Pourquoi Elon Musk S’est Séparé D’Open AI En 2015 ?

quand elon musk, sam altman et leurs partenaires lançaient openai en 2015, leur objectif semblait limpide : créer une intelligence artificielle générale (agi) bénéfique pour l’humanité. mais derrière cette ambition idéaliste se cachaient des tensions, des ambitions personnelles et des luttes de pouvoir. 

des e-mails internes dévoilent une atmosphère électrique. ilya sutskever, alors scientifique en chef, exprimait déjà ses doutes face à elon musk, l'accusant de viser un « contrôle absolu sur l’agi ». une crainte de « dictature technologique » qui illustre les désaccords profonds. parmi les idées discutées, un projet audacieux de rachat du fabricant de puces cerebras par tesla reflète l’ingéniosité, mais aussi les divisions stratégiques. microsoft, déjà intéressé, avait proposé 60 millions de dollars en ressources cloud. musk, toujours méfiant, refusa l'offre initiale, redoutant de devenir un simple outil marketing pour la firme de redmond. par ailleurs, andrej karpathy imaginait une intégration d’openai à tesla, avec la promesse de décupler la valeur de l’entreprise. un scénario avorté, mais révélateur de l’audace des esprits de la silicon valley. 

initialement à but non lucratif, openai a finalement adopté un modèle commercial, provoquant la colère de musk, qui s’en éloigna avant de lancer des poursuites judiciaires. pourtant, ce changement a conduit à un succès colossal : openai est aujourd’hui valorisée à 157 milliards de dollars et son chatbot chatgpt est utilisé par 250 millions de personnes chaque jour. mais ce triomphe cache une histoire tumultueuse : celle de visions divergentes, de négociations tendues et d’ego démesurés. l’histoire d’openai montre que derrière chaque révolution technologique, il y a des batailles, autant idéologiques que stratégiques, qui façonnent le destin de nos outils les plus puissants.


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quand elon musk, sam altman et leurs partenaires lançaient openai en 2015, leur objectif semblait limpide : créer une intelligence artificielle générale (agi) bénéfique pour l’humanité. mais derrière cette ambition idéaliste se cachaient des tensions, des ambitions personnelles et des luttes de pouvoir. 

des e-mails internes dévoilent une atmosphère électrique. ilya sutskever, alors scientifique en chef, exprimait déjà ses doutes face à elon musk, l'accusant de viser un « contrôle absolu sur l’agi ». une crainte de « dictature technologique » qui illustre les désaccords profonds. parmi les idées discutées, un projet audacieux de rachat du fabricant de puces cerebras par tesla reflète l’ingéniosité, mais aussi les divisions stratégiques. microsoft, déjà intéressé, avait proposé 60 millions de dollars en ressources cloud. musk, toujours méfiant, refusa l'offre initiale, redoutant de devenir un simple outil marketing pour la firme de redmond. par ailleurs, andrej karpathy imaginait une intégration d’openai à tesla, avec la promesse de décupler la valeur de l’entreprise. un scénario avorté, mais révélateur de l’audace des esprits de la silicon valley. 

initialement à but non lucratif, openai a finalement adopté un modèle commercial, provoquant la colère de musk, qui s’en éloigna avant de lancer des poursuites judiciaires. pourtant, ce changement a conduit à un succès colossal : openai est aujourd’hui valorisée à 157 milliards de dollars et son chatbot chatgpt est utilisé par 250 millions de personnes chaque jour. mais ce triomphe cache une histoire tumultueuse : celle de visions divergentes, de négociations tendues et d’ego démesurés. l’histoire d’openai montre que derrière chaque révolution technologique, il y a des batailles, autant idéologiques que stratégiques, qui façonnent le destin de nos outils les plus puissants.


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Léon XIV a choisi son nom grâce à l’IA ?
depuis la déferlante provoquée par chatgpt fin 2022, l’intelligence artificielle s’impose comme une technologie de rupture, susceptible de transformer en profondeur notre société. une mutation si profonde qu'elle résonne jusque sous les voûtes du vatican. le tout nouveau pape en est convaincu, au point d’avoir choisi un nom lourd de sens : léon xiv.un clin d’œil assumé à léon xiii, pape à la fin du xixe siècle, connu pour son engagement face aux bouleversements de son temps. dans un discours prononcé devant le collège des cardinaux, le nouveau souverain pontife a déclaré :« j’ai choisi le nom de léon xiv notamment en hommage au pape léon xiii. dans son encyclique rerum novarum, il a abordé la question sociale dans le contexte de la première révolution industrielle. aujourd’hui, l’Église doit répondre à une nouvelle révolution — celle de l’intelligence artificielle — en défendant la dignité humaine, la justice et le travail. »parue en 1891, rerum novarum — littéralement « des choses nouvelles » — avait marqué un tournant dans la position de l’Église. léon xiii y posait les fondations de la doctrine sociale catholique, dénonçant la misère ouvrière et les excès du capitalisme, tout en prenant ses distances avec le socialisme. une tentative d’équilibre face aux dérives d’un monde en transformation. avec cette référence historique, léon xiv, âgé de 69 ans, entend inscrire son pontificat dans la continuité de cette tradition d’engagement. À ses yeux, l’ia représente une nouvelle forme de révolution industrielle, porteuse de promesses mais aussi de risques majeurs pour la condition humaine. le vatican ne découvre pas le sujet : le pape françois avait déjà alerté sur les dangers de la désinformation générée par les ia, parlant de « récits faux, crus et diffusés comme s’ils étaient vrais ». un nouveau chapitre s’ouvre donc pour l’Église, appelée à se positionner face à cette technologie en pleine expansion. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 13-05-2025
| 2:01
Un abonnement à vie pour ChatGPT ?
