S'il était très attendu, le retour de la Fiat 500 thermique a fait grincer les dents de certains d'entre vous. En cause, un moteur de 65 ch jugé trop juste, même pour un si petit modèle. Et si ce n'était pas vraiment un problème ? Parce que la Fiat 500 électrique n'a pas trouvé son public, la marque italienne n'a eu d'autre choix que de trouver une solution radicale. Plutôt que de mettre à  jour une énième fois la précédente mouture thermique vendue depuis 2007 qui ne répondait plus aux normes de sécurité, elle a fait ce que personne n'a osé faire jusque-là . Elle a installé un moteur essence sous le capot de la 500 électrique commercialisée depuis le début de la décennie. Depuis l'annonce du retour de la 500 essence, tout le monde se posait la question. À quelle motorisation le constructeur transalpin allait-il bien pouvoir faire appel ? La réponse est tombée récemment, et les rumeurs disaient vrai, les contraintes de place (et de coût sans doute) ont imposé le retour du moteur trois-cylindres 1.0 essence Firefly associé comme le passé à  une batterie de 12 volts. Soit une hybridation somme toute très limitée. Pis encore, alors que dans les articles de presse ou sur les réseaux sociaux, on trouvait déjà  dommage de n'avoir que 70 ch sous le capot de cette 500 thermique nouvelle génération, le fait de découvrir que la puissance est en réalité inférieure de 5 ch par rapport à  la génération précédente n'a pas manqué de faire jaser. Une Fiat 500 avec seulement 65 ch, c'est le flop assuré ? Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Fiat Des performances médiocres sur le papier Évidemment, on ne va pas mentir, la fiche technique de cette nouvelle Fiat 500 Hybrid dernière mouture ne fait pas rêver. Avec une vitesse maximale de 155 km/h et un 0 à  100 km/h annoncé en 16,2 secondes, cette Fiat nous ramène quelques années en arrière par ses chiffres annoncés. À contre-courant de la concurrence Ces derniers temps, les mini-citadines se sont toutes remises en question sur la thématique des performances. On pense à  la Dacia Spring, 100 % électrique donc pas une concurrente directe, qui dispose désormais de deux moteurs de 70 ch et 100 ch. Ou encore à  la Toyota Aygo X qui a carrément chipé son moteur de 116 ch à  la Yaris Hybrid. L'heure est aux puces des villes surpuissantes. La ville, son terrain de jeu favori Face à  elles, la nouvelle Fiat 500 Hybrid déçoit quelque peu. Nul doute, même s'il faudra attendre l'essai routier pour le confirmer, qu'elle ne sera pas très à  l'aise hors des villes. Or, n'oublions pas que c'est censé être son terrain de jeu favori. Et, de fait, elle répond au besoin essentiel de ses futurs propriétaires qui est avant tout… de se déplacer, point. En outre, appartenant à  la galaxie Stellantis, elle aurait dû adopter le plus petit moteur du groupe. Or, il s'agit du 1.2 PureTech essence qui a fait lui aussi couler beaucoup d'encre, quand bien même il a été censément fiabilisé (il faudra effectivement attendre pour s'en convaincre). On parie sur le fait que les acheteurs auraient également grogné à  l'idée de sélectionner cet engin pour avoir davantage de puissance, s'il avait été disponible… Voir aussi - notre page dédiée à  la Fiat 500 Une question de mix… Quand bien même la polyvalence de cette nouvelle Fiat 500 Hybrid va en prendre un coup, nous sommes quasi certains que les acheteurs seront au rendez-vous. Et ce, pour deux raisons. Premier point, à  l'époque où le Twinair essence (de 85 ou 105 ch) était encore disponible à  la vente, il ne représentait qu'un tout petit 15 % des ventes. 85 % des clients choisissaient le plus petit bloc d'alors, le 1.2 de 69 ch. Ses propriétaires se moquaient bien d'avoir une 500 puissante. Lire aussi - Nouvelle Fiat 500 Hybrid Torino (2026) : le pot de yaourt italien passe enfin à  l'hybride ! …et de prix Enfin, et cela va de pair, qu'est-ce qui pouvait expliquer que ces derniers privilégiaient le petit moteur ? Le prix pardi ! Avec la 500, qu'importe l'ivresse, pourvu qu'on ait le flacon. Par sa taille, la 500 ne se veut pas vraiment le véhicule principal du foyer. Alors, dans ces conditions, à  quoi bon avoir beaucoup de chevaux sous le capot ? L'époque actuelle n'arrange rien, les petites voitures pas chères se comptent sur les doigts d'une main (et nous exagérons à  peine). Une 500 de 90 ou 100 ch n'aurait sans doute pas convaincu le porte-monnaie des acheteurs potentiels. Lire aussi - Nouvelle Fiat 500 Hybrid Torino : on connaît son prix, les commandes sont ouvertes Les 20 900 € exigés par l'édition de lancement peuvent sembler exagérés mais elle est joliment présentée et assez richement équipée. Sans être aussi chère qu'une Mini, la 500 a toujours fait valoir des prix supérieurs à  la Panda par son positionnement plus chic. Or, une Panda (pas la Grande, la petite) démarre actuellement à  15 500 € prix catalogue. Ce qui est déjà  cher pour une si petite voiture. L'inflation, toujours elle… Et puis, avant de partir à  la retraite, une 500 thermique bas de gamme démarrait à  peine sous les 19 000 €. Il se pourrait bien d'ailleurs que la 500 descende sous les 20 000 € avec une finition plus dépouillée que celle proposée actuellement. Réponse courant novembre lors du lancement de la gamme régulière. ( Lire la suite sur Turbo.fr )