entreprises, et des collectivités, et ouvre des bureaux à l’international.avec inès, vous comprendrez les différents aspects de cette pollution invisibles à nos yeux, à nos sens et contre laquelle les citoyens peuvent pourtant agir chaque jour. car pour inès, c’est sûr, ce sont eux qui ont le « lead » aujourd’hui, eux qui font remonter les problèmes, eux qui ont le pouvoir de faire bouger les lignes dans les entreprises et partout ailleurs. ce qu’elle dit aussi, et surtout, c’est que le numérique n’est pas une fin en soi, mais un moyen de mieux vivre et qu’il existe encore des milliers de modèles économiques à trouver. ainsi la discussion prendra parfois un tour philosophique sur cette époque que l’on vit, cette ère du digital qui ne vient pourtant que de commencer mais qui provoque déjà tant de bouleversements.vous découvrirez aussi une femme curieuse et inspirante, qui promeut la sororité et l’empowerment des femmes via un réseau qu’elle a créé, les « women inspiring talks ». son parcours vous prouvera qu’il existe 1001 chemins possibles pour s’explorer, être à l’écoute des autres et trouver sa place aujourd’hui et demain.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26-03-2019
01:04:35
petite introduction pour vous encourager à suivre impact positif sur instagram !@impactpositifpodcastet vous encourager à me faire de retours sur votre plateforme de podcast préférée, à le noter, 5**** de préférence.cela m'aide en permettant aux mécanismes notamment d'itunes de proposer ce podcast à des gens ne le connaissant pas. merci pour ca.et maintenant....---------------------------------------------------------------------alors que le monde est en pleine révolution numérique, où sont les femmes et quelles places occupent-elles ? le constat est cinglant : les femmes ne représentent que 28% des effectifs dans le digital. et seules 10% des start-ups sont créées par des femmes. rencontre avec delphine remy-boutang, co-fondatrice de la journée de la femme digitale et avec tatiana jama, créatrice de plusieurs start-ups et de l’initiative « sista ».les algorithmes ne sont pas neutres, et c’est tout un nouveau monde qui est en train de se créer avec des stéréotypes. pourquoi ? parce que ce sont des hommes qui en sont à l’origine. et pas assez de femmes. dans cet épisode, nous allons nous penchons sur ce constat, voir comment on peut l’améliorer alors que les pratiques et les services sont en train de se transformer drastiquement via le numérique et l‘intelligence artificielle. tatiana jama, entrepreneur, a lancé il y a quelques mois l’initiative « sista », pour essayer de faciliter l’accès des femmes entrepreneurs aux fonds d’investissement. le saviez-vous ? moins de 3% des fonds qui sont levés le sont par des entreprises co-fondées par des femmes. 97% par des hommes ! un chiffre catastrophique dans une économique qui est en train de façonner les usages de demain. pour tatiana, c’est un danger sociétal et économique qu’il faut résorber au plus vite avec une démarche pédagogique et non de clivage. avec « sista », elle s’adresse donc à une catégorie toute particulière de femmes entrepreneurs, celles qui doivent lever des sommes d’argent importantes dans un secteur numérique en forte croissance.delphine remy-boutang est aussi entrepreneur, à la tête de la journée de la femme digitale qui organise cette année sa 7ème édition à paris le 17 avril et le 13 juin à dakar. une envie de s’étendre à un continent africain duquel on pourrait fortement s’inspirer : 30% des femmes y sont entrepreneurs ! la journée de la femme digitale, c’est un forum pour mettre les femmes du numérique en avant, donner envie d’entreprendre aussi, et surtout chercher à rééquilibrer la situation dans laquelle on se trouve. c’est delphine remy-boutang qui a lancé la riposte des chemises blanches à la double page de capital sur la « start-up nation » : un panel de 11 hommes du même profil et pas une seule femme à l’horizon. selon le forum davos, il faudrait attendre l’année 2186 pour atteindre l’égalité femmes-hommes. et parce qu’elles n’ont pas envie d’attendre encore 167 ans, elles lancent chacune des initiatives, et tous les domaines sont couverts : formation, financement, confiance en soi. ce sont ces initiatives que nous allons explorer ainsi que leur propre expérience de vie et de carrière.www.wearesista.comhttps://lajourneedelafemmedigitale.fr/17 avril paris et 13 juin à dakar.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-04-2019
51:51
dans cet épisode, je vous propose de plonger dans l’univers de thomas huriez, le créateur des jeans 1083. ou comment un petit commerçant de romans-sur-isère dans la drôme a réussi à se faire connaître dans toute la france en inventant un nouveau modèle économique autour d’un jean made in france presqu’entièrement relocalisé et éco-conçu.il fourmille d’idées et de projets novateurs. bientôt, il vous proposera un jean consigné qui vous rapportera 10 à 20 euros si vous le rendez pour qu’il soit recyclé… il vient aussi d’ouvrir une boutique à paris dans le marais, en plus de ces trois autres magasins à romans, lyon et grenoble.plus qu’une boutique, il s’agira aussi d’un atelier pour réaliser des jeans sur-mesure, et une vitrine de ce nouveau savoir-faire. un savoir-faire qu’il veut développer. devant les difficultés pour recruter dans les métiers de la fabrication, et pour former des talents, thomas huriez a également créé son ecole du jean. pour impact positif, il retrace toutes les étapes de son parcours : de l’informaticien en manque de sens qu’il était hier à l’entrepreneur d’aujourd’hui. il vous raconte son déclic, son raisonnement face au déclin de l’industrie textile dans sa région, les surprises avec par exemple le superbe élan de sa communauté, les échecs formateurs, bref les différentes étapes, comme la levée de fonds qu’il a effectuée récemment, sa première. comme dans tous les épisodes, thomas huriez vous transmettra aussi les conseils qu’il retire de son expérience, tout cela avec douceur et acharnement deux mots qui le caractérisent si bien et qu’il aime lui-même associer dans son quotidien.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
29-04-2019
46:50
rencontre : alors que les villes se végétalisent, que la mobilité douce envahit nos trottoirs, et que les consciences s’aiguisent, eux font le choix de partir s’installer à la campagne. la journaliste fanny agostini et son mari henri landes seront désormais basés en haute-loire, à la tête de leur propre ong landestini. explications. après 10 années de vie parisienne, ils ont décidé de retrouver la terre. de retrouver la nature et une vie plus simple en dehors de la ville. fanny agostini et henri landes ont mis le cap vers une ferme en haute-loire : elle est journaliste à la tête de thalassa, ancienne présentatrice météo, lui est notamment auteur, enseignant et militant associatif. ensemble, ils ont décidé de se lancer pour agir en accord avec ce qu’ils prônent : le ralentissement, la préservation de la biodiversité, une vie et une alimentation en harmonie avec la nature. désormais, ils seront entourés par 3 hectares et demi de terrain et de forêt, avec potagers en permaculture, agroforesterie, sans oublier un petit élevage. surtout, ils ont créé l’ong « landestini » qui a l’ambition d’agir sur 3 axes : l’éducation, l’emploi et le changement de comportement. l’éducation comme pilier central avec divers programmes en direction de la jeunesse parfois complètement déconnectée de ses racines au sens premier ; l’activité économique car la biodiversité est un gisement d’emploi insoupçonné. c’est de tous ces projets dont nous parlons dans ce podcast, mais aussi de ce changement de vie, de cette envie de passer à l’action, de retrouver du concret et des projets à l’échelle locale. un choix qui n’est pas pour autant radical. pas question pour le couple de s’isoler et de vivre en totale autonomie. leur ferme sera avant tout un lieu de rencontre, un lieu de passage, de sensibilisation où les touristes pourront également venir se ressourcer. fanny agostini continuera de porter son message engagé dans les médias -dans d’autres projets que thalassa- henri landes pilotera lui plus globalement ce projet d’ong en haute-loire mais aussi en corse, et aux etats-unis d’où il est originaire. enfin, ce podcast parlera aussi et surtout du « pourquoi » nous avons perdu ce lien avec la nature et de l’urgence de le retrouver où que l’on soit. pour suivre cette aventure : sur le site de l'ong : https://landestini.org/ sur facebook : https://www.facebook.com/landestini/ distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14-05-2019
56:40
stéphane de freitas est un auteur, réalisateur et entrepreneur social prolifique. son brillant parcours prend naissance dans une blessure. adolescent, repéré pour ses talents de basketteur et prédestiné à une carrière de sportif professionnel, il change d’école et débarque dans un collège huppé de la porte d’auteuil. pour lui, le petit gosse d’aubervilliers, le choc culturel est immense.il se retrouve pointé du doigt parce qu’il n’est pas comme les autres, et surtout, parce qu’il ne s’exprime pas comme les autres. comme deux langages parallèles dans deux univers parallèles que séparent juste quelques kilomètres.cet acte est fondateur pour lui car il commence à lire, se cultiver, puiser dans les classiques et corriger sa prise de parole en public. il abandonne rapidement sa carrière de basketteur toute tracée et intègre des écoles prestigieuses. mais un autre événement lui fera prendre un chemin de traverse. après un accident de voiture, il décide de faire ce qui le passionne, ce qui lui tord le cœur depuis le début : apprendre la prise de parole en public au cœur du « 93 », et donner à tous ces jeunes des quartiers populaires la chance de réorienter leur destin, de l’embrasser, de le prendre en main grâce à la parole.en 2012, le concours d’éloquence et la formation eloquentia nait à st denis. un concours qui essaimera vite dans toute la france, et fera l’objet d’un film diffusé à la télévision puis au cinéma. « a voix haute » marquera les esprits, qualifié de laboratoire du « vivre ensemble » car on y voit des jeunes, de tous horizons, de toutes origines, qui se parlent, qui apprennent ensemble. en se révélant aux autres, ils se révèlent à eux-mêmes. c’est cette aventure incroyable que raconte ce podcast, ainsi que tous les autres projets qui en ont découlé.le podcast évoque aussi la difficulté de dialoguer, propre à notre époque. la difficulté de s’écouter, de se comprendre et de « faire-société ». stéphane de freitas fait bien sûr écho à l’actualité : de la crise des gilets jaunes aux résultats des européennes, il nous rappelle l’urgence de réapprendre le dialogue dans un monde à voix multiple. il nous décrit une époque transitoire aux grandes tensions mais qui peut trouver son chemin grâce à la pression de la société civile. bonne écoute avec impact positif.aujourd'hui stéphane lance indigo. un réseau social d'entraide solidaire, associé à une monnaie virtuelle, le digo. dans un esprit zero déchet, et pour recréer du lien social, l'application est une plateforme d'échange de biens, et services. une nouvelle approche pour révolutionner l'accès de tous aux objets ou aux prestations, basée sur une approche 100% solidaire. objectif : réduire les inégalités, favoriser la solidarité et le partage, et aider les associations.=> en savoir plus sur indigo, le projet de réseau social d'entraide => télécharger l'application pour iphone=> télécharger l'application pour android distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-05-2019
43:01
note introductive - contrairement aux autres épisodes, cet épisode a été tourné en direct, au cœur d'un salon professionnel, et en public. nous sommes conscients que la qualité du son n'est pas exactement celle que vous connaissez sur nos précédents épisodes, et nous en excusons. nous espérons que l'épisode vous plaira, malgré ses défauts sonores inhérents à l'exercice. bonne écoute !--vivatech, ces 13 000 start-ups, ses têtes d’affiche de la silicon valley et d’ailleurs, ses ministres qui arpentent les allées, ses intervenants de haut-vol. ca vrombit partout, les stands sont rutilants et l’énergie est omniprésente. l’innovation aussi. mais quelle innovation ? quelle technologie ? pour aller où et pour faire quoi ? cette année, on a senti un petit quelque chose en plus, une envie de sens, une envie d’aller au-delà de la technologie-gadget et de l’utiliser au service de l’homme et de la planète… pour preuve, cette « better life avenue » plantée en plein salon et qui était notamment bordée de quelques « green-tech », ces entreprises de l’économie circulaire.pour la 4ème année consécutive, sparknews a élaboré son parcours du « positive impact » dans les allées de vivatech. pendant trois jours, ils emmènent les entreprises à la découverte de ces start-ups qui ont un impact positif sur la société et l’environnement. on les a donc tout naturellement invité sur le podcast pour qu’ils nous parlent de cet engouement pour la « tech for good » et ce que cela sous-tend précisément. aux côtés de sparknews et de sa directrice générale, sandra de baillancourt, deux autres start-ups : guiti news et start-up for kids.guiti news (voir le site) a été exposé sur le média lab de tf1. il s’agit d’un média en ligne indépendant, créé notamment par un journaliste réfugié afghan, et qui fait travailler en binôme des journalistes français et réfugiés. ils se définissent eux-mêmes comme un média « franco-réfugié ». objectif : croiser les regards, parler de l’immigration différemment, lutter contre les préjugés et surtout ré-humaniser ces sujets. quant à start-up for kids, le projet est porté par la flamboyante sharon sofer. elle nous raconte que c’est sur un échec qu’elle a construit sa start-up aujourd’hui au succès grandissant. elle organise des mini-vivatech afin d’initier les enfants aux métiers de la technologie et de la science. objectif : faire par soi-même, devenir acteur de son apprentissage, apprendre en s’amusant. et ça marche, des dizaines de milliers d’enfants ont déjà mordu à l’hameçon, ainsi que leurs parents et enseignants.des start-ups à impact comme celles-là, vivatech en a recensé 200. d’accord, ce n’est pas grand chose par rapport au volume total des start-ups et grands groupes exposés mais c’est un beau début. nous, chez impact positif, c’est d’elles qu’on a choisi de parler. vous nous aidez en relayant le podcast ? distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-06-2019
37:24
on dit de lui qu’il a un profil unique, et c’est un peu vrai. le personnage intrigue par son parcours peu commun. après avoir travaillé dans la banque, eric salobir décide d’entrer dans les ordres chez les dominicains. passionné de technologie depuis toujours, il créé des sites internet, met ses compétences au service de la communauté dans le monde entier et devient rapidement responsable des médias de l’ordre. il s’installe à deux pas du vatican et décide alors d’aller rencontrer les grands dirigeants de la silicon valley pour discuter avec eux. quels sont les impacts de leur technologie sur la société ? quelles traces vont-ils laisser sur la terre ? quel sens donner à leur travail ? de ces rencontres vont naître des amitiés privilégiées avec les entrepreneurs les plus influents de notre époque.  il faut dire que l’homme est également consulteur auprès du saint siège depuis 8 ans. eric salobir tisse alors tout un réseau mondial auquel s’ajoute des universitaires, des chercheurs, des experts de renom. objectif : réfléchir ensemble aux moyens de remettre l’humain au centre ainsi que la protection de la planète, dans un monde où la technologie avance plus vite que la réflexion politique ou sociétale autour d’elle. et pourtant, elle façonne profondément notre société et l’économie.le réseau optic est né et avec lui, l’envie d’emmener ces leaders dans sa réflexion. ainsi le réseau produit des livres blancs sur l’état de ses recherches accessible à tous sur son site internet (www.optictechnology.org), il donne également des conférences de haut niveau chaque année. enfin, eric salobir vient de lancer un laboratoire d’idées et un hub événementiel, le lab.222 à paris, pour offrir aux entreprises de nouveaux outils, pour les aider à mettre les innovations au service du bien commun. comment eric salobir a-t-il fait pour murmurer à l’oreille des plus grands de la silicon valley ? comment fait-il pour convaincre ces leaders à l’agenda surchargé, très discrets dans les médias, de venir s’exprimer lors des événements qu’il organise ? l’habit intrigue—t-il tout comme son côté résolument entrepreneurial ? quels sont ses projets avec le lab.222 ? c’est ce que je vous propose de découvrir dans ce nouveau numéro d’impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-06-2019
42:04
et si l’ « ascenseur social » n’était plus en panne en france ? c’est sans conteste l’objectif de ce lieu qui est né il y a quelques semaines à paris. dans cet épisode, nous vous proposons de visiter « l’ascenseur », un espace unique en europe dédié à l’égalité des chances près de la place de la bastille. l’immeuble regroupe une 20taine d’associations et d’entreprises. ensemble, elles créent des parcours enchevêtrés, complémentaires qui pourront accompagner le candidat tout au long de sa vie et dans tous les domaines. ensemble, ils sont plus forts. et si le premier « ascenseur » a été créé à paris, l’objectif est d’essaimer un peu partout en france. dans cet épisode, nous vous proposons de vous balader dans les étages à la rencontre de ces associations et entreprises inventives, créatives et à l’impact social fort.  un lieu qui est né sous l’impulsion de mozaïk rh, article 1 et bnp paribas. justement, nous vous proposons de découvrir l’un des instigateurs de l’ascenseur, saïd hamouche. c’est un des entrepreneurs sociaux les plus costauds de notre époque. un des plus brillants. discret et humble, l’entrepreneur a pourtant de quoi être fier du chemin parcouru. en 2007, il a créé mozaïk rh qui est devenu le premier cabinet de recrutement et de conseil spécialisé dans la promotion de la diversité. depuis plus de 10 ans, 6000 personnes ont été recrutées et 80% des entreprises du cac 40 accompagnées ! oui, il a fait bouger les lignes dans les têtes et dans les entreprises, il a changé la vie de milliers de jeunes et moins jeunes aux origines sociales, économiques, culturelles diverses en leur ouvrant la voie. mozaïk rh leur a permis de montrer l’étendue de leurs talents dans les bonnes conditions.  impact positif vous raconte tout : les débuts de saïd hamouche, les développements de son entreprise, le déclic pour créer l’ascenseur ainsi que son concept. avec lui, on a aussi essayé de comprendre où sont encore les blocages en france sur la diversité et comment les lever. montez avec nous dans l’ascenseur. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-07-2019
47:15
c’est le dernier podcast de la saison et il est un peu particulier. pas d’invité dans cet épisode, mais plutôt un condensé de la saison. en écrivant ce podcast, j’ai réalisé la richesse et la diversité de tous ces intervenants. 24 épisodes, 24 univers parfois différents, qui se croisent et se complètent. des parcours atypiques, de la détermination, de la gentillesse. pour recevoir les nouveaux épisodes à la rentrée, abonnez vous ! sur instagram @impactpositif.podcast et twitter @ipositifs---------------------------------je l’avoue, j’ai été passionnée par les solutions proposées par ces projets, par ces initiatives fortes, et leurs impacts, leur capacité à changer le monde à leur échelle. fascinée par l’énergie que ces invités m’ont communiquée. ces entrepreneurs –artistes-étudiants-scientifiques ont tout donné pour leur projet, ils ont pris tous les risques pour certains. j’ai eu la chance de rencontrer de jeunes leaders émergents, je suis sûre qu’ils seront encore là dans 10 ans. pour ce dernier épisode de la saison, j’ai donc eu envie de brosser l’année avec vous. vous y découvrirez plusieurs catégories d’invités : il y a eu les grands inspirateurs, les jeunes leaders, les émissions délocalisées, les parcours atypiques, les grands thèmes d’actualité. parmi les grands inspirateurs, je placerai évidemment celui qui a ouvert la saison : navi radjou qui a popularisé l’innovation frugale ; cyril dion qui veut nous embarquer dans un nouveau récit pour gagner la bataille du changement climatique. comment ne pas parler de nicolas chabanne ? le co-fondateur de c’est qui le patron, la marque des consommateurs devenue la marque au plus grand succès en grande distribution ces dernières décennies. mais vous découvrirez aussi alexandre mars, l’ancien start-upper multi-millionnaire qui veut lutter contre les inégalités du premier jour avec epic. sakina m’sa la styliste engagée, la belle réussite de « phénix » avec jean moreau ou encore arnaud poissonnier, créateur de la plateforme de microcrédit « babyloan », un entrepreneur social passionnant aux épaules solides et aux projets foisonnants.nous vous emmènerons à vivatech ou encore au change now summit à station f. vous discuterez également avec des parcours atypiques comme plantu, ou encore eric salobir, le prêtre qui murmure à l’oreille des patrons de la silicon valley. enfin, chez les jeunes leaders, corentin de chatelperron vous emmènera faire un tour du monde des « low tech ». samuel grzybowski vous ouvrira à la différence. fanny agostini vous expliquera pourquoi il faut retrouver la nature. de grands thèmes d’actualité traverseront également les épisodes : comment moins consommer en 2019 ? comment les civic tech peuvent-elles faire la différence dans le contexte post-gilets jaunes ? comment faire en sorte que les femmes prennent toute leur place dans le numérique ? enfin saïd hamouche, le fondateur de mozaik rh, nous fera visiter  l’ascenseur à paris, un lieu unique en europe dédié à l’égalité des chances.sans oublier l’interview déclic, c’est la signature du podcast, et vous retrouverez celle de thomas huriez, le fondateur des jeans 1083.très bel été à toutes et à tous ! et merci pour cette belle saison.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13-08-2019
34:47
emmanuelle duez est notre première invitée de cette 2ème saison… entrepreneure, passionnée, militante, débordante d’énergie, je vous invite pendant ce podcast à plonger dans son univers, dans l’univers des « boson », comme elle les appelle, du nom des collaborateurs du cabinet de conseil ou plutôt du mouvement qu’elle a créé il y a plus de 6 ans : the boson project. sa raison d’être : la transformation des entreprises en misant sur le capital humain, les femmes et les hommes de l’organisation. avec emmanuelle duez, nous essaierons de répondre à ces quelques questions passionnantes : comment garder les talents dans les entreprises ? et enrayer cette fuite de cerveaux, de potentiels qui ne se retrouvent plus dans l’entreprise d’aujourd’hui. comment voient-ils leur avenir et où seront-il dans 5 à 10 ans ? comment se transformer en tant qu’entreprise pour devenir « meilleure » et plus performante ? le processus est long et parfois risqué. la performance étant un tout indissociable à la fois économique, social et sociétal, et environnemental. on verra que les entreprises les plus discrètes sont souvent celles qui vont le plus loin. autre question : comment comprendre les (r)évolutions en cours ? the boson project est aussi un laboratoire de recherches, qui mise sur l’interdisciplinarité et qui multiplie les lunettes pour mieux lire la société. emmanuelle duez nous parlera de la dernière étude effectuée par the boson project et son enseignement, notamment sur la génération y et sa vision du monde professionnel. qu’est-ce qu’être un bon manager aligné avec son entreprise et ses collaborateurs ? quelles sont les qualités essentielles d’un bon manager ? vous serez surpris ! elle-même a été classée parmi les 30 personnalités les plus iconoclastes à suivre dans le monde en management, leadership et business. elle est la seule française dans la liste. voilà quelques-unes des questions auxquelles emmanuelle duez répondra sans oublier notre interview déclic où elle délivrera ses conseils de vie et d’entrepreneure… merci infiniment de nous suivre pour cette 2ème saison. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
03-09-2019
49:39
en cette période de rentrée, et en attendant une organisation permettant de nouveau de vous offrir des interviews passionnantes régulièrement, j'ai décidé de vous proposer, pour ceux qui ne l'auraient pas écouté, la rediffusion de l'épisode que j'ai tourné avec cyril dion.un entretien ou cyril nous raconte l'histoire extraordinaire du film demain. mais au delà, nous allons parler de l'importance de créer un nouveau récit du monde.je vous souhaite une bonne (ré)écoute et vous dit à très bientôtcet épisode a été initialement diffusé en août 2018distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
19-09-2019
49:53
mon invité pour ce nouvel épisode, c’est yacine ait kaci.si son nom ne vous dit rien, vous connaissez sans doute elyx, c’est lui qui l’a créé : un petit bonhomme qui se balade sur les réseaux sociaux, souriant et bienveillant, et qui est devenu le premier ambassadeur virtuel des nations-unies. avec elyx, qui nous ressemble un peu tous, yacine veut « décomplexifier » les enjeux de notre époque et surtout décomplexer les citoyens.pour le sommet climat qui s’est tenu à new york le 23 septembre, il a mis à disposition en open source avec l’ademe toute une documentation autour des thématiques abordées. pour chacune d’entre elles : une fiche claire avec la situation actuelle, les défis à réaliser et l’odd qui lui correspond. les odd, objectifs de développement durable : ils sont 17 et seuls 9% des français en ont entendu parler.pourtant, le temps presse, ces objectifs doivent être atteints en 2030, autant dire : demain ! mais le sursaut, le réveil, et l’action, ça commence par l’éducation et la sensibilisation. c’est de ce travail dont nous parlons avec yacine ait kaci. avec lui, on se plongera également dans cette année écoulée ponctuée des marches pour le climat dans lesquelles il a été impliqué, mais aussi dans cette nouvelle ère dans laquelle nous sommes entrés. assez parlé du développement durable, cela fait 30 ans qu’on en parle avec les résultats que l’on connaît !place à l’ère du « re » pour régénérer, réparer. place au sursaut citoyen face à une vie virtuelle qui prend de plus en plus d’espace. yacine nous expliquera pourquoi nous devons aussi reprendre en main notre démocratie digitale. retrouvez sur elyx.net toute la documentation en open source, tous ces gestes du quotidien qui nous mettent sur la trace des odd et toutes les grandes thématiques déchiffrées du sommet climat de new york sans passer par les pavés indigestes des rapports d’experts mis en ligne.et surtout partagez, partagez, partagez !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
01-10-2019
39:57
la campagne « on est prêts » a touché 47 millions de comptes l’an dernier. en novembre 2018, plus de 60 créateurs, des « youtubers », des « influenceurs » se sont coordonnés pour chaque jour communiquer sur un geste à leur communauté. un geste pour lutter à son échelle contre le réchauffement climatique, un geste pour s’engager davantage : devenir zéro déchet, s’engager dans une association, passer au vélo, changer de banque pour ne plus financer de projets fossiles, baisser le chauffage, etc. norman, enjoyphenix, ou encore max bird se sont prêtés au jeu, et derrière cette campagne, un grand chef d’orchestre, magali payen, coordinatrice et productrice de contenus à impact. pour ce 27ème épisode d’impact positif, magali payen a répondu à nos questions ainsi qu’axel lattuada, l’un des fondateurs de la chaîne youtube à succès « et tout le monde s’en fout », participant à « on est prêts ». comment cette campagne a—t-elle été mise sur pied, quelles difficultés ont été rencontrées sur la route, et surtout quels ont été les impacts ? les créateurs expliquaient dans la bande-annonce que si 3,5 % de la population était touchée, soit 2 millions et demi de personnes, elles pouvaient faire basculer le système de façon non-violente. qu’en est-il aujourd’hui ? que faire de ces 47 millions de comptes sensibilisés ? magali payen nous explique le cheminement de la campagne et surtout les projets à venir : une autre campagne en préparation dont elle nous dit quelques mots et surtout, l’un des aboutissements d’on est prêts : la convention citoyenne pour le climat qui a démarré il y a quelques jours. de son côté axel lattuada, le youtuber aux plus de 20 millions de vues, nous racontera comment cette campagne a changé sa vie, ce qu’elle lui a apporté au quotidien dans son métier et comme cela a été perçu dans sa communauté. axel lattuda qui publie un nouveau livre avec "et tout le monde s'en fout" et qui monte sur scène à paris, vous pouvez allez le voir et l'applaudir à la comédie des boulevards. merci pour votre fidélité !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-10-2019
53:35
chiara corazza est un sacré bout de femme !pour impact positif, elle vous embarque dans ses combats, ses passions qu’elle mène depuis qu’elle est enfant. tout a commencé très tôt : avec ses parents, ses sœurs, elle voulait déjà changer le monde. a la tête du women’s forum depuis presque trois ans, l’un des réseaux féminins les plus puissants au monde, chiara corazza n’a qu’un seul objectif : pousser les femmes dans tous les domaines, partout sur la planète.selon mckinsey, 240 millions d’emplois (femmes et hommes compris) sont à la clé si plus de femmes étaient actives au niveau mondial. et surtout, on y gagnerait un monde plus sain, plus équilibré.son rôle ? porter les arguments partout, susurrer à l'oreille des grands patrons. dans sa besace également, une charte pour le climat signée par de nombreuses entreprises avec des engagements à l'horizon 2030 afin que les femmes prennent toute leur place face au défi climatique, elles sont les premières concernées par les conséquences du réchauffement !nous parlons aussi du gouvernement qui vient de lui confier une tâche, celle d’améliorer la place des femmes dans les métiers d’avenir : finance, numérique, intelligence artificielle, les femmes sont trop peu présentes, seulement 28% de femmes scientifiques dans le monde ! il y a urgence, car c’est tout un monde qui est en train de se construire sans les femmes. chiara corazza évoque les pistes qu'elle a dans la tête en vue du grand projet de loi qui sera porté par marlène schiappa en 2020.enfin, et surtout, elle nous dévoile le programme du women's forum qui se déroulera à paris du 20 au 22 novembre, kristin scott thomas en est la présidente d'honneur.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
08-11-2019
54:49
difficile de qualifier maxime de rostolan. il est à la fois entrepreneur, militant, auteur, lobbyiste-activiste. sa passion, la terre et les paysans. c’est lui qui a fondé les fermes d’avenir, un projet expérimental au sein du domaine de la bourdaisière. il avait pour ambition de prouver en cinq ans que la permaculture pouvait être plus rentable que l’agriculture conventionnelle; il nous expliquera où en est ce projet et ce qu’il a permis de construire dans toute la france. cette première partie de carrière l’a amené à porter la voix de cette agriculture partout en france et surtout dans les arcanes du pouvoir. nicolas hulot disait d’ailleurs de lui il y a quelques années qu’il serait son ministre de l’agriculture s’il devenait président ! une expérience qui l’a amené à comprendre et mettre le doigt sur les blocages aujourd’hui qui empêchent d’aller vers cette transition que les français appellent de leur vœux.  maxime est donc au croisement de tous les sujets d’actualité, accompagnement vers une agriculture plus durable, lutte contre le changement climatique, il était aux côtés des militants d’extinction rebellion en octobre sur la place du châtelet. mais aussi redynamisation de la démocratie. ces derniers mois, il s’est consacré à la bascule, un mouvement citoyen qui vient faciliter et amplifier les bonnes initiatives par toute une série de moyens : des événements, de la coopération, du lobbying citoyen. une fois la bascule lancée, il se consacre maintenant à la publication de son prochain livre au printemps. et en attendant, il nous livre ses réflexions sur l’époque, la mobilisation de la jeunesse mais aussi les conflits dans la société, les menaces de radicalisation qui guettent, l’urgence intacte de toujours mobiliser ainsi que ses conseils et pistes pour demain. conseils de lecture de maxime de rostolan (pour les réseaux sociaux):  « sauvons le climat », gildas véret, rustica éditions. « les mots sont des fenêtres », marhall rosenberg, la découvertedistribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26-11-2019
54:56
ca y est ! les 10-18 ans vont à leur tour pouvoir se plonger dans un magazine qui va leur permettre de changer le monde (à leur échelle). we demain 100% ado est né d’une collaboration entre « we demain », le magazine qui décrypte les mutations de notre époque et deux titres phares de la jeunesse, « phosphore » et « okapi ». premier dossier de ce trimestriel : comment sauver la planète avant d’avoir 18 ans. au programme : des initiatives venues des quatre coins du pays et d’ailleurs, des « activistes kit », des bd hilarantes et des rubriques concrètes : sauver la planète dans ta douche, dans ta chambre, sur ton portable, dans ton lycée, à la cantine, etc. justement, pour cet épisode, nous sommes allés au lycée hélène boucher dans le 20ème arrondissement de paris et nous y avons rencontré corisande, une élève de terminale. avec ses amis, ils ont eu l’idée d’inviter des scientifiques qui travaillent sur les questions environnementales pour informer les élèves. objectif : chasser les peurs et les fake news, avoir les bonnes informations. ils ont donc lancé un cycle de conférences : clim’action, qui inspire à son tour d’autres lycées. mais ils ne comptent pas s’arrêter là : ils vont introduire des jeux autour des enjeux du climat, ils vont végétaliser leur lycée et organisent déjà des vide-dressings. et c’est tout un lycée qui est en train de se transformer grâce à leur impulsion. corisande nous explique ce que les éco-délégués mis en place depuis cette rentrée ont changé, comment clim’action a vu le jour et pourquoi il est important de s’engager. david groison est également avec nous, rédacteur en chef du magazine et directeur des magazines phosphore et okapi. comment ont-ils fabriqué ce numéro ? quel est le regard d’un professionnel de la presse jeunesse sur cette génération un peu à part ? comment se renouveler sans cesse face à un public qui change tous les trois ans ? voilà quelques-unes des questions posées. n’hésitez pas à aller voir l’actu de clim’action sur instagram @climaction_hb. quant au magazine, vous le trouvez en kiosque au prix de 6,5 euros ou près de chez vous ici : www.trouverlapresse.com.  bonne écoute !  distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
08-01-2020
31:55
saviez-vous qu’en 2014, seuls 2% des maires avaient moins de 40 ans ? et si beaucoup plus de jeunes s’engageaient en politique ? et si ils se mêlaient à la vie de la cité et se présentaient aux élections municipales ? une association a décidé d’y croire : c’est « tous elus », née d’un brainstorming entre copains en 2017. depuis, ils sont passés à l’action et ont monté des modules de formation, multiplié les « happennings » pour sensibiliser - dans le métro ou encore au congrès des maires. ils ont aussi lancé avec succès une campagne : « pourquoi pas toi ? ».plusieurs milliers de jeunes ont déjà été formés gratuitement. leur objectif ? qu’au moins 500 de ces jeunes intègrent des listes. il faut dire que tout a changé depuis 2014 : mobilisation pour le climat, pour le pouvoir d’achat, les citoyens se sont littéralement mis en mouvement mais ils continuent de bouder les urnes : selon l’insee, moins d'un électeur sur cinq âgé de moins de 29 ans avait voté à tous les tours des élections en 2017. les municipales seront un test important pour voir où en est réellement cette envie de prendre le pouvoir. a ces jeunes, ou moins jeunes qui pensent que c’est inaccessible pour eux, à ceux qui sont écartés depuis trop longtemps de la vie citoyenne, « tous elus » veut donner toutes les clés et dédramatiser la fonction. impact positif soutient cette initiative et pense que l’engagement à tous les niveaux est fondamental.la conversation avec vianney louvet est passionnante : ensemble, nous tentons d’explorer l’époque, et ce nouveau sursaut de la jeunesse. vianney louvet est l’un des fondateurs de « tous elus ».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26-01-2020
40:22
il est surnommé le gladiateur des mers, vous le connaissez pour ses exploits, ses récits d’aventuriers, mais yvan bourgnon est aussi un homme profondément engagé.engagé car intimement lié à la nature qu’il côtoie depuis l’enfance. il l’a vue peu à peu se détériorer sous ses yeux. aujourd’hui, près de 9 millions de tonnes de déchets plastiques terminent dans les mers chaque année, provoquant la mort d’un million d’oiseaux et quelque 100 000 mammifères marins par an. et si rien n’est fait, d’ici à 2050, 2 à 3 fois plus de plastiques pollueront les océans, jusqu’à atteindre le ratio d’une tonne de plastiques dans l’eau pour une tonne de poissons. face à ces chiffres alarmants, yvan bourgnon a décidé d’agir. il y a 3 ans, il a créé son association « the seacleaners ». avec elle, il porte un projet ambitieux, le projet manta. son objectif : mettre à l’eau dans 2 ans un super-bateau qui permettra de collecter en mer des déchets tout en les stockant. un projet qui prend beaucoup de temps à se développer car il faut convaincre et récolter des fonds. un vrai parcours du combattant qu’il a saisi à bras le corps en multipliant les rendez-vous avec les pme et les multinationales. c’est de ce travail dont nous parlons dans ce podcast, de l’impact que le projet manta pourrait avoir avant que l’on parvienne en amont à ne plus déverser autant de déchets dans la mer. se débarrasser du plastique en mer, yvan bourgnon n’est pas le seul à avoir eu cette idée, nous parlerons de ceux qui sont sur le même créneau comme le très médiatique boyan slat.on verra en quoi les projets sont complémentaires. nous évoquerons aussi ses détracteurs qui pensent qu’il perd son temps et son argent. enfin, nous aborderons ses propres expériences de navigateur de l’extrême, comment elles l’ont changé et ce que la nature, la faune et la flore lui ont apporté depuis toujours. un épisode à cœur ouvert où puiser beaucoup de force et bien sûr, de l’inspiration.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-02-2020
39:41
elisabeth laville est à la tête du think tank et du cabinet utopies. un cabinet de conseil leader sur les stratégies de développement durable en france. surtout, elle l’a créé il y a 27 ans quand personne ou presque ne parlait d’innovation sociale ou environnementale, quand personne ou presque ne se souciait de transformer son modèle en un modèle plus vertueux pour l’homme et la planète. alors qu’aujourd’hui, les discours de grandes entreprises qui prônent le changement et affichent leur raison d’être se multiplient, à l’époque, personne ne savait de quoi parlait elisabeth laville. bref elle avait plusieurs coups d’avance : elle a été la première entreprise classée b corp en france, c’était en 2014 et c’est elle qui a importé ce fameux label (gratuit et accessible en ligne à tous) dans le pays. discuter avec elle près d’une heure a donc été très instructif afin de faire le lien entre deux mondes : celui de l’entreprise d’il y a 25 ans et celui d’aujourd’hui, challengé sur ces enjeux de transformation. elle vous décortique les soubresauts de notre société tiraillée entre son envie, son besoin de consommer et la réalité du dérèglement climatique. avec elle, nous parlerons aussi de l’importance du récit collectif, du point de bascule que nous sommes sur le point d’atteindre et qui permettra justement le changement culturel à grande échelle. si la rse pour vous n’était qu’un concept vague et abstrait, voici le podcast qu’il vous faut pour tout comprendre : de la philanthropie à la naissance de la rse d’il y a 15 jusqu’à celle d’aujourd’hui qu’elisabeth laville rebaptise la rse 2.0. la fondatrice d’utopies nous parle également de son livre qu’elle vient de publier aux éditions pearson, « les marques positives » avec 50 cas inspirants de marques qui « changent le monde en bien ». l’occasion de revenir sur certains leaders absolus comme « patagonia », cité très souvent en exemple par l’auteur. et quand on lui demande si aujourd’hui, il ne serait pas temps de changer le nom de son cabinet, elle nous répond avec cette citation d’eduardo galeano : « l’utopie est à l’horizon. je fais deux pas en avant, elle s’éloigne de deux pas. je fais dix pas de plus, elle s’éloigne de dix pas. aussi loin que je puisse marcher, je ne l’atteindrais jamais. a quoi sert l’utopie ? a cela : elle sert à avancer ».très bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10-03-2020
54:57
« c’est une croissance exponentielle, mais au goût amer », nous confie philippine dolbeau, la vice-présidente de klassroom. l’application permet de créer des classes virtuelles et de maintenir le lien entre élèves, professeurs et parents. depuis le 12 mars, jour où le président a annoncé la fermeture des écoles en pleine crise sanitaire, l’application a vu des centaines de milliers de personnes s’inscrire. a tel point que les serveurs ont lâché et klassroom est en train de lever des fonds pour renforcer toutes ses infrastructures. une toute nouvelle fonctionnalité a même été développée pour répondre à la demande depuis que la crise sanitaire a débuté dans l’oise : la visioconférence. pour philippine dolbeau, cette crise sera peut-être l’occasion d’un choc d’innovation pour l’education nationale. elle nous raconte son parcours, très peu commun : elle a lancé son entreprise, newschool, à l’âge de 16 ans ! qualifiée de plus jeune entrepreneure de france, elle est propulsée dans les médias, coachée par apple et multiplie les titres et les prix. philippine nous raconte cette frénésie, cette détermination à mener à bien son entreprise malgré les obstacles, notamment sa difficulté à lever des fonds en tant que femme, de moins de 20 ans et sans diplôme encore. dans le podcast, elle aborde aussi avec nous son envie de prendre du recul en allant étudier à londres trois ans. aujourd’hui, newschool a été rachetée par klassroom, une étape qu’elle évoquera ainsi que tous les défis qu’il reste à relever dans ce contexte inédit. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
08-04-2020
39:58