l’intelligence artificielle la plus célèbre du moment, chatgpt, fait face à une équation économique de plus en plus complexe. depuis son lancement, les coûts d’infrastructure colossaux pèsent lourd sur la balance. déjà en février 2023, openai lançait un premier abonnement payant à 20 dollars par mois, baptisé chatgpt plus, pour soulager ses finances. mais cela ne suffira pas. avec près de 5 milliards de dollars de dépenses prévues en 2024, pour des revenus estimés à 3,7 milliards, l’entreprise envisage désormais d’augmenter progressivement le tarif de l’abonnement, qui pourrait atteindre 44 dollars hors taxes d’ici cinq ans – soit environ 50 dollars ttc.face à ce déséquilibre budgétaire, une nouvelle formule radicale serait à l’étude : l’abonnement à vie. l’objectif ? générer rapidement des liquidités importantes, en complément de l’offre actuelle, qui comprend un accès gratuit limité, le plan plus à 20 dollars, et un abonnement pro haut de gamme à 200 dollars par mois. une formule hebdomadaire pourrait aussi séduire les curieux ou les utilisateurs ponctuels. mais l’abonnement à vie pose question. pour openai, cela signifie un engagement à long terme sur un service dont les coûts sont appelés à fluctuer, notamment pour les modèles les plus puissants comme le modèle o1. côté utilisateurs, investir dans un outil technologique dont l’écosystème évolue à grande vitesse peut sembler risqué. d’autant que la concurrence s’organise : certains acteurs comme deepseek cassent déjà les prix, avec une api à 0,14 dollar pour un million de jetons, contre 7,50 dollars chez openai. un signal que la bataille de l’ia ne fait que commencer.  hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 12-05-2025
| 2:08
Google va abandonner son activité pub ?
c’est une onde de choc dans le monde du numérique : google est officiellement reconnue coupable d’abus de position dominante dans le secteur de la publicité en ligne. pendant plus de dix ans, le géant de mountain view aurait manipulé l’écosystème publicitaire à son avantage, au détriment de la concurrence.le département de la justice américain ne compte pas en rester là. le 6 mai, il a proposé une sanction radicale : le démantèlement partiel de l’activité publicitaire de google, avec la vente de deux de ses outils clés – adx et dfp. le premier est une place de marché où les espaces publicitaires sont achetés et vendus aux enchères en temps réel. le second, un gestionnaire qui aide les éditeurs à organiser la diffusion de leurs publicités sur sites, applis ou vidéos.problème : ces deux plateformes sont au cœur du modèle économique de google, qui a généré près de 273 milliards de dollars en revenus publicitaires en 2024. en contrôlant toute la chaîne – de l’éditeur à l’annonceur – google verrouille le marché et s’offre un avantage considérable. et ce n’est pas tout : ces outils alimentent aussi sa collecte de données, optimisant son ciblage publicitaire. google conteste fermement ces recommandations, les jugeant injustifiées et nuisibles pour les éditeurs comme pour les annonceurs. elle propose des mesures alternatives, moins contraignantes. mais cette affaire n’est pas isolée : dans un autre procès, le doj exige aussi la vente de chrome, son célèbre navigateur. une demande restée lettre morte depuis un an. face à ces tensions, la question reste ouverte : les États-unis vont-ils vraiment oser démanteler une partie du colosse google ? hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 11-05-2025
| 1:58
CompactGUI, l'outil magique pour gagner de la place partout ?
