Michel Rolland : "il n'y a pas de style Rolland"
« flying winemaker », « gourou du vin »… les surnoms de l’oenologue-conseil michel rolland sont nombreux. bordeaux, californie, argentine, espagne, italie, chine… avec près de 50 millésimes au compteur, le truculent septuagénaire né à libourne est un acteur incontournable la scène de la viticulture mondiale. « dans la vie, il faut trois choses pour réussir : d’abord, travailler beaucoup, on a tendance à l’oublier aujourd’hui. deuxièmement, quand vous faites un métier où il y a un peu de manipulations, il faut un peu de talent… et troisièmement, il faut aussi un peu de chance ». l’oenologue-conseil a parcouru tous les plus prestigieux vignobles de la planète. il est idolâtré ou détesté pour l’influence qui lui est - à tort ou à raison- attribuée sur le style et la consommation des vins durant une vingtaine d’années. il s’en explique ici. « il n’y a pas de style rolland. je mets au défi n’importe qui de reconnaître dans une dégustation à l’aveugle les derenoncourt, les boissenot, les rolland… je défie n’importe qui. je suis prêt à l’organiser même cette dégustation, s’il faut… »« robert parker ? on peut dire ce que l’on veut, on peut le critiquer mais il a fait parler du vin et il a fait parler de bordeaux »parcours personnel, évolution du goût des vins, mutation des techniques viticole, terroirs («on ne fait jamais de grands vins sur un mauvais terroir ») et millésimes, rencontres marquantes, relations avec robert parker («on peut dire ce que l’on veut, on peut le critiquer mais il a fait parler du vin et il a fait parler de bordeaux ») et les autres critiques du vin, regard rétrospectif sur le film « mondovino » qui l’a rendu célèbre, diagnostic sur la situation des vins de bordeaux et leur avenir, analyse sur les prix des grands vins : interrogé par les journalistes mathieu hervé et césar compadre, michel rolland n’élude aucune question dans cette longue conversation qui intéressera tous les passionnés de vin. « on ne peut pas dire que le phénomène de spéculation soit totalement négatif. le problème, c’est que les vins passent de main en main et ne sont pas bus… et en général, celui qui les cède gagne de l’argent… où l’on se fourvoie complètement, les médias comme les consommateurs, c’est qu’on ne sait pas repérer et différencier des bons vins des grands vins ».bonne écoute ! hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 22-02-2022