c’est d’isabelle kocher, l’ancienne directrice générale d’engie, que l’idée a émergé. elle-même touchée dans sa famille par le coronavirus, l’initiative lui a été soufflée par un médecin, et elle a fait le reste. mobiliser son carnet d’adresse ainsi que ceux des dirigeant-e-s qu’elle a l’habitude de côtoyer. derrière ce hashtag gardonslelien qui a été lancé début avril : le collectif d’entreprises pour une économie plus inclusive en france dont elle assure la coordination, la simplon foundation et “la france, une chance : les entreprises s’engagent”. de nombreuses autres entreprises ont également prêté main forte. le résultat est impressionnant : après quelques jours de lancement, 10 000 tablettes ont déjà été distribuées dans les hôpitaux et les ehpad, 20 000 sont sécurisées. le numérique peut aider à rompre l’isolement et c’est cela l’objectif de l’opération #gardonslelien, faire en sorte que les contacts ne soient pas coupés entre nos aînés à protéger et leur famille. les soignants ne le cachent pas : l’isolement tue plus que le coronavirus. dont acte. l’initiative est déployée par simplon, une école du numérique qui forme gratuitement au code des publics éloignés de l’emploi. dans ce podcast, c’est frédéric bardeau qui prend la parole, le co-créateur de simplon, l’un des entrepreneurs sociaux les plus solides de sa génération. pas question pour lui de rester les mains croisées pendant ce confinement, d’autant plus que lui aussi vit la crise par les yeux de sa femme médecin. avec isabelle kocher, ils se sont mis en « mode commando » pour parvenir à leurs objectifs. frédéric bardeau nous raconte comment cette solution est en train de se déployer, et ce dont ils ont le plus besoin pour continuer. le concept est déclinable et durable car au-delà de cette crise sanitaire inédite, l’isolement et la fracture numérique sont une réalité ancrée dans les territoires. frédéric bardeau nous livre également ses conseils et sa vision pour la construction de ce monde d’après. bonne écoute avec impact positif.si vous voulez aider #gardonslelien, regardez ici : https://gardonslelien.org/distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23-04-2020
27:35
emery jacquillat est l’entrepreneur du monde d’après par excellence. entrepreneur à mission avant l’heure et ce, bien avant la loi pacte. avec la camif, dont il est le pdg, il porte depuis plus de 10 ans un modèle de transformation qu’il n’a cessé de promouvoir. pourquoi ? parce qu’il porte ses fruits. la camif, labellisée bcorp depuis 5 ans, affiche aujourd’hui une croissance à deux chiffres et veut d’ici 2040 détrôner ikea, rien que ça ! dès la reprise de cette entreprise, il a compris que la seule façon d’y arriver était de mettre de l’impact positif au cœur de son projet : avec des produits made in france, durables, des relations équilibrées avec les fournisseurs et une grande implication de ses salariés.pour lui, la crise du coronavirus est un facteur accélérateur de la transformation des entreprises. si avant, il avait l’impression de prêcher dans le désert, aujourd’hui, les conséquences concrètes de cette crise, la multiplication des tribunes lui donnent raison. la crise a mis en lumière les fragilités de nos sociétés, et ce qu’il faut reconstruire de toute urgence. dans son secteur, 20 000 emplois ont disparu de façon silencieuse en 20 ans. l’entreprise, selon lui, est aux avant-postes. elle est le levier le plus puissant pour agir face aux prochains défis qui s’annoncent. si nous ne sommes pas au rendez-vous, l’humanité pourrait retomber dans une autre crise dont elle ne se remettrait pas. pour emery jacquillat, également président de la communauté des entreprises à mission, si une entreprise est capable de montrer son utilité pour la société, demain, ce sera la condition pour faire du profit. le levier de performance économique, il sera social et environnemental. très bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-05-2020
40:52
c’est un fait, la crise du coronavirus a bousculé les entreprises. plus d’un patron sur 5 va procéder à des licenciements dans les prochaines semaines. l’entrepreneuriat au féminin a été aussi durement éprouvé durant ce confinement. en un mois, 40% des cheffes d’entreprise ont perdu plus de 70% de leur chiffre d’affaires et 54% considèrent que leur société est menacée de dépôt de bilan. comment sortir de cette spirale ? si rien n’est fait, on risque un recul sans précédent de l’entrepreneuriat au féminin en septembre.pour beaucoup de femmes à la tête de tpe, de pme -c’est à dire la plupart des entreprises françaises -les tâches du quotidien, les écoles fermées ont compliqué leur vie professionnelle. une réalité qu’il ne faut pas nier et à laquelle il faut faire face.comment faire en sorte de soutenir ces femmes cheffes d’entreprises ? marie eloy a créé et fondé la start-up « bouge ta boîte » il y a 3 ans. présente dans 80 villes, il s’agit du premier réseau « business » féminin en france, le plus actif du pays. quelle est la différence avec les autres réseaux ? au-delà de l’entraide et du networking, voilà enfin une possibilité de faire évoluer son entreprise, de parler marge, chiffres. de parler de sens, mais aussi de croissance. plusieurs centaines d’événements en ligne ont été créés pendant ce confinement pour aller de l’avant ensemble car pour marie eloy, il n’y a que le collectif qui va permettre à ces femmes de corriger ce déséquilibre et devenir plus fortes, de balayer les présomptions d’incompétence, et de leur donner tous les outils pour tenir la barre. loin de la victimisation, marie eloy en a assez de ne parler que des freins sur le chemin de ces entrepreneures. au contraire, elle veut mettre en avant les nombreux exemples de femmes qu’elle rencontre partout en france : leur énergie, leur expertise. un seul objectif pour les équipes de « bouge ta boîte » : les rendre visibles !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23-05-2020
38:47
« ose ! », c’est le dernier livre d’alexandre mars publié chez flammarion, soit 21 chapitres qui sont autant de conseils pour tous ceux qui veulent lancer leur entreprise, mais qui ne se sentent pas un entrepreneur dans l’âme. l’homme d’affaire à succès est allé chercher une multitude de témoignages auprès d’entrepreneurs emblématiques partout dans le monde pour essayer d’en extraire quelques règles et conseils essentiels. ne pas attendre l’idée la plus originale pour se lancer, écoutez les signaux faibles, travailler énormément, être une éponge, écouter et ne pas s’enfermer, mais encore bien d’autres. après cette crise du coronavirus, peut-on toujours autant oser qu’avant ? oui, nous répond alexandre mars car chaque crise amène son lot d’opportunités. et s’il n’y aura pas forcément un monde d’après, il y a avec certitude un avant et un après, et des leçons à tirer : la solidarité n’a jamais été aussi nécessaire et essentielle. il n’y a pas de voie de sortie sans solidarité. pour le prouver, alexandre mars a lancé une plateforme « tous pour tous » qui centralise toutes les initiatives de solidarité qui ont été initiées pour combattre le coronavirus, celles des entreprises et celles des citoyens. objectif : inspirer d’autres entreprises et impliquer le citoyen, au centre de tout. avec sa carte bleue, il vote finalement tous les jours et peut directement influer sur son écosystème. c’est lui qui a désormais le pouvoir.avec alexandre mars, nous nous interrogeons aussi sur la signification du succès de nos jours, quel est-il ? aujourd’hui, il n’est pas forcément le succès qu’on imaginait il y a 5, 10 ou 20 ans lorsqu’il se mesurait au nombre de zéro dans les profits. aujourd’hui, on peut avoir du succès en partageant des valeurs avec le plus grand nombre. le succès peut être défini différemment, notamment dans son impact positif social et environnemental, et c’est cela qui rend notre époque intéressante. bonne écoute avec impact positif ! distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13-06-2020
23:11
pour cet épisode, place aux travaux de la convention citoyenne pour le climat. ils se sont achevés fin juin et les 150 propositions ont été rendues. surtout, voici un exercice inédit de démocratie qui a été réalisé. impact positif vous propose d’écouter mathilde imer, experte en démocratie participative et membre du comité de gouvernance de la convention, ainsi que mélanie, une des 150 citoyennes tirées au sort. la vie de mélanie a drastiquement changé depuis qu’elle a reçu un appel l’informant avoir été tirée a sort. elle nous raconte comment elle a vécu cette expérience incroyable, ce qu’elle en retire et ce qu’elle espère des propositions sur lesquelles elle a planché pendant 9 mois. a peine publiées, les 150 propositions ont aussitôt déclenché une salve de critiques avec une polarisation sur quelques mesures, comme la réduction de la vitesse sur les autoroutes à 110 km/h. avec mathilde et mélanie, nous parcourons cet ensemble de mesures car pour les 150, il s’agit bien d’un ensemble cohérent à prendre tel quel et « sans filtre » comme l’a assuré le président : pas question de piocher une mesure ici et là. et en attendant les réponses apportées par le gouvernement et le président, nous nous penchons sur le fonctionnement de cette convention. comment les travaux ont-ils été menés pendant ces 9 mois ? a quel rythme ? et comment ces 150 ont-ils travaillé ensemble, eux qui sont représentatifs de toute la diversité du pays ? mathilde imer nous parlera également du bond gigantesque effectué par cette convention en terme de démocratie. jamais on a autant parlé du tirage au sort ! une méthode éprouvée à l’étranger, et qui permet d’avoir une meilleure représentation de toute la population. dans le cas français, et sur cette question de l’urgence climatique, cette convention a surtout montré que les français n’avaient jamais été aussi prêts à aller vite et fort pour faire face aux défis. les autorités politiques l'ont bien compris. après cette expérience unique dans l'hexagone sur le climat, d’autres initiatives vont être lancées à l’étranger. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-06-2020
26:22
emery jacquillat est l’entrepreneur du monde d’après par excellence. entrepreneur à mission avant l’heure et ce, bien avant la loi pacte. avec la camif, dont il est le pdg, il porte depuis plus de 10 ans un modèle de transformation qu’il n’a cessé de promouvoir. pourquoi ? parce qu’il porte ses fruits. la camif, labellisée bcorp depuis 5 ans, affiche aujourd’hui une croissance à deux chiffres et veut d’ici 2040 détrôner ikea, rien que ça ! dès la reprise de cette entreprise, il a compris que la seule façon d’y arriver était de mettre de l’impact positif au cœur de son projet : avec des produits made in france, durables, des relations équilibrées avec les fournisseurs et une grande implication de ses salariés.pour lui, la crise du coronavirus est un facteur accélérateur de la transformation des entreprises. si avant, il avait l’impression de prêcher dans le désert, aujourd’hui, les conséquences concrètes de cette crise, la multiplication des tribunes lui donnent raison. la crise a mis en lumière les fragilités de nos sociétés, et ce qu’il faut reconstruire de toute urgence. dans son secteur, 20 000 emplois ont disparu de façon silencieuse en 20 ans. l’entreprise, selon lui, est aux avant-postes. elle est le levier le plus puissant pour agir face aux prochains défis qui s’annoncent. si nous ne sommes pas au rendez-vous, l’humanité pourrait retomber dans une autre crise dont elle ne se remettrait pas. pour emery jacquillat, également président de la communauté des entreprises à mission, si une entreprise est capable de montrer son utilité pour la société, demain, ce sera la condition pour faire du profit. le levier de performance économique, il sera social et environnemental. très bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
18-07-2020
40:52
il est surnommé le gladiateur des mers, vous le connaissez pour ses exploits, ses récits d’aventuriers, mais yvan bourgnon est aussi un homme profondément engagé.engagé car intimement lié à la nature qu’il côtoie depuis l’enfance. il l’a vue peu à peu se détériorer sous ses yeux. aujourd’hui, près de 9 millions de tonnes de déchets plastiques terminent dans les mers chaque année, provoquant la mort d’un million d’oiseaux et quelque 100 000 mammifères marins par an. et si rien n’est fait, d’ici à 2050, 2 à 3 fois plus de plastiques pollueront les océans, jusqu’à atteindre le ratio d’une tonne de plastiques dans l’eau pour une tonne de poissons. face à ces chiffres alarmants, yvan bourgnon a décidé d’agir. il y a 3 ans, il a créé son association « the seacleaners ». avec elle, il porte un projet ambitieux, le projet manta. son objectif : mettre à l’eau dans 2 ans un super-bateau qui permettra de collecter en mer des déchets tout en les stockant. un projet qui prend beaucoup de temps à se développer car il faut convaincre et récolter des fonds. un vrai parcours du combattant qu’il a saisi à bras le corps en multipliant les rendez-vous avec les pme et les multinationales. c’est de ce travail dont nous parlons dans ce podcast, de l’impact que le projet manta pourrait avoir avant que l’on parvienne en amont à ne plus déverser autant de déchets dans la mer. se débarrasser du plastique en mer, yvan bourgnon n’est pas le seul à avoir eu cette idée, nous parlerons de ceux qui sont sur le même créneau comme le très médiatique boyan slat.on verra en quoi les projets sont complémentaires. nous évoquerons aussi ses détracteurs qui pensent qu’il perd son temps et son argent. enfin, nous aborderons ses propres expériences de navigateur de l’extrême, comment elles l’ont changé et ce que la nature, la faune et la flore lui ont apporté depuis toujours. un épisode à cœur ouvert où puiser beaucoup de force et bien sûr, de l’inspiration.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
02-08-2020
39:41
ce sont les crises qui ont forgé sa carrière. eva sadoun obtient son bac en 2008 en pleine crise financière, et crée après ses études la première plateforme d’investissement citoyen. aujourd’hui à 30 ans, toujours à la tête de son entreprise, à peine élue co-présidente du mouvement des entrepreneurs sociaux (le mouves), la voilà en pleine crise post-covid. mais avec un immense challenge : saisir l’occasion de cette secousse mondiale pour emmener le plus d’entreprises possible dans la transition écologique et sociale afin de les accompagner dans ce tournant. c’est un des objectifs d’eva sadoun à la tête du mouves avec jean moreau, l’autre co-président (que nous avons eu le plaisir d’accueillir dans la 1ère saison d’impact positif). et tous ces objectifs seront égrenés lors des universités d’eté de l’économie de demain, ce sera la 27 et 28 août prochain à la cité internationale universitaire de paris.pour elle, plus aucun doute, les entreprises sociales et écologiques ont démontré qu’elles étaient plus résilientes lors de cette crise, et surtout, ce sont les citoyens qui vont faire ce « monde d’après » dont on parle tant. ce sont eux qui ont pris conscience des enjeux sociétaux, et qui vont pousser le changement jusqu’au pouvoir. dans le podcast, eva nous parle de son parcours et de ses origines, de cette force qu’il faut avoir quand on est une femme entrepreneure, de son envie de changer le monde par la finance avec 1001 pact puis lita.co. dès cet automne, son équipe lancera le « yuka de la finance », une application mobile qui vous renseignera sur votre épargne, avec dans l’idée de développer une communauté d’activistes financiers. surtout, elle évoque pour nous son envie viscérale de se battre par tous les moyens pour un monde plus équitable, plus respectueux de l’homme et de l’environnement. jamais à court d’idées et de temps, elle publiera à la rentrée un livre sur l’éco (no)-féminisme et nous incite fortement à nous engager, toutes nos actions sont politiques, dit-elle, et elles ont un impact, c’est selon elle un moyen fort de se « booster » au quotidien. bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-08-2020
33:36
   il dit qu’il n’est plus si jeune que cela et qu’il a un coup de vieux en regardant en arrière… mais tout de même, paul duan n’a que 27 ans et son parcours est précoce et fulgurant. je lui dis qu’il a eu de l’intuition, lui me répond plutôt : « instinct de survie ».  mais j’insiste, il y a un peu de génie dans ce garçon et surtout un grand sens de l’humilité et de l’engagement. paul duan vient d’un foyer modeste, mais il a réussi à prendre l’ascenseur en marche, celui qui fonctionne toujours en france mais qui n’est réservé qu’aux élèves brillants. grâce à ses parents, à ses rencontres, il réalise un très beau parcours scolaire : après sciences po et la faculté, paul duan part à l’université de berkeley aux etats-unis, il devient l’un des premiers data scientist chez eventbrite, il a 19 ans. loin de s’installer dans le poste, il est tenté par la création d’entreprise et fonde son ong bayes impact. dans la silicon valley, et dans ce monde de start-ups ou tout tourne autour de l’argent, paul détonne. lui, l’argent ne l’intéresse pas trop, c’est l’impact qu’il recherche, à travers les solutions digitales qu’il va déployer : par exemple une plateforme pour faire la transparence sur les violences policières, débat très prégnant aux etats-unis. le concept est très novateur, personne à l’époque ne parle de tech for good, paul, lui, ne pense qu’à cela. les challenges le titillent et il décide de s’attaquer au fléau de ces dernières décennies : le chômage. comment être plus efficace ? comment accompagner les chercheurs d’emploi en parallèle de leurs démarches officielles ? et toujours cette question du sens, de l’utilité de son travail. aux etats-unis, son entourage trouve sa démarche étrange, pourquoi s’attaquer au chômage ? a l’époque, il n’y en a pas vraiment et puis si quelqu’un est au chômage, c’est parce qu’il n’est pas assez autonome, entend-t-il ! le jeune entrepreneur décide de rentrer en france, c’est ici qu’il développera bob avec pôle emploi, une intelligence artificielle qui a réussi à accompagner plus de 250 000 personnes et qui a montré son utilité au plus fort de la crise du coronavirus. plus globalement, c’est ici aussi qu’il va aussi théoriser son grand projet, le coucher sur papier et le faire connaître : créer un service public citoyen. très bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-09-2020
45:58
matthieu dardaillon s’est interrogé très tôt sur sa carrière et sur le sens qu’il voulait lui donner : que souhaitait-il précisément ? etre salarié ou entrepreneur ? au service de quoi ? continuer dans l’enseignement ? faire de la pédagogie ? ou créer sa propre boîte pour avoir de l’impact ? et comment ? dès ses études à l’escp, il expérimente et fait des choix. il décide de faire deux années de césure afin d’aller au bout de la démarche : rencontrer des entrepreneurs sociaux en europe, aux philippines, en inde, au sénégal et voir comment ils fonctionnent, comment ils travaillent. matthieu enchaîne les expériences et puis en inde, il monte dans un train, le yagriti yatra. ce train permet à 450 jeunes indiens de partir dans tout le pays à la rencontre de ces entrepreneurs qui – par les solutions qu’ils proposent et l’impact qu’ils ont- changent la vie de millions de personnes. personne ne sort intact de ce voyage énergisant qui montre à tous ces jeunes à la fois la réalité du pays mais aussi la preuve qu’ils ont le pouvoir d’agir. ce voyage sera aussi son déclic pour sa propre carrière. pourquoi ne pas également susciter l’action en france en inspirant des jeunes qui veulent se lancer ? l’idée de « ticket for change » est née, et elle sera mise en route quelques mois plus tard en 2014.  de cette aventure, de ces rencontres jaillira également un premier livre coécrit avec jonas guyot : « a la rencontre des entrepreneurs qui changent le monde » aux editions rue de l’echiquier. au fil des pages : le portrait des ces personnes ordinaires qui font des choses extraordinaires.  aujourd’hui, ticket for change démarre sa 7ème année, a sensibilisé 70 000 personnes et contribué à créer 1400 entreprises sociales. au départ, un tour de france pour 50 futurs entrepreneurs à la rencontre de personnes inspirantes, la start-up a développé de multiples programmes qui conviennent à tous les stades : celui de l’idée ou simplement de l’éveil au changement, l’entrepreneur aguerri ou débutant, les personnes en reconversion ou encore les salariés qui veulent faire bouger leur entreprise de l’intérieur. « ticket for change » est devenue une « école » où une pédagogie originale peut se déployer, une école qui fera tout pour éviter le gâchis de talent, et qui fera en sorte d’occuper au mieux les 80 000 heures que nous passons à travailler dans nos vies. cette pédagogie de « ticket for change », elle a été éprouvée pendant toutes ces années au contact de ces futurs acteurs de changement. elle a aussi évolué au fil du temps. elle se retrouve aujourd’hui dans un deuxième livre, prétexte pour inviter matthieu dardaillon sur impact positif. « activez vos talents, ils peuvent changer le monde », c’est aux éditions alisio. une bible pour faire le point et se réaligner. en effet, qu’est-ce qu’on attend ? bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
17-10-2020
35:02
en ce jour du 13 novembre, où nos pensées vont vers les victimes du bataclan, un mois après l’assassinat de samuel paty, j’ai décidé de rediffuser un épisode que j’avais réalisé avec plantu en 2018. nous avions alors discuté chez lui à l’occasion de la sortie d’un de ces livres, je découvrais en profondeur son parcours incroyable mais aussi son engagement dans les écoles avec cartooning for peace, association qu'il a créée il y a 15 ans. expliquer le dessin de presse, la caricature, la liberté d’expression, débattre d’une image, mais surtout ne jamais cesser de dialoguer avec les enfants pour développer leur esprit critique. voilà le coeur du projet. plus d’un million et demi d’élèves ont été touchés par les expositions pédagogiques de cartooning for peace depuis 2013, 4 000 jeunes ont assisté à des ateliers et conférences en 2018/2019. deux ans après notre interview, rien n’a changé et le travail de plantu revêt une importance encore plus cruciale. avec son association, ils ont inventé "une pédagogie originale" avait-il dit alors, mais encore "trop peu reproduite". qu’est-ce qu’on attend ? bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13-11-2020
49:31
pascal demurger le dit lui-même : il s’est transformé au fil des années à la tête de la maif. ses débuts n’ont pas été tendres : un droit d’alerte avait été actionné par le comité d’entreprise lorsqu’il est arrivé.  un échec qui l’a aidé à grandir. aujourd’hui, le patron est parfaitement aligné, et affiche ses convictions : la nécessité pour une entreprise d’assumer un rôle politique. c’est d’ailleurs le titre de son livre aux éditions de l’aube : « l’entreprise du xxième siècle sera politique ou ne sera plus ». il y décrit tout ce qui a été fait au sein de la maif pour pivoter et se tourner vers une « nouvelle manière d’entreprendre, plus inclusive, plus respectueuse, mais aussi plus efficace et résiliente ». il y décrit aussi la prise de conscience qui a été la sienne et l’urgence à changer le monde par l’entreprise.  une entreprise qui doit répondre à une attente sociale forte en contribuant positivement à la résolution d’un certain nombre de problèmes sociétaux. ne pas en tenir compte exposerait l’entreprise à un risque à long terme. mais le patron a aussi pris une autre dimension après le premier confinement. la maif s’est alors largement démarquée des autres entreprises en faisant cette annonce : rendre 30 euros de cotisation par véhicule à ses assurés auto. la mesure n’est pas passée inaperçue, faisant grincer des dents les concurrents. et si la maif a  « perdu » 100 millions d’euros - soit 80% des bénéfices annuels - elle a gagné au centuple en image, impact sur ses clients et collaborateurs, cela s’est traduit très rapidement dans les résultats commerciaux quelques mois plus tard. dans ce podcast, nous revenons aussi sur le parcours atypique de pascal demurger. de lycéen insouciant et léger, il est devenu énarque. rien ne le prédestinait à ce destin, lui qui a décroché un bac technologique et qui vient d’une petite ville de province. il le dit d’ailleurs, il est devenu énarque par effraction ! et s’il regrette l’image de ces hauts fonctionnaires dans l’opinion, c’est bien de là que lui vient son intérêt pour la chose publique. il délivre également ses conseils à celles et ceux qui veulent se lancer dans cette période si particulière : avoir beaucoup de sincérité, sinon impossible de mener ce type de projet, mais aussi une certaine forme de « radicalité » pour aller jusqu’au bout. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
17-11-2020
35:09
  cinq ans après la sortie de son livre « comment tout peut s’effondrer », pablo servigne se justifie encore : « l’objectif n’a jamais été de faire peur à tout le monde ou de prouver que tout est foutu, bien au contraire », écrit-il dans son dernier opus, publié aux liens qui libèrent avec la revue imagine demain le monde. il a également répondu aux reproches qui lui avaient été faits, dont celui de ne pas parler des causes des effondrements. son dernier ouvrage « aux origines de la catastrophe, pourquoi en sommes-nous arrivés là ? » est donc entièrement consacré à ce sujet.  avec raphaël stevens, ils ont invité 25 auteurs à raconter 25 causes, même s’il y en a certainement encore d’autres à trouver. l’idée est de sortir d’une réflexion monothématique, binaire et d’essayer de comprendre en ayant une approche pluridisciplinaire. les lecteurs pourront donc découvrir aussi bien nancy huston sur les mythes que corinne maier sur la surpopulation ou encore le patron du shift project mathieu auzanneau sur les énergies fossiles. on parle aussi bien de la finance débridée que de l’invention de l’agriculture. objectif : tisser des liens, de lancer des ponts pour montrer finalement que tout est lié.  au-delà de ce nouveau livre, l’idée était d’interroger pablo servigne sur l’actualité, ces deux confinements, cette crise planétaire encore en cours, et regarder en arrière. qu’a-t-il appris de sa rencontre avec le grand public ? que s’est-il passé depuis ces 5 dernières années pour celui qui est devenu le fondateur de la collaspsologie ? il le dit volontiers, la collapsologie est devenue un monstre médiatique qu’il ne maîtrise plus. si bien qu’il n’y pas qu’une collapsologie, mais des collapsologies : c’est devenu un mouvement multicolore. la sienne est clairement mobilisatrice. on lui a souvent reproché d’effrayer son auditoire et ses lecteurs. a tort. « il ne faut pas attendre l’espoir, dit-il, il faut se mettre en mouvement et c’est en se mettant en mouvement que l’espoir revient ». c’est un peu aussi la philosophie de ce podcast.  bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-12-2020
57:25
 voilà plusieurs années que nous suivons sur impact positif bertrand piccard. après son tour du monde inédit avec solar impulse, son avion ne fonctionnant qu’à l’énergie solaire, l’explorateur a décidé de lancer sa fondation. son objectif ? fonder une alliance mondiale et récolter 1000 solutions pour entreprendre sans détruire la planète. son maître mot : l’efficience. ses solutions, développées par des start-up ou des grands groupes, ont un modèle économique qui fonctionne, elles sont rentables et créatrices d’emploi. car bertrand piccard veut que ces solutions essaiment et qu’elles soient répliquées dans le monde entier. très impliqué dans toutes les cop, spécialement à paris en 2015, il est le chantre d’une croissance verte et raisonnée. d’une économique qualitative et pas quantitative. a ses détracteurs qui lui reprochent de ne pas promouvoir la sobriété dans un monde aux ressources finies, voici ce qu’il répond : «je ne suis pas pour une décroissance économique, mais pour une décroissance du gaspillage, de la déraison et de la concurrence acharnée qui pousse la qualité et les prix vers le bas». pour l’explorateur, il faut surtout « décroître la bêtise, l’égoïsme et le court-termisme ». quatre ans après avoir lancé son alliance lors de la cop22 de marrakech, plus de 800 solutions ont été recensées et surtout labellisées par un jury d’experts. la pandémie a bouleversé quelque peu ses projets, lui qui voulait partir porte-folio sous le bras avec ses solutions convaincre des dirigeants et des patrons dans le monde entier. cela ne l’a pas empêché de convaincre douze grands patrons d’assurer une relance propre de l’économie mondiale après le premier confinement. mais le tour du monde n’est que partie remise. en attendant, faisons le point sur ses projets, ses 1000 solutions et revenons aussi sur les cinq ans de l’accord de paris lors de la cop 21. ecouter bertrand piccard, c’est aller de l’avant et plonger dans un grand bain d’énergie. exactement ce qu’il nous faut en ce début d’année 2021. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
05-01-2021
32:47
 elle n’a que 22 ans, elle est activiste pour le climat, porte-parole du mouvement « on est prêt ». camille etienne a mis ses études sur pause cette année à sciences po paris pour se consacrer à ses engagements. l’école lui fait confiance, il faut dire qu’elle a l’engagement dans la peau. les années sont comptées, et il n’y a pas de temps à perdre pour la jeune femme. elle le dit et elle le répète, elle fait partie de cette génération qui peut encore agir pour changer les choses, mobiliser, pousser les pouvoirs publics à agir et prendre des décisions. alors, il faut y aller. après avoir tourné un court-métrage « réveillons-nous » pendant le confinement qui a été vu plus de 15 millions de fois, après avoir tenu tête face aux ricanements et aux moqueries d’une salle à l’université d’eté du medef suite à ses propositions, camille etienne continue de répondre aux invitations et surtout, elle construit. objectifs de cette année ? travailler le fond des sujets, apprendre toujours plus, faire du lobbying auprès des décideurs, des membres de gouvernement, des pdg et des médias. porter la voix de la jeunesse partout où c’est possible, partout où on lui donne la parole.  tenter de construire un nouveau récit autour du climat et des enjeux de notre époque. avec d’autres jeunes femmes en europe - dont greta thunberg est le fer de lance- elle fait partie de ces visages qui se mettent en avant, imaginant des campagnes et mobilisant sans arrêt sur les réseaux sociaux pour avoir un impact. et quand on lui demande si elle souhaite s’engager en politique, voici ce qu’elle répond : « je fais de la politique sur instagram ! ». alors, si elle est l’objet de moqueries, de jalousies ou encore d’insultes sur les réseaux sociaux, peu importe car la cause est bien plus grande qu’elle. « des gens meurent du réchauffement climatique, proportionnellement, je peux bien faire cet effort de supporter ces insultes», conclut-elle d’une incroyable sagesse. qu’est-ce qui la pousse à faire tout cela ? comment le fait-elle et pour quels impacts ? comment parvient-elle à garder le sourire et la tête froide face aux attaques ? c’est tout cela que nous évoquons dans ce podcast. bonne écoute avec impact positif. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-01-2021
38:06
elle n’a pas encore 30 ans, mais elle part déjà la conquête du monde. il y a quatre ans à peine, elle créait l’application too good to go. pourtant, elle n’était pas la première à se lancer sur ce créneau. aujourd’hui, 60 millions de repas ont été sauvés à travers le monde. l’application est présente dans 15 pays avec 31 millions d’utilisateurs et 60 000 commerçants partenaires. elle vient de lever plus de 25 millions d’euros pour poursuivre ce développement. grâce à ces fonds, les etats-unis lui ouvrent grand les bras. en pleine crise pandémique, l’application se développe à toute vitesse. dans un pays où 40% de la nourriture est jetée; dans un pays où, bizarrement, elle n’a presque aucun concurrent !  plus que tout, lucie représente cette nouvelle génération d’entrepreneurs. avec ses collaborateurs, ils sont littéralement portés par une mission : avoir un impact mondial sur ce gaspillage insoutenable, qui a également sa part de responsabilité dans le réchauffement climatique. d’ailleurs, chez eux, pas question de parler de bénéfices quand on aborde la mesure de l’impact, c’est en nombre de repas sauvés que tout s’évalue. la jeune entrepreneure ne s’en tient pas là car elle a aussi publié un « guide anti-gaspi » aux éditions leduc.s, et lancé des campagnes ainsi qu’un pacte sur les dates de consommation, responsables de 20% du gaspillage. elle se concentre aussi sur l’éducation aux enfants. bref, un cercle vertueux, où elle partage les valeurs de too good to go, tout en continuant en faisant parler d’eux.  petite nouveauté dans le podcast : un invité surprise posera une question. cette semaine, l’entrepreneur philanthrope alexandre mars se prête au jeu. normal, c’est lui qui a accepté d’investir récemment dans l’application via son fond. lucie est une femme pressée, un œil constamment rivé sur son téléphone, peu de temps pour elle, mais une vie à cent à l’heure où elle s’épanouit pleinement dans son travail-passion. le tout avec le sourire. bienvenue dans le monde de lucie basch. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10-02-2021
30:58
depuis qu’elle est glaciologue et qu’elle se consacre à ses recherches, une question taraude heidi sevestre : qui va lire ce qu'elle est en train d’écrire ? quelle influence sur la vie de ses parents par exemple ? le monde de la recherche est inaccessible, il est tellement difficile de savoir ce qu’il s’y passe pour le commun des citoyens. pour elle, une ligne conductrice se dessine alors : il faut absolument sortir des laboratoires pour rendre ses résultats accessibles au plus grand nombre. médiatiser ses recherches et ses expéditions pour sensibiliser sur le changement climatique, au cœur de ses observations.  en parallèle avec sa carrière brillante qui l’emmène dans de nombreux pays, heidi sevestre démarre sa mission de vulgarisation et participe à des séries documentaires pour francetélévisions mais aussi ushuaïa tv. le dernier documentaire a été diffusé il y a quelques semaines sur tf1 : « il faut sauver les alpes » avec un autre scientifique et parapentiste, nicolas plain. le pitch : partir à la rencontre des solutions qui ont été élaborées dans les vallées pour contrer les effets du changement climatique. montrer également, images à l’appui, tournées depuis un parapente, que le changement climatique ne concerne pas que les pôles. « il ne faut pas penser que l’impact du changement climatique est lointain, dit-elle, il est aussi chez nous. » heidi sevestre ne s’arrête pas là, elle travaille aussi avec des collégiens, des lycéens, et aujourd’hui avec la crise sanitaire et tout ce que le « distanciel » nous a appris, il est tellement facile d’entre en contact avec des élèves partout dans le monde ! dans quelques jours, elle partira pour une nouvelle expédition au spitzberg  appelée « climate sentinels », une expédition carbone neutre, la toute première ! pendant un mois, sans émettre la moindre émission, son équipe récoltera des échantillons et mesurera la pollution de la neige et de la glace dans cette région qui se réchauffe sept fois plus qu’ailleurs. optimiste, bienveillante, toujours souriante, heidi sevestre est persuadée qu’il est encore possible d’agir : « le meilleure remède face à l’anxiété, c’est l’action », lance-t-elle. une particularité de cette expédition : elle sera 100% féminine, parce qu’il était aussi important de montrer que c’est possible ! si elle ne semble pas avoir souffert d’être souvent la seule femme dans ce domaine, elle veut aujourd’hui montrer l’exemple et inspirer. bref, tout ce qu’on aime dans impact positif. bonne écoute.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-03-2021
31:29
« rien n’est impossible ! » a clamé alexia barrier à son arrivée du vendée globe aux sables d’olonne. la navigatrice fait partie des six femmes qui ont réussi à aligner un bateau pour cette course en novembre dernier. en soi, c’est déjà une victoire, vu les budgets qui sont nécessaires pour participer ! le vendée globe, c’est la course la plus spectaculaire, la plus difficile, en solitaire, sans escale et sans assistance autour du monde. avec son bateau, dit « le pingouin », elle savait qu’elle ne pourrait jamais gagner cette course : trop vieux, pas assez élaboré pour challenger les machines de guerre qui étaient alignées. malgré les nombreux obstacles sur son passage, malgré une mauvaise chute qui a entraîné une fracture au dos, alexia barrier n’a rien lâché, toujours souriante, toujours la pêche, elle a franchi la ligne d’arrivée le 28 février. elle est la 10ème femme à avoir bouclé le vendée globe, même si pour elle : « il n’y a pas d’histoire de genre, c’est une histoire de détermination et de travail ! ».  alexia barrier courait aussi aux couleurs de son association 4myplanet, pour la préservation des océans. sur son bateau, elle a embarqué des capteurs, des bouées, tout un tas d’outils qui lui ont permis de rapporter des données capitales pour les scientifiques qui étudient les conséquences du changement climatique sur les océans. qui va aussi loin dans les mers du sud ? personne. le vendée globe est une occasion formidable pour mieux connaître ces recoins de la terre. quitte à s’alourdir donc, car tout cela pèse.  avec son association, alexia barrier travaille aussi et surtout avec de nombreuses classes partout en france. grâce à elle, des centaines d’enfants ont pu la suivre dans ses aventures via les enregistrements audio et vidéos qu’elles postaient pour eux. l’axe éducatif est capital pour la navigatrice, pour parvenir à éveiller les consciences le plus tôt possible face au changement climatique et son impact. elle dit d’ailleurs que les enfants sont bien plus intelligents et faciles à convaincre que les adultes quand il s’agit de préservation de la planète. dès qu’elle sera de nouveau sur pied, reposée et d’attaque, elle entamera en train un tour de france des écoles qui ont travaillé avec elle.  a travers ce podcast, vous écouterez aussi la détermination et la persévérance d’alexia barrier. elle incarne le dépassement de soi, la preuve qu’à force de travail et de volonté, tout peut arriver. « on ne connaît pas un quart de ses possibilités », dit-elle ! vous avez lu ? très bonne écoute avec impact positif ! distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30-03-2021
27:40
quand on demande à christian vanizette s’il est content de son parcours, il répondrait presque… non ! et pourtant ! quand on regarde derrière lui, il y a de quoi être fier. l’entreprise qu’il a co-fondée il y a plus de 10 ans « makesense » est toujours là, elle a réussi à mobiliser plus de 200 000 citoyens dans le monde, elle est présente dans plus de 100 villes et 45 pays, et emploie 110 personnes. quant à lui, son parcours est brillant. il a par exemple été classé par forbes parmi les entrepreneurs de moins de 30 ans les plus influents, il est fellow ashoka, cette fédération internationale d’entrepreneurs sociaux, il a aussi été boursier de la fondation obama pendant un an à l’université de columbia à new york. il y a 10 ans, christian vanizette pensait qu’il aurait fait dix fois plus ! il pensait qu’il aurait frappé encore plus fort. mais il avait cette impatience des 24 ans sans jamais avoir piloté lui-même d’entreprise ni dirigé son développement. « l’entreprenariat social, dit-il, ce n’est pas juste une histoire de super héros. c’est encore plus dur que de monter une boîte normale ! ». le résultat reste impressionnant. aujourd’hui, « makesense » s’est fixé un objectif pour la prochaine décennie : mobiliser 10% des jeunes de la planète autour des objectifs du développement durable de l’onu. soit 180 millions de personnes. le chiffre peut paraître énorme, mais lorsqu’il s’agit de mobiliser des communautés, « makesense » est un maître de l’art. ils ont été les premiers à miser sur les communautés pour faire éclore des projets. ils l’ont encore prouvé lors des deux derniers confinements en mobilisant rapidement plusieurs milliers de personnes. lors de cette conversation, christian reviendra bien sûr sur cet ambitieux objectif autour des odd, mais aussi sur son parcours, ses conseils, comment ses convictions se sont forgées en polynésie française où il est né. il nous parlera également de cette année à columbia, chamboulée par la pandémie. il en est reparti avec la certitude que sa conviction était la bonne au début : « le changement démarre toujours à l’échelle du citoyen ». bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14-04-2021
45:55
lucie lucas est comédienne, et vous la voyez en ce moment dans la série « clem » sur tf1 en prime time. un personnage qui a propulsé la jeune actrice sur le devant de la scène en la faisant pénétrer dans le salon des français. elle aurait pu ne rien partager de ce qui l’anime et essayer de vivre discrètement sa propre transition vers un mode de vie plus vertueux, et surtout plus proche de la nature. mais c’est tout le contraire. au risque de perdre des fans, de s’attirer des critiques de tous bords – celles et ceux qui pensent qu’elle ferait mieux de se taire, qui lui reprochent de ne pas assez « savoir » pour parler -elle assume de ne pas être une spécialiste et met surtout en avant son alignement avec ses convictions. elle partage aussi ses craintes sans filtre et essaie d’agir de là où elle est : à la fois à travers son personnage de « clem » et donc sur le scénario, sur les conditions de tournage et puis tout simplement dans sa vie. voilà plusieurs années qu’elle vit à la campagne dans une ferme en permaculture avec mari et enfants. un endroit qu’elle veut développer en tiers lieu expérimental et ouvrir au public afin de le sensibiliser à la terre et aux cycles du vivant. un lieu où elle court se réfugier entre deux tournages. la comédienne le dit sans détour, le contact avec la nature l’a définitivement aidée à être plus apaisée. enfin et c’est tout nouveau, lucie lucas est également devenue porte-parole du mouvement citoyen « on est prêt ». on la verra donc de plus en plus s’exprimer sur ces sujets, notamment sur les réseaux sociaux puisque le mouvement organise des campagnes ciblées pour avoir un maximum d’impact, notamment sur les jeunes. en attendant, lucie lucas nous raconte sa prise de conscience, sa décision de quitter paris, ses objectifs, et puis tout simplement la vie, les bonheurs du quotidien, et ce que son expérience au contact avec la nature lui a déjà appris. sans oublier la question surprise d’un ancien invité et l’interview du « monde d’après ». bonne ecoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-05-2021
40:22
 chaque projet est rendu possible parce qu’il est financé. cet épisode est l’occasion de regarder ce qu’il se passe aussi dans les coulisses du financement à impact. notre invitée, laurence méhaignerie a été la première en france à monter son propre fonds d’impact investing. fille d’un homme politique français, l’engagement est dans son adn, elle a grandi avec l’idée que l’on pouvait changer le monde, qu’il fallait changer le monde. mais c’est dans le privé qu’elle trouvera sa voie, dans une démarche entrepreneuriale où elle avait la conviction qu’elle pourrait faire bouger les lignes plus rapidement. pour elle, l’outil du capital est un sacré levier de transformation, elle décide donc de monter son propre fonds : citizen capital était né. en 2008, pas facile de faire comprendre sa démarche. avec son associé, elle a le plus grand mal à « vendre » son approche de capital investissement, on la ramène toujours à la philanthropie. mais la ténacité paie. aujourd’hui, le portefeuille compte une quinzaine d’entreprises. parmi les pépites : la camif, openclassrooms ou encore make.org. avec laurence méhaignerie, c’est aussi l’occasion d’apporter de la clarté dans nos propos. alors que le mot « impact » est devenu tellement à la mode, que veut-il dire ? il est aujourd’hui employé à tort et à travers. « si blackrock fait demain de l’impact, alors on changera de nom ! » nous glisse-t-elle ironiquement. quelles différences entre les démarches rse de certaines entreprises qui sont de plus en plus fortes et de plus en plus nombreuses, et les démarches d’impact au cœur du business d’autres entreprises ? comment choisit-elle les projets qu’elle va financer ? c’est un processus méticuleux, centré sur l’impact délivré mais aussi sur la personne qui porte le projet. parfaitement alignée, laurence méhaignerie a également co-fondé la communauté des entreprises à mission, elle détaille pour nous la particularité de ce nouveau statut qui fait de plus en plus d’émules. sans oublier la question surprise d’un ancien invité, c’est jean moreau de phénix qui se prête à l’exercice, lui qui est également le co-dirigeant d’impact france. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-05-2021