dans le grand chantier de l’optimisation de l’espace disque, un outil discret mais redoutablement efficace refait surface : compactgui. ce petit logiciel open source n’est ni une nouveauté technologique, ni un produit signé microsoft, mais il exploite une fonction bien réelle et méconnue de windows : la commande compact.exe, présente depuis windows 10. son but ? compresser les fichiers sans altérer leur fonctionnement, pour gagner de la place sans compromis.contrairement aux archives classiques, ici, pas besoin de décompression manuelle. les fichiers restent utilisables à tout moment : c’est windows qui s’occupe de tout, en les décompressant automatiquement en mémoire. compactgui ne fait qu’ajouter une interface graphique simple et conviviale à cette fonction système. oubliez donc la ligne de commande : quelques clics suffisent pour cibler un dossier, choisir un algorithme de compression et lancer l’opération. et les résultats peuvent surprendre : photoshop passe de 1,7 go à moins de 900 mo, le jeu ark: survival evolved fond de 169 à 91 go. des gains impressionnants, même sur des machines modestes. car, bonne nouvelle, l’impact sur les performances reste négligeable, y compris sur des pc anciens.attention cependant : tous les fichiers ne sont pas égaux face à la compression. compactgui excelle sur des formats simples ou peu optimisés, comme les textures, sons ou fichiers de configuration d’anciens jeux. d’où son efficacité sur des titres comme dota 2 ou left 4 dead 2. À l’inverse, les jeux récents déjà bien compressés, comme cyberpunk 2077, ne verront que quelques gigaoctets s’envoler. il y a aussi des exceptions à connaître : les jeux utilisant directstorage — une technologie qui transfère les données directement du ssd à la carte graphique — ne doivent pas être compressés. compactgui, qui s’appuie sur le processeur pour décompresser, devient ici contre-productif, voire problématique.mais en dehors de ces cas précis, l’outil se révèle pratique et réversible. vous pouvez annuler la compression à tout moment, et même activer un mode de surveillance automatique, qui recompresse les fichiers après mise à jour. compactgui ne transformera pas votre ssd de 512 go en téraoctet magique, mais c’est une solution d’appoint idéale, surtout sur les pc portables ou les consoles windows comme la rog ally. il séduira aussi les créateurs et bidouilleurs qui jonglent avec des fichiers lourds. un outil intelligent, sans risque, et gratuit, qui mérite de figurer dans la boîte à outils de ceux qui cherchent à faire de la place... sans tout désinstaller. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 08-05-2025
| 2:49
200 start-ups pour surpasser SpaceX en France ?
l’espace n’est plus l’apanage des agences d’État. en france, une nouvelle génération de start-up secoue le secteur, dopée par l’élan du « new space ». près de 200 jeunes pousses et quelque 3 000 salariés irriguent désormais le tissu spatial national, plaçant la france en tête de la course européenne, comme le souligne jean-marc astorg, directeur de la stratégie au cnes. mais face au rouleau compresseur américain spacex, qui vient d’obtenir le droit de fonder sa propre ville au texas, l’europe doit encore affronter un ciel semé d’obstacles.À bordeaux, hyprspace développe des moteurs-fusées hybrides. « sans le new space, on serait tous chez spacex ! » lâche, franc, son directeur de la stratégie sylvain bataillard. une vision partagée par une génération audacieuse, à l’image de stanislas maximin, 25 ans, qui pilote la start-up latitude et son mini-lanceur zephyr, avec 50 tirs annuels prévus. maiaspace, spin-off d’arianegroup, incarne cette hybridation entre tradition et disruption. son patron, yohann leroy, assume une approche agile et décomplexée : « on n’est pas obligé de réussir du premier coup. » cette constellation française couvre tout le territoire : unseenlabs à rennes traque les navires depuis l’orbite ; spartan space à marseille imagine nos habitats lunaires ; miratlas, près d’aix, étudie la transparence du ciel pour les communications optiques. un dynamisme nourri par les transferts de technologies issus du cnes, mais freiné par un obstacle majeur : le financement.malgré un investissement privé en hausse — entre 500 et 700 millions d’euros depuis 2021 — on reste loin des 73 milliards de dollars injectés chaque année par les États-unis. le fondateur de look up space, michel friedling, rappelle la difficulté pour ces entreprises de traverser la fameuse « vallée de la mort », quand les fonds s’amenuisent entre deux levées. et puis, au-delà de l’économie, l’espace est aussi un enjeu géopolitique et de souveraineté. starlink en ukraine l’a bien montré. pour adel haddoud, d’infinite orbits, « les orbites sont une extension de notre territoire qu’il faut pouvoir défendre ». alors que l’europe tente de rattraper son retard, la coopération devient cruciale. « ceux qui réussiront sont ceux qui sauront s’unir », martèle jean-marc astorg. un message que la prometteuse exploration company semble déjà avoir entendu. avec 215 millions d’euros levés, elle rêve d’envoyer un cargo — et demain, peut-être des astronautes — vers la lune. rien que ça. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 07-05-2025
| 2:50
Une ville SpaceX au Texas ?
