je vais pas te mentir : je suis trooop contente de parler ici, là maintenant, avec toi. franchement, ça me fait plaisir comme quand t’ouvres un paquet de bonbons et que t’es tombé sur tes préférés. alors cet épisode-là , c’est un peu comme un moment chill entre potes, avec une tisane et des cookies (ou un sablé breton aux fraises, même si ma crème diplomate a dit « non » ce jour-là ).et donc aujourd’hui, je voulais te parler d’un truc qui m’obsède (gentiment hein, genre pas au point de ne plus dormir) : les passions, les hobbies, les petits trucs qu’on aime faire pour rien, pour le fun, pour le plaisir... et de cette vilaine tentation de les transformer à tout prix en business ultra-productif qui brille et qui vend.â˜•ï¸ la passion, c’est pas toujours une startuptu sais, pendant longtemps, j’ai cru que si tu kiffais faire un truc, ben hop, fallait tout miser dessus. genre : t’aimes les gâteaux ? ouvre une pâtisserie ! t’aimes broder ? vends tes tambours sur etsy ! t’aimes colorier ? deviens influenceur feutres ! 🎨mais... plot twist : non. pas forcément. et même souvent, c’est une mauvaise idée.parce que le moment où ton petit plaisir devient une "mission", un "objectif", une "source de revenus potentielle", ben... parfois, il devient tout simplement moins fun. moins doux. moins toi. et ça, ça fait mal au cÅ“ur, comme une pâte sablée trop cuite.🧠mon cerveau en pleine mutation post-entrepreneuriatdepuis que j’ai arrêté mon entreprise (bisous à elle, paix à son âme d’indépendante), je redécouvre le plaisir de faire des trucs sans but. juste parce que j’en ai envie. j’ai un taf salarié maintenant, et dans ma vie perso, je retrouve doucement des couleurs (ou plutôt des feutres acryliques qui bavent hors des lignes, et j’adoooore ça).et tu sais quoi ? c’est libérateur.avec rémi (tu sais, mon partenaire de vie et de papotages), on se pose souvent la question : "qu’est-ce qu’on aimerait faire si on n’avait pas besoin d’être productifs ?". et souvent, la réponse c’est : des trucs simples. des trucs débiles. des trucs qu’on ferait juste pour se marrer.🛑 non, ton passe-temps n’a pas besoin de kpiy’a un vrai piège, aujourd’hui, dans notre monde ultra-connecté : on voit des gens qui font 50 pages de coloriage en une semaine, qui exposent leur broderie comme si c’était la joconde, qui transforment chaque petit moment calme en stratégie d’auto-entrepreneuriat.et moi je dis : "stop. laissez-nous colorier de travers en paix."sérieux. le coloriage, c’est pas une compète. faire des gâteaux, c’est pas obligatoirement pour ouvrir une chaîne youtube. et broder, c’est pas une opportunité linkedin. c’est un kiff, un vrai. et ça devrait le rester si on le veut.alors voilà . si t’es comme moi, un peu perfectionniste repentie, un peu entrepreneuse en pause, un peu artiste du dimanche... ben sache que t’as le droit. le droit de faire des trucs pour le plaisir. le droit de commencer et de ne jamais finir. le droit de déborder en coloriage. le droit de ne jamais vendre ce que t’aimes faire.parce qu’un hobby, c’est pas un business plan. c’est un petit coin de joie. et moi, je t’encourage à le chérir, comme un sablé peut-être un peu raté visuellement mais quand même délicieux.retrouve moi sur :📱 instagram💌 ma newsletter (sur substrack) hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
02-08-2025