deux institutions judiciaires internationales ont désormais dans leur viseur israël et la guerre que l’etat hébreu mène à gaza contre le hamas.
d’un côté, la cour internationale de justice (cij) qui, à la suite d’une plainte de l’afrique du sud, fait pression sur le gouvernement israélien en lui demandant d’adopter des mesures urgentes pour éviter « un risque accru » de génocide des palestiniens de gaza. la plus haute cour des nations unies a ainsi sommé israël d’« arrêter immédiatement son offensive militaire » à rafah, estimant qu’il existe « un risque réel et imminent » que la situation soit irréparable.
de l’autre côté, la cour pénale internationale (cpi), dont le procureur karim khan a demandé aux juges d’émettre des mandats d’arrêts à l’encontre de cinq personnalités qui prennent part au conflit à gaza. le premier ministre israélien, benyamin nétanyahou, et son ministre de la défense, yoav gallant, ainsi que trois responsables du hamas : yahya sinouar, le chef militaire, mohammed deif, l’instigateur de l’attaque terroriste du 7 octobre, et ismaïl haniyeh, le chef politique de l’organisation islamiste, réfugié au qatar.
que peut la justice internationale face au conflit en cours à gaza ? comment fonctionnent ces deux institutions à la haye ? et comment travaillent-elles dans un contexte aussi sensible ?
réponses dans cet épisode du podcast « l’heure du monde » avec la correspondante du monde à la haye, stéphanie maupas.
un épisode de garance muñoz. musiques et réalisation : amandine robillard. présentation et rédaction en chef : jean-guillaume santi.
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