53:32
jean guo est indubitablement une personne à connaître. elle a moins de 30 ans et une détermination de fer. jean guo a co-fondé konexio il y a 5 ans, une start-up sociale qui a pour ambition de rendre le numérique accessible à tous, que ce soit pour les personnes en recherche d’emploi, celles qui sont en reconversion, les réfugiés, les jeunes des quartiers prioritaires. konexio a une vingtaine de sites à paris et en ile-de-france mais aussi à bordeaux, lille, et également à l’international en afrique.  une formule qui marche, l’entreprise est rentable et continue de tracer son chemin. un chemin qui a été long et semé d’embûches ! il faut dire que quand jean guo créée konexio, elle ne sait même pas parler français ! année après année, elle se fait remarquer, est invitée un peu partout, récemment à change now, le plus grand salon des entreprises à impact. elle gagne des prix, sans parler de forbes qui la classe parmi les entrepreneurs de moins de 30 ans les plus influents. toute cette énergie, elle la tire bien de quelque part. enfant, immigrée chinoise aux etats-unis, elle a souffert de voir sa mère freinée dans sa vie de tous les jours à cause de la barrière de la langue. très vite, c’est elle qui écrit et qui traduit, c’est elle qui sent le poids des responsabilités sur ses épaules. cette expérience la marque et la propulsera dans les universités les plus brillantes de son pays. surtout, cette expérience forge une certaine empathie qui aujourd’hui lui permet de déplacer des montagnes.  son obsession également à travers konexio : donner des opportunités et révéler des talents, là où ils se trouvent. pour elle, cette phrase est un mantra : « talent is equally distributed but opportunity is not ». elle a donc décidé de s’y attaquer avec force. je suis vraiment ravie de vous faire connaître jean guo ainsi que son projet. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-06-2021
36:54
le modèle est unique dans le monde. backmarket est la seule "marketplace" qui propose du reconditionné : des téléphones portables bien sûr, mais aussi du matériel informatique ou encore des jeux vidéos. une diversification qui a été amplifiée par les périodes de confinement en france et qui a surtout profité à un public précaire, satisfait de s’équiper à moindre frais. objectif pour backmarket ? faire du business bien sûr mais aussi lutter âprement contre la pollution numérique, faire sa part dans la protection de la planète. « un smartphone reconditionné consomme quatre fois mois de co2 qu’un neuf », explique un co-fondateur.    créé en 2014, backmarket est rapidement devenu le n°1 des téléphones reconditionnés en france. aujourd’hui, l’entreprise compte près de 500 salariés et est présente dans 13 pays. si les reconditionneurs ne les ont pas toujours vu arriver d’un bon œil, backmarket met en avant ses atouts : organiser un marché qui ne l’était pas avant et apporter de la confiance à toutes les parties. il y a quelques semaines, l’entreprise est même devenue la 14ème licorne française, c’est-à-dire ces entreprises de la tech qui sont valorisées à plus d’un milliard de dollars. un basculement opéré après une nouvelle levée de fonds de 276 millions d'euros. leur ambition ? se développer à l’international et surtout aux etats-unis où là-bas, convaincre les consommateurs de ne pas acheter du neuf est un vrai challenge ! « notre conviction, explique vianney vaute, notre invité et l’un des co-fondateurs, c’est que les gens continueront de consommer. autant les emporter vers des options plus vertueuses grâce à l’économie circulaire». et en effet, backmarket préfère se qualifier d’entreprise de déproduction, plutôt que d’entreprise de déconsommation. en france, l’idée d’acheter du reconditionné progresse même si les consommateurs sont avant tout motivés par l’attractivité du prix. les achats dans le reconditionné ne représentent que 10 à 15% de l’ensemble des ventes, la marge est encore importante, la table du neuf n’est pas encore renversée mais la direction est prise ! bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-06-2021
40:38
chez lemon tri, une seule obsession : tout ce qui rentre chez eux doit être recyclé à 100% et valorisé 100% en circuit court. pas d’enfouissement, pas d’incinération. l’aventure fête ses dix ans cette année. dix ans d’un modèle qui n’a cessé de se perfectionner et d’élargir son impact. impact environnemental bien sûr puisque l’entreprise recycle aujourd’hui jusqu’à 3 000 tonnes par an et travaille avec 500 entreprises. pour information, il faut 30 000 bouteilles en plastique pour atteindre la tonne. mais le chemin est long car en france, la moitié des bouteilles qui sont mises sur le marché ne sont pas recyclées, la france est même obligée d’importer d’allemagne ou d’espagne du plastique recyclé car elle ne sait pas faire ! pour augustin jaclin, le co-fondateur, le « trou dans la raquette » se situe au niveau du premier geste : il faut jeter au bon endroit. impact environnemental donc mais aussi social car lemon tri a sa propre filiale d’insertion avec lemon aide, la majorité des personnes en insertion qui passent par l’entreprise trouvent un contrat à la sortie. mais ce n’est pas tout, lemon tri veut aussi inciter à recycler, c’est pourquoi elle conçoit toute une série de machines qui récompensent l’effort de recyclage par un bon d’achat ou un don à une association. vous les trouvez notamment dans les supermarchés.  innovation, impact environnemental et social sont donc les 3 piliers de la start-up  de la « tech for good » qui est également labellisée bcorp. lemon tri s’est implanté aussi il y a quelques années à marseille et continue son développement en région à lille et à lyon. les étapes de l’entreprise, les difficultés sur le chemin, le cycle du recyclage et ses marges de progrès, c’est ce que je vous propose de découvrir avec cette interview d’augustin jaclin qui vient d’intégrer le classement des 50 leaders engagés de moins de 40 ans. bravo à lui et merci de nous avoir reçu à pantin dans le hangar de lemon tri. bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-07-2021
43:19
 voilà plus de six ans que moussa camara travaille sans relâche avec « les déterminés », la structure qu’il a créée. objectif : révéler des talents d’entrepreneurs d’où qu’ils viennent et quel que soit leur niveau d’étude. rendre l’entrepreneuriat plus inclusif. si une idée est bonne, parfois l’absence de réseaux et d’opportunités empêche sa réalisation. mais ce n’est pas une fatalité, au contraire. grâce aux « déterminés », moussa camara accompagne ces entrepreneurs qui ne sont pas « nés du bon côté », situés  notamment en zone rurale ou encore dans les quartiers, et ne les lâche plus. ses critères de sélection ? la détermination et la disponibilité. résultat ? 80% des entreprises créées sont encore là trois ans plus tard. sa formation cartonne, 500 personnes sont passées par les déterminés, et les objectifs seront doublés en 2024. une quinzaine de promotions existe aujourd’hui et le concept se déploie dans la france entière. de nombreux acteurs institutionnels lui font confiance ainsi que des personnalités de tout bord. son mantra : tout le monde peut réussir, et plus on créera de nouveaux modèles de réussite, plus il y aura d’histoires à raconter, et mieux la france s’en portera. promu « fellow » ashoka, le réseau international d’entrepreneurs sociaux, il a aussi reçu le titre chevalier de l’ordre nationale du mérite. mais il garde la tête froide et reste concentré sur ses objectifs. mieux vaut avoir de l’impact que des médailles, assure-t-il.  très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-07-2021
44:18
un des mes invités les plus marquants de cette 3ème saison. je vous invite à réécouter pablo servigne que j'ai interrogé en novembre.  cinq ans après la sortie de son livre « comment tout peut s’effondrer », pablo servigne se justifie encore : « l’objectif n’a jamais été de faire peur à tout le monde ou de prouver que tout est foutu, bien au contraire », écrit-il dans son dernier opus, publié aux liens qui libèrent avec la revue imagine demain le monde. il a également répondu aux reproches qui lui avaient été faits, dont celui de ne pas parler des causes des effondrements. son dernier ouvrage « aux origines de la catastrophe, pourquoi en sommes-nous arrivés là ? » est donc entièrement consacré à ce sujet. avec raphaël stevens, ils ont invité 25 auteurs à raconter 25 causes, même s’il y en a certainement encore d’autres à trouver. l’idée est de sortir d’une réflexion monothématique, binaire et d’essayer de comprendre en ayant une approche pluridisciplinaire. les lecteurs pourront donc découvrir aussi bien nancy huston sur les mythes que corinne maier sur la surpopulation ou encore le patron du shift project mathieu auzanneau sur les énergies fossiles. on parle aussi bien de la finance débridée que de l’invention de l’agriculture. objectif : tisser des liens, de lancer des ponts pour montrer finalement que tout est lié. au-delà de ce nouveau livre, l’idée était d’interroger pablo servigne sur l’actualité, ces deux confinements, cette crise planétaire encore en cours, et regarder en arrière. qu’a-t-il appris de sa rencontre avec le grand public ? que s’est-il passé depuis ces 5 dernières années pour celui qui est devenu le fondateur de la collaspsologie ? il le dit volontiers, la collapsologie est devenue un monstre médiatique qu’il ne maîtrise plus. si bien qu’il n’y pas qu’une collapsologie, mais des collapsologies : c’est devenu un mouvement multicolore. la sienne est clairement mobilisatrice. on lui a souvent reproché d’effrayer son auditoire et ses lecteurs. a tort. « il ne faut pas attendre l’espoir, dit-il, il faut se mettre en mouvement et c’est en se mettant en mouvement que l’espoir revient ». c’est un peu aussi la philosophie de ce podcast. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
08-08-2021
57:25
l'été est le moment parfait pour réécouter matthieu dardaillon. il nous parle de la meilleure façon de construire son propre chemin, tout en ayant un impact sur la société. il était mon invité l'automne dernier sur impact positif. matthieu dardaillon s’est interrogé très tôt sur sa carrière et sur le sens qu’il voulait lui donner : que souhaitait-il précisément ? etre salarié ou entrepreneur ? au service de quoi ? continuer dans l’enseignement ? faire de la pédagogie ? ou créer sa propre boîte pour avoir de l’impact ? et comment ? dès ses études à l’escp, il expérimente et fait des choix. il décide de faire deux années de césure afin d’aller au bout de la démarche : rencontrer des entrepreneurs sociaux en europe, aux philippines, en inde, au sénégal et voir comment ils fonctionnent, comment ils travaillent. matthieu enchaîne les expériences et puis en inde, il monte dans un train, le yagriti yatra. ce train permet à 450 jeunes indiens de partir dans tout le pays à la rencontre de ces entrepreneurs qui – par les solutions qu’ils proposent et l’impact qu’ils ont- changent la vie de millions de personnes. personne ne sort intact de ce voyage énergisant qui montre à tous ces jeunes à la fois la réalité du pays mais aussi la preuve qu’ils ont le pouvoir d’agir. ce voyage sera aussi son déclic pour sa propre carrière. pourquoi ne pas également susciter l’action en france en inspirant des jeunes qui veulent se lancer ? l’idée de « ticket for change » est née, et elle sera mise en route quelques mois plus tard en 2014. de cette aventure, de ces rencontres jaillira également un premier livre coécrit avec jonas guyot : « a la rencontre des entrepreneurs qui changent le monde » aux editions rue de l’echiquier. au fil des pages : le portrait des ces personnes ordinaires qui font des choses extraordinaires. aujourd’hui, ticket for change démarre sa 7ème année, a sensibilisé 70 000 personnes et contribué à créer 1400 entreprises sociales. au départ, un tour de france pour 50 futurs entrepreneurs à la rencontre de personnes inspirantes, la start-up a développé de multiples programmes qui conviennent à tous les stades : celui de l’idée ou simplement de l’éveil au changement, l’entrepreneur aguerri ou débutant, les personnes en reconversion ou encore les salariés qui veulent faire bouger leur entreprise de l’intérieur. « ticket for change » est devenue une « école » où une pédagogie originale peut se déployer, une école qui fera tout pour éviter le gâchis de talent, et qui fera en sorte d’occuper au mieux les 80 000 heures que nous passons à travailler dans nos vies. cette pédagogie de « ticket for change », elle a été éprouvée pendant toutes ces années au contact de ces futurs acteurs de changement. elle a aussi évolué au fil du temps. elle se retrouve aujourd’hui dans un deuxième livre, prétexte pour inviter matthieu dardaillon sur impact positif. « activez vos talents, ils peuvent changer le monde », c’est aux éditions alisio. une bible pour faire le point et se réaligner. en effet, qu’est-ce qu’on attend ? bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-08-2021
35:02
banlieues santé, c’est l’envie de combattre les inégalités sociales de santé et d’accès aux soins. l’association s’est particulièrement démarquée pendant la crise sanitaire. au plus près des publics défavorisés dans les quartiers ou en zone rurale pour leur apporter des informations, des kits, identifier aussi ce public situé en « angle mort » : il s’agit de ces personnes invisibles, difficiles d’accès et donc laissées en dehors de tout parcours de soin. ce sont elles qui renoncent à se soigner, ce sont elles qui sont les premières victimes de ces crises.  ce savoir-faire de terrain, centré sur l’écoute et la prévention, s’est révélé précieux pendant les confinements et après : des centaines d’ambassadeurs covid ont été formés pour aller à la rencontre des habitants dans ces quartiers, des applications ont été créées dans plusieurs langues, des tentes ont été déployées pour apporter toutes les informations nécessaires. et alors qu’il fallait toucher les publics fragiles en pleine de campagne de vaccination, banlieues santé a également répondu présent. mais au-delà de cette crise sanitaire, banlieues santé développe des programmes socialement innovants sur le long terme. car c’est bien cela qui les intéresse, changer durablement les choses, contribuer à réduire l’écart de l’espérance de vie qui sépare le cadre de l’ouvrier : 13 ans. a la tête de ce réseau, abdelaali el badaoui, c’est lui qui a porté le projet avec d’autres professionnels de santé. il vient de recevoir le prix du citoyen européen. il nous raconte son parcours, de l’échec au bac à son diplôme d’infirmer jusqu’à la création de banlieues santé il y a 3 ans. que de chemin parcouru jusqu’à cet objectif atteint : 500 000 bénéficiaires de leur aide !  des leçons à apprendre, des conseils à saisir. bonne écoute avec impact positif. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-09-2021
24:23
dans quelques mois, le bateau-laboratoire « plastic odyssey » va s’élancer pour un tour du monde de 3 ans. 3 ans, 3 continents et 30 escales. et ce sont ces escales qui sont au cœur du projet. a chaque fois, des solutions seront proposées dans les pays émergents pour réduire la production de plastique et améliorer le recyclage. a la base, ce constat simple : une fois le plastique en mer, il est trop tard. seul 1% des déchets plastique flotte quand le reste coule ou se dégrade en micro-particules, impossible à repêcher.  objectif de ces escales : s’adapter aux situations locales, l’idée est d’aller là où le plastique fait le plus de ravage dans les pays émergents, les villes côtières d’amérique du sud, d’asie et d’afrique qui représentent 90% de la pollution plastique mondiale. a bord, le bateau emporte plusieurs prototypes dont cette machine qui peut transformer du plastique en carburant, mais l’équipe de plastic odyssey compte aussi s’inspirer de ce qu’elle découvrira sur place. certaines solutions sont déployées par des entrepreneurs ingénieux, mais elles sont méconnues, plastic odyssey veut les faire grandir et les dupliquer, créer des filières de recyclage partout où c’est possible.  c’est simon bernard, l’un des co-fondateurs de plastic odyssey qui nous raconte la genèse et les développements de ce projet depuis ses débuts en 2016. malgré les coups durs, les obstacles, il tient la barre, avec le sourire et surtout parvient à trouver les financements nécessaires : à ses côtés aujourd’hui, des sponsors d’envergure (l’occitane, clarins, le crédit agricole, la matmut) qui souhaitent l’accompagner et entreprendre avec lui. bonne ecoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
06-10-2021
28:16
chercher à comprendre, en écrivant et en filmant, c’est un peu l’objectif de flore vasseur depuis qu’elle a changé de vie. depuis qu’elle a assisté à new york au 11 septembre, depuis qu’elle a décidé de répondre à une seule question : qui nous gouverne ? a partir de ce moment, elle a déconstruit tout le système sur lequel reposait son existence. elle s’est penchée sur les lanceurs d’alerte, elle a publié plusieurs livres, et réalisé des documentaires.  c’est en réalisant l’éco-anxiété de son fils qu’elle décide de partir à la rencontre de plusieurs jeunes aux quatre coins de la planète. des jeunes qui ont chacun fait bouger les lignes dans leur pays : en indonésie pour l’interdiction des sacs plastique, pour l’éducation dans des camps de réfugiés syriens au liban, en afrique pour lutter contre les violences faites aux jeunes filles ou encore en grèce pour venir en aide aux réfugiés. des portraits saisissants de jeunes en action, qui proposent des solutions, des leaders qui s’ignorent mais qui ont le pouvoir immense d’embarquer les spectateurs. ils sont sept, et s’affichent en rôle modèle pour les jeunes du monde entier, ils sont les personnages de « bigger than us », le dernier film de flore vasseur. un film co-produit notamment par marion cotillard, une alliée qui l’a accompagnée tout au long de cette aventure et qui lui a ouvert les portes des plateaux de tv pour une visibilité maximale.  ce film, c’est aussi un nouveau chemin professionnel pour flore vasseur avec la naissance de sa maison de production, big mother productions, qui sera intégralement consacrée aux récits à impact. enfin, « bigger than us » entend prolonger au maximum son action, ce n’est pas qu’un film, c’est aussi un mouvement qui est lancé à travers un site, biggerthanus.film, des idées pour agir, se mobiliser, aider ces lanceurs d’alerte et d’autres. bref, le début d’une aventure que nous raconte flore vasseur pour impact positif. bonne écoute !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04-11-2021
43:30
retrouvez dans cet extrait "l'interview dans l'interview" de flore vasseur, un temps fort du podcast que vous retrouvez à la toute fin de l'épisode.  pour flore vasseur,  c'est l'interview "du monde d'après". ------------------- chercher à comprendre, en écrivant et en filmant, c’est un peu l’objectif de flore vasseur depuis qu’elle a changé de vie. depuis qu’elle a assisté à new york au 11 septembre, depuis qu’elle a décidé de répondre à une seule question : qui nous gouverne ? a partir de ce moment, elle a déconstruit tout le système sur lequel reposait son existence. elle s’est penchée sur les lanceurs d’alerte, elle a publié plusieurs livres, et réalisé des documentaires.  c’est en réalisant l’éco-anxiété de son fils qu’elle décide de partir à la rencontre de plusieurs jeunes aux quatre coins de la planète. des jeunes qui ont chacun fait bouger les lignes dans leur pays : en indonésie pour l’interdiction des sacs plastique, pour l’éducation dans des camps de réfugiés syriens au liban, en afrique pour lutter contre les violences faites aux jeunes filles ou encore en grèce pour venir en aide aux réfugiés. des portraits saisissants de jeunes en action, qui proposent des solutions, des leaders qui s’ignorent mais qui ont le pouvoir immense d’embarquer les spectateurs. ils sont sept, et s’affichent en rôle modèle pour les jeunes du monde entier, ils sont les personnages de « bigger than us », le dernier film de flore vasseur. un film co-produit notamment par marion cotillard, une alliée qui l’a accompagnée tout au long de cette aventure et qui lui a ouvert les portes des plateaux de tv pour une visibilité maximale.  ce film, c’est aussi un nouveau chemin professionnel pour flore vasseur avec la naissance de sa maison de production, big mother productions, qui sera intégralement consacrée aux récits à impact. enfin, « bigger than us » entend prolonger au maximum son action, ce n’est pas qu’un film, c’est aussi un mouvement qui est lancé à travers un site, biggerthanus.film, des idées pour agir, se mobiliser, aider ces lanceurs d’alerte et d’autres. bref, le début d’une aventure que nous raconte flore vasseur pour impact positif. bonne écoute !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04-11-2021
06:42
retrouvez dans cet extrait "l'interview dans l'interview" de mélanie péron, un temps fort du podcast que vous retrouvez à la toute fin de l'épisode complet.  pour mélanie péron, c'est "l'interview-déclic". ----------------------------------------------------- c’est une expérience personnelle qui a poussé mélanie péron sur la voie de l’entreprenariat. pendant plus d’un an, elle a accompagné un proche à l’hôpital, elle a vécu l’hôpital de l’intérieur, ses couloirs et ses contraintes, et a compris beaucoup de choses. « tant que l’on n’est pas confronté à la situation, on ne peut pas imaginer la souffrance », dit-elle. comment sortir de l’hôpital quand on ne peut pas ? comment s’évader quand on est cloué sur son lit ? avec l’imagination, tout est possible. fan de jeux vidéo, elle est persuadée que la réalité virtuelle peut venir au secours de ces malades pour les soulager. le projet bliss est né. elle y croit dur comme fer et en mayenne, où elle vit, berceau français de la réalité virtuelle, elle commence avec des experts à développer son idée. surtout, au fil de ces dix années de développement, mélanie péron ne cesse de mesurer et d’évaluer son dispositif. etude clinique après étude clinique, bliss fait ses preuves. aujourd’hui, il est utilisé dans des dizaines d’hôpitaux. ce n’est plus à elle de démarcher, c’est bliss que l’on vient chercher. cette nouvelle option thérapeutique permet de réduire, voire de se passer de médicaments lors de soins douloureux ou anxiogènes. des médicaments qui sont parfois beaucoup plus onéreux que son dispositif. bliss peut aussi bénéficier aux soignants afin de leur permettre de souffler. sans parler de son application en entreprise. bref, les « digital therapeutics » sont en plein boom en france et son entreprise –rentable- est en pleine phase d’accélération. pendant le confinement, son dispositif a même été utilisé dans les ehpad pour lutter contre l’isolement et l’anxiété. son objectif ? que bliss puisse profiter au plus grand nombre de patients, c’est ce qui la motive tous les jours.  elle y parviendra grâce à sa détermination sans faille et son enthousiasme communicant. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-11-2021
06:38
c’est une expérience personnelle qui a poussé mélanie peron sur la voie de l’entreprenariat. pendant plus d’un an, elle a accompagné un proche à l’hôpital, elle a vécu l’hôpital de l’intérieur, ses couloirs et ses contraintes, et a compris beaucoup de choses. « tant que l’on n’est pas confronté à la situation, on ne peut pas imaginer la souffrance », dit-elle. comment sortir de l’hôpital quand on ne peut pas ? comment s’évader quand on est cloué sur son lit ? avec l’imagination, tout est possible. fan de jeux vidéo, elle est persuadée que la réalité virtuelle peut venir au secours de ces malades pour les soulager. le projet bliss est né. elle y croit dur comme fer et en mayenne, où elle vit, berceau français de la réalité virtuelle, elle commence avec des experts à développer son idée. surtout, au fil de ces dix années de développement, mélanie péron ne cesse de mesurer et d’évaluer son dispositif. etude clinique après étude clinique, bliss fait ses preuves. aujourd’hui, il est utilisé dans des dizaines d’hôpitaux. ce n’est plus à elle de démarcher, c’est bliss que l’on vient chercher. cette nouvelle option thérapeutique permet de réduire, voire de se passer de médicaments lors de soins douloureux ou anxiogènes. des médicaments qui sont parfois beaucoup plus onéreux que son dispositif. bliss peut aussi bénéficier aux soignants afin de leur permettre de souffler. sans parler de son application en entreprise. bref, les « digital therapeutics » sont en plein boom en france et son entreprise –rentable- est en pleine phase d’accélération. pendant le confinement, son dispositif a même été utilisé dans les ehpad pour lutter contre l’isolement et l’anxiété. son objectif ? que bliss puisse profiter au plus grand nombre de patients, c’est ce qui la motive tous les jours.  elle y parviendra grâce à sa détermination sans faille et son enthousiasme communicant. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-11-2021
31:17
je termine toujours mon podcast par cette "interview dans l'interview". je l'ai appelée "l'interview déclic" car j'espère que c'est ce qu'elle provoquera en vous quand vous l'écouterez. surtout, j'espère aussi qu'elle vous donnera l'envie d'écouter le podcast en entier ! résumé ci-dessous. ------------------------------------ toutes les années depuis 7 ans, « la france s’engage », la fondation créée par françois hollande, met à l’honneur des entrepreneurs. dans différents domaines, ils ont une seule promesse : apporter une innovation sociale et environnementale qui ait de l’impact, qui soit viable et duplicable dans les territoires. des lauréats qui grâce à la fondation recevront un soutien financier et un accompagnement pendant 3 ans pour changer d’échelle, mais surtout qui intégreront un éco-système de 203 entrepreneurs à impact. 17 projets ont été choisis parmi plus de 476 candidatures cette année ! difficile de choisir deux d’entre eux pour en parler dans l’épisode, ils valent tous le détour. le rire médecin, règles élémentaires, carib’opéra, l’onde porteuse, solenciel, l’ecole des cuistots migrateurs, chemins d’avenirs, insite, bref ! en voici tout de même deux : « sauv life » et « duo for a job ».  sauv life va peut-être faire de vous un citoyen sauveteur même si vous n’avez jamais été formés aux geste de premier secours. il s’agit d’une simple application à télécharger pour tenter de sauver des vies autour de vous. son créateur, le médecin lionel lamhaut saura vous convaincre : selon lui, avoir peu de mal faire tue beaucoup plus que de mal faire. un seul objectif : enlever cette peur d’agir ! 550 000 personnes ont déjà téléchargés sauv life. « duo for a job » est une idée de génie pour à la fois profiter des compétences d’un professionnel expérimenté et aider des jeunes issus de la diversité à trouver leur voie professionnelle. une méthode qui a un nom : le mentorat intergénérationnel et interculturel. « duo for a job » a démarré en belgique il y a 8 ans, et essaime aujourd’hui en france dans plusieurs villes.  a l’issue de leur programme de mentorat, 3 jeunes sur 4 décrocheront un emploi, un stage ou une formation. j’espère que ces projets vous redonneront de l’espoir, beaucoup d’envie, et toujours, qu’ils vous inspireront en cette fin d’année 2021. on se retrouve évidemment en 2022 avec plein de nouveaux projets dans les yeux. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-12-2021
08:43
toutes les années depuis 7 ans, « la france s’engage », la fondation créée par françois hollande, met à l’honneur des entrepreneurs. dans différents domaines, ils ont une seule promesse : apporter une innovation sociale et environnementale qui ait de l’impact, qui soit viable et duplicable dans les territoires. des lauréats qui grâce à la fondation recevront un soutien financier et un accompagnement pendant 3 ans pour changer d’échelle, mais surtout qui intégreront un éco-système de 203 entrepreneurs à impact. 17 projets ont été choisis parmi plus de 476 candidatures cette année ! difficile de choisir deux d’entre eux pour en parler dans l’épisode, ils valent tous le détour. le rire médecin, règles élémentaires, carib’opéra, l’onde porteuse, solenciel, l’ecole des cuistots migrateurs, chemins d’avenirs, insite, bref ! en voici donc tout de même deux : « sauv life » et « duo for a job ».  sauv life va peut-être faire de vous un citoyen sauveteur même si vous n’avez jamais été formé aux gestes de premiers secours. il s’agit d’une simple application à télécharger pour tenter de sauver des vies autour de vous. son créateur, le médecin lionel lamhaut saura vous convaincre : selon lui, avoir peu de mal faire tue beaucoup plus que de mal faire. un seul objectif : enlever cette peur d’agir ! 550 000 personnes ont déjà téléchargés sauv life. « duo for a job » est une idée de génie pour à la fois profiter des compétences d’un professionnel expérimenté et aider des jeunes issus de la diversité à trouver leur voie professionnelle. une méthode qui a un nom : le mentorat intergénérationnel et interculturel. « duo for a job » a démarré en belgique il y a 8 ans, et essaime aujourd’hui en france dans plusieurs villes. a l’issue de leur programme de mentorat, 3 jeunes sur 4 décrocheront un emploi, un stage ou une formation. j’espère que ces projets vous redonneront de l’espoir, beaucoup d’envie, et toujours, qu’ils vous inspireront en cette fin d’année 2021. on se retrouve évidemment en 2022 avec plein de nouveaux projets dans les yeux. bonne écoute avec impact positif et merci pour votre fidélité !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-12-2021
37:12
retrouvez dans cet extrait "l'interview dans l'interview" de jean-philippe courtois, co-fondateur de live for good, un temps fort du podcast que vous retrouvez à la toute fin de l'épisode complet.   ----------------------------------------------------- live for good est un projet familial, créé par jean-philippe courtois. après la disparition de son fils qui avait créé la structure, il décide de reprendre le flambeau et d’amplifier l’impact du projet. il le fait en parallèle avec sa carrière qui l’emmène dans le monde entier chez microsoft,  il en est l’exécutive vice-président et président. lancé en 2015, live for good a déjà accompagné 200 entrepreneurs.  ils viennent de tous horizons, ils sont jeunes, ils ont envie d’apporter une solution à un problème, ils ont des idées. et s’ils sont choisis chaque année, c’est aussi parce qu’ils ont besoin de live for good, ils sont sans réseaux, éloignés des dispositifs de formation et d’accompagnement. au bout des 10 mois d’incubation, ils ressortent transformés, avec une idée très claire de leur mission, de la confiance et surtout un business model durable.  en 6 ans, live for good s’est développé, avec le prix gabriel remis chaque année et un volet sensibilisation. ce volet a déjà touché plus de 3 500 personnes en france et vise à éclairer ces jeunes qui ne connaissent pas le secteur mais qui cherchent à se rendre utiles.  dans ce podcast, jean-philippe courtois nous parle de ses ambitions pour live for good : devenir le premier éco-système de projets à impact en france. avec toujours pour objectif d’aller révéler des potentiels, dénicher les futurs entrepreneurs sociaux dont la sincérité leur permettra de faire la différence. il nous parle aussi de sa passion pour le leadership positif, un concept qui a guidé sa carrière et qu’il essaie d’insuffler aux entrepreneurs qu’il côtoie au sein de live for good. il nous fait d'ailleurs part des livres qui l'ont marqué sur ce sujet. et pour aller encore plus loin, jean-philippe courtois a lancé son propre podcast sur ce sujet, l’une des dernières invitées : ariana huffington ! très belle écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
06-01-2022
09:33
live for good est un projet familial, créé par jean-philippe courtois. après la disparition de son fils qui avait créé la structure, il décide de reprendre le flambeau et d’amplifier l’impact du projet. il le fait en parallèle avec sa carrière qui l’emmène dans le monde entier chez microsoft,  il en est l’exécutive vice-président et président. lancé en 2015, live for good a déjà accompagné 200 entrepreneurs.  ils viennent de tous horizons, ils sont jeunes, ils ont envie d’apporter une solution à un problème, ils ont des idées. et s’ils sont choisis chaque année, c’est aussi parce qu’ils ont besoin de live for good, ils sont sans réseaux, éloignés des dispositifs de formation et d’accompagnement. au bout des 10 mois d’incubation, ils ressortent transformés, avec une idée très claire de leur mission, de la confiance et surtout un business model durable.  en 6 ans, live for good s’est développé, avec le prix gabriel remis chaque année et un volet sensibilisation. ce volet a déjà touché plus de 3 500 personnes en france et vise à éclairer ces jeunes qui ne connaissent pas le secteur mais qui cherchent à se rendre utiles.  dans ce podcast, jean-philippe courtois nous parle de ses ambitions pour live for good : devenir le premier éco-système de projets à impact en france. avec toujours pour objectif d’aller révéler des potentiels, dénicher les futurs entrepreneurs sociaux dont la sincérité leur permettra de faire la différence. il nous parle aussi de sa passion pour le leadership positif, un concept qui a guidé sa carrière et qu’il essaie d’insuffler aux entrepreneurs qu’il côtoie au sein de live for good. il nous fait d'ailleurs part des livres qui l'ont marqué sur ce sujet. et pour aller encore plus loin, jean-philippe courtois a lancé son propre podcast sur ce sujet, l’une des dernières invitées : ariana huffington ! très belle écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
06-01-2022
44:44
dans cet extrait, écoutez "l'interview dans l'interview" de diariata n'diaye, un temps fort du podcast que vous retrouvez à la toute fin de l'épisode.  ------------ qu’est-ce qui fait courir diariata n’diaye ? depuis qu’elle a compris que son spectacle de slam avait un impact incroyable auprès des jeunes, elle n’a pas pu suivre un autre chemin. alors, elle va à leur rencontre avec son association « résonantes » basée à nantes. elle parcourt le pays, elle a compris comment les faire écouter, les faire comprendre, et ces jeunes vont s’en rappeler pendant des années. avec des mots, de la musique, ou encore une exposition, elle raconte une histoire, la sienne et puis celles de tant d’autres. elle n’aime pas se mettre en avant, diariata n’diaye, mais c’est bien parce qu’elle a été victime d’un mariage forcé que le mécanisme s’enclenche chez elle. elle devient alors artiste, activiste, ou plutôt : « artiviste ».  mais pas seulement : ajoutons entrepreneur car en 2015, elle est la première en france à lancer une application destinée à aider les femmes victimes de violence, c’est app’elles : téléchargée 80 000 fois avec aujourd’hui 5000 appels par mois. avec cette innovation sociale, elle gagne une flopée de prix qui la crédibilisent, que ce soit au ces de las vegas ou encore avec la fondation la france s’engage. pourtant, au début, elle se sent mal à l’aise, elle n’a pas vraiment le profil de la start-uppeuse de la french tech, mais elle comprend rapidement que sa différence est sa force. aujourd’hui, elle poursuit le combat et les différents volets de son action : le développement de son application aujourd’hui disponible en 6 langues et dans 13 pays, et toujours et encore, la sensibilisation des jeunes. les choses ont beaucoup changé depuis le lancement de l’application, depuis l’avalanche #metoo. quand on parle avec elle de libération de la parole, elle vous répond que les femmes ont toujours parlé, mais la différence, c’est qu’aujourd’hui, on les écoute. en tant qu’experte, elle nous livre aussi son diagnostic sur ce quinquennat où les violences faites aux femmes ont été érigées en grande cause. quels chemins prendre aujourd’hui ? quels leviers activer ? il y a la question des moyens sans aucun doute. faire en sorte que les associations comme résonantes puissent se concentrer sur leur travail et pas sur les recherches de financement car nul besoin de se voiler la face, c’est sur plusieurs générations que l’on arrivera à bout de ces violences. retrouvez l’interview déclic en toute fin de podcast, mais également publiée à part, sans oublier la question surprise d’un ancien invité : mélanie péron, fondatrice de bliss, s’est prêtée au jeu pour diariata n’diaye. bonne écoute, bonne inspiration avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
06-02-2022
07:36
qu’est-ce qui fait courir diariata n’diaye ? depuis qu’elle a compris que son spectacle de slam avait un impact incroyable auprès des jeunes, elle n’a pas pu suivre un autre chemin (6':15). alors, elle va à leur rencontre avec son association « résonantes » basée à nantes. elle parcourt le pays, elle a compris comment les faire écouter, les faire comprendre, et ces jeunes vont s’en rappeler pendant des années. avec des mots, de la musique, ou encore une exposition, elle raconte une histoire, la sienne et puis celles de tant d’autres. elle n’aime pas se mettre en avant, diariata n’diaye, mais c’est bien parce qu’elle a été victime d’un mariage forcé (2':30) que le mécanisme s’enclenche chez elle. elle devient alors artiste, activiste, ou plutôt : « artiviste ».  mais pas seulement : ajoutons entrepreneur car en 2015, elle est la première en france à lancer une application destinée à aider les femmes victimes de violence, c’est app’elles : téléchargée 80 000 fois avec aujourd’hui 5000 alertes par mois (8'). avec cette innovation sociale, elle gagne une flopée de prix qui la crédibilisent, que ce soit au ces de las vegas ou encore avec la fondation la france s’engage. pourtant, au début, elle se sent mal à l’aise, elle n’a pas vraiment le profil de la start-uppeuse de la french tech, mais elle comprend rapidement que sa différence est sa force (11:35). aujourd’hui, elle poursuit le combat et les différents volets de son action : le développement de son application aujourd’hui disponible en 6 langues et dans 13 pays, et toujours et encore, la sensibilisation des jeunes. les choses ont beaucoup changé depuis le lancement de l’application, depuis l’avalanche #metoo. quand on parle avec elle de libération de la parole, elle vous répond que les femmes ont toujours parlé, mais la différence, c’est qu’aujourd’hui, on les écoute. en tant qu’experte, elle nous livre aussi son diagnostic sur ce quinquennat où les violences faites aux femmes ont été érigées en grande cause (34'). quels chemins prendre aujourd’hui ? quels leviers activer ? il y a la question des moyens sans aucun doute. faire en sorte que les associations comme résonantes puissent se concentrer sur leur travail et pas sur les recherches de financement car nul besoin de se voiler la face, c’est sur plusieurs générations que l’on arrivera à bout de ces violences. retrouvez l’interview déclic ( 39') en toute fin de podcast, mais également publiée à part. sans oublier la question surprise d’un ancien invité :  (35') mélanie péron, fondatrice de bliss, s’est prêtée au jeu pour diariata n’diaye. bonne écoute, bonne inspiration avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
06-02-2022
46:56
dans cet extrait, écoutez "l'interview dans l'interview" de justine hutteau, un temps fort du podcast que vous retrouvez à la toute fin de l'épisode.  si cela vous a plu, n'hésitez pas à écouter l'épisode entier. -------  quand on cherche un produit et qu’on ne le trouve pas, pourquoi ne pas le lancer soi-même ? c’est une idée simple et c’est celle que justine hutteau a eue. après une tumeur bénigne au sein, elle cherche un déodorant naturel pour prendre soin de sa peau mais elle n’en trouve pas. la marque « respire » est née. une marque que justine hutteau a complètement créée avec sa communauté sur les réseaux sociaux. il faut dire que pendant ses études à hec montréal, elle a eu l’occasion de parfaire ses connaissances sur l’utilité des réseaux sociaux en marketing. c’est donc un premier déodorant qui sort en 2018, elle ne cessera de l’améliorer depuis, toujours en collaboration avec sa communauté, et écoutant toutes les critiques. cette co-création, c’est le fil conducteur de sa marque avec l’ambition de développer des produits les plus naturels possibles, made in france et respectueux de la planète.  aujourd’hui, respire a vendu 5 millions de produits et ne cesse de développer sa gamme. la marque est présente dans de nombreux points de distribution. une aventure qu’elle mène avec son associé, thomas meheut. justine hutteau, elle, s’occupe entièrement de promouvoir la marque. vous la verrez, très présente sur les réseaux sociaux. son audace a payé car elle a été élue entrepreneur de l’année, et forbes l’a classée parmi les entrepreneurs de moins de 30 ans les plus en vue. cette aventure, couronnée de succès, justine a eu envie de la raconter dans un livre paru il y a quelques semaines chez marabout : « rêver, oser, se dépasser », où elle délivre 10 clés pour prendre confiance et passer à l’action. même si elle ne peut se prévaloir d’une longue expérience dans l’entrepreneuriat, elle a tenu à écrire ce qui avait fonctionné pour elle ; justine hutteau fait également intervenir des personnes inspirantes qui ont croisé son chemin. vous y découvrirez de nombreuses personnalités du domaine du sport car justine hutteau est une passionnée de course à pied et c’est aussi le sport qui l’a façonnée. la naissance de la marque, son ambition green et son développement, le livre, et bien sûr, le passage à l’action, voilà pour le programme de ce podcast ! très bonne écoute avec impact positif. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-02-2022
09:52