alors que tesla voit ses ventes dégringoler et que des rumeurs évoquent un possible remplacement d’elon musk à sa tête, une autre entreprise du milliardaire s’illustre dans un tout autre domaine. spacex poursuit sa course vers les étoiles… et vers le pouvoir local. après avoir fêté son 250e lancement de satellites starlink, l’entreprise vient de concrétiser un vieux rêve : transformer sa base de lancement starbase, au texas, en véritable commune. située près de boca chica, à la frontière mexicaine, starbase est un site clé pour spacex. depuis 2019, c’est là que se déroulent tests et lancements de fusées, mais aussi de plus en plus d'activités sociales : infrastructures, santé, éducation… la base est devenue une ville de fait. désormais, elle l’est aussi de droit.début mai, les employés de spacex, seuls électeurs autorisés, ont voté à 212 voix contre 6 pour la création officielle de la commune. le minimum requis était de 143 voix. À peine les résultats annoncés, un compte officiel sur x a été lancé pour la nouvelle ville de 4,5 km². trois responsables ont été désignés : un maire et deux commissaires… tous salariés de l’entreprise. une fois les résultats validés dans les prochaines semaines par les autorités du comté de cameron, spacex pourrait gagner une autonomie bien plus large, notamment en matière de circulation, aménagement et sécurité locale. jusqu’ici, la société devait obtenir l’autorisation du comté pour fermer des routes ou restreindre l’accès à certains secteurs. cette formalité pourrait bientôt disparaître. toutefois, le juge local, eddie trevino, prévient : « tout changement aux procédures établies serait inutile. »si elon musk célèbre l’événement comme une victoire stratégique – notamment contre la réglementation californienne, qu’il juge trop contraignante –, les critiques ne manquent pas. bekah hinojosa, militante écologiste, s’inquiète d’une « intensification des opérations » : plus de décharges illégales, plus de lancements polluants, et un impact accru sur les habitats naturels. spacex tente de rassurer, assurant que cette mutation ne modifiera en rien ses engagements environnementaux. mais en toile de fond, une question s'impose : jusqu’où une entreprise privée peut-elle s’imposer comme une autorité publique ? avec starbase, elon musk expérimente une ville d’entreprise à l’américaine. et ce laboratoire grandeur nature pourrait bien inspirer d'autres milliardaires. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 06-05-2025
| 2:35
La messagerie du gouvernement américain hackée en 15 minutes ?
imaginez : en à peine 20 minutes, un hacker met la main sur les échanges privés du secrétaire d'État américain, de la directrice du renseignement national, et même du vice-président. c’est pourtant ce qui s’est passé, en exploitant une faille introduite par un outil censé… améliorer la transparence.l’entreprise telemessage, basée en israël, propose à ses clients – entreprises, agences publiques – des versions modifiées d’applications de messagerie chiffrée, comme signal, whatsapp ou telegram. objectif affiché : archiver automatiquement les échanges, afin de se conformer aux obligations légales de traçabilité dans certains secteurs, notamment la finance ou les administrations. mais cette couche d’archivage a ouvert une brèche inattendue. les messages, normalement chiffrés de bout en bout, sont en réalité capturés et stockés sur des serveurs externes, parfois mal protégés. résultat : un pirate a pu récupérer des fragments de conversations sensibles, ainsi que des noms, numéros de téléphone et identifiants d’accès à l’interface de telemessage.interrogé par 404media, le hacker explique que "ce n’était vraiment pas très difficile". parmi ses trouvailles : des échanges impliquant des hauts responsables politiques, des agents de la douane américaine, des policiers de washington et des salariés de géants de la cryptomonnaie comme coinbase. telemessage se défend : dans une vidéo désormais retirée, la société affirme ne pas compromettre le chiffrement de signal. pourtant, la fondation signal, à l’origine de l’application, rappelle qu’elle ne peut garantir la sécurité des versions modifiées. une affaire qui pose une question centrale : jusqu’où peut-on altérer un outil sécurisé au nom de la conformité réglementaire, sans mettre en péril la confidentialité des échanges ? hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 05-05-2025
| 2:11
Les USA veulent localiser et désactiver les puces IA américaines ?
aux États-unis, la guerre technologique avec la chine prend un nouveau tournant. après des années de restrictions sur les exportations d’équipements avancés, notamment les fameuses puces d’intelligence artificielle de nvidia, washington cherche à renforcer son arsenal législatif face à une contrebande persistante qui affaiblit ses efforts.un projet de loi bipartisan actuellement en discussion au congrès pourrait bien changer la donne. son objectif : imposer la traçabilité à distance des puces ia et permettre leur désactivation automatique si elles se retrouvent dans des zones non autorisées. une réponse directe à l’utilisation potentielle de ces technologies par l’armée ou les chercheurs chinois, dans un contexte de compétition stratégique mondiale. problème : nvidia affirme ne pas pouvoir localiser ses puces après leur vente. une position remise en cause par le député démocrate bill foster, également physicien des particules. il assure que la technologie actuelle permet cette localisation, comme le prouve l’exemple de google, qui suit déjà ses propres puces dans ses data centers.selon foster, le risque est majeur : « À un moment donné, nous découvrirons que le parti communiste chinois ou ses militaires conçoivent des armes, ou travaillent sur l’intelligence artificielle générale, en s’appuyant sur des réseaux massifs de puces ia ». une menace qu’il juge aussi sérieuse que celle posée par l’arme nucléaire. si la localisation à distance semble techniquement envisageable, l’arrêt à distance des puces reste plus complexe. mais foster se montre optimiste : il prévoit d’engager rapidement des discussions avec les acteurs du secteur pour mettre au point un dispositif de contrôle fiable. ce projet de loi, s’il est adopté, pourrait transformer en profondeur la chaîne d’approvisionnement technologique mondiale, en imposant des contraintes inédites aux fabricants de puces et en durcissant la lutte contre les dérives de l’exportation high-tech. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 04-05-2025
| 1:59
Combien vaut réellement Google Chrome ?