 quand on cherche un produit et qu’on ne le trouve pas, pourquoi ne pas le lancer soi-même ? c’est une idée simple et c’est celle que justine hutteau a eue. après une tumeur bénigne au sein, elle cherche un déodorant naturel pour prendre soin de sa peau mais elle n’en trouve pas. la marque « respire » est née. une marque que justine hutteau a complètement créée avec sa communauté sur les réseaux sociaux. il faut dire que pendant ses études à hec montréal, elle a eu l’occasion de parfaire ses connaissances sur l’utilité des réseaux sociaux en marketing. c’est donc un premier déodorant qui sort en 2018, elle ne cessera de l’améliorer depuis, toujours en collaboration avec sa communauté, et écoutant toutes les critiques. cette co-création, c’est le fil conducteur de sa marque avec l’ambition de développer des produits les plus naturels possibles, made in france et respectueux de la planète.  aujourd’hui, respire a vendu 5 millions de produits et ne cesse de développer sa gamme. la marque est présente dans de nombreux points de distribution. une aventure qu’elle mène avec son associé, thomas meheut. justine hutteau, elle, s’occupe entièrement de promouvoir la marque. vous la verrez, très présente sur les réseaux sociaux. son audace a payé car elle a été élue entrepreneur de l’année, et forbes l’a classée parmi les entrepreneurs de moins de 30 ans les plus en vue. cette aventure, couronnée de succès, justine a eu envie de la raconter dans un livre paru il y a quelques semaines chez marabout : « rêver, oser, se dépasser », où elle délivre 10 clés pour prendre confiance et passer à l’action. même si elle ne peut se prévaloir d’une longue expérience dans l’entrepreneuriat, elle a tenu à écrire ce qui avait fonctionné pour elle ; justine hutteau fait également intervenir des personnes inspirantes qui ont croisé son chemin. vous y découvrirez de nombreuses personnalités du domaine du sport car justine hutteau est une passionnée de course à pied et c’est aussi le sport qui l’a façonnée. la naissance de la marque, son ambition green et son développement, le livre, et bien sûr, le passage à l’action, voilà pour le programme de ce podcast ! très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-02-2022
41:27
dans cet extrait, écoutez "l'interview dans l'interview" de victorien erussard, un temps fort du podcast que vous retrouvez à la toute fin de l'épisode. si cela vous a plu, n'hésitez pas à écouter l'épisode entier. -------- il y a 5 ans, victorien erussard entamait un tour du monde avec un bateau laboratoire inédit, l’energy observer. il s’agit du premier navire propulsé à l’hydrogène, premier bateau à produire sa propre énergie, véritable plaidoyer pour un mix d’énergies renouvelables. objectif : prouver que cela marche, que l’on peut créer un cercle vertueux. plus qu’un bateau, energy observer est une entreprise qui veut à tout prix apporter sa pierre à l’édifice pour un transport maritime propre.  5 ans plus tard, quel bilan tirer ? ( 04:54) l’équipe a beaucoup testé, appris, corrigé ses erreurs et travaillé avec les industriels. elle s’est aussi développée pour regrouper aujourd’hui 90 salariés. au passage, elle a inspiré d’autres marins qui ont lancé leurs propres projets, comme « plastic odyssey », un autre bateau laboratoire, co-fondé par simon bernard et c’est d’ailleurs lui qui posera la « question surprise » à notre invité (19:20). alors que ce tour du monde est quasiment bouclé, cap sur un autre projet : l’energy observer 2 présenté au « one ocean summit » en février à brest (09:30). un bateau complètement décarboné et qui pourrait préfigurer l’avenir du transport marchand maritime. car aujourd’hui, 90% des marchandises sont transportées par la mer, et cela représente 3% des émissions de gaz à effet de serre.  avec energy observer 2, plus question de produire sa propre énergie à bord, le bateau sera entièrement électrique et pour générer de l’électricité, il sera doté de réservoirs d’hydrogène liquide. si cela marche, l’objectif est de décarboner un tiers de la flotte mondiale ! pour victorien erussard, il représente une rupture technologique, et est une vitrine de l’excellence française. dans le podcast, il sera donc beaucoup question d’énergie, un sujet qui se retrouve aujourd’hui plus que jamais sur le devant de la scène. et alors que la présidentielle arrive à grand pas, il émet plusieurs souhaits : poursuivre cette transformation énergétique, accompagner tout le monde et surtout accélérer cette décarbonation (17:55). bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
31-03-2022
07:24
il y a 5 ans, victorien erussard entamait un tour du monde avec un bateau laboratoire inédit, l’energy observer. il s’agit du premier navire propulsé à l’hydrogène, premier bateau à produire sa propre énergie, véritable plaidoyer pour un mix d’énergies renouvelables. objectif : prouver que cela marche, que l’on peut créer un cercle vertueux. plus qu’un bateau, energy observer est une entreprise qui veut à tout prix apporter sa pierre à l’édifice pour un transport maritime propre.  5 ans plus tard, quel bilan tirer ? ( 04:54) l’équipe a beaucoup testé, appris, corrigé ses erreurs et travaillé avec les industriels. elle s’est aussi développée pour regrouper aujourd’hui 90 salariés. au passage, elle a inspiré d’autres marins qui ont lancé leurs propres projets, comme « plastic odyssey », un autre bateau laboratoire, co-fondé par simon bernard et c’est d’ailleurs lui qui posera la « question surprise » à notre invité (19:20). alors que ce tour du monde est quasiment bouclé, cap sur un autre projet : l’energy observer 2 présenté au « one ocean summit » en février à brest (09:30). un bateau complètement décarboné et qui pourrait préfigurer l’avenir du transport marchand maritime. car aujourd’hui, 90% des marchandises sont transportées par la mer, et cela représente 3% des émissions de gaz à effet de serre.  avec energy observer 2, plus question de produire sa propre énergie à bord, le bateau sera entièrement électrique et pour générer de l’électricité, il sera doté de réservoirs d’hydrogène liquide. si cela marche, l’objectif est de décarboner un tiers de la flotte mondiale ! pour victorien erussard, il représente une rupture technologique, et est une vitrine de l’excellence française. dans le podcast, il sera donc beaucoup question d’énergie, un sujet qui se retrouve aujourd’hui plus que jamais sur le devant de la scène. et alors que la présidentielle arrive à grand pas, il émet plusieurs souhaits : poursuivre cette transformation énergétique, accompagner tout le monde et surtout accélérer cette décarbonation (17:55). bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
31-03-2022
30:31
  dans cet extrait, retrouvez l'interview dans l'interview d'elsa grangier et victor quilichini. un temps fort du podcast que vous retrouvez à la fin de l'épisode. --------------------- au premier tour, plus de 40% des 18-24 ans (ifop) se sont abstenus de voter. et pourtant, une majorité de la jeunesse est engagée (13 :30). pourquoi s’est-elle éloignée des urnes et des partis ? comment, plus globalement, embarquer tout le monde, toutes les jeunesses, même celles qui sont moins insérées et qui ne se sentent pas concernées ?  c’est l’objectif de « ta voix compte », une initiative portée notamment par ashoka et qui a sélectionné il y a moins d’un an 11 jeunes de 13 à 25 ans. des jeunes qui ont été formés, outillés, « encapacités » pendant plusieurs mois (06 :44). objectif ? faire remonter des propositions de toute la france, aller à la rencontre d’autres jeunes et leur expliquer tout simplement qu’ils ont des idées, qu’ils peuvent eux-mêmes formuler des propositions et que leur voix compte (08 :27). en d’autres mots : redonner confiance mais aussi donner à comprendre cette jeunesse. ces 11 jeunes ont ensuite rencontré des candidats (08 :51), ils se sont confrontés à leur discours et leur programme. dans ce podcast avec elsa grangier, directrice générale d’ashoka et l’un des jeunes, victor quilichini, 21 ans, engagé pour l’écologie, on essaie de comprendre comment ce mouvement peut perdurer au-delà de la présidentielle, pour devenir un organisme à part entière (20:45). celui-ci pourrait relayer la parole des jeunes et surtout, il servirait à co-construire des politiques publiques qui les concernent directement. car comment faire de la politique pour les jeunes sans les jeunes ? en attendant, une soixantaine de propositions ont été formulées, elles sont consultables sur le site tavoixcompte.org et certains anciens candidats, comme anne hidalgo vont s’emparer de l’une d’entre elles : « un jeune/un député » (11:11) afin d’associer les jeunes à la politique qui se fait au quotidien. n’hésitez pas à aller découvrir les parcours de ces jeunes, les propositions et pourquoi pas, engagez-vous auprès de « ta voix compte » car l’aventure ne fait que commencer.  vous retrouvez également à la fin de l’épisode l’interview « déclic »  (28 :12) avec des conseils et des idées lectures inspirantes (31:07). très bonne écoute avec impact positif. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-04-2022
06:47
au premier tour, plus de 40% des 18-24 ans (ifop) se sont abstenus de voter. et pourtant, une majorité de la jeunesse est engagée (13 :30). pourquoi s’est-elle éloignée des urnes et des partis ? comment, plus globalement, embarquer tout le monde, toutes les jeunesses, même celles qui sont moins insérées et qui ne se sentent pas concernées ?  c’est l’objectif de « ta voix compte », une initiative portée notamment par ashoka et qui a sélectionné il y a moins d’un an 11 jeunes de 13 à 25 ans. des jeunes qui ont été formés, outillés, « encapacités » pendant plusieurs mois (06 :44). objectif ? faire remonter des propositions de toute la france, aller à la rencontre d’autres jeunes et leur expliquer tout simplement qu’ils ont des idées, qu’ils peuvent eux-mêmes formuler des propositions et que leur voix compte (08 :27). en d’autres mots : redonner confiance mais aussi donner à comprendre cette jeunesse. ces 11 jeunes ont ensuite rencontré des candidats (08 :51), ils se sont confrontés à leur discours et leur programme. dans ce podcast avec elsa grangier, directrice générale d’ashoka et l’un des jeunes, victor quilichini, 21 ans, engagé pour l’écologie, on essaie de comprendre comment ce mouvement peut perdurer au-delà de la présidentielle, pour devenir un organisme à part entière (20:45). celui-ci pourrait relayer la parole des jeunes et surtout, il servirait à co-construire des politiques publiques qui les concernent directement. car comment faire de la politique pour les jeunes sans les jeunes ? en attendant, une soixantaine de propositions ont été formulées, elles sont consultables sur le site tavoixcompte.org et certains anciens candidats, comme anne hidalgo vont s’emparer de l’une d’entre elles : « un jeune/un député » (11:11) afin d’associer les jeunes à la politique qui se fait au quotidien. n’hésitez pas à aller découvrir les parcours de ces jeunes, les propositions et pourquoi pas, engagez-vous auprès de « ta voix compte » car l’aventure ne fait que commencer.  vous retrouvez également à la fin de l’épisode l’interview « déclic »  (28 :12) avec des conseils et des idées lectures inspirantes (31:07). très bonne écoute avec impact positif. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-04-2022
35:00
retrouvez ici l'interview dans l'interview de marine calmet, moment fort du podcast que vous pouvez écouter à la fin de l'épisode. ------ avec son livre publié aux éditions tana, « devenir gardiens de la nature », marine calmet propose que l’on se penche sur ce concept de « gardien » et que l’on en découvre tous les contours. et si nous étions responsables de la terre où nous habitons ? et si nous étions redevables ? il ne s’agit pas d’ailleurs d’un nouveau concept puisqu’ailleurs sur la planète, c’est une réalité : en nouvelle-zélande, l’etat a doté le fleuve whanganui d’une personnalité juridique et ce sont les maori qui en sont les gardiens. la colombie a fait de même pour le fleuve atrato (05 : 41).  pour marine calmet, reconnaître des droits à la nature est même une nécessité pour retisser des liens entre nous, remettre de l’harmonie. c’est une manière holistique (06 :15) de s’engager pour l’écologie, dit-elle, en allant plus loin que les éco-gestes, les manifestations, les pétitions. avec ses propres expériences (16 :44) , ses combats contre le projet montagne d’or en guyane finalement abandonné et les forages de total au large de la guyane, marine calmet nous explique comment, grâce au droit, les citoyens peuvent obtenir des victoires, et faire progresser la jurisprudence. car si l’arsenal juridique dont nous disposions était suffisant jusqu’au 18ème siècle, il est aujourd’hui dépassé pour répondre aux défis posés par la voracité de l’homme sur les ressources naturelles. parmi ses outils également, un incubateur qu’elle a fondé, wild legal, et qui permet à des juristes de se former grâce à des procès simulés (27:55). alors que nous tournons ce podcast, nous sommes dans l’entre-deux tours de la présidentielle. la jeune juriste nous dit à quel point le mandat d’emmanuel macron a déçu les militants écologistes (22:00 ; 33 :00), notamment après la convention citoyenne pour le climat. le dernier « coup de couteau » étant survenu dans l’entre-deux tours précisément avec des ordonnances prises par le gouvernement pour modifier le code minier. mais l’espoir reste permis pour ces 5 prochaines années, et surtout l’action. plus que jamais, les militants sont décidés à obtenir des avancées et des changements systémiques.  comme pour tous nos invités, marine calmet nous partage aussi ses lectures inspirantes et les personnes qui l’ont influencée (38 :42). merci à fabrice bonnifet, patron du c3d, pour sa question surprise (33 :28) et bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04-05-2022
09:36
avec son livre publié aux éditions tana, « devenir gardiens de la nature », marine calmet propose que l’on se penche sur ce concept de « gardien » et que l’on en découvre tous les contours. et si nous étions responsables de la terre où nous habitons ? et si nous étions redevables ? il ne s’agit pas d’ailleurs d’un nouveau concept puisqu’ailleurs sur la planète, c’est une réalité : en nouvelle-zélande, l’etat a doté le fleuve whanganui d’une personnalité juridique et ce sont les maori qui en sont les gardiens. la colombie a fait de même pour le fleuve atrato (05 : 41).  pour marine calmet, reconnaître des droits à la nature est même une nécessité pour retisser des liens entre nous, remettre de l’harmonie. c’est une manière holistique (06 :15) de s’engager pour l’écologie, dit-elle, en allant plus loin que les éco-gestes, les manifestations, les pétitions. avec ses propres expériences (16 :44) , ses combats contre le projet montagne d’or en guyane finalement abandonné et les forages de total au large de la guyane, marine calmet nous explique comment, grâce au droit, les citoyens peuvent obtenir des victoires, et faire progresser la jurisprudence. car si l’arsenal juridique dont nous disposions était suffisant jusqu’au 18ème siècle, il est aujourd’hui dépassé pour répondre aux défis posés par la voracité de l’homme sur les ressources naturelles. parmi ses outils également, un incubateur qu’elle a fondé, wild legal, et qui permet à des juristes de se former grâce à des procès simulés (27:55). alors que nous tournons ce podcast, nous sommes dans l’entre-deux tours de la présidentielle. la jeune juriste nous dit à quel point le mandat d’emmanuel macron a déçu les militants écologistes (22:00 ; 33 :00), notamment après la convention citoyenne pour le climat. le dernier « coup de couteau » étant survenu dans l’entre-deux tours précisément avec des ordonnances prises par le gouvernement pour modifier le code minier. mais l’espoir reste permis pour ces 5 prochaines années, et surtout l’action. plus que jamais, les militants sont décidés à obtenir des avancées et des changements systémiques.  comme pour tous nos invités, marine calmet nous partage ses lectures inspirantes et les personnes qui l’ont influencée (38 :42). merci à fabrice bonnifet, patron du c3d, pour sa question surprise (33 :28) et bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04-05-2022
45:09
retrouvez ici l'interview dans l'interview de marie-monique robin, moment fort du podcast que vous pouvez écouter à la fin de l'épisode. ---------------------- avec son dernier film, « la fabrique des pandémies », marie-monique robin frappe fort. auteure, journaliste, réalisatrice, elle a l’habitude de dénoncer depuis des décennies par le biais de ses livres et de ses films : « le monde selon monsanto », « sacrée croissance » ou encore « le roundup face à ses juges ». mais aujourd’hui, elle s’exprime sur un thème qui nous a tous touché ces deux dernières années, la santé et ses liens avec la biodiversité.  une biodiversité qu’elle a voulu montrer dans toute sa splendeur sous les yeux ébahis de juliette binoche. car cette fois, c’est la comédienne qui incarne le film et qui part à la rencontre de scientifiques dans le monde entier (03 :00). un film tourné en pleine crise sanitaire sur quatre continents, de madagascar aux etats-unis en passant par le gabon. le téléspectateur apprend en même temps que juliette binoche, et s’empare de certains termes scientifiques en même temps qu’elle. pour celles et ceux qui auront vu le film, il y aura un avant et un après. après deux années de pandémie, on a l’impression d’y voir plus clair et de saisir l’urgence. que nous disent ces scientifiques ? ils nous disent tous la même chose : si vous touchez à la biodiversité, si vous rompez l’équilibre dans la chaîne du vivant, vous augmentez les risques qu’un agent pathogène entre en contact avec un humain (12 :21). la déforestation a des effets dévastateurs sur l’ensemble de la planète, elle accélère le réchauffement climatique et favorise l’émergence de maladies infectieuses. ces scientifiques, ces passeurs de savoir, ont révélé au monde les territoires les plus propices pour voir émerger ces maladies, et parmi ces territoires, il y avait wuhan en chine (11 :15), quelques mois avant que la pandémie n’éclate. leurs travaux sont restés trop longtemps dans l’ombre, et avec ce film, marie-monique robin veut rendre leur parole accessible. surtout, elle nous donne des chiffres qui font réfléchir : nous connaissons aujourd’hui entre une et cinq émergences par an d’une maladie infectieuse contre une tous les 15 ans jusqu’en 1970 (15 :00). nous sommes bel et bien entrés dans une ère d’épidémie de pandémies.  mais il y a de l’espoir et des solutions, et c’est ce que nous montre le film avec le travail quotidien de ces chercheurs, il est encore possible de restaurer, de réparer (16 :11).  mais la réalisatrice prévient (23 :00) : « il faut revoir notre rapport au vivant et arrêter de faire des incursion de plus en plus profondes dans les éco-systèmes ». elle nous donne aussi des conseils pratiques pour agir, ici et maintenant.  avec cette bonne nouvelle à la clé (34 :42): tout ceux qui se lancent dans des initiatives vont mieux qu’avant ! agir, c’est bon pour le moral. sans oublier l’interview dans l’interview (33 :10) de marie-monique robin et une lecture qui l’a marquée (38 : 00) : « le printemps silencieux » de rachel carson. « la fabrique des pandémies » poursuit sa route dans les salles (47 :22). vous pourrez aussi le voir sur ushuaïa le 22 mai à 20h45, à l’occasion de la journée internationale de la biodiversité. longue vie à ce film et aux débats qu’il provoquera. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-05-2022
14:34
avec son dernier film, « la fabrique des pandémies », marie-monique robin frappe fort. auteure, journaliste, réalisatrice, elle a l’habitude de dénoncer depuis des décennies par le biais de ses livres et de ses films : « le monde selon monsanto », « sacrée croissance » ou encore « le roundup face à ses juges ». mais aujourd’hui, elle s’exprime sur un thème qui nous a tous touché ces deux dernières années, la santé et ses liens avec la biodiversité. une biodiversité qu’elle a voulu montrer dans toute sa splendeur sous les yeux ébahis de juliette binoche. car cette fois, c’est la comédienne qui incarne le film et qui part à la rencontre de scientifiques dans le monde entier (03 :00). un film tourné en pleine crise sanitaire sur quatre continents, de madagascar aux etats-unis en passant par le gabon. le téléspectateur apprend en même temps que juliette binoche, et s’empare de certains termes scientifiques en même temps qu’elle. pour celles et ceux qui auront vu le film, il y aura un avant et un après. après deux années de pandémie, on a l’impression d’y voir plus clair et de saisir l’urgence. que nous disent ces scientifiques ? ils nous disent tous la même chose : si vous touchez à la biodiversité, si vous rompez l’équilibre dans la chaîne du vivant, vous augmentez les risques qu’un agent pathogène entre en contact avec un humain (12 :21). la déforestation a des effets dévastateurs sur l’ensemble de la planète, elle accélère le réchauffement climatique et favorise l’émergence de maladies infectieuses. ces scientifiques, ces passeurs de savoir, ont révélé au monde les territoires les plus propices pour voir émerger ces maladies, et parmi ces territoires, il y avait wuhan en chine (11 :15), quelques mois avant que la pandémie n’éclate. leurs travaux sont restés trop longtemps dans l’ombre, et avec ce film, marie-monique robin veut rendre leur parole accessible. surtout, elle nous donne des chiffres qui font réfléchir : nous connaissons aujourd’hui entre une et cinq émergences par an d’une maladie infectieuse contre une tous les 15 ans jusqu’en 1970 (15 :00). nous sommes bel et bien entrés dans une ère d’épidémie de pandémies.  mais il y a de l’espoir et des solutions, et c’est ce que nous montre le film avec le travail quotidien de ces chercheurs, il est encore possible de restaurer, de réparer (16 :11).  mais la réalisatrice prévient (23 :00) : « il faut revoir notre rapport au vivant et arrêter de faire des incursion de plus en plus profondes dans les éco-systèmes».  elle nous donne aussi des conseils pratiques pour agir, ici et maintenant.  avec cette bonne nouvelle à la clé (34 :42): tout ceux qui se lancent dans des initiatives vont mieux qu’avant ! agir, c’est bon pour le moral. sans oublier l’interview dans l’interview (33 :10) de marie-monique robin et une lecture qui l’a marquée (38 : 00) : « le printemps silencieux » de rachel carson. « la fabrique des pandémies » poursuit sa route dans les salles (47 :22). vous pourrez aussi le voir sur ushuaïa le 22 mai à 20h45, à l’occasion de la journée internationale de la biodiversité. longue vie à ce film et aux débats qu’il provoquera. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-05-2022
48:20
retrouvez dans cet extrait l'interview "déclic", un des temps forts du podcast que vous pouvez écouter à la fin de l'épisode. ------ quand elle a quitté la french tech, kat borlongan s’est mise en quête du job parfait. son poste, finalement, c’est elle qui l’a quasiment créé (18 :40). elle est devenue il y a quelques mois chief impact officer, c’est-à-dire cheffe de l’impact au sein de la licorne française contentsquare. mais pour incarner le job, pas question de passer son temps à convaincre en interne : avec son poste, elle veut une place au comex et un budget (25 :24). ce sera chose faite car le fondateur de contentsquare jonathan cherki est sur la même ligne qu’elle. elle a donc les mains libres pour écrire avec lui l’histoire des trois prochaines années de l’entreprise. kat borlongan travaillera à la fois sur la diversité, l’inclusion, le respect de la vie privée, le climat. vaste programme, mais elle a une idée très précise de ce qu’il faut faire. elle n’a qu’un objectif pour contentsquare : devenir réellement une entreprise à mission (24 :00), une entreprise qui symbolisera une nouvelle forme de réussite pour les start-up. pour kat borlongan, il faut écrire un autre narratif (29 :00) : « on peut raconter qu’on est rentable et soutenable mais il faut aussi montrer que cela crée énormément de la valeur et ça, c’est la responsabilité de tous », explique-t-elle. kat borlongan revient aussi sur son parcours inspirant. elle a appris le français en quelques mois à 20 ans avant d’intégrer une grande école (03 :20). comme elle ne trouve pas de job, elle créé sa propre boîte en open innovation et c’est une belle carrière qui commence, et qui l’amènera à diriger la mission french tech pendant 3 ans. elle devient alors le visage des entreprises numériques en france, à 35 ans et alors qu’elle n’a même pas la nationalité française ! instantanément, les médias l’érigent en symbole de la diversité (15:30), mais elle refuse d’endosser ce rôle et décline les interviews. elle préfère plutôt qu’on la juge sur ses actes. elle changera finalement d’avis mais entre-temps, elle fait bouger les lignes au sein de la french tech et remplit ses missions : mettre en place le next40, augmenter le nombre de « licornes », faciliter l’installation d’entrepreneurs étrangers en france avec le visa french tech (12 :50), et distiller de la diversité avec notamment le programme french tech tremplin. un chemin qu’elle continue de tracer chez contentsquare. kat borlongan en est sûre, si son job peut paraître original aujourd'hui, il sera certainement la norme demain. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-06-2022
07:04
quand elle a quitté la french tech, kat borlongan s’est mise en quête du job parfait. son poste, finalement, c’est elle qui l’a quasiment créé (18 :40). elle est devenue il y a quelques mois chief impact officer, c’est-à-dire cheffe de l’impact au sein de la licorne française contentsquare. mais pour incarner le job, pas question de passer son temps à convaincre en interne : avec son poste, elle veut une place au comex et un budget (25 :24). ce sera chose faite car le fondateur de contentsquare jonathan cherki est sur la même ligne qu’elle. elle a donc les mains libres pour écrire avec lui l’histoire des trois prochaines années de l’entreprise. kat borlongan travaillera à la fois sur la diversité, l’inclusion, le respect de la vie privée, le climat. vaste programme, mais elle a une idée très précise de ce qu’il faut faire. elle n’a qu’un objectif pour contentsquare : devenir réellement une entreprise à mission (24 :00), une entreprise qui symbolisera une nouvelle forme de réussite pour les start-up. pour kat borlongan, il faut écrire un autre narratif (29 :00) : « on peut raconter qu’on est rentable et soutenable mais il faut aussi montrer que cela crée énormément de la valeur et ça, c’est la responsabilité de tous », explique-t-elle. kat borlongan revient aussi sur son parcours inspirant. elle a appris le français en quelques mois à 20 ans avant d’intégrer une grande école (03 :20). comme elle ne trouve pas de job, elle créé sa propre boîte en open innovation et c’est une belle carrière qui commence, et qui l’amènera à diriger la mission french tech pendant 3 ans. elle devient alors le visage des entreprises numériques en france, à 35 ans et alors qu’elle n’a même pas la nationalité française ! instantanément, les médias l’érigent en symbole de la diversité (15:30), mais elle refuse d’endosser ce rôle et décline les interviews. elle préfère plutôt qu’on la juge sur ses actes. elle changera finalement d’avis mais entre-temps, elle fait bouger les lignes au sein de la french tech et remplit ses missions : mettre en place le next40, augmenter le nombre de « licornes », faciliter l’installation d’entrepreneurs étrangers en france avec le visa french tech (12 :50), et distiller de la diversité avec notamment le programme french tech tremplin. un chemin qu’elle continue de tracer chez contentsquare. kat borlongan en est sûre, si son job peut paraître original aujourd'hui, il sera certainement la norme demain. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-06-2022
45:55
  retrouvez dans cet extrait l'interview "déclic". c'est un des temps forts du podcast que vous pouvez écouter à la fin de l'épisode complet. ------    ce qui frappe chez alain cojean, c’est son humilité chevillée au corps. (05 :00) même s’il est à l’origine du concept de « fast food » de qualité avec les restaurants cojean, copiés mille fois depuis, avec ses recettes originales et les meilleurs produits de la place de paris ; qu’il a ouvert une trentaine de restaurants et créé des centaines d’emplois, c’est comme s’il n’avait rien fait… ou pas grand-chose.  chez cojean, pendant près de vingt ans, presque pas de turnover. (08 :00) les collaborateurs sont heureux d’être là, « pas de différence, explique-t-il, entre le directeur général et celui qui fait la plonge » ; la promotion interne est reine et le recrutement à l’extérieur l’exception. bref, un tableau idéal, presque pas croyable et pourtant, ce fut le quotidien d’alain cojean. et ce n’est pas fini. alain cojean n’a jamais conçu d’entreprendre sans donner (17 :20). ainsi dès le début, 10% des bénéfices partent dans sa fondation pour financer des projets à impact au cambodge, en inde, au bangladesh, mais aussi en france. (17:50) il a par exemple créé une biscuiterie à calcutta, et donné du travail à de jeunes handicapés.  aujourd’hui, alain cojean a tourné la page, quitté l’aventure de ses restaurants et capitulé face aux financiers qui voulaient développer à tout va (13:40). il peut alors raconter dans son livre « nourritures célestes » (editions mama) le cheminement de sa vie, les déclics et les opportunités, les rencontres. (11 :32) surtout, il donne des conseils, même s’il déteste ce terme. qui est-il pour donner des conseils ? personne, bien sûr. mais tout de même, on les prend volontiers (38 :00) et on les appliquera, soyez-en sûr. « nourriture célestes », c’est aussi un livre à destination de celles et ceux qui ont perdu un proche. (24 :10) alain cojean y raconte le décès de sa maman et le vide auquel il a dû faire face ensuite. aux personnes qui sont aussi dans le deuil, il veut les réconforter et leur dire que leur proche n’est pas bien loin.  c’est une belle rencontre que j’ai faite avec alain cojean, une très belle personne que je ne suis pas près d’oublier. avec impact positif, nous le suivrons dans ses aventures, car il n’a pas perdu son sens d’entreprendre. bientôt, de nouveaux projets verront le jour. ils lui ressemblent : originaux et profondément altruistes. très bonne écoute avec impact positif.  distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-07-2022
07:52
ce qui frappe chez alain cojean, c’est son humilité chevillée au corps. (05 :00) même s’il est à l’origine du concept de « fast food » de qualité avec les restaurants cojean, copiés mille fois depuis, avec ses recettes originales et les meilleurs produits de la place de paris ; qu’il a ouvert une trentaine de restaurants et créé des centaines d’emplois, c’est comme s’il n’avait rien fait… ou pas grand-chose.  chez cojean, pendant près de vingt ans, presque pas de turnover. (08 :00) les collaborateurs sont heureux d’être là, « pas de différence, explique-t-il, entre le directeur général et celui qui fait la plonge » ; la promotion interne est reine et le recrutement à l’extérieur l’exception. bref, un tableau idéal, presque pas croyable et pourtant, ce fut le quotidien d’alain cojean. et ce n’est pas fini. alain cojean n’a jamais conçu d’entreprendre sans donner (17 :20). ainsi dès le début, 10% des bénéfices partent dans sa fondation pour financer des projets à impact au cambodge, en inde, au bangladesh, mais aussi en france. (17:50) il a par exemple créé une biscuiterie à calcutta, et donné du travail à de jeunes handicapés.  aujourd’hui, alain cojean a tourné la page, quitté l’aventure de ses restaurants et capitulé face aux financiers qui voulaient développer à tout va (13:40). il peut alors raconter dans son livre « nourritures célestes » (editions mama) le cheminement de sa vie, les déclics et les opportunités, les rencontres. (11 :32) surtout, il donne des conseils, même s’il déteste ce terme. qui est-il pour donner des conseils ? personne, bien sûr. mais tout de même, on les prend volontiers (38 :00) et on les appliquera, soyez-en sûr. « nourriture célestes », c’est aussi un livre à destination de celles et ceux qui ont perdu un proche. (24 :10) alain cojean y raconte le décès de sa maman et le vide auquel il a dû faire face ensuite. aux personnes qui sont aussi dans le deuil, il veut les réconforter et leur dire que leur proche n’est pas bien loin.  c’est une belle rencontre que j’ai faite avec alain cojean, une très belle personne que je ne suis pas près d’oublier. avec impact positif, nous le suivrons dans ses aventures, car il n’a pas perdu son sens d’entreprendre. bientôt, de nouveaux projets verront le jour. ils lui ressemblent : originaux et profondément altruistes. très bonne écoute avec impact positif.  distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-07-2022
38:10
retrouvez dans cet envoi l'interview du "monde d'après" de corentin de chatelperron.  un moment fort du podcast que vous retrouvez à la toute fin de l'épisode. bonne écoute ! ----- corentin de chatelperron me fait indubitablement penser à ces "bifurqueurs" dont on a beaucoup parlé en cette fin d‘année scolaire. sauf que lui, il a bifurqué il y a longtemps déjà ! il vient de boucler son tour du monde des low-tech avec son bateau « nomade des mers ». ingénieur, navigateur, il avait entamé ce tour avec son équipe il y a 6 ans. il vient d’accoster en bretagne fin juin après 25 pays visités et plus de 50 technologies low-tech repérées. objectif : documenter ces technologies et essayer de les faire connaître au plus grand nombre.  aujourd’hui, alors que l’etat et de grandes entreprises nous appellent à moins consommer, les low-tech peuvent-elles être une des solutions ? pour corentin, sans aucun doute. par opposition au high-tech, les low-tech sont à la fois utiles, accessibles et durables. si celles-ci étaient plus largement connues, acceptées et adaptées, nous dit-il, elles permettraient de lutter efficacement contre les maux environnementaux, sociaux et sociétaux du xxième siècle.  des technologies qui ont également été expérimentées « en direct » sur son bateau : éolienne, mouches « soldat noir », poules, culture de spiruline, etc.  la bretagne, laboratoire européen du low tech ? l’idée est aussi de faire passer à l’échelle ces technologies, qu’elles infiltrent la société, qu’elle s’en empare. un festival s’est tenu en bretagne afin de rencontrer le grand public. avec le low-tech lab, co-fondé par corentin de chatelperron, 20 organisations bretonnes vont bientôt être accompagnées dans leur transition low-tech sur plusieurs années. parmi elles : l’hôpital de concarneau, la mairie, une brasserie, un hôtel, le muséum national d’histoire naturelle. tout va être revu en termes de déplacements, chauffage, gestion des déchets. les low-tech, c’est aussi une façon de se réapproprier la technique. « petit à petit, le progrès actuel nous amène à ne plus rien maîtriser de notre quotidien », estime corentin. réparer des objets, comprendre ce qu’il y a derrière, se réapproprier les objets du quotidien, voilà un autre objectif des low tech. c’est une passion pour corentin, et vous la sentirez tout au long de ce podcast. en vacances ou pas, profitez bien, prenez soin de vous et on se retrouve à la rentrée pour une nouvelle saison du podcast et un module « impact positif » sur la grille de lci. a bientôt !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-07-2022
11:47
corentin de chatelperron me fait indubitablement penser à ces "bifurqueurs" dont on a beaucoup parlé en cette fin d‘année scolaire. sauf que lui, il a bifurqué il y a longtemps déjà ! il vient de boucler son tour du monde des low-tech avec son bateau « nomade des mers ». ingénieur, navigateur, il avait entamé ce tour avec son équipe il y a 6 ans. il vient d’accoster en bretagne fin juin après 25 pays visités et plus de 50 technologies low-tech repérées. objectif : documenter ces technologies et essayer de les faire connaître au plus grand nombre.  aujourd’hui, alors que l’etat et de grandes entreprises nous appellent à moins consommer, les low-tech peuvent-elles être une des solutions ? pour corentin, sans aucun doute. par opposition au high-tech, les low-tech sont à la fois utiles, accessibles et durables. si celles-ci étaient plus largement connues, acceptées et adaptées, nous dit-il, elles permettraient de lutter efficacement contre les maux environnementaux, sociaux et sociétaux du xxième siècle.  des technologies qui ont également été expérimentées « en direct » sur le bateau : éolienne, mouches « soldat noir », poules, culture de spiruline, etc.  la bretagne, laboratoire européen du low-tech ? l’idée est aussi de faire passer à l’échelle ces technologies, qu’elles infiltrent la société, qu’elle s’en empare. un festival s’est tenu en bretagne afin de rencontrer le grand public. avec le low-tech lab, co-fondé par corentin de chatelperron, 20 organisations bretonnes vont bientôt être accompagnées dans leur transition low-tech sur plusieurs années. parmi elles : l’hôpital de concarneau, la mairie, une brasserie, un hôtel, le muséum national d’histoire naturelle. tout va être revu en termes de déplacements, chauffage, gestion des déchets. les low-tech, c’est aussi une façon de se réapproprier la technique. « petit à petit, le progrès actuel nous amène à ne plus rien maîtriser de notre quotidien », estime corenton de chatelperron. réparer des objets, comprendre ce qu’il y a derrière, se réapproprier les objets du quotidien, voilà un autre objectif des low-tech. c’est une passion pour corentin, vous la sentirez tout au long de ce podcast ! en vacances ou pas, profitez bien, prenez soin de vous et on se retrouve à la rentrée pour une nouvelle saison du podcast et un module « impact positif » sur la grille de lci. a bientôt !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-07-2022
42:34
avec son livre publié aux éditions tana, « devenir gardiens de la nature », marine calmet propose que l’on se penche sur ce concept de « gardien » et que l’on en découvre tous les contours. et si nous étions responsables de la terre où nous habitons ? et si nous étions redevables ? il ne s’agit pas d’ailleurs d’un nouveau concept puisqu’ailleurs sur la planète, c’est une réalité : en nouvelle-zélande, l’etat a doté le fleuve whanganui d’une personnalité juridique et ce sont les maori qui en sont les gardiens. la colombie a fait de même pour le fleuve atrato (05 : 41).  pour marine calmet, reconnaître des droits à la nature est même une nécessité pour retisser des liens entre nous, remettre de l’harmonie. c’est une manière holistique (06 :15) de s’engager pour l’écologie, dit-elle, en allant plus loin que les éco-gestes, les manifestations, les pétitions. avec ses propres expériences (16 :44) , ses combats contre le projet montagne d’or en guyane finalement abandonné et les forages de total au large de la guyane, marine calmet nous explique comment, grâce au droit, les citoyens peuvent obtenir des victoires, et faire progresser la jurisprudence. car si l’arsenal juridique dont nous disposions était suffisant jusqu’au 18ème siècle, il est aujourd’hui dépassé pour répondre aux défis posés par la voracité de l’homme sur les ressources naturelles. parmi ses outils également, un incubateur qu’elle a fondé, wild legal, et qui permet à des juristes de se former grâce à des procès simulés (27:55). alors que nous tournons ce podcast, nous sommes dans l’entre-deux tours de la présidentielle. la jeune juriste nous dit à quel point le mandat d’emmanuel macron a déçu les militants écologistes (22:00 ; 33 :00), notamment après la convention citoyenne pour le climat. le dernier « coup de couteau » étant survenu dans l’entre-deux tours précisément avec des ordonnances prises par le gouvernement pour modifier le code minier. mais l’espoir reste permis pour ces 5 prochaines années, et surtout l’action. plus que jamais, les militants sont décidés à obtenir des avancées et des changements systémiques.  comme pour tous nos invités, marine calmet nous partage ses lectures inspirantes et les personnes qui l’ont influencée (38 :42). merci à fabrice bonnifet, patron du c3d, pour sa question surprise (33 :28) et bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-08-2022
45:09
une rediffusion qui résonne tout particulièrement avec cet été que nous traversons, fait de sécheresse, de feux de forêts destructeurs, de canicule et de catastrophes climatiques. l'épisode nous aide à comprendre combien la biodiversité doit être préservée.   -------- avec son dernier film, « la fabrique des pandémies », marie-monique robin frappe fort. auteure, journaliste, réalisatrice, elle a l’habitude de dénoncer depuis des décennies par le biais de ses livres et de ses films : « le monde selon monsanto », « sacrée croissance » ou encore « le roundup face à ses juges ». mais aujourd’hui, elle s’exprime sur un thème qui nous a tous touché ces deux dernières années, la santé et ses liens avec la biodiversité. une biodiversité qu’elle a voulu montrer dans toute sa splendeur sous les yeux ébahis de juliette binoche. car cette fois, c’est la comédienne qui incarne le film et qui part à la rencontre de scientifiques dans le monde entier (03 :00). un film tourné en pleine crise sanitaire sur quatre continents, de madagascar aux etats-unis en passant par le gabon. le téléspectateur apprend en même temps que juliette binoche, et s’empare de certains termes scientifiques en même temps qu’elle. pour celles et ceux qui auront vu le film, il y aura un avant et un après. après deux années de pandémie, on a l’impression d’y voir plus clair et de saisir l’urgence. que nous disent ces scientifiques ? ils nous disent tous la même chose : si vous touchez à la biodiversité, si vous rompez l’équilibre dans la chaîne du vivant, vous augmentez les risques qu’un agent pathogène entre en contact avec un humain (12 :21). la déforestation a des effets dévastateurs sur l’ensemble de la planète, elle accélère le réchauffement climatique et favorise l’émergence de maladies infectieuses. ces scientifiques, ces passeurs de savoir, ont révélé au monde les territoires les plus propices pour voir émerger ces maladies, et parmi ces territoires, il y avait wuhan en chine (11 :15), quelques mois avant que la pandémie n’éclate. leurs travaux sont restés trop longtemps dans l’ombre, et avec ce film, marie-monique robin veut rendre leur parole accessible. surtout, elle nous donne des chiffres qui font réfléchir : nous connaissons aujourd’hui entre une et cinq émergences par an d’une maladie infectieuse contre une tous les 15 ans jusqu’en 1970 (15 :00). nous sommes bel et bien entrés dans une ère d’épidémie de pandémies.  mais il y a de l’espoir et des solutions, et c’est ce que nous montre le film avec le travail quotidien de ces chercheurs, il est encore possible de restaurer, de réparer (16 :11).  mais la réalisatrice prévient (23 :00) : « il faut revoir notre rapport au vivant et arrêter de faire des incursion de plus en plus profondes dans les éco-systèmes».  elle nous donne aussi des conseils pratiques pour agir, ici et maintenant.  avec cette bonne nouvelle à la clé (34 :42): tout ceux qui se lancent dans des initiatives vont mieux qu’avant ! agir, c’est bon pour le moral. sans oublier l’interview dans l’interview (33 :10) de marie-monique robin et une lecture qui l’a marquée (38 : 00) : « le printemps silencieux » de rachel carson. « la fabrique des pandémies » poursuit sa route dans les salles (47 :22).  longue vie à ce film et aux débats qu’il provoquera. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-08-2022
48:20
retrouvez dans cet envoi l'interview du "monde d'après" de timothée parrique. un temps fort du podcast que vous retrouvez à la toute fin de l'épisode. bonne écoute ! ----- timothée parrique est docteur en économie de l'écologie, il vient de publier « ralentir ou périr, l’économie de la décroissance » aux éditions du seuil. il s’agit en fait de sa thèse de doctorat simplifiée, une thèse qui a eu un retentissement surprenant, à tel point qu'elle a attiré l’intérêt des éditeurs. son objectif était d'écrire un livre qui soit accessible à tous (4'15). on n'a plus plus temps d'avoir un diplôme d'économie pour participer au débat public, dit-il. car la décroissance, on en parle de plus en plus, mais sait-on vraiment de quoi il s’agit ? le concept est clivant, vilipendé par certaines personnalités politiques, elle est présentée par d’autres comme le seul moyen de faire face aux enjeux climatiques et sociétaux.  si certains ne veulent pas en entendre parler, lorsque la pandémie nous a frappé (3'), on s’y est intéressé de près afin de savoir si cela pouvait être une solution pour envisager le monde d’après et pour ralentir, tout simplement. ce que dit timothée parrique, c’est qu’il ne peut y avoir de croissance tout en baissant les émissions de co2 (4'45); que la décroissance est une transition vers une économie de la post-croissance. une décroissance qui doit être sélective (12'13), et cibler ceux qui contribuent le plus au dépassement écologique. avec timothée parrique, on s'interroge aussi sur la pertinence de l'indicateur de croissance représenté par le pib. complètement désuet aujourd'hui, incapable de mesurer le bien-être, la qualité de vie au travail ou encore la dégradation de la planète. pour l'économiste, il s'agit d'un indicateur de guerre, il nous indique comment l’économie tourne mais pas dans quelle direction ! cependant, aujourd'hui, l'important n'est pas de changer d'indicateur mais surtout de freiner (22'). on évoque également le besoin d'utopies. et le fait qu'on a oublié comment on fabrique de nouvelles économies. pour lui, rien n'est écrit dans la roche ( 10:50), c’est le système dans son ensemble qu’il faut changer.  sur le terme "décroissance"... ne fait-il pas peur ? ne valait-il pas mieux l'appeler différemment (14') ? economie mature, positive, croissance verte. si certains proposent d'autres termes plus acceptables depuis des années, on a bien compris qu'ils n'ont pas réussi à transformer la société. pour le scientifique,  pas question de changer, il faut au contraire maintenir "ce mot de combat".  retrouvez enfin l'interview du "monde d'après" de timothée parrique (28'). très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-09-2022
12:41
timothée parrique est docteur en économie de l'écologie, il vient de publier « ralentir ou périr, l’économie de la décroissance » aux éditions du seuil. il s’agit en fait de sa thèse de doctorat simplifiée, une thèse qui a eu un retentissement surprenant, à tel point qu'elle a attiré l’intérêt des éditeurs. son objectif était d'écrire un livre qui soit accessible à tous (4'15). on n'a plus plus temps d'avoir un diplôme d'économie pour participer au débat public, dit-il. car la décroissance, on en parle de plus en plus, mais sait-on vraiment de quoi il s’agit ? le concept est clivant, vilipendé par certaines personnalités politiques, elle est présentée par d’autres comme le seul moyen de faire face aux enjeux climatiques et sociétaux.  si certains ne veulent pas en entendre parler, lorsque la pandémie nous a frappé (3'), on s’y est intéressé de près afin de savoir si cela pouvait être une solution pour envisager le monde d’après et pour ralentir, tout simplement. ce que dit timothée parrique, c’est qu’il ne peut y avoir de croissance tout en baissant les émissions de co2 (4'45); que la décroissance est une transition vers une économie de la post-croissance. une décroissance qui doit être sélective (12'13), et cibler ceux qui contribuent le plus au dépassement écologique. avec timothée parrique, on s'interroge aussi sur la pertinence de l'indicateur de croissance représenté par le pib. complètement désuet aujourd'hui, incapable de mesurer le bien-être, la qualité de vie au travail ou encore la dégradation de la planète. pour l'économiste, il s'agit d'un indicateur de guerre, il nous indique comment l’économie tourne mais pas dans quelle direction ! cependant, aujourd'hui, l'important n'est pas de changer d'indicateur mais surtout de freiner ( 22'). on évoque également le besoin d'utopies. et le fait qu'on a oublié comment on fabrique de nouvelles économies. pour lui, rien n'est écrit dans la roche ( 10:50), c’est le système dans son ensemble qu’il faut changer.  sur le terme "décroissance"... ne fait-il pas peur ? ne valait-il pas mieux l'appeler différemment (14') ? economie mature, positive, croissance verte. si certains proposent d'autres termes plus acceptables depuis des années, on a bien compris qu'ils n'ont pas réussi à transformer la société. pour le scientifique,  pas question de changer, il faut au contraire maintenir "ce mot de combat".  retrouvez enfin l'interview du "monde d'après" de timothée parrique (28'). très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-09-2022
40:45
impact positif, l'émission sur lci, tous les samedis à 12h45. comment parler d’économie à l’aune de la sobriété ? c’était l’objectif des universités d’eté de l’economie de demain qui se sont tenues fin août à paris. portées par le mouvement impact france, elles ont attiré 2500 personnes et pas moins de 6 ministres se sont déplacés pour débattre des enjeux de transformation face à la crise sociale et climatique. eva sadoun, la co-présidente du mouvement impact france, était l’invitée d’impact positif sur lci. « sobriété, j’écris ton nom », c’était le thème de ces universités, un thème qui avait été choisi il y a des mois suite aux conclusions du rapport du giec. aujourd’hui, il est en pleine lumière et c’est le président lui-même qui parle de sobriété. le moment pour le mouvement impact france –qui représente 15 000 entreprises- de formuler ses propositions au gouvernement, elles seront enrichies et remises dans les prochains jours à elisabeth borne. elles sont d’ores et déjà visibles sur le site des « ueed » : 10 mesures pour engager l’économie sur le chemin de la prospérité sobre, et dix commandements pour une entreprise sobre. parmi ceux-ci : rendre la sobriété compétitive, encourager à consommer moins mais mieux ou encore investir massivement dans les entreprises sobres. car la difficulté réside à la fois du côté des entrepreneurs qui ne savent pas toujours comment s’y prendre pour atteindre ces objectifs de sobriété, mais aussi du côté du gouvernement. celui-ci subit de plein fouet son impréparation. car le constat est implacable : aujourd’hui, on ne pourra pas produire l’énergie renouvelable nécessaire pour maintenir la croissance. la réduction des émissions de gaz à effet de serre s’accompagnera d’une diminution du pib de 2 à 3 %, mais comment tenir ce discours quand on est une personnalité politique ? pour eva sadoun, le gouvernement n’est pas encore prêt à tenir ce discours car il n’a tout simplement pas de projet. les entrepreneurs engagés et les acteurs d’impact france voient plutôt cela comme quelque chose d’heureux, comme la capacité de l’économie à organiser les conditions d’habitabilité sur terre. eva sadoun nous parle également d’une liste de 10 start-up qui seront en mesure de devenir demain des licornes « sobres ».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-10-2022
08:20
impact positif,  c'est aussi une émission tous les samedis sur lci à 12h45 nicolas chabanne, le fondateur de la marque « c’est qui le patron ?! » est l’invité d’impact positif. la marque symbolisée par cette brique de lait qui rémunère au juste prix le producteur. elle est désormais la plus vendue en france devant les gros acteurs du secteur. une prouesse réalisée sans publicité en seulement 6 ans. aujourd’hui, la marque veut encore se développer. au début, un seul produit : du lait. 6 ans plus tard, plus d’une trentaine estampillés « c’est qui le patron ?! » avec de gros succès comme le beurre. 312 millions de litres ont été vendus et la marque est présente dans 9 pays. c’est surtout aujourd’hui un concept qui paie. celui des « consommateurs acteurs ». dans la coopérative, ce sont les sociétaires qui choisissent les produits commercialisés, ils sont plus de 12 000 à dire leur mot et à vérifier que tout se passe selon le cahier des charges fondé sur des critères sociaux et environnementaux. aujourd’hui, « c’est qui le patron ?! » veut développer le modèle, l’étendre à tous les biens et services. pourquoi pas une maison de retraite du consommateur, une banque du consommateur, une assurance ou encore des textiles ? le but est d’inciter en quelques sortes les consommateurs à entrer au capital d’entreprises ou d’en créer pour faire changer les pratiques. selon nicolas chabanne, c’est l’urgence qui pousse à agir, et nous sommes à un moment charnière pour le faire. c’est ce qu’il nous explique dans impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-10-2022
08:11
retrouvez l'itw déclic de francis hallé, un moment fort du podcast à la fin de l'épisode. ------  francis hallé est un éminent botaniste et un biologiste, spécialiste des arbres et des forêts tropicales. il a sillonné le monde entier, et est connu pour avoir inventé le radeau des cimes, une nacelle qui permet d’étudier la canopée des forêts. pour ce podcast, il est accompagné d’eric fabre, secrétaire général de l’association francis hallé pour la forêt primaire. ensemble, ils portent un projet : créer une forêt primaire en europe de l’ouest. (05:55) une forêt primaire, c’est une forêt qui n’a jamais été exploitée, ni modifiée de façon quelconque par l’homme, c’est un sommet de la biodiversité. il n’en existe presque plus en europe, elles ont toutes été détruites depuis 1850, la dernière qui subsiste est en pologne, c’est la forêt de bialowieza qui est elle-même en danger. ce projet va s’étendre sur des siècles. pour francis hallé, c’est le projet de sa vie.   aujourd’hui,l’association cherche un terrain de 70 000 hectares, l’équivalent de l’île de minorque, plusieurs pistes sont à l’étude dont les vosges ou encore les ardennes belges et françaises (10:40).  on écouterait parler des heures francis hallé, il nous décrit la beauté de la forêt primaire et de ses arbres. pourquoi ? (07:09) parce qu’il n’y a pas besoin d’être un spécialiste pour apprécier la beauté, dit-il, c’est pourquoi il en parle souvent. pourtant, quand il était étudiant, il était interdit de parler de beauté, de faire appel à cette sensibilité, présente pourtant en chacun de nous. aujourd’hui, il se venge et bientôt, il sortira un nouvel ouvrage sur « la beauté ».  dans ce podcast, vous trouverez aussi toute une sélection de lectures (34 :10) pour vous initier aux arbres et aux forêts, initier vos enfants également. on rêverait de se balader avec lui, lui qui connaît tout sur tout, la moindre feuille, la moindre plante, même au hasard d’un couloir de lci.  on l’interroge également sur l’engouement des français pour les arbres, la nature : il s’en réjouit, même s’il ne se l’explique pas complètement. lui qui avait l’habitude de donner des conférences devant 15 personnes, aujourd’hui, elles font salle comble !  vieux sage, il n’aime pas répondre à certaines questions (28:45), alors quand ça l’ennuie, il le dit et puis tant pis ! peu importe, on apprend énormément à ses côtés, lui qui n’attend plus rien des politiques – des gens pas très intéressants - mais qui espère beaucoup des citoyens, voilà pourquoi il les appelle à le rejoindre au sein de son association pour mener ce beau projet. belle écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-10-2022
07:03
francis hallé est un éminent botaniste et un biologiste, spécialiste des arbres et des forêts tropicales. il a sillonné le monde entier, et est connu pour avoir inventé le radeau des cimes, une nacelle qui permet d’étudier la canopée des forêts. pour ce podcast, il est accompagné d’eric fabre, secrétaire général de l’association francis hallé pour la forêt primaire. ensemble, ils portent un projet : créer une forêt primaire en europe de l’ouest. (05:55) une forêt primaire, c’est une forêt qui n’a jamais été exploitée, ni modifiée de façon quelconque par l’homme, c’est un sommet de la biodiversité. il n’en existe presque plus en europe, elles ont toutes été détruites depuis 1850, la dernière qui subsiste est en pologne, c’est la forêt de bialowieza qui est elle-même en danger. ce projet va s’étendre sur plusieurs siècles. pour francis hallé, c’est le projet de sa vie.   aujourd’hui, l’association cherche un terrain de 70 000 hectares, l’équivalent de l’île de minorque, plusieurs pistes sont à l’étude dont les vosges ou encore les ardennes belges et françaises (10:40).  on écouterait parler des heures francis hallé, il nous décrit la beauté de la forêt primaire et de ses arbres. pourquoi ? (07:09) parce qu’il n’y a pas besoin d’être un spécialiste pour apprécier la beauté, dit-il, c’est pourquoi il en parle souvent. pourtant, quand il était étudiant, il était interdit de parler de beauté, de faire appel à cette sensibilité, présente pourtant en chacun de nous. aujourd’hui, il se venge et bientôt, il sortira un nouvel ouvrage sur « la beauté ».  dans ce podcast, vous trouverez aussi toute une sélection de lectures (34 :10) pour vous initier aux arbres et aux forêts, initier vos enfants également. on rêverait de se balader avec lui, lui qui connaît tout sur tout, la moindre feuille, la moindre plante, même au hasard d’un couloir de lci.  on l’interroge également sur l’engouement des français pour les arbres, la nature : il s’en réjouit même s’il ne se l’explique pas complètement. lui qui avait l’habitude de donner des conférences devant 15 personnes, aujourd’hui, elles font salle comble !  vieux sage, il n’aime pas répondre à certaines questions (28:45), alors quand ça l’ennuie, il le dit et puis tant pis ! peu importe, on apprend énormément à ses côtés, lui qui n’attend plus rien des politiques – des gens pas très intéressants - mais qui espère beaucoup des citoyens, voilà pourquoi il les appelle à le rejoindre au sein de son association pour mener ce beau projet jusqu'au bout. belle écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-10-2022
35:59
 dans cet extrait, retrouvez "l'interview déclic", des questions du tac au tac, un moment fort du podcast à la fin de l'épisode ----------- julia faure a créé sa propre marque de vêtement éthique « loom » mais elle est aussi militante au sein du collectif en mode climat. avec ce collectif, elle essaie d’alerter sur les dangers de la fast fashion, voire de l’ « ultra fast fashion » représentée notamment par la marque shein dont la croissance et les parts de marché sont vertigineux partout dans le monde. avec en mode climat, elle tente de mettre sur la table des propositions pour une mode plus respectueuse de la planète et des humains, elle tente aussi tout simplement de faire respecter les lois existantes. et si j’interroge julia faure aujourd’hui, c’est parce que le black friday arrive avec son lot de promotions annuelles. comment acheter mieux ? quel comportement avoir face à ce flot de messages publicitaires ? pour julia faure, la réponse est directe et sans détour : « n’achetez rien ». regardez dans votre armoire, nous ne mettons que 30% de nos habits. si vous devez tout de même acheter, quels conseils vous donnerait-elle ? c’est difficile de combattre le greenwashing et de s’y retrouver dans la jungle des labels, même les spécialistes ont dû mal à démêler le vrai du faux. mais un seul conseil tout de même : regardez les étiquettes. posez-vous ensuite cette question : enverriez-vous vos enfants en colonie dans le pays qui a fabriqué votre vêtement ? ensuite regardez s’il s’agit vraiment d’un coton bio. quelques chiffres font également réfléchir. la mode est responsable de 2 à 8% des émissions de co2. 2,8 milliards de vêtements arrivent en france chaque année, deux fois plus que dans les années 90. une quantité impressionnante, un gaspillage terrible car ces vêtements se retrouvent ensuite soit dans les bennes à vêtements dans la rue, soit dans nos déchets. une fois dans ces bennes, que deviennent-ils ? la moitié est recyclée, l’autre moitié est envoyée en afrique, dans des pays qui n’auront pas les moyens de les recycler. cela donnera les montagnes d’habits tristement célèbres que l’on trouve au ghana ou encore au chili. dans cette émission, julia faure dénonce tous les effets délétères de la fast fashion, un rouleau compresseur qui a des conséquences sur la planète, sur la société, sur les entreprises françaises. elle cite le récent exemple de camaïeu et ses 2600 emplois perdus. perdus non pas parce que le marché ne se porte pas bien, perdus car nous sommes incapables de lutter contre la fast fashion. rien ne s’oppose à elle, d’où l’urgence pour les pouvoirs publics de faire appliquer les lois existantes mais aussi de ne pas encourager la surproduction, la surconsommation et les prix dérisoires. comme d’habitude, julia faure répond aussi aux questions de l’interview du « monde d’après » avec ses conseils lecture et ses conseils de vie. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-11-2022
05:53
julia faure a créé sa propre marque de vêtement éthique « loom » mais elle est aussi militante au sein du collectif en mode climat. avec ce collectif, elle essaie d’alerter sur les dangers de la fast fashion, voire de l’ « ultra fast fashion » représentée notamment par la marque shein dont la croissance et les parts de marché sont vertigineux partout dans le monde. avec en mode climat, elle tente de mettre sur la table des propositions pour une mode plus respectueuse de la planète et des humains, elle tente aussi tout simplement de faire respecter les lois existantes. et si j’interroge julia faure aujourd’hui, c’est parce que le black friday arrive avec son lot de promotions annuelles. comment acheter mieux ? quel comportement avoir face à ce flot de messages publicitaires ? pour julia faure, la réponse est directe et sans détour : « n’achetez rien ». regardez dans votre armoire, nous ne mettons que 30% de nos habits. si vous devez tout de même acheter, quels conseils vous donnerait-elle ? c’est difficile de combattre le greenwashing et de s’y retrouver dans la jungle des labels, même les spécialistes ont dû mal à démêler le vrai du faux. mais un seul conseil tout de même : regardez les étiquettes. posez-vous ensuite cette question : enverriez-vous vos enfants en colonie dans le pays qui a fabriqué votre vêtement ? ensuite regardez s’il s’agit vraiment d’un coton bio. quelques chiffres font également réfléchir. la mode est responsable de 2 à 8% des émissions de co2. 2,8 milliards de vêtements arrivent en france chaque année, deux fois plus que dans les années 90. une quantité impressionnante, un gaspillage terrible car ces vêtements se retrouvent ensuite soit dans les bennes à vêtements dans la rue, soit dans nos déchets. une fois dans ces bennes, que deviennent-ils ? la moitié est recyclée, l’autre moitié est envoyée en afrique, dans des pays qui n’auront pas les moyens de les recycler. cela donnera les montagnes d’habits tristement célèbres que l’on trouve au ghana ou encore au chili. dans cette émission, julia faure dénonce tous les effets délétères de la fast fashion, un rouleau compresseur qui a des conséquences sur la planète, sur la société, sur les entreprises françaises. elle cite le récent exemple de camaïeu et ses 2600 emplois perdus. perdus non pas parce que le marché ne se porte pas bien, perdus car nous sommes incapables de lutter contre la fast fashion. rien ne s’oppose à elle, d’où l’urgence pour les pouvoirs publics de faire appliquer les lois existantes mais aussi de ne pas encourager la surproduction, la surconsommation et les prix dérisoires. comme d’habitude, julia faure répond aussi aux questions de l’interview du « monde d’après » avec ses conseils lecture et ses conseils de vie. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-11-2022
32:58
comment se préparer face aux catastrophes naturelles ? après les incendies et les intempéries qui ont touchés les français cet été, tout le monde a pris conscience de l’urgence à agir face au changement climatique. l’occasion de se demander si nous, citoyens, nous sommes prêts à faire face ? impact positif reçoit gaël musquet, météorologue, spécialiste dans l’anticipation, la prévision et la prévention des catastrophes naturelles.  les catastrophes s’enchaînent, dernière en date la floride touchée de plein fouet par ian. et avec ces images dévastatrices, un sentiment d’impuissance ressenti par les habitants face aux éléments qui se déchaînent. pourtant gaël musquet nous l’assure, les citoyens peuvent avoir un rôle à jouer. cela passe tout d’abord par la formation. des documents existent sur les risques qui pèsent dans chacune des communes, mais bien souvent, les habitants n’en ont même pas connaissance. il nous parle également d’un système qui va bientôt être mis en place en france, avec un message d’alerte qui arrivera sur tous les téléphones des habitants d’une région concernée par une éventuelle catastrophe. gaël musquet nous parle aussi de l’importance d’introduire une culture du risque dans nos vies pour anticiper les prochaines catastrophes et d’amener aussi les jeunes vers les filières scientifiques et numériques afin de mieux comprendre les phénomènes à venir et à innover pour ne pas les subir. replay sur tf1info.fr : https://www.tf1info.fr/replay-lci/video-replay-impact-positif-du-samedi-1er-octobre-2022-comment-se-preparer-face-aux-catastrophes-naturelles-2234036.html distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-12-2022
08:33
lutter contre le gaspillage alimentaire, c’est lutter contre le changement climatique impact positif a reçu la directrice france des leaders mondiaux too good to go sarah chouraqui. too good to go, c’est l’application anti-gaspi que tout le monde connaît : aujourd’hui, un français sur 5 l’utilise, plus de 12 millions de paniers ont été sauvés en 2021, l’équivalent de 33 773 vols paris-new york ! leaders mondiaux, ils veulent aussi sensibiliser les pouvoirs publics, les jeunes, les citoyens, et ont lancé déjà plusieurs campagnes. dernière en date, celle que vous pouvez observer sur 3280 gammes de produits avec un pictogramme qui alerte sur les dates de consommation : ne jetez pas mais  « observez, sentez, goutez ».  a l’occasion de la journée internationale de lutte contre le gaspillage alimentaire fin septembre, too good to go a également publié son top 10 des bonnes et des mauvaises nouvelles. parmi celles-ci, un chiffre : 40% de la nourriture mondiale produite est jetée. un chiffre qui est en hausse, il y a deux ans, c’était un tiers. en cause : cette frénésie toujours plus grande en tout point de la chaîne alimentaire pour ne pas manquer. d’où l’urgence de combattre ce gaspillage qui est aussi à l’origine de 10% des émissions de co2. un chiffre qui interpelle et c’est aussi ce lien entre écologie et gaspillage alimentaire qu’il faut absolument avoir à l’esprit. c’est ce que sarah chouraqui nous explique dans impact positif.  https://www.tf1info.fr/replay-lci/video-replay-impact-positif-du-samedi-8-octobre-2022-lutter-contre-le-gaspillage-alimentaire-c-est-lutter-contre-le-changement-climatique-2234770.htmldistribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-12-2022
08:35
a côté des podcasts, vous trouverez également en replay ici les émissions " impact positif" diffusées le samedi à 14h45 sur lci. -------  on a beaucoup parlé de l’importance de manger des fruits et des légumes locaux et de saison. mais ne s’est-on jamais intéressés aux fleurs ? demandez à votre fleuriste : 9 fleurs sur 10 sont importées avec des conséquences climatiques et sociales importantes. entretien avec hortense harang, la co-créatrice de fleurs d’ici. les fleurs importées sont un fléau écologique, elles auront parcouru des milliers de kilomètres pour arriver jusqu’à nous. parfois avec jusqu’à 25 substances chimiques interdites dans un bouquet ! et des aberrations à la clé : une fleur produite en bretagne se retrouve dans les hubs hollandais avant de revenir en ile de france ! conscients de ces couacs et dans un souci de transparence, les fleuristes se sont engagés à afficher l’origine des fleurs d’ici le mois de juin. en attendant, voilà plus de 5 ans que l’entreprise tech « fleurs d’ici » s’est attaqué à ce problème en créant une plateforme digitale qui fait appel à des horticulteurs locaux afin de proposer des bouquets 100% locaux et de saison. a sa tête, hortense harang, pionnière dans ce sujet de la relocalisation des fleurs. elle alerte sur les impacts négatifs sur la filiale : en 50 ans, le nombre d’horticulteurs français a été divisé par dix. en soutenant cette filière, en achetant des fleurs locales et de saison, on divise par 30 l’impact carbone d’un bouquet. on profite par ailleurs plus longtemps de ses fleurs car elles sont plus fraîches et de meilleure qualité. consommateurs, à vos étiquettes.   distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-12-2022
08:41
retrouvez aussi ici les replays de l'émission "impact positif" diffusée sur lci le samedi à 14h45. ------ depuis le 1er novembre, les bureaux et les commerces parisiens doivent éteindre les lumières après la fermeture. dans un mois, ce sont les panneaux publicitaires qui s’éteindront. sobriété oblige, les villes sont obligées de réagir. face à cette contrainte, des solutions existent pour repenser l’éclairage. exemple avec la bioluminescence développée par la start-up glowee.  on connaît tous les lucioles, les vers marins ou encore les méduses. la bioluminescence s’inspire de la lumière créée par la nature et notamment les organismes marins afin de la reproduire pour l’éclairage urbain. en résumé, des bactéries marines sont développées en laboratoire et se retrouvent dans du mobilier urbain. glowee développe ce procédé depuis 8 ans, et en décembre, les mobiliers seront disposés à rambouillet dans les yvelines, avant de nombreuses autres municipalités en 2023. les impacts sont nombreux sur tout le cycle de vie du produit : tant du point de vue des ressources (inépuisables et biosourcées), que de la biodiversité qui est préservée, de la lumière plus apaisante, ou encore du déchet qui est ici totalement biodégradable. pour glowee, la sobriété permet de repenser l’éclairage urbain dans sa globalité. avec la bioluminescence, c’est une nouvelle philosophie de mise en lumière qui est proposée, en réduisant notamment le nombre de points lumineux et l’intensité. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-12-2022
08:21
dans cet extrait, retrouvez "l'interview déclic", des questions du tac au tac, un moment fort du podcast à la fin de l'épisode ------- face aux crises climatiques et énergétiques, quelle agriculture pour demain ? perrine hervé-gruyer est la co-fondatrice de la ferme du bec hellouin, une ferme prise en exemple dans le monde entier pour ses innovations en permaculture. pour la première fois, une ferme prouvait qu’écologie allait de pair avec rentabilité. une révolution. avec son associé, ils ont essuyé les plâtres pendant des années. on les a pris pour des fous, des hurluberlus, mais ils ont réussi leur pari, être les premiers à démontrer que l’on pouvait vivre et produire sur une petite parcelle en autonomie et en harmonie avec la nature. plus de 800 variétés de fruits et légumes poussent dans leurs jardins sur 1500 m2 de maraîchage. les deux associés installés en normandie en 2006 se sont servis des savoirs ancestraux mais aussi de la science pour montrer la voie. ils ont ensuite transmis leur savoir dans des livres traduits dans huit langues, notamment « vivre avec la terre » chez actes sud. un savoir qui est une des solutions aux crises que nous vivons aujourd’hui : énergétique, climatique, mais aussi crise de sens.  avec perrine hervé-guyer, nous évoquons aussi l’avenir de l’agriculture. en 2030, la moitié des agriculteurs auront pris leur retraite. qui pour les remplacer ? le contexte est compliqué pour ceux qui souhaitent se lancer, surtout après l’été 2022. pour elle, pas de doute, il faut former des porteurs de projet qui vont aller vers une agriculture qui sera plus autonome, et qui pourra se réinventer en terme d’organisation du travail. « il faut réinventer le modèle en allant vers un modèle plus entrepreneurial et surtout plus coopératif, c’est cela qui fera l’avenir de l’agriculture ».  retrouvez également l'interview déclic à la fin du podcast. bonne écoute avec impact positif. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
29-12-2022
08:13
face aux crises climatiques et énergétiques, quelle agriculture pour demain ? perrine hervé-gruyer est la co-fondatrice de la ferme du bec hellouin, une ferme prise en exemple dans le monde entier pour ses innovations en permaculture. pour la première fois, une ferme prouvait qu’écologie allait de pair avec rentabilité. une révolution. avec son associé, ils ont essuyé les plâtres pendant des années. on les a pris pour des fous, des hurluberlus, mais ils ont réussi leur pari, être les premiers à démontrer que l’on pouvait vivre et produire sur une petite parcelle en autonomie et en harmonie avec la nature. plus de 800 variétés de fruits et légumes poussent dans leurs jardins sur 1500 m2 de maraîchage. les deux associés installés en normandie en 2006 se sont servis des savoirs ancestraux mais aussi de la science pour montrer la voie. ils ont ensuite transmis leur savoir dans des livres traduits dans huit langues, notamment « vivre avec la terre » chez actes sud. un savoir qui est une des solutions aux crises que nous vivons aujourd’hui : énergétique, climatique, mais aussi crise de sens.  avec perrine hervé-guyer, nous évoquons aussi l’avenir de l’agriculture. en 2030, la moitié des agriculteurs auront pris leur retraite. qui pour les remplacer ? le contexte est compliqué pour ceux qui souhaitent se lancer, surtout après l’été 2022. pour elle, pas de doute, il faut former des porteurs de projet qui vont aller vers une agriculture qui sera plus autonome, et qui pourra se réinventer en terme d’organisation du travail. « il faut réinventer le modèle en allant vers un modèle plus entrepreneurial et surtout plus coopératif, c’est cela qui fera l’avenir de l’agriculture ».  retrouvez également l'interview "du monde d'après" à la fin du podcast. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
29-12-2022
37:59
jean-louis etienne s’est lancé dans un projet audacieux : partir explorer l’océan austral, un océan où peu de marins s’aventurent, un océan mal connu. pour relever ce nouveau défi, il faut construire un vaisseau capable d’affronter les tempêtes, et les vagues des 50ème hurlants. ce sera le polar pod. jean-louis etienne est écrivain, médecin, explorateur, il été le premier homme à atteindre en solitaire le pôle nord en 1986. il a réalisé de nombreuses expéditions pour faire connaître les pôles et mieux les comprendre. aujourd’hui, il travaille sur un projet qui s’appelle « polar pod », projet d’exploration de l’océan austral autour de l’antarctique. il faut savoir que l’océan austral est le principal puits de carbone océanique de la planète, d’où sa préciosité.  c’est un projet de longue haleine, jean-louis etienne y travaille depuis 10 ans. le vaisseau polar pod est inédit, c’est un navire vertical, un navire vaisseau qui se plantera dans l’océan (100 mètres de hauteur dont 80 dans l’eau) et pourra recueillir toutes les données nécessaires pour documenter le dérèglement climatique mais aussi fournir toutes sortes d’informations sur la biodiversité de cet océan méconnu. le vaisseau est donc innovant technologiquement et il pourra naviguer en évitant les icebergs et en affrontant les vagues des 50ème hurlants, cet endroit où règnent tempêtes et vents violents. un projet digne d’un roman de jules verne, mais ce grand rêveur n’a pas peur des défis. a 76 ans, il travaille sans relâche pour trouver des fonds et boucler cette expédition qui doit démarrer en 2024. a ceux qui qualifient ce projet de « fou », il préfère parler de projet audacieux. lui l’autodidacte qui n’avait pas assez de bonnes notes pour passer en 6ème est devenu tout d’abord ouvrier tourneur-fraiseur avant de faire médecine puis d’endosser le costume de l’explorateur. il n’aura de cesse de raconter son histoire, et d’encourager les jeunes à se battre pour relever les défis de l’urgence climatique. il veut leur communiquer son enthousiasme de la vie et leur crier que rien n’est impossible : « on ne repousse pas ses limites, on se découvre », dit-il.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26-01-2023
33:44
jean-louis etienne s’est lancé dans un projet audacieux : partir explorer l’océan austral, un océan où peu de marins s’aventurent, un océan mal connu. pour relever ce nouveau défi, il faut construire un vaisseau capable d’affronter les tempêtes, et les vagues des 50ème hurlants. ce sera le polar pod. jean-louis etienne est écrivain, médecin, explorateur, il été le premier homme à atteindre en solitaire le pôle nord en 1986. il a réalisé de nombreuses expéditions pour faire connaître les pôles et mieux les comprendre. aujourd’hui, il travaille sur un projet qui s’appelle « polar pod », projet d’exploration de l’océan austral autour de l’antarctique. il faut savoir que l’océan austral est le principal puits de carbone océanique de la planète, d’où sa préciosité.  c’est un projet de longue haleine, jean-louis etienne y travaille depuis 10 ans. le vaisseau polar pod est inédit, c’est un navire vertical, un navire vaisseau qui se plantera dans l’océan (100 mètres de hauteur dont 80 dans l’eau) et pourra recueillir toutes les données nécessaires pour documenter le dérèglement climatique mais aussi fournir toutes sortes d’informations sur la biodiversité de cet océan méconnu. le vaisseau est donc innovant technologiquement et il pourra naviguer en évitant les icebergs et en affrontant les vagues des 50ème hurlants, cet endroit où règnent tempêtes et vents violents. un projet digne d’un roman de jules verne, mais ce grand rêveur n’a pas peur des défis. a 76 ans, il travaille sans relâche pour trouver des fonds et boucler cette expédition qui doit démarrer en 2024. a ceux qui qualifient ce projet de « fou », il préfère parler de projet audacieux. lui l’autodidacte qui n’avait pas assez de bonnes notes pour passer en 6ème est devenu tout d’abord ouvrier tourneur-fraiseur avant de faire médecine puis d’endosser le costume de l’explorateur. il n’aura de cesse de raconter son histoire, et d’encourager les jeunes à se battre pour relever les défis de l’urgence climatique. il veut leur communiquer son enthousiasme de la vie et leur crier que rien n’est impossible : « on ne repousse pas ses limites, on se découvre », dit-il.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
01-02-2023
10:04
retrouvez dans cet extrait "l'interview déclic", l'interview signature du podcast, que vous retrouvez à la fin de l'épisode. bonne écoute. ---------- lucie pinson est la fondatrice de l’ong reclaim finance créée en 2020. depuis des années, elle se bat pour décarboner la finance. la finance, c’est le nerf de la guerre, l’un des moyens de toucher le cœur du réacteur. son objectif : pousser les banques et les assurances à se désengager des énergies fossiles.  début février, le groupe totalenergies a annoncé des résultats historiques, avec un bénéfice net de 19,5 milliards de dollars. a cette occasion, l’ong a appelé avec d’autres associations « les acteurs financiers à cesser de soutenir la « stratégie climaticide de totalenergies ». plusieurs projets sont contestés, l’oléoduc eacop entre l’ougadan et la tanzanie ou encore des gisements de gaz offshore en afrique du sud. selon totalenergies, ses bénéfices permettent à l’entreprise « d’accélérer les investissements dans les énergies décarbonées pour réussir la transition énergétique ». un argument complètement balayé par lucie pinson pour qui totalenergies est loin du compte. en 2022, 75% de ses dépenses d’investissement ont été consacrés au gaz et au pétrole. plus largement, lucie pinson pointe du doigt les banques et les assurances qui continuent de soutenir certaines entreprises. elle souligne l’incohérence entre les promesses pour limiter le réchauffement et le financement de nouveau projet d’énergies fossiles. ce grandes institutions n’ont par ailleurs mis en place aucune mesure pour pousser les entreprises qu'elles financent à renoncer au déploiement de nouveaux projets. l’ong ne mène pas ces combats en vain. reclaim finance peut se targuer d’avoir eu des victoires, notamment sur le charbon. grâce à son travail,  43 banques et assurances européennes ont arrêté de soutenir les nouveaux projets dans le charbon dont la banque axa en france. c’est ce qui a valu à lucie pinson le prix goldman pour l’environnement, l’équivalent du prix nobel vert. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-02-2023
07:21
lucie pinson est la fondatrice de l’ong reclaim finance créée en 2020. depuis des années, elle se bat pour décarboner la finance. la finance, c’est le nerf de la guerre, l’un des moyens de toucher le cœur du réacteur. son objectif : pousser les banques et les assurances à se désengager des énergies fossiles.  début février, le groupe totalenergies a annoncé des résultats historiques, avec un bénéfice net de 19,5 milliards de dollars. a cette occasion, l’ong a appelé avec d’autres associations « les acteurs financiers à cesser de soutenir la « stratégie climaticide de totalenergies ». plusieurs projets sont contestés, l’oléoduc eacop entre l’ougadan et la tanzanie ou encore des gisements de gaz offshore en afrique du sud. selon totalenergies, ses bénéfices permettent à l’entreprise « d’accélérer les investissements dans les énergies décarbonées pour réussir la transition énergétique ». un argument complètement balayé par lucie pinson pour qui totalenergies est loin du compte. en 2022, 75% de ses dépenses d’investissement ont été consacrés au gaz et au pétrole. plus largement, lucie pinson pointe du doigt les banques et les assurances qui continuent de soutenir certaines entreprises. elle souligne l’incohérence entre les promesses pour limiter le réchauffement et le financement de nouveau projet d’énergies fossiles. ce grandes institutions n’ont par ailleurs mis en place aucune mesure pour pousser les entreprises qu'elles financent à renoncer au déploiement de nouveaux projets. l’ong ne mène pas ces combats en vain. reclaim finance peut se targuer d’avoir eu des victoires, notamment sur le charbon. grâce à son travail,  43 banques et assurances européennes ont arrêté de soutenir les nouveaux projets dans le charbon dont la banque axa en france. c’est ce qui a valu à lucie pinson le prix goldman pour l’environnement, l’équivalent du prix nobel vert. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-02-2023
35:53
alors que le salon de l’agriculture a ouvert ses portes, de nombreux défis attendent le secteur : vers quels modèles faut-il aller et surtout avec quels agriculteurs ? on sait que la moitié d’entre eux seront à la retraite en 2030. qui pour les remplacer et comment les aider à tenir le choc des années à venir ? beaucoup de question se posent et pour y répondre, nous recevons audrey bourolleau, la co-fondatrice  d’hectar, un campus d’innovations agricoles près de paris mais aussi aymeric ferté, agriculteur dans l'aisne, et collaborateur chez hectar. difficile de résumer hectar, un concept unique en france. a la fois une ferme pilote dans les yvelines, un incubateur de start-up agricoles, un centre de formation, et un laboratoire d’innovations. la spécificité de ce campus ? essayer de répondre à tous les enjeux : climatiques, sociaux, économiques.  il faut apporter des solutions qui doivent à la fois créer de la valeur, avec un impact environnemental positif, et plus de qualité de vie pour les exploitants. l’objectif est aussi de donner envie : « il faut inspirer, donner des rôles modèles, c’est un formidable métier et on doit attirer la prochaine génération vers ces métiers du vivant », explique la co-fondatrice. avec ces start-ups incubées, 42 réparties sur plusieurs promotions, l’idée est aussi de se servir de la technologie et des données pour mieux accompagner les agriculteurs. « il faut inscrire ces métiers dans leur temps avec des innovations qui peuvent être digitales. il faut outiller avec de la donnée pour nous faire gagner du temps et de l’argent. des données qui vont nous aider à mieux nous organiser et à faire la transition environnementale », explique audrey bourolleau. cinq coopératives ont d’ailleurs rejoint hectar récemment, elles représentent 45 000 agriculteurs sur tout le territoire, elles aideront à valider ces solutions proposées. aymeric ferté nous raconte quand à lui son parcours d'agriculteur, ses difficultés au quotidien mais aussi les opportunités qui se présentent à lui. il nous raconte aussi comme il perçoit hectar et ce que le campus peut apporter au monde agricole. sans oublier l'itw déclic à la fin du podcast. très bonne écoute avec impact positif. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-02-2023
38:11
retrouvez ici l'itw declic, moment fort du podcast à la fin de l'épisode. --------- alors que le salon de l’agriculture a ouvert ses portes, de nombreux défis attendent le secteur : vers quels modèles faut-il aller et surtout avec quels agriculteurs ? on sait que la moitié d’entre eux seront à la retraite en 2030. qui pour les remplacer et comment les aider à tenir le choc des années à venir ? beaucoup de question se posent et pour y répondre, nous recevons audrey bourolleau, la co-fondatrice  d’hectar, un campus d’innovations agricoles près de paris mais aussi aymeric ferté, agriculteur dans l'aisne, et collaborateur chez hectar. difficile de résumer hectar, un concept unique en france. a la fois une ferme pilote dans les yvelines, un incubateur de start-up agricoles, un centre de formation, et un laboratoire d’innovations. la spécificité de ce campus ? essayer de répondre à tous les enjeux : climatiques, sociaux, économiques.  il faut apporter des solutions qui doivent à la fois créer de la valeur, avec un impact environnemental positif, et plus de qualité de vie pour les exploitants. l’objectif est aussi de donner envie : « il faut inspirer, donner des rôles modèles, c’est un formidable métier et on doit attirer la prochaine génération vers ces métiers du vivant », explique la co-fondatrice. avec ces start-ups incubées, 42 réparties sur plusieurs promotions, l’idée est aussi de se servir de la technologie et des données pour mieux accompagner les agriculteurs. « il faut inscrire ces métiers dans leur temps avec des innovations qui peuvent être digitales. il faut outiller avec de la donnée pour nous faire gagner du temps et de l’argent. des données qui vont nous aider à mieux nous organiser et à faire la transition environnementale », explique audrey bourolleau. cinq coopératives ont d’ailleurs rejoint hectar récemment, elles représentent 45 000 agriculteurs sur tout le territoire, elles aideront à valider ces solutions proposées. aymeric ferté nous raconte quand à lui son parcours d'agriculteur, ses difficultés au quotidien mais aussi les opportunités qui se présentent à lui. il nous raconte aussi comme il perçoit hectar et ce que le campus peut apporter au monde agricole. sans oublier l'itw déclic à la fin du podcast. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-02-2023
07:23