c’est un bras de fer juridique historique qui se joue à washington. le département de la justice américaine, bien décidé à mettre fin au monopole présumé de google sur la recherche en ligne et la publicité numérique, envisage désormais une mesure radicale : forcer le géant californien à se séparer de son navigateur vedette, google chrome.accusé d’écraser la concurrence en verrouillant l’accès à son écosystème, chrome serait devenu, selon les autorités, bien plus qu’un simple navigateur. il serait la véritable porte d’entrée vers la galaxie google : publicité ciblée, collecte de données, services en ligne… tout y passe. d’où cette idée de rupture nette. et depuis que cette hypothèse circule, une question agite la tech : combien vaut réellement chrome ? une estimation initiale, signée bloomberg intelligence, évoquait une fourchette entre 15 et 20 milliards de dollars. mais lors du procès, gabriel weinberg, patron du moteur de recherche duckduckgo, a lancé un pavé dans la mare : pour lui, chrome pourrait valoir jusqu’à 50 milliards de dollars. une évaluation « à la louche », certes, mais qui aligne le navigateur sur des transactions xxl comme le rachat de twitter par elon musk (44 milliards) ou d’activision par microsoft (près de 69 milliards).plusieurs acteurs majeurs seraient déjà intéressés par une potentielle acquisition : openai, perplexity, yahoo… mais une question demeure : qui pourrait vraiment s'offrir chrome sans en perdre l'essence ? car c’est là que l’ironie frappe. chrome, c’est aussi un logiciel open source. n’importe quel éditeur peut déjà s’en inspirer, comme le font opera, brave ou edge. ce qui a vraiment de la valeur, c’est la base des 3 milliards d’utilisateurs qui gravitent autour de l’écosystème google. sans l’accès aux services maison — moteur de recherche, youtube, maps ou gmail — que reste-t-il ? un simple navigateur, certes puissant, mais vidé de sa magie. la vente de chrome, si elle a lieu, pourrait donc s’avérer être un cadeau empoisonné, privant l’acquéreur de ce qui fait vraiment sa force : le lien invisible mais puissant qui unit chaque clic à l’univers google. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 01-05-2025
| 2:26
Comment la tech européenne attire les talents américains ?
face à un monde toujours plus instable — entre guerre en ukraine, cyber-ingérences russes et incertitudes liées au retour de donald trump — l’europe se réveille sur le plan strat égique. et surprise : cette montée en puissance attire une nouvelle génération d’ingénieurs. fini l’exode vers la silicon valley. les talents de la tech européenne restent, ou même reviennent, pour mettre leur expertise au service de la défense du vieux continent.À paris, la start-up comand ai, spécialisée dans l’intelligence artificielle pour les champs de bataille, en est un exemple frappant. elle a récemment recruté des anciens d’openai et de palantir. et ce, malgré des salaires bien inférieurs à ceux pratiqués aux États-unis. pour son pdg loïc mougeolle, « certains ne cherchent plus seulement un gros chèque. ils veulent avoir un impact. » selon le rapport zeki, les effectifs d’ingénieurs d’élite dans la défense européenne sont passés de 144 en 2014 à 1 700 en 2024. même envolée côté financement : 626 millions de dollars injectés cette année, contre à peine 62 millions en 2022. c’est clair, la guerre en ukraine a joué le rôle d’électrochoc.julian dierkes, jeune doctorant allemand, l’assume sans détour : « mon travail vise à protéger les démocraties européennes. » et il n’est pas seul. michael rowley, étudiant britannique de 20 ans, a préféré le secteur de la défense à une carrière plus classique dans l’ia. autre figure marquante : marie inuzuka, 34 ans, descendante de survivants de nagasaki. après openai et palantir, elle rejoint comand ai pour donner du sens à son parcours. et les investisseurs suivent : alpine eagle en allemagne a levé plus de 11 millions de dollars en mars pour neutraliser les drones autonomes.aujourd’hui, même les réticences historiques des jeunes diplômés face à la défense s’effacent. des initiatives comme le european defense tech hub, ou les hackathons organisés à travers l’europe, connectent jeunes talents, investisseurs et décideurs. et à mesure que l’union européenne s’engage dans un plan de réarmement à 800 milliards d’euros, une idée s’impose : la tech européenne veut désormais défendre sa liberté. pas pour la gloire, mais pour le sens. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 30-04-2025
| 2:40
La Chine dépense des milliards pour faire le plein de puces NVIDIA ?