quand on veut lancer son entreprise, pas facile de s’y retrouver dans la jungle des dispositifs et des financements. et quand on a un projet à impact social ou environnemental, c’est encore plus compliqué. l’ancien haut commissaire à l’economie sociale et solidaire vient de lancer une plateforme mod’emplois qui ambitionne d’aider et d’accompagner toutes celles et ceux qui veulent tenter l’aventure. mod’emplois, c’est plus de 60 parcours d’entrepreneurs qui livrent leurs secrets et qui expliquent sans tabou comment ils ont réussi à monter leur structure. quels sont les écueils qu’ils ont évités, pourquoi ont-ils choisi telle structure plutôt qu’une autre, quels financements ? des conseils précieux surtout dans certains territoires où les aides sont moins visibles ou moins nombreuses. ces entreprises ont été choisies partout en france car elles ont un business model durable et que leur impact social et/ou environnemental est avéré. parmi ces entrepreneurs, antoine fuyet, le co-fondateur de champerché, une ferme urbaine qui cultive des fruits et légumes toute l’année. il est venu sur le plateau d’impact positif nous présenter son projet et nous dire pourquoi il a choisi de témoigner pour mod’emplois. plus globalement, selon christophe itier qui connaît très bien le secteur, aider ces nouveaux entrepreneurs est capital car demain, l’économie à impact sera l’économie dominante. pour l’ancien haut commissaire, elle est la seule qui permettra de répondre à tous les enjeux qui se présentent à nous aujourd’hui, défi climatique, urgence sociale et sociétale. d’ici un an, la plateforme s’enrichira encore de nouveaux parcours et de nouveaux partenaires. plusieurs centaines de témoignages seront à disposition, avec un dispositif d’aides encore plus soutenu afin d’accompagner dans la durée ces entrepreneurs.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14-03-2023
08:14
retour sur la cop 15 biodiversité qui s'est tenue au canada en décembre dernier. 190 pays devaient s'entendre pour mettre un terme à la destruction en cours du vivant. on parle de dernière chance, le secrétaire général des nations unies, adepte des punchlines, a ouvert cette cop avec cette phrase forte : « l’humanité est devenue une arme de destruction massive ». allain bougrain dubourg, président de la ligue de protection des oiseaux et défenseur de la biodiversité depuis des décennies, est notre invité sur impact positif. agir et vite ! mettre la biodiversité sur le même pied que le climat, notamment en créant un fonds comme pour la cop27 en egypte. il y a urgence : un million d’espèces sont menacées, un tiers des terres sont dégradées. on sait aussi que les sols fertiles sont en train de disparaître, et les océans se dégradent également sous l’effet des pollutions et du changement climatique. face à ces constats, il y a encore de l’espoir si on s’en donne les moyens. l’objectif de cette cop sera de protéger 30% des terres et des mers. et c’est à l’aune de cet objectif que l’on déterminera le succès de cette cop. allain bougrain dubourg demande également à emmanuel macron de montrer la voie et d’agir alors que toutes les solutions sont sur la table. mais il y aussi ce que l’on peut faire à son échelle. depuis les confinements, il y a eu un engouement formidable pour la nature à côté de chez soi. c’est ce que promeut la lpo avec ses différents programmes à destination des citoyens. « les gens, de leur fenêtre et de leur jardin, ont commencé à écouter le silence et le chant des oiseaux » nous explique allain bougrain dubourg. alors que 30% des oiseaux en zone urbaine ont disparu, que certaines espèces sont menacées comme l’alouette, un conseil alors que les températures sont très froides : donner à manger aux oiseaux. mais attention, pas de pain sur les balcons, pas de salé non plus, privilégiez les graines ou encore les boules de graisse.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14-03-2023
08:47
impact positif, l'émission sur lci, tous les samedis à 14h45. ----- benoît hamon a quitté ses fonctions politiques, il est désormais ceo de l’ong singa qui accompagne les nouveaux arrivants (demandeurs d’asile, réfugiés) dans leur projet d’entreprise. alors que les migrations vont s'accentuer sous l’effet du dérèglement climatique, cette diversité crée souvent un choc d’innovation sociale, c’est ce que nous décrit l’ancien ministre et député dans impact positif. alors que le gouvernement vient de présenter son nouveau projet de loi sur l’immigration, benoît hamon nous parle du travail de singa, une ong présente dans 7 pays, dans 10 villes en france, et qui a accompagné 320 start-ups depuis 2016. sa communauté compte 50 000 membres. en mettant en liaison ces nouveaux arrivants avec des locaux, ils s’insèrent en créant leur entreprise, et aussi parce qu’ils ont accès à un emploi, à un logement, une formation. avec ses différents programmes d’incubation, l’ong est devenue l’un des leaders en innovation sociale et interculturelle. « le parcours migratoire est une épreuve. ce parcours amène des femmes et des hommes à réfléchir à la manière de répondre à ses besoins qu’ils ont eus et qui n’ont pas été satisfaits, explique benoît hamon. « avoir un regard, une culture différente vous amène à faire un pas de côté qui règle souvent bien des problèmes restés sans solution dans nos sociétés et aussi dans les entreprises qu’ils rejoignent ou qu’ils créent ». au quotidien, les échanges entre les intervenants et les entrepreneurs accompagnés par singa produisent des résultats incroyables sur la trajectoire de ces entreprises, avec de beaux succès. surtout, ils contredisent cette idée que ces nouveaux arrivants prennent les emplois des autres. l’ong travaille aussi avec des entreprises, 50 grands groupes ou pme ont signé une charte pour l’inclusion il y a 6 mois pour faire évoluer les pratiques. cela se traduira par des actions concrètes, comme un système d’embauche plus ouvert, une plus grande inclusion dans les équipes, et un accroissement de « l’employabilité ».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-03-2023
08:56
impact positif, l'émission sur lci, tous les samedis à 14h45. plastic odyssey est un projet né pour lutter contre la pollution plastique dans les océans. il se matérialise par un bateau-laboratoire, un bateau d’exploration scientifique qui est parti cette année pour un tour du monde de 3 ans dans 30 villes. le président et co-fondateur de plastic odyssey, simon bernard, est l’invité d’impact positif. le principe de ce tour du monde avec plastic odyssey : à chaque escale, des solutions de recyclage sont proposées pour réduire la pollution plastique dans ces pays émergents. a l’intérieur du bateau, un petit centre de recyclage expérimental, une usine clé en main. dans les 30 villes de ce tour, le bateau accueillera dix entrepreneurs pendant une semaine afin de les former. objectif : améliorer le recyclage, et fabriquer des produits finis comme des tuiles, des pavés, des tubes ou encore du carburant, mais aussi créer de l’emploi. l’idée est également d’aller découvrir des projets innovants qui pourront être dupliqués ailleurs. de beaux projets ont déjà été dénichés, notamment au liban, première étape de ce tour du monde. plastic odyssey fonctionnera donc comme un « incubateur flottant » mais l’objectif ne sera jamais de récupérer le plastique en mer. seul 1% des déchets plastique flotte quand le reste coule ou se dégrade en micro-particules, impossibles à repêcher. une fois que le plastique est dans l’eau, il est trop tard d’où l’importance de ces projets en amont. selon simon bernard, il faut aussi gérer notre « héritage », 5 milliards de tonnes de déchets plastique sur les bras, il faut les traiter et les valoriser au mieux.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-03-2023
08:21
retrouvez l'interview "déclic" de jean-marc potdevin, un moment fort du podcast que vous retrouvez à la fin de l'épisode. ----------- ce numéro d’impact positif s’insère dans la semaine du « podcasthon » qui se tient du 25 au 31 mars 2023. plus de 350 podcasts francophones y participent afin de mettre en avant - dans le cadre de leur émission habituelle - une association. n’hésitez pas à jeter un coup d’œil au site podcasthon.org pour aller écouter d’autres podcasts participants, découvrir d’autres associations et surtout faire des dons. j’ai quant à moi décidé de vous parler de l’association entourage et d’un de ses prolongements : linkedout. clin d’œil à linkedin (qui leur a accordé une licence de marque), un jeu de mot plutôt malin autour du réseau social des opportunités professionnelles. linkedout se veut un réseau inclusif et tourné vers les personnes qui n’arrivent pas à trouver de travail : les grands exclus, les précaires, les accidentés de la vie. il permet de partager les cv des personnes qui sont inscrites sur le site afin de leur apporter le plus de visibilité possible. objectif : leur donner plus de chances de décrocher un job et leur redonner l’énergie de rebondir. et cela marche, car les taux de « sortie positive » dépassent les 60%, voire 70% pour les jeunes. quant à celles et ceux qui ne décrochent pas toujours un contrat, l’expérience linkedout leur a redonné confiance.  plus de 500 entreprises accompagnent désormais linkedout. mais il y a quelques années encore, elles n’étaient que 5. il faut dire que le vendée globe et la route du rhum sont passés par là et que le logo linkedout a flotté sur le bateau de thomas ruyant ces dernières années. magnifique sponsor que ces courses au large qui font rêver tant de gens et qui ont aussi permis d’engager une course contre l’exclusion. jean-marc potdevin nous raconte comment les entreprises ont littéralement embarqué le projet avec elles ; comment les collaborateurs qui ont rencontré les postulants de linkedout ou les membres d’entourage ont parlé de rencontres transformatrices. « il y a une puissance de transformation, potentiellement systémique, de la rencontre entre les plus pauvres qui vivent en marge de nos sociétés, et nous qui profitons à plein du système dans cette course à la performance et à la réussite », explique jean-marc potdevin.  ce que dit surtout le fondateur d’entourage, c’est que l’on n’est rien sans l’autre, que l’on n’accomplit rien sans les autres et que ce sont les rencontres qui sont importantes dans la vie. d’ailleurs, c’est en discutant matin et soir avec des sdf il y a plus de 10 ans sur le chemin du travail que jean-marc potdevin a eu l’idée de créer entourage. son seul et unique but ? créer du lien social, encadrer et susciter des rencontres avec ces personnes qui souffrent de leur invisibilité. avec jean-marc potdevin, on parle également de la « tech for good ». a-t-elle tenu ses promesses ? que nous raconte la jeunesse qui porte ce mouvement ? enfin, il nous parle un peu de son propre parcours. alors qu’il était au summum de sa carrière à 40 ans et qu’il croyait qu’il n’avait besoin de personne, il a failli mourir. c’est alors qu’il s’est posé cette question : « qu’ai-je fait de ma vie ?». comme il ne trouvait pas de réponse, une autre vie a commencé pour lui. c’est cette vie-là qu’il nous raconte dans ce podcast et dans les réponses qu’il donne à notre interview déclic traditionnelle à la fin de l’épisode. très bonne écoute avec impact positif et si vous avez envie de soutenir entourage et linkedout, allez sur le site faire un don. merci ! www.entourage.social, télécharger l’application sur votre smartphone linkedout.frdistribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30-03-2023
12:21
ce numéro d’impact positif s’insère dans la semaine du « podcasthon » qui se tient du 25 au 31 mars 2023. plus de 350 podcasts francophones y participent afin de mettre en avant - dans le cadre de leur émission habituelle - une association. n’hésitez pas à jeter un coup d’œil au site podcasthon.org pour aller écouter d’autres podcasts participants, découvrir d’autres associations et surtout faire des dons. j’ai quant à moi décidé de vous parler de l’association entourage et d’un de ses prolongements : linkedout. clin d’œil à linkedin (qui leur a accordé une licence de marque), un jeu de mot plutôt malin autour du réseau social des opportunités professionnelles. linkedout se veut un réseau inclusif et tourné vers les personnes qui n’arrivent pas à trouver de travail : les grands exclus, les précaires, les accidentés de la vie. il permet de partager les cv des personnes qui sont inscrites sur le site afin de leur apporter le plus de visibilité possible. objectif : leur donner plus de chances de décrocher un job et leur redonner l’énergie de rebondir. et cela marche, car les taux de « sortie positive » dépassent les 60%, voire 70% pour les jeunes. quant à celles et ceux qui ne décrochent pas toujours un contrat, l’expérience linkedout leur a redonné confiance.  plus de 500 entreprises accompagnent désormais linkedout. mais il y a quelques années encore, elles n’étaient que 5. il faut dire que le vendée globe et la route du rhum sont passés par là et que le logo linkedout a flotté sur le bateau de thomas ruyant ces dernières années. magnifique sponsor que ces courses au large qui font rêver tant de gens et qui ont aussi permis d’engager une course contre l’exclusion. jean-marc potdevin nous raconte comment les entreprises ont littéralement embarqué le projet avec elles ; comment les collaborateurs qui ont rencontré les postulants de linkedout ou les membres d’entourage ont parlé de rencontres transformatrices. « il y a une puissance de transformation, potentiellement systémique, de la rencontre entre les plus pauvres qui vivent en marge de nos sociétés, et nous qui profitons à plein du système dans cette course à la performance et à la réussite », explique jean-marc potdevin.  ce que dit surtout le fondateur d’entourage, c’est que l’on n’est rien sans l’autre, que l’on n’accomplit rien sans les autres et que ce sont les rencontres qui sont importantes dans la vie. d’ailleurs, c’est en discutant matin et soir avec des sdf il y a plus de 10 ans sur le chemin du travail que jean-marc potdevin a eu l’idée de créer entourage. son seul et unique but ? créer du lien social, encadrer et susciter des rencontres avec ces personnes qui souffrent de leur invisibilité. avec jean-marc potdevin, on parle également de la « tech for good ». a-t-elle tenu ses promesses ? que nous raconte la jeunesse qui porte ce mouvement ? enfin, il nous parle un peu de son propre parcours. alors qu’il était au summum de sa carrière à 40 ans et qu’il croyait qu’il n’avait besoin de personne, il a failli mourir. c’est alors qu’il s’est posé cette question : « qu’ai-je fait de ma vie ?». comme il ne trouvait pas de réponse, une autre vie a commencé pour lui. c’est cette vie-là qu’il nous raconte dans ce podcast et dans les réponses qu’il donne à notre interview déclic traditionnelle à la fin de l’épisode. très bonne écoute avec impact positif et si vous avez envie de soutenir entourage et linkedout, allez sur le site faire un don. merci ! www.entourage.social, télécharger l’application sur votre smartphone linkedout.frdistribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30-03-2023
55:00
pour lutter contre le dérèglement climatique, la sobriété ne suffira pas. il faudra aussi financer des innovations qui pourront décarboner l’économie. c’est l’objectif de time for the planet, un fonds citoyen qui a déjà levé plus de 15 millions d’euros en trois ans d’existence. rencontre avec l’un des co-fondateurs mehdi coly. l’objectif de time for the planet est de lever un milliard d’euros d’ici 2030. avec les plus de 15 millions déjà levés, tftp a déjà financé cinq innovations. parmi celles-ci, cool roof qui permet de protéger des bâtiments et des villes contre les fortes chaleurs liées au dérèglement climatique. une innovation qui pourra permettre d’éviter la climatisation très polluante si elle est déployée largement. des innovations, des idées, il en existe beaucoup, il en existe déjà. le problème, c’est qu’elles ne parviennent pas à passer à l’échelle, d’où l’importance d’un fonds comme time for the planet. le fonds ne s’occupe pas juste d’investir de l’argent mais de créer des sociétés qui seront profitables, qui pourront se développer et surtout être dupliquées un peu partout dans le monde entier. time for the planet a aussi dépassé son objectif qui était d’atteindre les 100 000 actionnaires au 1er janvier 2023. des actionnaires qui peuvent acheter des actions à partir d’un euro. la particularité avec tftp, c’est qu’ils ne reçoivent pas de dividendes, mais un dividende climat, qui comptabilise le nombre de tonnes de gaz à effet de serre évitées ou stockées grâce à leurs investissements. selon mehdi coly, l’enjeu de chaque innovation dans laquelle ils investissent, c’est de « faire en sorte qu’on ait plus besoin d’émettre du co2, car même en étant hyper sobre cela ne va pas être suffisant pour éviter une catastrophe climatique ».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-04-2023
09:17
en janvier, trois ong ont assigné danone en justice pour non-respect de son devoir de vigilance. une procédure inédite. c’est surfrider foundation europe qui est à l’initiative avec zero waste france et clientearth. danone est accusée de ne pas en faire assez en matière de déplastification. entretien avec le porte-parole de surfrider foundation europe. selon les chiffres du groupe agroalimentaire, danone a consommé plus de plastique en 2021 qu’en 2020. si le groupe affirme qu’elle fait beaucoup en termes de recyclage, ces ong lui rétorquent que le recyclage n’est pas la solution. en effet, seuls 9% des déchets sont recyclés dans le monde. et ce n’est pas parce qu’une bouteille est en plastique recyclé qu’elle ne se retrouvera pas également au fond des océans. selon surfirder, il faut aller vers plus de réemploi, et vers la fin programmée du plastique en le remplaçant par du verre par exemple. et ce sont précisément les grands groupes comme danone qui ont le pouvoir d‘impulser des changements. « si les entreprises ne prennent pas le pas pour aider les consommateurs à changer eux-mêmes leur consommation, qui le fera ? », interroge lionel cheylus. les ong attaquent de plus en plus les grands groupes mais aussi l’etat quand elles estiment qu’elles ne sont pas à la hauteur de leur mission. des ong qui ont besoin de nouveaux modes d’action pour faire respecter la législation. surfrider est en première ligne, en pointe dans la lutte pour la protection des océans depuis plus de 30 ans. l’ong est notamment pionnière en matière de collecte des déchets, une façon de documenter cette pollution et d’alimenter une base de données. une façon aussi de sensibiliser.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-04-2023
09:21
le rapport d’oxfam sur les inégalités a été publié cette semaine, alors que le forum de davos ouvrait ses portes et qu’une première mobilisation contre la réforme des retraites avait lieu en france. le constat de ce rapport : depuis deux ans, les milliardaires se sont enrichis grâce à l’intervention publique et dans le même temps, on assiste à un accroissement des inégalités à l’échelle mondiale. entretien avec le co-auteur du rapport d’oxfam pour la france, quentin parinello. selon oxfam, depuis 2020, deux tiers des richesses mondiales produites ont été captées par les 1% les plus riches. et si on regarde la france, la fortune des milliardaires français a augmenté de plus de 200 milliards d’euros depuis 2020, soit plus de 58%. les 10 premiers milliardaires ont gagné l’équivalent de deux ans de factures de gaz, d’électricité et de carburant des français. quant à la fortune de bernard arnault, elle correspond à l’équivalent de celle de près de 20 millions de français. face à ces chiffres, l’ong pose plusieurs questions : à qui va—t-on faire payer la facture de la crise du covid ? aujourd’hui, ce sont les plus précaires, touchés également par l’inflation et la crise énergétique qui sont mis à contribution. enfin, autre question : est-ce que l’on aurait pu mieux injecter cet argent ? oxfam propose plusieurs solutions pour réduire ces inégalités, dont la taxation des ultra-riches. en france, selon le rapport, taxer à 2% les milliardaires permettrait de financer le déficit à venir du système des retraites. face à l’urgence climatique, cette concentration extrême de la richesse est aussi un problème car les plus exposés sont les plus pauvres alors qu’ils ne sont pas responsables du réchauffement. il y a non seulement la question de l’empreinte carbone de ces milliardaires mais aussi leur patrimoine financier qui est investi dans des entreprises carbonées. pour quentin parinello, « on a besoin de décarboner l’économie et du coup, on besoin que ces milliardaires participent à la bifurcation de l’économie à travers leurs investissements ».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-04-2023
08:48
a davos, arthur sadoun, le patron de publicis, a lancé un pavé dans la mare. quand il prend la parole, il veut profiter de cette tribune mondiale pour lancer un appel et faire tomber le tabou du cancer en entreprise. que se passe-t-il en france ? où en est-on ? on fait le point avec anne ramon, directrice rse de malakoff humanis, un groupe engagé depuis longtemps sur cet enjeu d’inclusion. a davos, arthur sadoun a un objectif, lui qui vient justement d’affronter un cancer : rallier le plus grand nombre de grands groupes afin d’accompagner les malades et faire en sorte qu’ils puissent se soigner et rester en entreprise, ne pas avoir peur de perdre leur job. la situation est tellement différente d’un pays à l’autre. publicis a lancé toute une campagne, et la démarche a déjà embaqué une 30taines d’entreprises dans le monde. en france, cancer@work travaille sur l’inclusion des personnes malades du cancer en entreprise depuis dix ans. l’association réunit plus d’une centaine d’entreprises, dont malakoff humanis. les entreprises s’engagent à signer une charte pour mieux inclure le salarié touché par la maladie et renforcer le dialogue notamment. les chiffres sont parlants : chaque jour, plus 1200 personnes apprennent qu’elles ont un cancer. parmi elles, 400 travaillent. des salariés qui travailleront toujours de plus en plus tard, et on sait que l’âge est un facteur de risque. « très vite, les entreprises vont devoir se saisir pleinement de cette problématique, qui est aussi un enjeu de société », déclare anne ramon. pour cancer@work, les entreprises y seront gagnantes : « ces hommes et ces femmes ont développé des qualités exceptionnelles de courage, de force, et de ténacité en combattant leur cancer, bref des qualités qui sont précieuses dans le monde professionnel ».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-04-2023
08:55
en janvier, pascal demurger, le directeur général du groupe maif jette un pavé dans la mare en annonçant la création d’un dividende écologique. le groupe va désormais reverser chaque année 10% de ses bénéfices pour la planète. un engagement fort qui a fait beaucoup de bruits. explications. 10% du résultat annuel, c’est 10 millions d’euros. concrètement, de quoi s’agira-t-il ? d’actions de prévention climatique pour les sociétaires les plus vulnérables et de régénération de la biodiversité pour renforcer la résilience des territoires. il faut dire que du point de vue de l’assureur, le risque climatique est le risque numéro 1. en 2022, le coût des catastrophes naturelles a battu des records avec 10 milliards d’euros pour les assureurs. certains décident désormais de ne plus assurer certaines zones considérées comme trop à risque. plus globalement, avec ce geste, pascal demurger espère inspirer d’autres entreprises. pour lui, elles ont un rôle majeur à jouer dans la transition écologique qui va nécessiter des investissements colossaux. seules les entreprises sont capables d’y consacrer ces sommes en accompagnant l’etat. le patron fait même une proposition : généraliser ce dividende à toutes les grandes entreprises. 10% des bénéfices, dit-il, c’est le montant de la baisse de l’impôt sur les sociétés depuis 2017, qui est passé de 33 à 25%. ce qui veut dire que c’est accessible et soutenable. et si on applique ce dividende à toutes les entreprises du cac40, cela ferait chaque année 17 milliards d’euros consacrés à la planète. une somme considérable : la proposition est lancée sur lci !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
17-05-2023
08:09
françois gabart s’est lancé dans un nouveau défi : le navigateur souhaite ouvrir une ligne maritime décarbonée entre l’europe et les etats-unis, il ambitionne de faire du transport de marchandises 100% à la voile. avec ses associés, il a créé vela, l’entreprise devra être fonctionnelle d’ici deux ans. où en sont-ils dans leur projet ? nous l’avons invité dans impact positif. pour françois gabart, rien d’extraordinaire avec ce qu’il propose, voilà des siècles que l’on traverse l’atlantique à la voile, dit-il ! aujourd’hui, atteindre new york, cela prend trois jours ! bien sûr, ce ne sera pas le cas avec le transport de marchandises mais françois gabart vise les «10-15 jours dans des délais acceptables très proches du frêt maritime classique qui va devoir ralentir dans les années qui viennent », explique-t-il. l'objectif est donc de construire des voiliers cargos performants qui devront respecter un certain timing pour livrer des marchandises à haute valeur ajoutée. pour se lancer dans cette aventure, le navigateur a déjà ce qu’il faut : son entreprise, le laboratoire merconcept, conçoit des bateaux de course et se penche déjà sur la mobilité de demain depuis ces dernières années. entrepreneur et navigateur engagé, françois gabart a toujours essayé de sensibiliser sur la protection des océans grâce à sa notoriété. le transport de marchandises représente 3% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et 90% des marchandises transitent par la mer. le navigateur n’est pas le premier à se lancer dans l’aventure du transport décarboné. en france, on compte déjà de nombreuses initiatives comme zephyr et borée ou encore beyond the sea. « c’est une dynamique extraordinaire, dit-il, on a cette chance d’avoir un savoir-faire unique et des compétences, on veut apporter notre pierre à cet édifice ». vela, elle, devra être opérationnelle d’ici 2025, et la construction de la flotte démarrera dès cette année.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
17-05-2023
07:48
a l’occasion de la sortie de son livre aux éditions du seuil (« pour un soulèvement écologique, dépasser notre impuissance collective »), camille etienne vient nous parler de son parcours de militante et de ce qu’elle a retenu de ces dernières années d’action en faveur de la lutte contre le changement climatique.  au cœur de l’ouvrage de camille etienne, démontrer que l’impuissance est une construction, qu’elle est une obéissance et qu’il faut se « soulever » face à l’urgence écologique. « on a l’impression que la chose publique nous échappe, dit-elle, mais il faut que l’on se réapproprie notre puissance ». pourquoi choisir le mot « soulèvement » ? camille etienne explique avoir envie de créer ou de participer à réveiller cette étincelle en nous et cite la boétie : « ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », alors on se soulève, ajoute-t-elle. la militante insiste aussi beaucoup sur cette idée du déclic. pour elle, il s’agit d’un mythe, il ne faut pas l’attendre pour agir sinon, il ne se passera rien.  au cœur de cette interview également, on aborde le sujet de l’éco-anxiété avec cette campagne lancée par « on est prêt » et qui souhaite accompagner les jeunes (et moins jeunes) qui se sentent concernés par ce phénomène. selon camille etienne, cette éco-anxiété est une réaction saine face à un monde malade et si les citoyens pensent qu’ils ne peuvent pas agir, elle leur répond qu’ils se trompent. « on n’est pas uniquement des consommateurs. nos existences sont éminemment politiques, avance-t-elle. ce n’est pas facile d’être écolo aujourd’hui mais les règles du jeu devraient nous encourager à l’être or ce n’est pas le cas donc, il faut aussi parfois changer les règles du jeu quand elles sont injustes». distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-06-2023
40:14
vous écouterez ici l'interview "transmission" de camille etienne, un moment fort du podcast que vous retrouvez à la fin de l'épisode. ----------- a l’occasion de la sortie de son livre aux éditions du seuil (« pour un soulèvement écologique, dépasser notre impuissance collective »), camille etienne vient nous parler de son parcours de militante et de ce qu’elle a retenu de ces dernières années d’action en faveur de la lutte contre le changement climatique. entretien. au cœur de l’ouvrage de camille etienne, démontrer que l’impuissance est une construction, qu’elle est une obéissance et qu’il faut se « soulever » face à l’urgence écologique. « on a l’impression que la chose publique nous échappe, dit-elle, mais il faut que l’on se réapproprie notre puissance ». pourquoi choisir le mot « soulèvement » ? camille etienne explique avoir envie de créer ou de participer à réveiller cette étincelle en nous et cite la boétie : « ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », alors on se soulève, ajoute-t-elle. la militante insiste aussi beaucoup sur cette idée du déclic. pour elle, il s’agit d’un mythe, il ne faut pas l’attendre pour agir sinon, il ne se passera rien. au cœur de cette interview également, on aborde le sujet de l’éco-anxiété avec cette campagne lancée par « on est prêt » et qui souhaite accompagner les jeunes (et moins jeunes) qui se sentent concernés par ce phénomène. selon camille etienne, cette éco-anxiété est une réaction saine face à un monde malade et si les citoyens pensent qu’ils ne peuvent pas agir, elle leur répond qu’ils se trompent. « on n’est pas uniquement des consommateurs. nos existences sont éminemment politiques, avance-t-elle. ce n’est pas facile d’être écolo aujourd’hui mais les règles du jeu devraient nous encourager à l’être or ce n’est pas le cas donc, il faut aussi parfois changer les règles du jeu quand elles sont injustes». distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-06-2023
04:57
la désertification des campagnes est un phénomène en constante augmentation. les maires des petits villages sont de véritables héros sur lesquels repose parfois toute la vie du village. focus sur un film qui met en lumière ce phénomène avec un casting parfait. impact positif reçoit la réalisatrice mélanie auffret. la réalisatrice a rencontré une vingtaine de maires pour écrire le scénario. elle nous parle de leur force, de leur dévouement et des initiatives qui ont été mises en place parfois pour garder du lien social dans ces campagnes. pour mélanie auffret, ces maires sont des gens ordinaires qui font des choses extraordinaires, et qui luttent contre la disparition de ces petits villages. le film raconte la vie d’ un village breton au sein duquel l’unique école est menacée. mais il n’y aussi plus de bar, et plus de boulangerie à l’image de 60% des communes françaises où il n’y a plus un seul commerce de proximité. avec l’aide de ses administrés dont l’acteur michel blanc, la maire incarnée par julia piaton va tout faire pour surmonter les obstacles et remettre un peu de vie dans le village. un don de soi qui n’aboutit pas toujours sur de grands changements mais qui apporte tout de même quelques « petites victoires »... mélanie auffret est également allée jusqu’au bout de sa démarche avec le film : elle est partie en tournée non pas dans des grands multiplexes mais dans de petits villages qui n’avaient pas pour habitude d’accueillir des avant-premières. pour certains, la venue du film a été vécue comme un événement, un « 14 juillet ». « les petits victoires » est un film qui prend tout sa place dans un cinéma d’impact intelligent, sensible et portant un message fort sur ce phénomène de la désertification aux conséquences multiples. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-06-2023
08:28
ils sont des champions français et internationaux ! le résultat de plus de dix ans de travail et un pari osé pour innover dans l’industrie. ynsect est spécialisé dans l’élevage d’insectes, l’entreprise produit de l’alimentation durable pour les animaux, les plantes mais aussi pour les hommes. rencontre avec le ceo et co-fondateur, antoine hubert. pas facile d’innover dans l’industrie en france tout en restant aligné sur ses valeurs et en voulant préserver la planète. mais ils l’ont fait, et surtout ils ont montré la voie au point d’attirer la curiosité partout dans le monde. aboutissement de plus de dix ans de recherche : la ferme verticale d’amiens, la plus grande au monde, 36 mètres de hauteur. elle pourra à terme produire 200 000 tonnes de protéines par an. cela ne vous dit rien ? ces protéines pourront nourrir 30 à 40% des saumons consommés chaque année par les français ! surtout, c’est l’impact carbone qui est remarquable. pour un élevage d’insectes, il faudra 40 fois moins d’eau, 30 fois moins de terre qu’avec un élevage animal classique, il émettra 40 fois moins de co2. un atout majeur dans un contexte de crise climatique. prochaine étape pour ynsect, la nourriture pour les hommes. les autorisations ont déjà été accordées et certains pays européens la commercialisent déjà. mais il n’est pas question de proposer des insectes entiers à la consommation. « les insectes entrent comme ingrédients dans la production d’autres aliments », explique antoine hubert. ces insectes étant extrêmement bons pour la santé, l’enjeu est aussi de « rediversifier » l’alimentation. depuis des décennies, les trois-quarts de la population mondiale mangent la même base alimentaire. l’agriculture s’est trop concentrée sur quelques animaux, quelques viandes, quelques fruits et légumes, ce qui fait une grosse pression sur les ressources et les éco-systèmes. d’où l’urgence de découvrir autre chose.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-06-2023
08:46
cette fois, la goélette tara va larguer les amarres pas très loin de chez nous, en méditerranée. 120 sites ont été choisis dans 22 pays européens. objectif : mieux comprendre les écosystèmes face aux dérèglements climatiques et face à la pollution chimique. rencontre avec romain troublé, le directeur général de la fondation tara océan. pour romain troublé, la pollution invisible est tout aussi importante que la pollution plastique. elle comprend par exemple la pollution chimique, les médicaments que l’on prend et qui se retrouvent dans la mer. « l’intérêt de cette mission, c’est essayer de comprendre comment ces molécules ont un impact sur les écosystèmes, quelle politique mettre en œuvre, comment réfléchir sur la qualité de l’eau, c’est-à-dire la qualité de vie ». pour la première fois aussi, les marins de l’expédition vont s’approcher très près des côtes pour récolter des milliers d’échantillons pendant ces 18 mois de recherche. l’embl, le laboratoire européen qui accompagne tara dans cette mission est très enthousiaste et espère faire des découvertes qui pourraient être de l’ordre de celles que darwin a faites en son temps. une expédition qui prend aussi tout son relief avec le rapport du giec publié ces derniers jours, une synthèse des derniers travaux parus. pour romain troublé, il s’agit d’une synthèse qui résume très bien les risques du réchauffement climatique et qui reprend les chiffres que nous connaissions déjà : nous sommes à 1,1° de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle et nous pourrions atteindre les 1,5° dès 2030. « il faut prendre des décisions fortes aujourd’hui , explique le directeur général de tara océan. quand vous avez un degré de plus dans votre corps, vous avez de la fièvre, vous êtes dans votre lit. pour la vie, c’est pareil. tout change. c’est bien cela qu’il faut comprendre ». une mission qui n’aurait pas été possible il y a 5 ans parce que la technologie n’existait pas encore. une mission qui permettra de faire des découvertes pour prendre les bonnes décisions demain.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
05-07-2023
08:47
la jeunesse est présente en nombre dans les cortèges contre la réforme des retraites, pourquoi ? alors que le sujet pourrait leur sembler lointain, ces jeunes y voient surtout une occasion de questionner la place du travail via le prisme du changement climatique. c’est ce que nous explique le jeune militant hugo viel sur impact positif. retraite, climat, même combat. le slogan est aujourd’hui bien connu dans les cortèges ! et c’est ce que viennent dire les jeunes en se mobilisant : quelles seront leurs conditions de travail dans 30, 40 ans avec peut-être 2 degrés supplémentaires sur la planète ? les métiers pénibles le seront encore plus ; quant aux autres, ils travailleront dans des conditions dégradées. au-delà des conditions de travail, pour de nombreuses ong environnementales, travailler plus revient à compliquer encore plus l’objectif de réduire de 55 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, comme le prévoit le plan vert européen. « travailler plus, c'est produire plus, c'est extraire plus, c'est polluer plus », disent-elles dans une tribune publiée récemment. se pose aussi la question de l’action militante. comment continuer à se faire entendre face à l’urgence climatique ? les « marches climat » existent toujours mais ne mobilisent pas suffisamment. on sait que c’est une question qui génère de l’angoisse chez certains jeunes, ils n’hésitent plus à recourir à des actions radicales non violentes comme asperger des œuvres d’art dans des musées. selon hugo viel, c’est la complémentarité de différentes actions qui permettra de peser dans le débat : « cela va du plaidoyer à la désobéissance civile non violente, (…) en passant par des manifestations maniant l’humour, il y a tout un tas d’actions qui sont complémentaires et qui in fine réussissent à mettre la pression sur les décideurs ».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
05-07-2023
08:42
timothée parrique est docteur en économie de l'écologie, il vient de publier « ralentir ou périr, l’économie de la décroissance » aux éditions du seuil. il s’agit en fait de sa thèse de doctorat simplifiée, une thèse qui a eu un retentissement surprenant, à tel point qu'elle a attiré l’intérêt des éditeurs. son objectif était d'écrire un livre qui soit accessible à tous (4'15). on n'a plus plus temps d'avoir un diplôme d'économie pour participer au débat public, dit-il. car la décroissance, on en parle de plus en plus, mais sait-on vraiment de quoi il s’agit ? le concept est clivant, vilipendé par certaines personnalités politiques, elle est présentée par d’autres comme le seul moyen de faire face aux enjeux climatiques et sociétaux. si certains ne veulent pas en entendre parler, lorsque la pandémie nous a frappé (3'), on s’y est intéressé de près afin de savoir si cela pouvait être une solution pour envisager le monde d’après et pour ralentir, tout simplement. ce que dit timothée parrique, c’est qu’il ne peut y avoir de croissance tout en baissant les émissions de co2 (4'45); que la décroissance est une transition vers une économie de la post-croissance. une décroissance qui doit être sélective (12'13), et cibler ceux qui contribuent le plus au dépassement écologique. avec timothée parrique, on s'interroge aussi sur la pertinence de l'indicateur de croissance représenté par le pib. complètement désuet aujourd'hui, incapable de mesurer le bien-être, la qualité de vie au travail ou encore la dégradation de la planète. pour l'économiste, il s'agit d'un indicateur de guerre, il nous indique comment l’économie tourne mais pas dans quelle direction ! cependant, aujourd'hui, l'important n'est pas de changer d'indicateur mais surtout de freiner ( 22'). on évoque également le besoin d'utopies. et le fait qu'on a oublié comment on fabrique de nouvelles économies. pour lui, rien n'est écrit dans la roche ( 10:50), c’est le système dans son ensemble qu’il faut changer. sur le terme "décroissance"... ne fait-il pas peur ? ne valait-il pas mieux l'appeler différemment (14') ? economie mature, positive, croissance verte. si certains proposent d'autres termes plus acceptables depuis des années, on a bien compris qu'ils n'ont pas réussi à transformer la société. pour le scientifique, pas question de changer, il faut au contraire maintenir "ce mot de combat". retrouvez enfin l'interview du "monde d'après" de timothée parrique (28'). très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-07-2023
40:45
c’est un simple jeu de cartes pour comprendre les mécanismes du changement climatique. en 5 ans, la fresque du climat a déjà touché plus d’un million de personnes, avec l’objectif de provoquer une prise de conscience globale. rencontre avec le créateur de ce jeu, cédric ringenbach. 42 cartes basées sur les rapports du giec pour comprendre que tout est lié, et pour comprendre les liens de cause à effet. en 5 ans, la fresque s’est déployé partout : dans les entreprises, les écoles, les associations, au sein des pouvoirs publics. et quand on l’a faite, cette fresque, on n’est plus tout à fait le même. et c’est justement l’objectif : faire comprendre pour faire agir. cédric ringenbach, le créateur, insiste sur la notion de bascule : « notre but, en sensibilisant le public, est de déclencher une prise de conscience et un changement de comportement. une bascule vitale si nous souhaitons limiter au maximum les effets dévastateurs des changements climatiques ». la fresque est aussi un outil puissant car tout le monde peut s’en emparer. pas besoin d’être un expert pour devenir un « fresqueur», la personne qui anime l’atelier. chacun peut se former en quelques heures et s’améliorer au fil des animations. c’est ce qui constitue en grande partie le succès de la fresque, de nombreux citoyens proposent ainsi bénévolement des ateliers au sein de l’école de leurs enfants, dans leur cercle, dans des associations, etc. la fresque va à présent continuer son déploiement à l’international et continuer de toucher de plus en plus de monde. « une brique nécessaire mais pas suffisante, explique le fondateur. un million de personnes c’est beaucoup, mais c’est encore trop peu. il faut se rendre compte que cette transition ne va se faire que si tout le monde s’y met. c’est tellement systémique que tout le monde doit trouver là où il peut agir. progressivement, il faut embarquer tout le monde.»distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-07-2023
08:47