depuis 2022, washington serre la vis sur l’exportation de puces électroniques vers la chine. les restrictions se renforcent encore, notamment pour limiter l'accès aux technologies nécessaires à l'intelligence artificielle. jusqu’ici, les géants chinois pouvaient encore se fournir en puces h20 bridées de nvidia. mais cet accès devrait être drastiquement réduit, dans un contexte de guerre commerciale de plus en plus tendu.anticipant ce durcissement, alibaba, tencent et bytedance auraient passé pour 12 milliards de dollars de commandes auprès de nvidia depuis l’an dernier. l'objectif : constituer des stocks stratégiques avant d’éventuelles nouvelles sanctions. en parallèle, certaines entreprises chinoises tentent de contourner les restrictions en créant des filiales à l’étranger pour sécuriser leur approvisionnement. une pratique dans le viseur des autorités américaines : tsmc, le géant taïwanais, a confirmé coopérer avec washington pour tracer l’origine de certaines commandes suspectes.pendant ce temps, huawei avance ses pions. le groupe s'apprête à livrer massivement une nouvelle puce d'ia, combinant deux processeurs 910b en un seul module. cette innovation, grâce à des techniques d'intégration avancées, offrirait des performances proches du h100 de nvidia. un exploit, même si technologiquement, huawei reste encore derrière son rival américain. cette course à l'armement technologique illustre les effets parfois paradoxaux des sanctions américaines. certains experts alertent d’ailleurs la maison-blanche : en tentant de freiner la chine, les États-unis pourraient bien stimuler, malgré eux, une industrie locale de l’ia plus indépendante et plus agressive. la rivalité sino-américaine pour la maîtrise de l'intelligence artificielle ne fait que commencer. et derrière les puces, ce sont des enjeux économiques, militaires et géopolitiques majeurs qui se dessinent. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 29-04-2025
| 1:50
Être payé pour ne plus utiliser Google ?
quitter google : on en parle souvent, mais dans les faits, rares sont ceux qui passent à l’acte. un document de recherche, récemment publié, révèle pourtant des pistes inattendues pour bousculer la suprématie du géant californien.menée par des économistes de stanford, du mit et de l’université de pennsylvanie, cette étude, parue en janvier 2025, s’est penchée sur les raisons du quasi-monopole de google dans la recherche web. près de 2 500 internautes américains ont participé à cette enquête. l’objectif : déterminer si google domine par la qualité de ses résultats ou simplement par défaut, faute d’exposition à d'autres moteurs comme bing. les chercheurs ont testé plusieurs scénarios : imposer un choix actif du moteur de recherche, changer le moteur par défaut, ou encore payer les utilisateurs pour essayer bing pendant deux semaines. résultat ? forcer un choix actif ne bouge presque rien : seulement +1,1 point pour bing. une preuve que l’écran de choix, comme celui imposé par l’union européenne, a peu d’impact.en revanche, dès qu'une rémunération entre en jeu, tout change. avec 1 dollar offert pour utiliser bing, sa part de marché grimpe à 32 %. avec 10 dollars, elle atteint 64 %. au-delà, la progression ralentit : 74 % pour 25 dollars. mais attention : une fois l’argent retiré, beaucoup d’utilisateurs sont revenus à google. pourtant, environ 22 % ont choisi de rester sur bing plusieurs semaines après l’expérience. preuve qu’une exposition plus longue peut réellement modifier les habitudes. pourquoi google tient-il si fort sa position ? parce qu’il s’impose partout, en particulier via des accords massifs. il verse par exemple 18 milliards de dollars par an à apple pour rester le moteur par défaut de safari. les autorités américaines, engagées dans une procédure judiciaire contre google pour pratiques anticoncurrentielles, s'inspirent de ces résultats. selon le washington post, elles envisagent non seulement des mesures radicales – comme forcer la revente de chrome – mais aussi des campagnes d’incitation pour pousser les internautes à tester d’autres moteurs. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 28-04-2025
| 2:08
Cookiecrumbler, le puissant outil IA de Brave contre les cookies ?