francis hallé est un éminent botaniste et un biologiste, spécialiste des arbres et des forêts tropicales. il a sillonné le monde entier, et est connu pour avoir inventé le radeau des cimes, une nacelle qui permet d’étudier la canopée des forêts. pour ce podcast, il est accompagné d’eric fabre, secrétaire général de l’association francis hallé pour la forêt primaire. ensemble, ils portent un projet : créer une forêt primaire en europe de l’ouest. (05:55) une forêt primaire, c’est une forêt qui n’a jamais été exploitée, ni modifiée de façon quelconque par l’homme, c’est un sommet de la biodiversité. il n’en existe presque plus en europe, elles ont toutes été détruites depuis 1850, la dernière qui subsiste est en pologne, c’est la forêt de bialowieza qui est elle-même en danger. ce projet va s’étendre sur plusieurs siècles. pour francis hallé, c’est le projet de sa vie. aujourd’hui, l’association cherche un terrain de 70 000 hectares, l’équivalent de l’île de minorque, plusieurs pistes sont à l’étude dont les vosges ou encore les ardennes belges et françaises (10:40). on écouterait parler des heures francis hallé, il nous décrit la beauté de la forêt primaire et de ses arbres. pourquoi ? (07:09) parce qu’il n’y a pas besoin d’être un spécialiste pour apprécier la beauté, dit-il, c’est pourquoi il en parle souvent. pourtant, quand il était étudiant, il était interdit de parler de beauté, de faire appel à cette sensibilité, présente pourtant en chacun de nous. aujourd’hui, il se venge et bientôt, il sortira un nouvel ouvrage sur « la beauté ». dans ce podcast, vous trouverez aussi toute une sélection de lectures (34 :10) pour vous initier aux arbres et aux forêts, initier vos enfants également. on rêverait de se balader avec lui, lui qui connaît tout sur tout, la moindre feuille, la moindre plante, même au hasard d’un couloir de lci. on l’interroge également sur l’engouement des français pour les arbres, la nature : il s’en réjouit même s’il ne se l’explique pas complètement. lui qui avait l’habitude de donner des conférences devant 15 personnes, aujourd’hui, elles font salle comble ! vieux sage, il n’aime pas répondre à certaines questions (28:45), alors quand ça l’ennuie, il le dit et puis tant pis ! peu importe, on apprend énormément à ses côtés, lui qui n’attend plus rien des politiques – des gens pas très intéressants - mais qui espère beaucoup des citoyens, voilà pourquoi il les appelle à le rejoindre au sein de son association pour mener ce beau projet jusqu'au bout. belle écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
31-07-2023
36:44
jean jouzel est climatologue, ancien vice-président du groupe 1 du giec. plus que jamais sur tous les fronts, cela fait cinquante ans qu’il alerte sur le réchauffement climatique. formation gratuite en ligne, exposition, livre, pour lui, tous les moyens sont utiles pour sensibiliser et pousser à l’action. presque tous les jours, il y a des alertes sur le front du climat : une 7ème limite planétaire sur 8 dépassée il y a deux semaines ; ce jeudi, on a dépassé des records de température moyenne mondiale pour un début de mois de juin, il n’avait jamais été aussi chaud… sans parler des méga-feux, de la canicule sous-marine, des plus de 40 degrés en sibérie, etc. cette semaine, le secrétaire général de l’onu, antonio guterres a encore tapé du poing sur la table en qualifiant la réponse collective de « pitoyable » face à la réalité du dérèglement climatique. pour jean jouzel, difficile d’imaginer un développement harmonieux de la civilisation si on échoue à faire la transition. « en revanche, réussir la transition, c’est aller vers un monde plus apaisé car forcément plus solidaire. on ne réussira pas si tout le monde ne regarde pas dans la même direction », assène-t-il. il insiste aussi sur le dynamisme économique qui accompagnerait cette transition. pour les jeunes d’aujourd’hui, cette transition sera attractive, il n’y a pas de raison de ne pas y aller, explique jean jouzel. « seulement notre immobilisme fait que nous n’y allons pas assez rapidement ! », conclut-il. avec une autre climatologue, valérie masson delmotte, le scientifique lance également une formation en ligne gratuite avec le cned, « le b.a-ba du climat et de la biodiversité » (https://climat.cned.fr/). accessible à tous, elle permet de répondre au besoin d’information et d’explication des français. un outil utile, surtout face à la montée du climatoscepticisme sur les réseaux sociaux. jean jouzel est également commissaire scientifique d’une exposition qui vient de s’installer à la cité des sciences et de l’industrie, « urgence climatique », avec un seul espoir pour le climatologue : qu’elle donne envie aux citoyens de se mobiliser.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04-08-2023
09:15
  laetitia vasseur est la co-fondatrice de l’association halte à l’obsolescence programmée. depuis 8 ans, elle a obtenu de nombreuses victoires dont l’indice de réparabilité et aujourd’hui le bonus réparation. sur impact positif, on fait un tour d’horizon des outils à disposition et des enjeux liés à la lutte contre l’obsolescence. saviez-vous que chaque français jette entre 16 et 20 kg de déchets électriques et électroniques chaque année ? des chiffres faramineux qui font réfléchir, voilà pourquoi laetitia vasseur est depuis tant d’années au combat. avec ce bonus réparation, l’idée est d’aider chaque français à conserver ses produits le plus longtemps possible : lave-linge, grille-pain, téléphone ou encore télévision. en se rendant chez un réparateur agréé, la réparation sera facilitée grâce à ce bonus qui sera amplifié à la rentrée. l’idée est d’avoir un prix assez incitatif pour ne pas être tenté d’aller vers du neuf, avec des rabais pouvant aller jusqu’à 65 euros sur la facture. autre nouveauté aussi, avoir la possibilité de réparer son écran de téléphone portable. a la rentrée, ce sera désormais possible avec ce bonus, alors qu’il s’agit des réparations parmi les plus courantes. mais ce n’est pas tout. après le bonus réparation, viendra l’indice de durabilité pour lequel l’association hop a également longuement milité. ainsi en 2024, on devrait savoir à quoi s‘attendre en achetant nos produits : va-t-il durer ? lequel est le plus solide, le plus réparable, le plus durable ? une révolution à l’instar du nutriscore, le consommateur sera alors parfaitement éclairé. laetitia vasseur ne craint pas de s’attaquer à ce sujet titanesque, elle a même obtenu d’apple qu’il paie une amende de 25 millions d’euros pour pratique commerciale trompeuse par omission. une nouvelle procédure est en cours contre la firme à la pomme pour obsolescence programmée et entrave à la réparation. «ils sont peut-être puissants mais nous sommes des millions », lance laetitia vasseur, jamais découragée. retrouvez egalement l'emission lci en replay sur tf1info.fr, rubrique replaydistribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-08-2023
41:44
retrouvez dans cet extrait du podcast "l'interview déclic" qui vient clore l'épisode. bonne écoute ! ---------- laetitia vasseur est la co-fondatrice de l’association halte à l’obsolescence programmée. depuis 8 ans, elle a obtenu de nombreuses victoires dont l’indice de réparabilité et aujourd’hui le bonus réparation. sur impact positif, on fait un tour d’horizon des outils à disposition et des enjeux liés à la lutte contre l’obsolescence. saviez-vous que chaque français jette entre 16 et 20 kg de déchets électriques et électroniques chaque année ? des chiffres faramineux qui font réfléchir, voilà pourquoi laetitia vasseur est depuis tant d’années au combat. avec ce bonus réparation, l’idée est d’aider chaque français à conserver ses produits le plus longtemps possible : lave-linge, grille-pain, téléphone ou encore télévision. en se rendant chez un réparateur agréé, la réparation sera facilitée grâce à ce bonus qui sera amplifié à la rentrée. l’idée est d’avoir un prix assez incitatif pour ne pas être tenté d’aller vers du neuf, avec des rabais pouvant aller jusqu’à 65 euros sur la facture. autre nouveauté aussi, avoir la possibilité de réparer son écran de téléphone portable. a la rentrée, ce sera désormais possible avec ce bonus, alors qu’il s’agit des réparations parmi les plus courantes. mais ce n’est pas tout. après le bonus réparation, viendra l’indice de durabilité pour lequel l’association hop a également longuement milité. ainsi en 2024, on devrait savoir à quoi s‘attendre en achetant nos produits : va-t-il durer ? lequel est le plus solide, le plus réparable, le plus durable ? une révolution à l’instar du nutriscore, le consommateur sera alors parfaitement éclairé. laetitia vasseur ne craint pas de s’attaquer à ce sujet titanesque, elle a même obtenu d’apple qu’il paie une amende de 25 millions d’euros pour pratique commerciale trompeuse par omission. une nouvelle procédure est en cours contre la firme à la pomme pour obsolescence programmée et entrave à la réparation. «ils sont peut-être puissants mais nous sommes des millions », lance laetitia vasseur, jamais découragée. retrouvez egalement l'emission lci en replay sur tf1info.fr, rubrique replaydistribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-08-2023
10:05
léa thomassin est la co-fondatrice et présidente d’helloasso, première solution de paiement pour les associations. alors que de nombreuses associations comme la croix-rouge et les restos du cœur tirent la sonnette d’alarme en cette rentrée, on fait le point sur les forces et faiblesses du secteur, capital pour soutenir l’engagement citoyen. helloasso est une plateforme numérique qui permet de financer les associations via des dons. depuis sa création, elle a récolté plus d’un milliard d’euros auprès de 9 millions de personnes. elle est sans conteste le pionnier du numérique à impact en france. depuis 14 ans, helloasso accompagne les associations dans leur développement, et leur propose des outils numériques gratuitement. helloasso publie aussi des baromètres pour décrypter l’engagement des français et les chiffres sont impressionnants : un français sur deux se déclare engagé dans une ou plusieurs activités collectives. l’environnement fait une percée significative avec de plus en plus de jeunes qui veulent s’engager dans cette voie. « sur l’urgence écologique, il y a un sursaut citoyen chez les jeunes et cela se diffuse dans l’ensemble de la population, ce qui est très positif ! cela fait partie des causes les plus recherchées sur helloasso ». léa thomassin parle non pas d’une génération climat” mais plutôt d’une “génération engagée”. selon elle, cela doit appeler une réponse de la part des acteurs de l’intérêt général, associations, fondations et institutions, « pour offrir aux jeunes des formats et modes d’actions en ligne avec leurs attentes ». on a aussi beaucoup parlé du rôle des associations après les émeutes du mois de juin dans le pays. il y a 1,5 million d’associations en france, soit autant de fabriques de lien social sur le territoire, ce qui est une exception mondiale. « elles créent des dynamiques de rencontre, de solidarité et d’entraide. c’est de cela dont on a besoin, explique la présidente d’helloasso. les français sentent que la société est de moins en moins soudée. en accompagnant la jeunesse, en appuyant ces acteurs associatifs, on a la capacité de renforcer cette création de lien».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
21-09-2023
09:09
on ne présente plus bertrand piccard, explorateur, psychiatre, pilote. il nous a fait rêver avec son avion solaire le « solar impulse » et aujourd’hui, il expose à la cité des sciences à paris jusqu’au 7 janvier une centaine de solutions pour des villes plus durables et surtout plus efficientes, un adjectif qui lui est très cher.  avec sa fondation solar impulse, bertrand piccard labellise à travers le monde des solutions, déjà plus de 1000 dans tous les domaines : énergie, habitat, déchets, transports, etc. car pour l’explorateur, il est essentiel d’aborder les problèmes climatiques sous l’angle des solutions et de l’opportunité sociale et économique. pour aller au-delà du sentiment d’impuissance que l’on peut tous ressentir face aux catastrophes qui s’enchaînent, il faut transformer le récit. d’où la création de cette exposition à la cité des sciences de paris, « ville de demain ».  pourquoi dans la ville ? parce qu’elles concentrent 75% des émissions des co2. « on créé de l’éco-anxiété, et finalement, les gens ne savent plus quoi faire ! moi, je voulais y répondre avec des solutions : redonner de l’espoir, pas de l’espoir béat en disant : tout ira bien. non ! tout risque d’aller très mal, mais ça ira beaucoup mieux si on implémente des solutions, il y a en énormément déjà existantes, ce ne sont pas de grandes idées pour le futur, mais elles sont disponibles alors utilisons-les et pour cela, il faut les montrer». et c’est vrai qu’en cheminant dans l’exposition, on découvrira que ces solutions sont déjà exploitées ici et là : des panneaux solaires ultra-légers et flexibles pour s’adapter aux surfaces courbes et non rectilignes; un système de filtrage et recyclage des eaux pour réutiliser 25 à 45% de l’eau d’un réseau, ou encore une remorque 100 % électrique qui permet de transporter jusqu’à 250 kg en livraison, sans effort pour le cycliste. loin d’un « techno-solutionisme » brandi par certains, bertrand piccard invite les visiteurs à se poser la question du bon sens : « il faut moderniser !, dit-il,  quitter le monde du passé, polluant et inefficient pour un monde efficient et économisateur ». distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10-10-2023
08:27
féris barkat est le co-fondateur de banlieues climat, une association qui n’a même pas un an mais qui a su se faire remarquer jusqu’au plus haut niveau de l’etat. objectif : former des jeunes, et amener ces thématiques au cœur des quartiers. féris barkat est un homme pressé. a 20 ans, devant l’urgence écologique, il a suspendu ses études à la london school of economics pour lancer son association banlieues climat et cette dernière année, un peu folle, lui a donné raison. rapidement, grâce à ses arguments, grâce au travail de ses co-fondateurs et grâce aux instances mises en place par le gouvernement (rencontres jeunesse à matignon, conseil national de la refondation), il a su faire mouche et convaincre. ses formations sont à présent certifiées par le ministère de l’enseignement supérieur. quels sont ses arguments ? ils sont simples : ne laisser personne de côté dans cette transition écologique qui arrive et qui va structurer nos vies à toutes et tous : « si demain la transition est partout, et ce sera le cas, tu vas devoir t’adapter au changement. si la société se transforme, cela veut dire qu’il y aura des opportunités, des émancipations possibles à travers la question écologique. l’idée, c’est de dire que nous, les quartiers populaires, on veut profiter de cela et essayer de s’émanciper à travers cette transition écologique ». ce qui plaît aussi chez féris barkat, c’est qu’il parle de l’écologie différemment, dans un récit mobilisateur qui embarque tout le monde. il aime parler d’ « écologie populaire », et être dans le concret des sujets : la santé, l’alimentation, les logements, les espaces verts. parler sobriété à quelqu’un qui n’a rien, cela ne marche pas, déclare-t-il en substance. surtout, il propose autre chose à ces jeunes, et il fait en sorte que ceux-ci ne se résignent pas à la « place qu’on veut leur donner ». il n’y a pas que le rap et le football dans les quartiers, dit-il. « voir des jeunes arriver en jogging, avec leur manière de parler, mais qui maîtrisent tous les chiffres, c’est inattendu, lance-t-il. ces jeunes sont autant capables voire plus que les autres ».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-10-2023
09:25
 recyclivre est le premier revendeur en ligne de livres d’occasion en france. l’entreprise est aussi membre du 1% for the planet, un collectif d’entreprises qui reversent chaque année 1% de leur chiffre d’affaires à des associations environnementales.  recyclivre coche toutes les cases : sociale, sociétale et environnementale. l’entreprise revend, donne ou recycle tous les livres qu’elle collecte chez des particuliers ou dans des points relais. tous les ans, elle en collecte plus de 3 millions et en vend 4000 par jour. elle évite ainsi que ces livres ne se retrouvent à la poubelle ou sans utilité chez son propriétaire. elle fait également travailler dans son entreprise des personnes en insertion, et enfin grâce à ses bas prix, elle donne un accès plus élargi à la culture. pour l’entreprise, l’impact environnemental et social et le business ne sont pas incompatibles, au contraire, « c’est comme cela qu’on change le monde, » déclare david lorrain, le fondateur de l’entreprise, qui estime que ce type d’entreprises sont celles qui résistent le mieux aux crises.  mais ce n’est pas tout, recyclivre est également membre du 1% for the planet, un collectif d’entreprises qui fait le choix de verser chaque année 1% de son chiffre d’affaires à des associations environnementales. ces associations sont sélectionnées chaque année par le 1% et viennent pitcher lors des rencontres pour la planète, celles-ci se dérouleront ce mardi 10 et mercredi 11 octobre. en france, les 1200 membres versent 10 millions d’euros chaque année. la plupart sont des tpe qui ont intégré dès leur création la philanthropique dans leur business modèle. c’est aussi le cas pour recyclivre. « pour nous c’était une évidence », explique david lorrain pour qui être membre du 1% est aussi un élément attractif en externe pour recruter, et en interne pour mobiliser les équipes.  bonne écoute avec impact positif ! n'hésitez pas à nous contacter sur les réseaux sociaux si vous avez une remarque ou une suggestion : insta @impactpositif.podcast ou twitter ou linkedin @sylviaamicone merci !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
03-11-2023
08:40
le muséum national d’histoire naturelle propose jusqu’au 16 juin l’exposition « mondes disparus ». une exposition qui permet grâce à la réalité virtuelle de parcourir 3,5 milliards d’année en 45 minutes. explication avec le commissaire scientifique et paléontologue, gaël clément. casque sur la tête, en quelques secondes, le visiteur se retrouve transplanté à la fois dans le futur mais aussi très loin dans notre histoire, bien avant la préhistoire. sans tout dévoiler, dans un parcours millimétré, il s’agit de suivre une scientifique et son robot à travers différentes périodes qui représentent autant de mondes disparus : cela va de l’hadéen au carbonifère en passant par le crétacé et les dinosaures jusqu’à aujourd’hui… des mondes qu’on parvient à revivre et à expérimenter grâce à la technologie, des mondes dont le visiteur lambda ignore tout aujourd’hui, des univers poétiques et merveilleux. le visiteur comprend que « la biodiversité d’aujourd’hui, dont nous faisons partie, est le fruit d’une longue histoire de milliards d’organismes pendant des milliards d’années », explique gaël clément, le commissaire scientifique de cette exposition. pour lui, l’autre enseignement de cette exposition est de montrer quelque part que la nature n’a pas été créée uniquement pour les yeux des hommes et nous en faisons pleinement partie !  ce que l’on comprend aussi en parcourant cette exposition, c’est que tous les changements que l’on observe -de paysage, de climat, de températures -se font selon des cycles naturels très lents et très longs. aujourd’hui, nous sommes dans un cycle naturel très lent mais depuis 150 ans, depuis la révolution industrielle, les activités humaines ont complètement accéléré les modifications des environnements et les organismes - dont nous faisons partie -n’ont pas le temps de s’adapter pour répondre à ces changements environnementaux. « cela entraîne les difficultés que l’on commence à discerner mais également beaucoup d’autres à venir », explique le scientifique. l’exposition est une prouesse technologique, et les scientifiques ont travaillé main dans la main avec les créatifs, les spécialistes de la réalité virtuelle pour reconstituer une centaine d’espèces végétales et plus de 120 espèces animales… on comprend mieux la devise du muséum d’histoire naturelle après avoir vu « mondes disparus » : émerveiller pour instruire. peut-être qu’en quittant cette exposition, d’ailleurs, le visiteur aura envie de mieux protéger le vivant qui l’entoure, comprenant qu’il peut disparaître à son tour ? bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13-11-2023
09:35
rapport après rapport, alertes après alertes, les gouvernements ne prennent pas la mesure de l’urgence climatique et la parole des scientifiques est mise en doute. c’est ce qui a poussé certains d’entre eux à se mobiliser au sein d’un collectif mondial « scientifiques en rébellion ». nous accueillons deux d’entre elles sur lci dans impact positif. léa bonnefoy est docteur en planétologie et andré de backer est chercheuse en sciences des matériaux. toutes deux font partie des « scientifiques en rébellion », c’est à dire des scientifiques qui pensent qu’il faut sortir des laboratoires et agir. ils prônent la désobéissance civile, mais celle-ci n’est qu’une action parmi d’autres. leur objectif : ramener des lieux de débats grâce à l’apport de leurs connaissances, permettre aux gens de poser des questions, de réfléchir afin de se mettre en action. pour andrée de backer, « la parole des citoyens doit être écoutée à l’échelle de la société, on ne va pas changer le monde avec des injonctions verticales ». la semaine dernière, alors que la cop 28 venait d’ouvrir à dubaï, ils ont organisé à bordeaux une « contre-cop » avec des débats, des conférences, et notamment un procès fictif contre totalenergies. pour eux, pas question de se rendre sur place, les cop se succèdent et il n’y a pas d’effets visibles. quant à l’issue de cette cop 28 de dubaï, il n’y a pas beaucoup d’espoir, ce sera « business as usual ». les énergies fossiles continueront de progresser, l’idée est de développer des techniques de captage de co2 pour atténuer les émissions. une hérésie pour les scientifiques : « ces techniques ne sont pas matures et ne marcheront pas à grande échelle, cela mettra trop de temps or d’ici 10-20 ans, ce sera trop tard » conclut léa bonnefoy.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-12-2023
10:15
luc jacquet a effectué sa première mission au pôle sud en 1991. depuis, il n’a cessé de vouloir y retourner. ce film « voyage au pôle sud » est un hommage à cet endroit unique, sauvage et hostile, qui subit plus qu’ailleurs les effets du réchauffement climatique. rencontre. luc jacquet nous transporté avec ses films, il nous a fait rêver mais aussi prendre conscience du merveilleux, de la grandeur de cette nature, de sa beauté et sa fragilité. dans sa filmographie : « la marche de l’empereur », oscar du meilleur documentaire en 2006, mais aussi « la glace et le ciel » qui retrace le parcours du glaciologue claude lorius, un pionnier, l’un des premiers à avoir fait le rapprochement entre réchauffement climatique et concentration de gaz à effet de serre. mais en 30 ans, il a également vu cette nature changer, sous l’effet du dérèglement climatique. on sait que les pôles se réchauffent deux à quatre fois plus vite qu’ailleurs sur la terre. il se désole de ne pas avoir réussi à sensibiliser davantage l’opinion publique. « j’ai contribué, dit-il, mais malheureusement, pas assez. j’ai su, mais je n’ai pas alerté assez fort ». du haut de son expérience, que dit-il aux jeunes ? il faut retrouver le chemin de la nature ! quid de la notion d’émerveillement, de plus en plus mis en avant par les scientifiques ? « peut-être que quand on est à court d’argument, l’émerveillement est quelque chose à réinviter et à retrouver. » « voyage au pôle sud » est un film récit dont il est le narrateur. un film poétique, en noir et blanc où chaque image est léchée. pour luc jacquet, quand on a accès à ce genre de paysage, la moindre des choses, c’est de le partager. objectif de ce dernier opus : montrer à voir ce que lui a vu profondément, au fond de son coeur. ce film est aussi un manifeste, car « la beauté aujourd’hui, on en a besoin », explique le réalisateur. selon lui, on a besoin de vivre dans un environnement qui nous inspire et qui nous fait du bien. et il conclut : « je veux que les gens sortent de la salle en ayant pris l’air, en ayant fait un grand voyage, et senti les vibrations de ce monde ».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-12-2023
07:05
thierry marx est un grand chef engagé dans de multiples causes toutes liées à l’alimentation saine et durable pour tous. dans impact positif, il nous parle du label bleu blanc coeur qu’il soutient depuis longtemps, de son école de cuisine, et bien sûr de la nécessité de redevenir des « mangeurs » ! thierry marx a vraiment l’engagement chevillé au corps, il est sur tous les fronts : la formation pour tous avec ses écoles « cuisines, mode d’emploi », la promotion d’une alimentation saine notamment avec ses paniers «  bon », des paniers destinés à lutter contre l’inflation mais avec des produits de qualité, et le label bleu blanc coeur. l’homme donne également volontiers des coups de pouce à des associations et entreprises sociales, comme « les cafés joyeux ».  un engagement qui lui vient de son parcours, thierry marx s’est fait tout seul, est passé par plein de petits boulots et a pu monter les échelons au gré de ses rencontres et de ses efforts. c’est cela qu’il s’efforce également de transmettre dans ses écoles qui forment chaque année gratuitement des chômeurs, des personnes en réinsertion, histoire de les lancer dans la vie, de leur donner une chance. ces écoles viennent d’ailleurs de fêter leur 10 ans. mais plus que tout, thierry marx veut faire passer des messages simples : prouver que cuisiner a du sens, que c’est facile, que cela apporte du bien-être et que c’est à la portée de tous. pourquoi ? parce que ce n’est qu’en cuisinant que l’on se rend compte de ce qu’il y a dans son assiette, que l’on prend conscience de ce que l’on mange. lutter aussi contre une alimentation à deux vitesses lié à une baisse du pouvoir d’achat : les produits ultra-transformés aux plus modestes, et la qualité aux autres ! au final, le consommateur est gagnant, et la planète s’en porte mieux. tout au long du podcast, le grand chef nous livre quelques messages simples, comme ceux-ci : retrouver le partage autour d'un repas, cuisiner soi-même pour retrouver la qualité, le bien-être et lutter contre l'inflation. il fait également des constats : sur notre société qui continue de produire de l'exclusion,  sur cette société de consommateurs qui nous a finalement "consummé" à force de nous demander d'acheter. sans oublier l'interview déclic : ses fiertés, des secrets et ses conseils : très bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
31-12-2023
41:00
 retrouver dans cet extrait, l'interview déclic de thierry marx qui clôture le podcast. ---------- thierry marx est un grand chef engagé dans de multiples causes toutes liées à l’alimentation saine et durable pour tous. dans impact positif, il nous parle du label bleu blanc coeur qu’il soutient depuis longtemps, de son école de cuisine, et bien sûr de la nécessité de redevenir des « mangeurs » ! thierry marx a vraiment l’engagement chevillé au corps, il est sur tous les fronts : la formation pour tous avec ses écoles « cuisines, mode d’emploi », la promotion d’une alimentation saine notamment avec ses paniers «  bon », des paniers destinés à lutter contre l’inflation mais avec des produits de qualité, et le label bleu blanc coeur. l’homme donne également volontiers des coups de pouce à des associations et entreprises sociales, comme « les cafés joyeux ».  un engagement qui lui vient de son parcours, thierry marx s’est fait tout seul, est passé par plein de petits boulots et a pu monter les échelons au gré de ses rencontres et de ses efforts. c’est cela qu’il s’efforce également de transmettre dans ses écoles qui forment chaque année gratuitement des chômeurs, des personnes en réinsertion, histoire de les lancer dans la vie, de leur donner une chance. ces écoles viennent d’ailleurs de fêter leur 10 ans. mais plus que tout, thierry marx veut faire passer des messages simples : prouver que cuisiner a du sens, que c’est facile, que cela apporte du bien-être et que c’est à la portée de tous. pourquoi ? parce que ce n’est qu’en cuisinant que l’on se rend compte de ce qu’il y a dans son assiette, que l’on prend conscience de ce que l’on mange. lutter aussi contre une alimentation à deux vitesses lié à une baisse du pouvoir d’achat : les produits ultra-transformés aux plus modestes, et la qualité aux autres ! au final, le consommateur est gagnant, et la planète s’en porte mieux. tout au long du podcast, le grand chef nous livre quelques messages simples, comme ceux-ci : retrouver le partage autour d'un repas, cuisiner soi-même pour retrouver la qualité, le bien-être et lutter contre l'inflation. il fait également des constats : sur notre société qui continue de produire de l'exclusion,  sur cette société de consommateurs qui nous a finalement "consumé" à force de nous demander d'acheter. sans oublier l'interview déclic : ses fiertés, ses souvenirs et ses conseils. très bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
05-01-2024
12:11
en pleine crise des agriculteurs, le haut conseil pour le climat publie son rapport : « accélérer la transition climatique avec un système alimentaire bas carbone, résilient et juste ». corinne le quéré, la présidente du haut conseil pour le climat, nous explique comment agriculture et écologie peuvent avancer ensemble. pour le haut conseil pour le climat, l’agriculture fait face à 3 défis : baisser ses émissions de co2, augmenter le stockage de carbone dans ses sols et s’adapter au réchauffement climatique, + 2 degrés à court terme, + 4 degrés à long terme. un réchauffement climatique qui a - et aura- un impact très lourd sur les agriculteurs et leur productivité. le système alimentaire est responsable de 22% des émissions de gaz à effet de serre de l’empreinte carbone française, dont 18% pour l’agriculture (surtout l’élevage). c’est le 2ème poste le plus émetteur après les transports et ce sont des chiffres qui ne circulent pas assez. dans ce rapport, on voit que les émissions baissent mais pas assez vite pour atteindre les objectifs de 2030 et 2050. comment être audible dans ce contexte de crise ? pour corinne le quéré : « les produits les moins émetteurs ne sont pas valorisés. on a besoin de mieux partager la valeur entre tous les acteurs : de la production, de la transformation et de la distribution. et c’est seulement quand on aura réussi cela que l’on va pouvoir changer tout le système ». enfin, pour atteindre les objectifs de baisse des émissions, il faudra aussi diminuer d’ici 2050 de 30% la consommation des produits d’origine animale. mais là aussi, tout est question de politiques publiques et c’est sans doute pour cela que le message passe si mal dans l’opinion publique. ainsi pour la présidente du haut conseil pour le climat : « l’offre alimentaire est très carnée, on ne valorise pas une offre basée sur les légumineuses, les céréales, etc. et c’est vraiment le rôle de la distribution et de la restauration de faire cela. les acteurs intermédiaires sont très importants pour s’assurer que les produits bas carbone soient valorisés et pour le moment, ce n’est pas le cas ».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30-01-2024
08:43
en pleine crise agricole, le film « la ferme des bertrand » est sorti au cinéma. il raconte l’histoire d’une ferme de haute-savoie sur plusieurs générations. un film émouvant aux personnages attachants, un film sur le sens du travail et de la vie, et qui donne à voir la réalité des campagnes. rencontre avec gilles perret, le réalisateur. si la date de sortie du film était fixée depuis longtemps, l’actualité a permis de le mettre en valeur. avec des tracteurs qui sont allés jusqu’à bruxelles et des agriculteurs venus crier leur colère. colère contre des règles injustes, colère contre le fait de ne pas pouvoir vivre de son travail. gilles perret, lui, a voulu raconter une autre histoire, celle de trois frères qui ont tout donné pour leur ferme, sans doute trop, mais qui, au terme d’une vie de labeur, sont fiers du travail fourni, fiers également d’avoir pris soin de la nature autour d’eux. leur ferme est une affaire qui marche, mais pourquoi ? parce ce qu’ils sont dans une zone d’appellation d’origine protégée. leur lait sert à fabriquer du reblochon; ils le vendent deux fois plus cher car ils sont astreints à un cahier des charges bien précis. des règles qui protègent ? cela fait réfléchir dans le contexte actuel et alors que l’ue est en pleine négociation pour signer le mercosur : « il faut aussi raconter les belles histoire » nous explique gilles perret, le réalisateur, « les aop, c’est très intéressant, on fait du protectionnisme sur une zone géographique, avec des règles assez contraignantes mais qui contribuent aussi au respect de l’environnement, et grâce à cela le revenu des agriculteurs est conséquent. ici, c’est la règle qui sauve les agriculteurs ». gilles perret est un habitué de ce genre de cinéma, réalisateur de « la sociale », « ma mondialisation » ou encore « debout les femmes », c’est un cinéma social qui cherche à avoir un impact sur la société. « je fais en sorte que mes films servent à quelque chose. on emmène le spectateur par les émotions, et cela reste positif, le spectateur ressort avec la banane et je pense qu’il sera peut-être plus à même de changer les choses ou en tout cas de proposer des choses pour améliorer les conditions de vie de tout le monde ».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-02-2024
09:09
frédéric laloux est l’auteur du célèbre best-seller ressorti en poche cette année, « reinventing organizations ». une bible du management vendu à des centaines de milliers d’exemplaires, un ouvrage devenu une référence pour toutes les entreprises qui veulent associer sens, intelligence collective et efficacité. avec sa femme hélène, ils sont entrés dans le sujet de l’urgence écologique un peu par hasard, mais ils y sont entrés avec passion et de leurs discussions avec des amis, du partage d’expériences, est né ce projet : « the week ». et si en une semaine, 3 films, 3 échanges entre amis, dans la famille ou entre collègues, on arrivait à sensibiliser à l’urgence écologie ? en s’appuyant sur la science et des exemples concrets ? et si on montrait aussi les solutions déjà existantes pour atténuer et s’adapter ? enfin, et si grâce à ces films et ces échanges, les participants avaient envie aussi d’agir à leur échelle ? « the week », c’est tout cela ensemble. plusieurs dizaines de milliers personnes ont déjà vécu l’expérience, mais il faut grossir encore pour avoir plus d’impact. le couple a voulu reproduire le processus transformatif qu’il a vécu dans son parcours, un processus en forme de u : un épisode dans le sens de la chute, un arrêt, et une remontée. le premier épisode propose de regarder la réalité en face, le 2ème d’identifier les sources d’espoir, le 3ème d’agir à partir de ce que nous sommes. surtout, ils voulaient un récit positif et montrer qu’autour d’eux, « les gens qui se sont mis en action ont vu leur vie devenir plus riche, ils y ont gagné bien plus que ce qu’ils ont perdu ! » le processus est simple : en quelques clics, on planifie ses séances, on prévient ses amis et/ou ses collègues. avec un seul objectif pour « the week » : ne pas laisser les participants sur le carreau, les emmener dans l’action et poser des questions simples, sans juger. en plus de celles proposées dans les films, toute une série d’activités sont listées sur le site de « the week » au niveau de l’individu, la collectivité, du politique. lui qui connait si bien les entreprises, l’urgence climatique est-elle de nature à changer les organisations ? on voit de plus en plus d’entreprises libérées, entreprises contributives, entreprises régénératrices ? « personne ne sait encore comment faire et du coup, on vit de vraies aventures », avance frédéric laloux. et de citer ray anderson, le patron d’interface qui avait dit ceci à ses salariés : « il faut être prêt à rêver grand sans avoir de réponses ».  bonne écoute avec impact positif. https://www.theweek.ooo/ frédéric laloux, reinventing organizations, diateino, 2015. aussi en poche et en édition illustrée.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-02-2024
06:39
frédéric laloux est l’auteur du célèbre best-seller ressorti en poche cette année, « reinventing organizations ». une bible du management vendu à des centaines de milliers d’exemplaires, un ouvrage devenu une référence pour toutes les entreprises qui veulent associer sens, intelligence collective et efficacité. avec sa femme hélène, ils sont entrés dans le sujet de l’urgence écologique un peu par hasard, mais ils y sont entrés avec passion et de leurs discussions avec des amis, du partage d’expériences, est né ce projet : « the week ». et si en une semaine, 3 films, 3 échanges entre amis, dans la famille ou entre collègues, on arrivait à sensibiliser à l’urgence écologie ? en s’appuyant sur la science et des exemples concrets ? et si on montrait aussi les solutions déjà existantes pour atténuer et s’adapter ? enfin, et si grâce à ces films et ces échanges, les participants avaient envie aussi d’agir à leur échelle ? « the week », c’est tout cela ensemble. plusieurs dizaines de milliers personnes ont déjà vécu l’expérience, mais il faut grossir encore pour avoir plus d’impact. le couple a voulu reproduire le processus transformatif qu’il a vécu dans son parcours, un processus en forme de u : un épisode dans le sens de la chute, un arrêt, et une remontée. le premier épisode propose de regarder la réalité en face, le 2ème d’identifier les sources d’espoir, le 3ème d’agir à partir de ce que nous sommes. surtout, ils voulaient un récit positif et montrer qu’autour d’eux, « les gens qui se sont mis en action ont vu leur vie devenir plus riche, ils y ont gagné bien plus que ce qu’ils ont perdu ! » le processus est simple : en quelques clics, on planifie ses séances, on prévient ses amis et/ou ses collègues. avec un seul objectif pour « the week » : ne pas laisser les participants sur le carreau, les emmener dans l’action et poser des questions simples, sans juger. en plus de celles proposées dans les films, toute une série d’activités sont listées sur le site de « the week » au niveau de l’individu, la collectivité, du politique. lui qui connait si bien les entreprises, l’urgence climatique est-elle de nature à changer les organisations ? on voit de plus en plus d’entreprises libérées, entreprises contributives, entreprises régénératrices ? « personne ne sait encore comment faire et du coup, on vit de vraies aventures », avance frédéric laloux. et de citer ray anderson, le patron d’interface qui avait dit ceci à ses salariés : « il faut être prêt à rêver grand sans avoir de réponses ».  bonne écoute avec impact positif. https://www.theweek.ooo/ frédéric laloux, reinventing organizations, diateino, 2015. aussi en poche et en édition illustrée.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-02-2024
39:24
voici l'interview "déclic" du podcast avec sofyane mehiaoui que vous retrouvez à la fin de l'épisode. --------- sofyane mehiaoui est un passionné et c’est cela qui transpire quand vous discutez avec lui.  sa passion du sport le pousse à se dépasser : il joue en equipe de france, a un palmarès impressionnant et tente de se qualifier pour les jo 2024. sa passion du sport le pousse aussi à transmettre aux jeunes et à dérouler sa philosophie de vie : il y a toujours des solutions à tout ! c'est pour cela qu’il a créé son club, le paris basket fauteuil, dans le le 18ème arrondissement de la capitale. chaque lundi, bénévolement, il y donne ses cours et se consacre à ces jeunes handicapés qui ont parfois traversé tout paris pour être là. ils sont heureux d’être dans le club, de pratiquer un sport de façon régulière, de progresser, de vivre une expérience humaine avec lui, d’être tous les jours un peu plus autonomes malgré leur handicap.  sofyane mehiaoui sait de quoi il parle. il a dû attendre d’avoir son permis pour jouer au basket fauteuil, le seul club existant se trouvant dans le 15ème à paris : impossible pour lui qui réside à l’opposé d’y aller chaque semaine. pendre les transports à paris pour une personne handicapée s’apparente à un périple bien trop risqué, trop compliqué, trop long. quand il est rentré à paris en 2020, après avoir joué dans différents clubs européens, il s’est rendu compte que rien n’avait changé et que le basket fauteuil était encore inaccessible. sofyane mehiaoui donne également des ateliers dans les écoles pour sensibiliser au handicap, (même si les enfants sont prêts selon lui,) dans les entreprises et même dans les prisons, histoire de faire comprendre aux caïds qu’il rencontre qu’ils pourront toujours s’en sortir dans la vie. impact positif est heureux de participer à la 2ème édition du podcasthon et de mettre en avant le paris basket fauteuil. si vous avez apprécié, n’hésitez pas à donner pour faire prospérer le club ! et n’hésitez pas à les solliciter si vous voulez faire du bénévolat, leur porte est ouverte. très bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-03-2024
07:41
sofyane mehiaoui est un passionné et c’est cela qui transpire quand vous discutez avec lui.  sa passion du sport le pousse à se dépasser : il joue en equipe de france, a un palmarès impressionnant et tente de se qualifier pour les jo 2024. sa passion du sport le pousse aussi à transmettre aux jeunes et à dérouler sa philosophie de vie : il y a toujours des solutions à tout ! c'est pour cela qu’il a créé son club, le paris basket fauteuil, dans le le 18ème arrondissement de la capitale. chaque lundi, bénévolement, il y donne ses cours et se consacre à ces jeunes handicapés qui ont parfois traversé tout paris pour être là. ils sont heureux d’être dans le club, de pratiquer un sport de façon régulière, de progresser, de vivre une expérience humaine avec lui, d’être tous les jours un peu plus autonomes malgré leur handicap.  sofyane mehiaoui sait de quoi il parle. il a dû attendre d’avoir son permis pour jouer au basket fauteuil, le seul club existant se trouvant dans le 15ème à paris : impossible pour lui qui réside à l’opposé d’y aller chaque semaine. pendre les transports à paris pour une personne handicapée s’apparente à un périple bien trop risqué, trop compliqué, trop long. quand il est rentré à paris en 2020, après avoir joué dans différents clubs européens, il s’est rendu compte que rien n’avait changé et que le basket fauteuil était encore inaccessible. sofyane mehiaoui donne également des ateliers dans les écoles pour sensibiliser au handicap, (même si les enfants sont prêts selon lui,) dans les entreprises et même dans les prisons, histoire de faire comprendre aux caïds qu’il rencontre qu’ils pourront toujours s’en sortir dans la vie. impact positif est heureux de participer à la 2ème édition du podcasthon et de mettre en avant le paris basket fauteuil. si vous avez apprécié, n’hésitez pas à donner pour faire prospérer le club ! et n’hésitez pas à les solliciter si vous voulez faire du bénévolat, leur porte est ouverte. très bonne écoute avec impact positif ! https://www.parisbasketfauteuil.com/ https://podcasthon.org/distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-03-2024
31:13
l’auteur et chercheur anglais publie pour la première fois pour le public français sa bible de l’empreinte carbone au quotidien, adapté à la france. avec un titre provoquant et intriguant : "peut-on encore manger des bananes ?", aux éditions de l'arbre qui marche. de l’e-mail à l’achat d’une maison en passant par la baguette ou encore faire la vaisselle, tout est passé au crible, avec parfois quelques surprises ! ne pas perdre son temps avec des gestes insignifiants, et se concentrer sur des points essentiels, voilà ce que propose mike berners-lee avec son livre. objectif : donner une « intuition carbone » aux lecteurs. tout le monde connaît les prix des objets de notre quotidien, alors tout le monde devrait aussi connaître leur empreinte carbone. cela passe aussi par le fait de tordre le coup aux idées reçues : les bananes viennent de loin, oui, mais elles sont cultivées au soleil avec peu d’engrais et voyagent en cargo, finalement leur empreinte carbone est faible ! vous préférez faire la vaisselle en laissant couler l’eau plutôt que d’utiliser le lave-vaisselle ? mauvaise idée, le lave-vaisselle est plus économe en carbone. dans un monde en plein réchauffement climatique, l’idée n’est pas de donner des leçons mais de faire sa part et de livrer les bonnes batailles. en vous faisant découvrir l’impact carbone de votre quotidien, mike berners-lee vous propose ceci : un effort minimum pour un impact maximum. replay : https://www.tf1info.fr/replay-lci/video-impact-positif-du-samedi-16-mars-2024-mike-berners-lee-peut-on-encore-manger-des-bananes-2289742.htmldistribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