bonne nouvelle pour tous ceux qui en ont assez de cliquer "refuser" à chaque page : le navigateur brave passe à la vitesse supérieure dans la lutte contre les bannières cookies. son nouvel outil, cookiecrumbler, s’appuie sur l’intelligence artificielle pour détecter et bloquer automatiquement ces fenêtres intrusives… sans compromettre la navigation.présenté une première fois en 2024, cookiecrumbler franchit aujourd’hui une étape importante en devenant open source. objectif : mobiliser la communauté de développeurs pour affiner encore plus ce filtre intelligent. car derrière la simplicité de l’outil, la mécanique est complexe : des robots logiciels explorent des milliers de sites populaires, listés par régions selon la base tranco, pour identifier les pop-ups de consentement. À chaque visite, un modèle d’ia analyse les éléments suspects et propose des corrections adaptées, évitant ainsi de casser l’affichage ou de perturber les fonctionnalités des sites.contrairement aux blocages classiques basés sur des règles figées, cookiecrumbler ajuste son action en fonction de chaque page et de chaque contexte. mieux : avant d’être intégrées, toutes les détections sont validées manuellement. une double vérification qui limite drastiquement les faux positifs — ces erreurs qui, parfois, font disparaître un site entier avec la bannière. autre innovation : en rendant ses résultats publics sur github, brave invite chacun à participer à l'amélioration continue de l’outil. une manière de rester agile face à un web en perpétuelle mutation et d’ancrer cookiecrumbler dans les valeurs fondatrices du navigateur : transparence, protection de la vie privée, et communauté ouverte.À terme, brave prévoit d’intégrer cookiecrumbler directement dans son navigateur, après un audit complet pour garantir une confidentialité maximale. mais dès aujourd’hui, cet outil offre aux internautes une expérience de navigation plus fluide, débarrassée des interruptions incessantes sans sacrifier le bon fonctionnement des sites. bref, avec cookiecrumbler, brave veut transformer chaque session web en un espace où le respect de votre vie privée redevient la norme, sans avoir à cliquer à chaque coin de page. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 27-04-2025
| 2:14
Une IA recrée la voix d’un muet grâce à ses pensées ?
imaginez passer 18 ans sans pouvoir prononcer un mot. c’est ce qu’a vécu une patiente après un grave avc. quadriplégique et atteinte d’aphasie sévère, elle conservait pourtant une volonté intacte de s’exprimer. mais son corps, lui, ne répondait plus. À san francisco, une équipe menée par le neurochirurgien edward chang vient de faire un pas spectaculaire : lui redonner une voix, par la seule force de son cerveau… et d’une machine.le principe ? une neuroprothèse vocale, un type d’interface cerveau-machine. concrètement, des électrodes implantées dans son cortex moteur — la zone qui commande les muscles de la parole — captent les signaux électriques lorsque la patiente « pense » à parler. ces données sont ensuite traduites, en temps réel, par une intelligence artificielle. une première ia les convertit en texte, une seconde les transforme en son. et ce que la bouche ne peut plus articuler, la machine le fait entendre, avec un décalage d’à peine une seconde. le processus est encore lent — 47 mots par minute — mais bien plus rapide qu’il y a un an, où il fallait attendre huit secondes par mot. pour que le système apprenne à décoder ses intentions, la patiente s’est entraînée pendant des semaines à « dire » mentalement des phrases tirées d’un lexique de 1 024 mots. chaque signal est analysé toutes les 80 millisecondes, phonème par phonème, puis recomposé en phrase.le résultat ? une voix synthétique, certes, mais une voix. une voix sans chaleur, sans inflexion, mais qui brise le silence. le système ne lit pas les pensées, ni les émotions. il capte uniquement ce moment précis où l’esprit tente de parler. pour sergey stavisky, spécialiste des neuroprothèses, ce n’est que le début. demain, ces technologies pourraient reproduire le timbre, le rythme, voire permettre de chanter. déjà, des start-up comme precision neuroscience planchent sur des capteurs plus fins, plus durables, capables de rester dans le cerveau à long terme. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 24-04-2025
| 2:04
Apple va entrainer son IA sur votre iPhone discrètement ?
chez apple, on ne plaisante pas avec la confidentialité. et cela se voit jusque dans sa toute nouvelle initiative en matière d’intelligence artificielle : apple intelligence. lancée récemment, cette ia maison n’a pas vraiment brillé à ses débuts. comparée à des géants comme chatgpt ou gemini, elle montre déjà ses limites. mais la firme de cupertino compte bien rattraper son retard – à sa manière.car pour progresser, une intelligence artificielle a besoin de données. beaucoup de données. et là où d'autres géants du numérique n’hésitent pas à puiser dans les informations personnelles de leurs utilisateurs, apple prend un virage très différent. la firme a dévoilé une nouvelle méthode d’entraînement basée sur des données synthétiques comparées localement aux données réelles, directement sur les appareils des utilisateurs. prenons un exemple concret : un mail que l’ia doit résumer. apple génère plusieurs e-mails fictifs, couvrant divers styles et scénarios – comme “rendez-vous à 18h pour jouer au tennis.” ces exemples sont transformés en “embeddings”, des représentations numériques qui incluent la longueur du message, le ton, le sujet, etc. l’iphone de l’utilisateur compare ensuite ces données synthétiques à son propre e-mail réel – sans jamais envoyer ce dernier à apple. le seul signal transmis indique quelle version synthétique est la plus proche.et pour brouiller encore plus les pistes, apple applique ce qu’on appelle la confidentialité différentielle : des éléments aléatoires sont ajoutés pour rendre impossible toute identification précise. résultat : apple peut améliorer ses modèles en repérant les formulations les plus fréquentes, sans jamais lire vos messages ni savoir d’où viennent les données. ce modèle respecte donc scrupuleusement la vie privée. mais ce choix a un prix : le développement est plus lent. siri, déjà en retrait depuis des années face à alexa ou google assistant, a souffert du même dilemme. et avec apple intelligence, l’histoire semble se répéter. cupertino ne veut pas transiger sur la confidentialité – mais cela freine son avance dans la course à l’ia. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 23-04-2025
| 2:07
Qu’est-ce que ResolverRAT, le virus qui passe inaperçu ?