08-04-2024
10:42
on revient dans cette épisode sur cette décision de la cour européenne des droits de l’homme et on essaie de comprendre en quoi cette décision est historique avec jérémie suissa, délégué général de l’association « notre affaire à tous ».  « notre affaire à tous » est une association qui a été créée en 2015 et qui oeuvre pour l’instauration d’une justice climatique. qu’est-ce que la justice climatique ? c’est faire en sorte que personne ne soit lésé dans la transition sociale et écologique et faire en sorte que celles et ceux qui le sont puissent obtenir des « réparations ». elle cherche donc à faire reconnaître, au niveau pénal international, les atteintes les plus graves portées à l’environnement.   a strasbourg, ce ne sont pas de jeunes militants écologiques qui ont eu gain de cause. c’est l’association des aînées suisses pour la protection du climat, 2500 femmes âgées de 73 ans en moyenne. bien qu’elles ne seront pas concernées par les effets à moyen et long terme du changement climatique, elles indiquent aujourd’hui que le dérèglement climatique a un impact sur leur santé et que cela aura aussi un impact sur la santé de leurs enfants et petits-enfants. les publics ne sont pas touchés de la même manière, disent-elles aussi. « c’est admirable », explique jérémie suissa car grâce elles, la cour « note qu’il y a un problème de prise en compte des générations futures dans la manière dont les politiques publiques sont prises ». avec cet arrêt, la cedh étend les droits de l’homme à la question climatique, et cela fait considérablement avancer la cause, selon les experts. un arrêt qualifié d’historique qui devrait faire jurisprudence dans les quarante-six etats membres du conseil de l’europe. il sera en mesure de mettre la pression sur les gouvernements pour qu’ils renforcent leur action. la tendance est en tous cas mondiale, le nombre de contentieux a plus que doublé en cinq ans dans le monde, atteignant 2 180 cas en 2022, selon un rapport du programme des nations unies pour l’environnement publié en 2023. bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-04-2024
08:19
après 13 ans d’existence, l’entreprise est devenue l’un des emblèmes du made in france. aujourd’hui, le slip français lance une opération pour diviser ses prix par 2. objectif : rendre ses articles accessibles au plus grand nombre. pour cette opération baptisée (r)évolution, le slip français a commandé 400 000 pièces qu’il espère écouler en 2024. il sollicite le grand public car sa survie en dépend dans un contexte où le made in france souffre. inflation, guerre en ukraine, fast fashion, les facteurs sont nombreux et seuls 3% de la consommation textile en france vient du made in france ! 75 000 personnes ont déjà répondu présent. objectif pour le slip français : « réindustrialiser et retrouver des volumes qui pourront donner un nouveau souffle à l’industrie ». et pourquoi pas encore baisser les prix ? car il est difficile de faire face à la concurrence qui agit comme un rouleau compresseur sans respecter les mêmes règles. pas d’aides, pas de cadre favorable pour celles et ceux qui fabriquent tout en france et qui s’imposent des règles contraignantes, ce qui peut paraître aberrant. et guillaume gibault de conclure : « il faut des opérations qui montrent le chemin ! si on attend d’avoir la bonne loi dans deux ans, ce sera trop tard. c’est rare d’avoir un discours où on dit la vérité aux gens, il faut qu’il y ait des initiatives d’entreprises engagées qui prennent des risques et que le grand public nous soutienne ».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
29-04-2024
09:53
impact positif reçoit david blough, auteur et expert en innovation sociale par le sport. il a écrit et réalisé « le sport des solutions » ( éditions rue de l'echiquier), un livre et un documentaire qui nous emmènent dans le monde entier pour découvrir les initiatives positives autour du sport. pour david blough, ancien directeur de l’ong play international, cela fait 30 ans que l’on assiste à un mouvement des innovations sociales et environnementales par le sport. de nombreux entrepreneurs sociaux, associations s’emparent de l’outil « sport » pour répondre à des besoins dans l’éducation, la santé, l’environnement. ainsi de « bike bridge » qui apprend en allemagne à des migrantes à rouler à vélo et à s’émanciper, tout en tissant des liens sociaux ou encore « waves for change » au cap en afrique du sud qui a littéralement inventé la thérapie par le sport, en l’occurence le surf. avec les jeux olympiques et paralympiques de paris cette année, le mouvement s’est accéléré grâce à un fonds de dotation créé en 2019 et qui a distribué 50 millions d’euros. objectif : mettre l’accent sur l’impact social du sport. plus de 1100 lauréats ont bénéficié de ce fonds qui a profité à plus de 4,5 millions de bénéficiaires. « il y a un avant et un après les jo », affirme david blough qui se pose toutefois la question de l’après : « demain, comment continue-t-on ? il y a un vrai enjeu sur l’éducation physique et sportive à l’école, comment lui donne-t-on autant d’importance que le français et les mathématiques ? ». bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-05-2024
08:28
c’est une giga-usine de panneaux solaires qui s’installera d’ici 2026 à fos-sur-mer près de marseille. objectif : construire des panneaux de a à z et venir concurrencer les chinois sur ce créneau. nicolas chandellier, le directeur général de carbon est l’invité d’impact positif. le permis de construire vient d’être déposé, et bientôt, la giga-usine verra le jour. elle créera 3000 emplois directs et 9 000 indirects. un projet colossal qui nécessitera un investissement de 1,6 milliards d’euros. mais le projet est résolument dans l’air du temps alors que l’on parle de plus en plus de souveraineté, qu’il y a une nécessité à réduire notre dépendance aux énergies fossiles et une urgence absolue à baisser les émissions de co2. les objectifs de carbon répondent à tout cela. l’usine produira 10 millions de panneaux solaires par an pour une puissance de 5 gigawatts, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 1,1 million de foyers, ou encore la production d’une centrale nucléaire. en 10 ans, l’usine carbon aura permis d’économiser 40 millions de tonnes de co2, soit l’équivalent de 200 millions d’aller-retours en voiture à essence entre paris et marseille ! carbon intègrera aussi toute la chaîne de production : de la production des plaquettes de silicium jusqu’à l’assemblage des panneaux. elle sera la première usine en europe à le faire. carbon veut ainsi maîtriser toute la feuille de route de l’innovation, 3% de son chiffre d’affaires sera consacré à la recherche et développement. un point sur lequel insiste nicolas chandellier : « on ne peut pas avoir de filière industrielle souveraine sans innovation. l’innovation n’arrive pas par chance. c’est de l’investissement et du travail, mais nous avons tout ce qu’il faut pour y arriver ». distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-05-2024
09:06
french tech 2024 : quel rôle pour la green tech dans la transition ? pour répondre à cette question, quoi de plus normal que d’accueillir l’un des pionniers de la green tech, le fondateur de blablacar, frédéric mazzella ? la french tech vient en effet d’annoncer son palmarès : la green tech en est la principale composante, et représente 30% des start-up sélectionnées. la green tech, ce sont ces start-up qui ont dans leur business model la résolution d’un problème environnemental. non seulement la green tech est la principale composante du palmarès de la french tech next 40/120 mais elle en est le principal secteur d’investissement ! elles sont également massivement présentes à vivatech cette année. de plus en plus d’entrepreneurs ont envie d’apporter des solutions pour lutter contre le dérèglement climatique, ces entreprises sont présentes dans divers secteurs, l’énergie, l’alimentation saine, l’économie circulaire, etc. important que la french tech se saisissent de cette problématique mais la technologie sera-t-elle suffisante ? qu’en pense frédéric mazzella, pionnier de la french tech, et de ces green tech avant l’heure ? s’il salue ce fléchage de l’investissement vers ces start-up sur fond d’urgence climatique évidente aujourd’hui aux yeux de tous, « cela passe par des solutions technologiques mais aussi par un changement de comportement. blablacar est bien placé pour cela car on agit principalement sur du changement de comportement : aller partager sa voiture, alors qu’il y a des habitudes qui ont été prises ces dernières dizaines d’années de rouler tout seul dans sa voiture. on parle de voiture individuelle alors qu’il y a toujours eu 4 places dans une voiture ! ». frédéric mazzella nous parle aussi de sa vision de l’entrepreneuriat, forcément un entrepreneuriat à impact en ce qui le concerne !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
02-06-2024
10:38
jean jouzel est l’ancien vice-président du giec, paléoclimatologue, il préside également le forum météo climat qui tenait début juin sa 21ème édition, et qui se poursuivra à la fin du mois. objectif : partager les connaissances scientifiques avec le grand public pour pousser à l’action climatique. jean jouzel est un inlassable lanceur d’alerte. avec ses collègues scientifiques, voilà 50 ans qu’il tente de sensibiliser la classe politique et la société sur le réchauffement climatique et ses conséquences. voilà 30 ans qu’il aurait fallu agir alors que de nouvelles études révèlent des chiffres inquiétants sur le réchauffement. selon l’onu, la bataille pour maintenir le réchauffement sous la barre de 1,5°c sera gagnée ou perdue dans les années 2020. tout dépendra des décisions que les dirigeants prendront - ou ne prendront pas - en particulier dans les 18 prochains mois.  a l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, le secrétaire général de l’onu, antonio guterres, adepte des punchlines, a de nouveau prévenu : « dans le cas du climat, nous ne sommes pas les dinosaures. nous sommes la météorite ! ». une position sur laquelle s’aligne totalement jean jouzel « nous irons au-delà des 1,5 degré d’ici 2050. ce que nous vivons aujourd’hui, c’est ce que nous avions anticipé il y a une cinquantaine d’années. il faut vraiment agir très vite !».distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-06-2024
09:48
a quelques jours des législatives, impact positif regarde les programmes des 3 blocs et déplore le fait que ce thème de la transition écologique et sociale soit absent de la campagne. explications avec françois gemenne, chercheur, co-auteur du dernier rapport du giec, président du comité scientifique de la fondation pour la nature et l’homme. des trois programmes, qui peuvent tous être critiqués, celui du rassemblement national est celui qui nous ramènera au temps des fossiles, à « rebours » de la transition. le chercheur françois gemenne n’y va pas par quatre chemins pour qualifier le programme de jordan bardella. le gouvernement actuel, lui, met en avant ses bons chiffres : baisse de 5,8% par de ses émissions de co2 en 2023 par rapport à 2022. une bonne performance, mais qui est aussi due pour un tiers à des raisons conjoncturelles. mais, nous explique l’expert, « il est important de reconnaître les progrès réalisés car si on a en permanence des nouvelles plombantes, les gens vont avoir l’impression qu’on ne va jamais s’en sortir ! ». c’est pourquoi le sujet de la transition et du climat n’est pas mis en avant dans cette campagne car il ne rapporte pas de voix. quel candidat peut prétendre régler le problème en 4 ou 5 ans ? personne. pour françois gemenne, il est important de parler de l’écologie autrement, de la rapprocher de nos intérêts. pour inciter à l’action, il faut montrer pourquoi nous avons intérêt à agir pour notre santé, notre alimentation, notre portefeuille.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-06-2024
10:07
 dans moins de deux mois, les jeux paralympiques démarreront à paris, avec de multiples enjeux d’accessibilité et d’inclusion pour les sportifs, mais aussi les amateurs dans toute la france. entretien avec la triple médaillée olympique et responsable intégration au sein du comité paris 2024, ludivine munos. les jeux paralympiques ne seront pas une fin en soi, déclare l’ex-championne de natation, l’une des athlètes françaises les plus titrées, mais le début de quelque chose pour aller vers plus d’accessibilité. mais aussi, pour toutes les personnes en situation de handicap qui regarderont les jeux, la possibilité de se dire : et pourquoi pas moi ? ils peuvent rejoindre en effet les 3000 clubs qui proposent du sport handicap, sans parler de tous ceux qui ont reçu une formation pour pouvoir s’ouvrir à ces différences. objectif également, faire en sorte qu’il y ait une plus grande visibilité pour ces 4400 athlètes qui feront partie de la compétition. comprendre les règles, leur performances; là aussi des formations ont été dispensées afin de corriger le tir. « les jeux paralympiques, c’est l’événement le plus transformateur d’une société. À chaque fois, qu’ils sont accueillis dans un pays, il y a un avant/après sur l’inclusion et le regard porté sur les athlètes”, explique ludivine munos. rdv dès le 28 août pour 11 jours de compétition avec des places qui sont très accessibles, à partir de 15 euros ! bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-07-2024
08:59
chaque année, la fondation la france s’engage repère les pépites de l’innovation sociale et environnementale. la fondation fête ses dix ans cette année, l’occasion de s’arrêter sur deux des quinze lauréats 2024. ils sont présents dans tous les secteurs : éducation, santé, inclusion, etc. et ils ont tous en commun un fort impact social ou environnemental, un caractère résolument innovant, l’ambition d’essaimer leur solution sur de nouveaux territoires. la france s’engage a été lancée par françois hollande en 2014. une fondation qui a 10 ans et qui a déjà primé 233 solutions !  15 nouveaux lauréats viennent d’être sélectionnés, et nous avons choisi de vous en présenter 2 : l’un qui s’attache à la lutte contre la désertification des campagnes « la ville à joie » avec marius drigny, le fondateur et président. objectif : ramener de la vie et des services dans les communes rurales. et l’autre lauréat « aida » qui accompagne les jeunes qui ont été touchés par la maladie, avec sybille d’arfeuille, la déléguée générale. pour ces jeunes qui sortent d’un cancer, aida propose un accompagnement sous forme de week-end afin de les aider à se reconstruire.  bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-07-2024
09:54
thierry marx est un grand chef engagé dans de multiples causes toutes liées à l’alimentation saine et durable pour tous. dans impact positif, il nous parle du label bleu blanc coeur qu’il soutient depuis longtemps, de son école de cuisine, et bien sûr de la nécessité de redevenir des « mangeurs » ! thierry marx a vraiment l’engagement chevillé au corps, il est sur tous les fronts : la formation pour tous avec ses écoles « cuisines, mode d’emploi », la promotion d’une alimentation saine notamment avec ses paniers «  bon », des paniers destinés à lutter contre l’inflation mais avec des produits de qualité, et le label bleu blanc coeur. l’homme donne également volontiers des coups de pouce à des associations et entreprises sociales, comme « les cafés joyeux ».  un engagement qui lui vient de son parcours, thierry marx s’est fait tout seul, est passé par plein de petits boulots et a pu monter les échelons au gré de ses rencontres et de ses efforts. c’est cela qu’il s’efforce également de transmettre dans ses écoles qui forment chaque année gratuitement des chômeurs, des personnes en réinsertion, histoire de les lancer dans la vie, de leur donner une chance. ces écoles viennent d’ailleurs de fêter leur 10 ans. mais plus que tout, thierry marx veut faire passer des messages simples : prouver que cuisiner a du sens, que c’est facile, que cela apporte du bien-être et que c’est à la portée de tous. pourquoi ? parce que ce n’est qu’en cuisinant que l’on se rend compte de ce qu’il y a dans son assiette, que l’on prend conscience de ce que l’on mange. lutter aussi contre une alimentation à deux vitesses lié à une baisse du pouvoir d’achat : les produits ultra-transformés aux plus modestes, et la qualité aux autres ! au final, le consommateur est gagnant, et la planète s’en porte mieux. tout au long du podcast, le grand chef nous livre quelques messages simples, comme ceux-ci : retrouver le partage autour d'un repas, cuisiner soi-même pour retrouver la qualité, le bien-être et lutter contre l'inflation. il fait également des constats : sur notre société qui continue de produire de l'exclusion,  sur cette société de consommateurs qui nous a finalement "consummé" à force de nous demander d'acheter. sans oublier l'interview déclic : ses fiertés, des secrets et ses conseils. très bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-08-2024
41:00
frédéric laloux est l’auteur du célèbre best-seller ressorti en poche cette année, « reinventing organizations ». une bible du management vendu à des centaines de milliers d’exemplaires, un ouvrage devenu une référence pour toutes les entreprises qui veulent associer sens, intelligence collective et efficacité. avec sa femme hélène, ils sont entrés dans le sujet de l’urgence écologique un peu par hasard, mais ils y sont entrés avec passion et de leurs discussions avec des amis, du partage d’expériences, est né ce projet : « the week ». et si en une semaine, 3 films, 3 échanges entre amis, dans la famille ou entre collègues, on arrivait à sensibiliser à l’urgence écologie ? en s’appuyant sur la science et des exemples concrets ? et si on montrait aussi les solutions déjà existantes pour atténuer et s’adapter ? enfin, et si grâce à ces films et ces échanges, les participants avaient envie aussi d’agir à leur échelle ? « the week », c’est tout cela ensemble. plusieurs dizaines de milliers personnes ont déjà vécu l’expérience, mais il faut grossir encore pour avoir plus d’impact. le couple a voulu reproduire le processus transformatif qu’il a vécu dans son parcours, un processus en forme de u : un épisode dans le sens de la chute, un arrêt, et une remontée. le premier épisode propose de regarder la réalité en face, le 2ème d’identifier les sources d’espoir, le 3ème d’agir à partir de ce que nous sommes. surtout, ils voulaient un récit positif et montrer qu’autour d’eux, « les gens qui se sont mis en action ont vu leur vie devenir plus riche, ils y ont gagné bien plus que ce qu’ils ont perdu ! » le processus est simple : en quelques clics, on planifie ses séances, on prévient ses amis et/ou ses collègues. avec un seul objectif pour « the week » : ne pas laisser les participants sur le carreau, les emmener dans l’action et poser des questions simples, sans juger. en plus de celles proposées dans les films, toute une série d’activités sont listées sur le site de « the week » au niveau de l’individu, la collectivité, du politique. lui qui connait si bien les entreprises, l’urgence climatique est-elle de nature à changer les organisations ? on voit de plus en plus d’entreprises libérées, entreprises contributives, entreprises régénératrices ? « personne ne sait encore comment faire et du coup, on vit de vraies aventures », avance frédéric laloux. et de citer ray anderson, le patron d’interface qui avait dit ceci à ses salariés : « il faut être prêt à rêver grand sans avoir de réponses ».  bonne écoute avec impact positif. https://www.theweek.ooo/ frédéric laloux, reinventing organizations, diateino, 2015. aussi en poche et en édition illustrée.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-08-2024
39:24
  sofyane mehiaoui est un passionné et c’est cela qui transpire quand vous discutez avec lui.  sa passion du sport le pousse à se dépasser : il joue en equipe de france, a un palmarès impressionnant et tente de se qualifier pour les jo 2024. sa passion du sport le pousse aussi à transmettre aux jeunes et à dérouler sa philosophie de vie : il y a toujours des solutions à tout ! c'est pour cela qu’il a créé son club, le paris basket fauteuil, dans le le 18ème arrondissement de la capitale. chaque lundi, bénévolement, il y donne ses cours et se consacre à ces jeunes handicapés qui ont parfois traversé tout paris pour être là. ils sont heureux d’être dans le club, de pratiquer un sport de façon régulière, de progresser, de vivre une expérience humaine avec lui, d’être tous les jours un peu plus autonomes malgré leur handicap.  sofyane mehiaoui sait de quoi il parle. il a dû attendre d’avoir son permis pour jouer au basket fauteuil, le seul club existant se trouvant dans le 15ème à paris : impossible pour lui qui réside à l’opposé d’y aller chaque semaine. pendre les transports à paris pour une personne handicapée s’apparente à un périple bien trop risqué, trop compliqué, trop long. quand il est rentré à paris en 2020, après avoir joué dans différents clubs européens, il s’est rendu compte que rien n’avait changé et que le basket fauteuil était encore inaccessible. sofyane mehiaoui donne également des ateliers dans les écoles pour sensibiliser au handicap, (même si les enfants sont prêts selon lui,) dans les entreprises et même dans les prisons, histoire de faire comprendre aux caïds qu’il rencontre qu’ils pourront toujours s’en sortir dans la vie. très bonne écoute avec impact positif ! https://www.parisbasketfauteuil.com/ distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23-08-2024
31:13
alors que les jeux paralympiques ont démarré, sylvia amicone reçoit marie barsacq, directrice héritage et impact de paris 2024. des jeux qui ont beaucoup d’ambitions, au-delà de tous les enjeux d'inclusion pour les sportifs et la société entière lors de ces 10 jours des paralympiques. l'idée motrice était surtout d'avoir un impact positif avant de commencer avec le soutien de plus de 1000 projets à impact, pérennisés après les jeux grâce à un fonds de dotation. ensuite, être les jeux les plus propres de l’histoire. l'ambition était notamment de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre par rapport à londres et rio, ou encore de diviser par deux la quantité de plastique à usage unique. « on est bien partis » nous explique marie barsacq qui publiera fin octobre un rapport sur ces impacts. la directrice impact et héritage insiste également sur le bâti : seuls deux sites ont été construits, le village olympique et le centre aquatique en seine-st-denis, ce qui représente un fait inédit par rapport à toutes les autres éditions. merci pour votre écoute et votre fidélité !n'hésitez pas à nous contacter sur les réseaux sociaux !belle écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
02-09-2024
12:15
alors que les jeux paralympiques se terminent, comment les para-athlètes les ont-ils vécus, qu’en tirent-ils ? est-ce que ces jeux auront eu la capacité de faire bouger les lignes ? auront-ils permis de changer le regard sur le handicap, aider à plus d’inclusion par le sport; voilà quelques-unes des questions que nous allons nous poser ce we à ryadh sallem.ryadh sallem est un des joueurs clé de l'equipe de france de rugby fauteuil. depuis près de 30 ans, via son association cap saaa, il se mobilise aussi pour faire en sorte que le sport soit accessible à tous, en offrant notamment plus de 1000 heures d'entraînement par an aux jeunes handicapés mais en oeuvrant aussi pour que l'inclusion ne soit pas à sens unique, qu'elle soit inversée. des valides sont ainsi invités à venir s'entraîner avec les personnes en situation de handicap. grâce à lui, de nombreux jeunes se sont trouvé une passion et sont devenus de grands para-sportifs, évoluant aussi dans ces jeux paralympiques. il nous explique comment paris 2024 va faire bouger les lignes pour toute la société grâce à ces jeux.   bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-09-2024
10:04
pascal demurger est le directeur général du groupe maif et le co-président d'impact france, ce réseau de 15 000 entreprises qui placent l'intérêt général au centre de leur business modèle. son nom a été cité comme "premier ministrable". il porte des propositions politiques fortes au sein d'impact france : conditionner les baisses d’impôts, voire toutes les aides publiques, à un comportement social et écologique des entreprises ou encore mettre en place un « dividende écologique » comme à la maif, c’est-à-dire consacrer 10% de ses bénéfices annuels pour la préservation de la planète. il avait d'ailleurs lancé un appel aux dirigeants du cac40 à le suivre. avec nous ce we, il commente la rentrée politique, les défis qui s'imposent aux entreprises et la nécessité de diriger autrement dans ce contexte.bonne écoute avec impact positif !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-09-2024
11:46
clarisse crémer sera sur le départ du vendée globe le 10 novembre prochain. elle a réussi à se qualifier malgré de nombreuses embuches. après la naissance de sa fille, son ancien sponsor avait décidé de ne pas prendre le risque d'une éventuelle non-qualification. aujourd'hui, elle a trouvé un nouveau soutien, et espère pouvoir faire évoluer les règles de cette course pour permette à toutes les femmes de vivre sereinement leur maternité. on se souvient qu'après son coup de gueule sur les réseaux sociaux, de nombreuses sportives de haut niveau s'étaient reconnues dans cet épisode. avec clarisse crémer, nous parlons aussi de ses autres défis pour le vendée globe et de ce qu'elle a retenu de sa précédente édition il y a quatre ans.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23-09-2024
11:31
aussitôt l’interview terminée, lamya essemlali repartira pour le groenland aux côtés de paul watson. militant écologiste de la première heure, fondateur de l'ong sea shepherd, il y est en détention, dans l’attente d’une décision sur sa libération et sur une possible extradition au japon. lui qui a passé sa vie à sauver les baleines des harpons japonais, plus de 6000 en dix ans uniquement dans l’antarctique, il se voit aujourd’hui menacé de 15 ans de prison pour ses actions. que lui reproche-t-on et comment peut-il s’en sortir ? explications avec la présidente de sea shepherd france, lamya essemlali qui revient aussi sur l'absolue nécessité de protéger les baleines, cette espèce que l'on tue encore en 2024, de protéger la vie marine sous toutes ses formes car sans océan, pas d'hommes : "si l'océan meurt, nous mourrons". bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30-09-2024
11:09
les jeux de paris 2024 avaient pour vocation d'être les plus verts de l'histoire, avec un impact social fort dans les territoires. le pari va-t-il être tenu ? voici en tous cas un exemple d'impact social et environnemental des jeux avec le mobilier du village olympique : tout réemployer et confier ce mobilier à emmaüs défi qui emploie 273 travailleurs en insertion. gwendoline lafarge est responsable projet jo pour emmaüs défi, l'une des branches d'emmaüs. voilà deux ans que les discussions ont démarré avec paris 2024 pour récupérer le matériel du village olympique, soit 54 000 meubles, 9 000 matelas et 11 oreillers. ils ont très peu servi et se retrouveront dans les centres emmaüs mais aussi serviront à équiper des familles dans le besoin via la banque solidaire de l'equipement. jusqu'à 4000 ménages seront aidés grâce à ces dons. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-10-2024
10:37
la journaliste et réalisatrice marie-monique robin sort un documentaire et un livre "vive les microbes" ( la découverte) dans lesquels elle met en avant la résolution d'une énigme scientifique : pendant des années, les chercheurs se sont demandés pourquoi les allergies et l'asthme explosaient chez les enfants. pourquoi ? la réponse est simple : nos modes de vie et notre exposition minimale à une diversité de microbes. plus on est exposé tôt à une multitude de microbes, mieux on est protégé. si rien n’est fait pour inverser cette tendance, le taux d’incidence de l’asthme et des allergies dans les pays industrialisés pourrait atteindre les 50% avant 2050 selon l’oms. avec la réalisatrice, nous parlons de cette étude de 20 ans, mais aussi de son autre livre avec les beaux dessins de valentine plessy, qui avait déjà oeuvré dans "la fabrique des pandémies", "ces animaux qui nous protègent" aux éditions rue de l'echiquier."vive les microbes" : à voir sur arte et sur ushuaïa dès 2025.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14-10-2024
11:40
l'ingénieur et spécialiste des ressources minières philippe bihouix publie une bd aux éditions casterman avec son co-auteur vincent perriot. intitulée " ressources, un défi pour l'humanité", elle nous explique qu'il n'y a pas de croissance infinie dans un monde aux ressources finies. et que les rêves que nous projettent les milliardaires de la silicon valley, elon musk ou encore jeff bezos, ne se réaliseront pas ! en revanche, il est possible de sauvegarder ce que le progrès nous a apporté. vous découvrirez comment en écoutant l'émission et en lisant la bd. gros coup de coeur de la rédaction !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
21-10-2024
12:49
philippe grandcolas est directeur de recherche au cnrs et il publie aux éditions tana : "biodiversité. fake or not". un ouvrage précieux pour nous ouvrir les yeux sur la richesse de la biodiversité autour de nous, sur sa destruction en cours et pour tordre le cou à bon nombre d'idées reçues. alors que la cop 16 biodiversité s'est ouverte en colombie, que doit-on attendre de ces grand-messes internationales ? peu d'etats avaient présenté à l'ouverture de la cop une stratégie nationale pour préserver la biodiversité. si les etats et les entreprises doivent agir et stopper cet hécatombe, que pouvons-nous faire à notre échelle ? réponses dans l'émission. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-10-2024
12:26
lucie basch est la co-fondatrice de l'application anti-gaspi too good to go, mais elle est également depuis peu la présidente de la "climate house" à paris. un lieu qui réunit 80 entrepreneurs engagés dans la transition écologique et sociale, mais aussi des activistes, des artistes, des chercheurs, des investisseurs. objectif : unir toutes ces forces et accélérer la transition. on verra avec elle en quoi il est nécessaire de réunir des publics différents pour faire avancer les idées. l'objectif est également de créer un écosystème afin de pouvoir inspirer d'autres entreprises et des grands groupes qui ont besoin d'être accompagnés dans leur transition. enfin, la climate house est ouverte à toutes et tous avec des ateliers et des conférences.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04-11-2024
11:47
alors que s'ouvre la cop 29 en azerbaïdjan ce lundi 11 novembre pour deux semaines, les engagements des etats pour lutter contre le changement climatique ne sont pas au rendez-vous. pourtant, il nous reste encore 5 à 10 années pour agir, et tout ce que l'on fera pendant ce laps de temps sera capital. les impacts du changement climatique, eux, deviennent un fait politique qui déclenchera peut-être un réveil de la part des décideurs ! c'est du moins ce qu'espère lola vallejo, conseillère spéciale climat au sein de l'iddri. avec elle, nous revenons sur les enjeux de cette cop 29 mais aussi sur les conséquences de l'élection de donald trump aux etats-unis. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-11-2024
08:43
voilà 20 ans que "dans le noir" existe, un modèle qui prouve qu'un groupe peut être rentable et employer 50% de personnes en situation de handicap. l'entreprise propose de dîner dans le noir guidé par des malvoyants, une expérience qui pousse tout un chacun à se poser des questions et à se frotter à la différence. le groupe s'est développé, il propose aujourd'hui en plus des restaurants et des spas un parfum "dans le noir ?"qui a été conçu en collaboration avec des malvoyants également. entretien avec le fondateur edouard de broglie et tiffany kendziolka, experte sensorielle malvoyante. dans le cadre de la semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
18-11-2024
11:48
des initiatives portées par des élus, qui marchent et qui sont duplicables partout en france, voilà les critères retenus par la fédération française des trucs qui marchent. chaque année, raphaël ruegger, le co-fondateur de cette fédération et jeune élu de 24 ans, sillonne la france à la recherche de ces idées afin qu'elles circulent le plus possible. objectif : donner une autre image de la politique, avec des initiatives qui ont un impact durable pour les habitants. "on peut vraiment transformer la france en 2026" selon le jeune élu. la fftm mettra à disposition de tous les candidats pour les prochaines municipales son catalogue des "trucs qui marchent". la fftm donnait la semaine dernière sa grande soirée à paris dans le cadre du congrès des maires, avec 6 initiatives dont une à roubaix sur le zéro déchet qui a permis à 1000 familles de réduire de 80% leurs déchets et d'économiser 3000 euros par an.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-11-2024
07:42
des négociations très importantes ont lieu à busan en corée du sud. objectif ? parvenir à un premier traité international contraignant pour lutter contre la pollution plastique. l'idée est de faire en sorte de produire moins de plastique alors qu'aujourd'hui 460 millions de tonnes sont produites chaque année. si rien n'est fait, ce sera un milliard d'ici 2050. un traité crucial alors que le plastique est partout, que nous en ingérons 5g par semaine soit une carte bancaire, avec des conséquences sur notre santé. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
02-12-2024
11:17
"la france s'engage" fait le bilan. en 10 ans d'existence, la fondation, créée par françois hollande en 2014, a accompagné 200 structures et touché 10 millions de citoyens. sa particularité : aller repérer des pépites de l'innovation sociale et environnementale dans les territoires et les faire grandir. sentir également l'air du temps, en accompagnant les innovateurs qui comblent des besoins qui ne sont pas satisfaits par les pouvoirs publics ou le marché. cela donne un récit d'impact à feuilleter pour découvrir celles et ceux qui font la "la frace s'engage" mais aussi un livre blanc avec 67 propositions pour aller plus loin. entretien avec enora hamon, directrice adjointe de la france s'engage. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-12-2024
10:36
pas facile de conjuguer plaisir d'offrir et impact social et environnemental ! pourtant, il existe des alternatives comme le site de e-commerce label emmaüs qui propose plus de 2 millions d'objets à la vente. des objets de seconde main qui ont un supplément d'âme et des histoires que les plateformes du low-cost, du jetable et de la fast fashion ne peuvent pas raconter. le site, qui travaille également avec des travailleurs en insertion, souffre d'un déficit de notoriété par rapport à l'univers emmaüs. aujourd'hui, il est difficile de rivaliser avec les mastodontes du numérique qui peuvent débourser des millions dans de la communication. avec maud sarda, dg de label emmaüs, on parle aussi de cette difficulté de survivre dans cet univers hyperconcurrentiel et de la nécessité de réguler. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26-12-2024
09:29
c'est une récompense qui vient consacrer toute une démarche écoresponsable engagée depuis des années. pour "ruche", son restaurant dans les yvelines, cybèle idelot s'est vue décerner une étoile verte au michelin l'année dernière. tout est pensé dans la chaîne alimentaire : produits locaux, en circuit court, produits cultivés sur place, gestion des déchets. cybèle idelot donne également des conseils pour mieux manger et moins gaspiller.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30-12-2024
09:45
claire pétreault est la créatrice des "pépites vertes", un média, un site et une communauté pour soutenir les jeunes professionnels de la transition écologique. elle publiera également en février "je bosse pour le planète" chez eyrolles, un livre pour aider les jeunes à se repérer dans les métiers de la transition; elle en profite pour leur dispenser quelques conseils afin de trouver plus facilement leur voie ! très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
06-01-2025
09:23
fort de ses 8 ans d'existence et de son succès, "c'est qui le patron" veut inspirer d'autres démarches. son fondateur, nicolas chabanne, espère surtout que le gouvernement prendra enfin en compte ces solutions qui permettent aux producteurs d'avoir un revenu juste et équitable et qui ont prouvé leur efficacité. avoir un revenu, c'est toujours la principale revendication des agriculteurs, de nouveau mobilisés en ce début d'année. très bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13-01-2025
09:46
alors que donald trump s'apprête à devenir le nouveau président des etats-unis, quelles leçons tirer des feux de los angeles ? comment également expliquer les visées expansionnistes de donald trump sur le groenland, le canal de panama et le canada ? si on analyse par le prisme du réchauffement climatique, les intentions géopolitiques deviennent tout de suite plus claires. explication avec ilian moundid, auteur de "comment s'adapter au changement climatique" (tana). bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-01-2025
11:12
shaka ponk a décidé d'arrêter tournées et albums pour ne plus participer à la pollution engendrée par l'industrie musicale. bien qu'ils soient en démarche écoresponsable depuis des années, impossible de faire un concert sans faire déplacer des centaines de milliers de personnes, et c’est ce qui pollue le plus, les spectacles en eux-mêmes n’ont qu’une place marginale dans leur bilan carbone. savez-vous qu'un festival de 50 000 spectateurs en france émet 1 000 tonnes de co2, soit l'équivalent de 565 allers-retours paris-new york en avion ? « c’est une sorte d'échec dans le sens où on n'a pas de solution. et tant qu'il n'y a pas de solution, on arrête », explique sam, l'autre chanteuse du groupe. frah nous explique néanmoins quels sont leurs projets pour tenter de décarboner leur secteur. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-01-2025
11:21
après le vendée globe, alexia barrier a décidé de se lancer à l'assaut du trophée jules verne, le tour du monde en équipage sans escale et sans assistance. son équipe sera 100% féminine, et son projet s'appelle "the famous project". alors qu'aucune femme n'a jamais réussi à boucler ce tour du monde, l'objectif est d'obtenir un temps de référence pour faire bouger les lignes dans le monde de la voile. alexia barrier nous parle également des leçons qu'elle a tirée du vendée globe qu'elle a réalisé il y a 4 ans, ainsi que de sa passion pour transmettre aux enfants ses connaissances et son amour de l'océan. objectif : en faire des héros de la conservation marine. alexia nous explique également qu'elle embarquera de nouveau des capteurs pour collecter des données pour la science. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
03-02-2025
11:23
marine calmet est juriste, elle a fondé l'ong wild legal qui s'occupe d'accompagner les juristes pour mieux défendre les droits de la nature. elle a pu convaincre la maire de paris de lancer une convention citoyenne afin de donner des droits à la seine. objectif : aboutir à une loi pour mieux protéger le fleuve. "impossible de protéger les droits humains si on ne protège pas nos milieux de vie", explique-t-elle. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10-02-2025
09:58
l'intelligence artificielle peut faire peur, chez lalilo, elle rassure. cette "ed-tech" c'est à dire une start-up dans l'éducation travaille avec 40 000 enseignants en france et 400 000 élèves pour les aider dans l'apprentissage de la lecture et du français du cp au cm2. lalilo leur permet de leur proposer du contenu adapté en fonction de leur progression, c'est ce que l'on appelle de l'apprentissage adaptatif et ils sont les seuls à le faire dans le monde. a ce titre, ils sont l'un des leaders de l'intelligence artificielle en france. avec lalilo, on parle de la place de la france dans le match entre les etats-unis et la chine. "les talents sont en france" estime baptiste belescot, ingénieur ia chez lalilo pour qui il ne faut pas avoir peur. au contraire, il faut bâtir une ia d'intérêt général européenne, souveraine et qui reflète nos valeurs. bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
17-02-2025
09:40
chaque année, 11% des récoltes sont jetées dans les champs. en cause ? des fruits et légumes « déclassés » : trop grands, trop petits, biscornus qui ne rentrent pas dans les calibres de la grande distribution. atypique collecte ces fruits et légumes et les vend à des prix attractifs à la restauration collective. plus de 5 millions d’euros ont déjà été reversés aux agriculteurs et 5 000 tonnes sauvés de la poubelle. en 2025, la start-up vise la rentabilité et en 2030, elle espère devenir le leader de l’anti-gaspi en btob. et multiplier par 5 ce qu'ils ont fait en 4 ans : sauver 30 000 tonnes de fruits et légumes par an, soit 3 % du gaspillage alimentaire en france ! bonne écoute avec impact positif.distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
03-03-2025
09:03
arboriste-grimpeur, il s’est fait connaître en occupant des platanes centenaires pour empêcher qu’ils ne soient abattus sur le trajet de l’a69 entre toulouse et castres. quand la décision est tombée, le vendredi 28 février, les militants n’y croyaient plus. thomas brail nous parle de l’utilité des arbres et de la nécessité de tourner la page des projets d’un autre monde. « la terre, elle sert à nourrir nos enfants », dit-il. bonne écoute avec impact positif. distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10-03-2025
10:47
l’orchestre du nouveau monde a été co-fondé par etienne jarrier. il s’agit d’une centaine de musiciens qui ont décidé de jouer pour la justice sociale et climatique. parce que l’art -la musique- possède aussi le pouvoir de sensibiliser, de toucher nos émotions, de nous faire vibrer au plus profond de nous-mêmes. l’orchestre sort donc dans la rue, va dans les écoles, organise des happenings afin de faire résonner sa musique engagée, avec beaucoup de surprises à la clé. bonne écoute avec impact positif. nous sommes par ailleurs ravis de participer cette semaine au "podcasthon". un rdv unique sur une semaine où de nombreux podcasts mettent en avant une association afin de récolter des dons. n'hésitez pas à aller écouter et surtout, donner ! bravo aux organisateurs du podcasthon !distribué par audiomeans. visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
17-03-2025
09:03
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