c’est une menace qui se fait discrète… trop discrète. détecté en mars dernier par les chercheurs de morphisec, resolverrat fait partie de ces malwares capables d’accéder à distance à une machine infectée, d’en extraire des fichiers ou d’exécuter des commandes. un fonctionnement classique pour un rat, un remote access trojan. mais ce qui le rend redoutable, c’est sa manière de passer sous les radars. resolverrat ne s’installe pas vraiment. il s’exécute uniquement en mémoire, sans jamais écrire de fichier sur le disque dur, ni modifier de programme existant. résultat : les antivirus classiques et même les systèmes edr (endpoint detection and response), pourtant plus évolués, peinent à le repérer.le vecteur d’infection reste le bon vieux phishing, avec une recrudescence dans le secteur de la santé. les victimes reçoivent un e-mail contenant une archive. À l’intérieur : un programme tiers légitime, hpreader.exe, signé et valide – déjà utilisé dans d'autres campagnes malveillantes – et une bibliothèque corrompue. À l’exécution, le programme charge cette dll malicieuse sans poser de question. et l’infection débute. le code s’exécute alors directement dans la mémoire vive, en détournant un mécanisme du framework .net pour y injecter ses propres modules. une architecture complexe : composants chiffrés, chaînes masquées, présence furtive dans le registre windows, et surtout, une capacité à communiquer via des connexions chiffrées sans dépendre des certificats de la machine. les données extraites sont morcelées en blocs de 16 ko, évitant ainsi toute alerte liée à une consommation anormale de bande passante.morphisec a observé des variantes du malware dans de nombreuses langues : italien, hindi, tchèque, turc, portugais, indonésien… les indices laissent penser à une opération internationale, avec une infrastructure rappelant d’autres familles bien connues comme rhadamanthys ou lumma. mais ici, il s’agirait d’une souche inédite, construite sur mesure pour l’invisibilité. face à une menace aussi furtive, les outils classiques sont dépassés. la meilleure défense reste la prévention. ne cliquez pas sur des fichiers inattendus. méfiez-vous des messages urgents. vérifiez systématiquement l’identité de l’expéditeur. même en 2025, ces réflexes restent vos meilleurs alliés contre des menaces de plus en plus sophistiquées. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 22-04-2025
| 2:40
Un réseau social signé OpenAI ?
un nouveau bras de fer se profile dans la silicon valley. sam altman, le patron d’openai, préparerait un projet qui risque de faire grincer des dents... et particulièrement celles d’elon musk. selon the verge, l’idée n’en est encore qu’au stade embryonnaire, mais elle pourrait marquer un tournant stratégique pour la célèbre entreprise à l’origine de chatgpt.souvenez-vous, elon musk avait récemment tenté de racheter openai pour la modique somme de 97,4 milliards de dollars. objectif : mettre la main sur les algorithmes de chatgpt. mais la réponse de sam altman ne s’est pas fait attendre. avec un brin d’ironie, il aurait refusé l’offre tout en proposant, en retour, de racheter twitter pour 9,74 milliards de dollars – un clin d’œil aux 44 milliards que musk avait déboursés pour acquérir le réseau social.fondée comme une organisation à but non lucratif, openai a adopté en 2019 une structure hybride : une filiale commerciale à profit plafonné, openai global llc, finance la recherche, tandis qu'une branche à but non lucratif reste garante des orientations éthiques. une configuration que musk conteste devant la justice, sans succès jusqu'ici : un juge californien a rejeté sa demande d’injonction visant à bloquer cette transformation.mais ce n’est pas tout. openai viserait désormais le marché des réseaux sociaux, domaine fétiche de meta et de x. meta utilise déjà facebook ou instagram pour entraîner son modèle llama, pendant qu’elon musk nourrit grok, son ia maison, avec les données de x (ex-twitter). openai, de son côté, envisagerait une plateforme communautaire conçue pour favoriser le partage de contenus de qualité et optimiser la découverte de publications via des algorithmes avancés. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 21-04-2025
| 2:09
ChatGPT permet de falsifier un passeport ?
depuis que des outils comme chatgpt permettent de générer des images ultra-réalistes, la ligne rouge entre créativité et criminalité s’est dangereusement amincie. ce qui, hier encore, relevait de l’expertise ou du dark web, devient aujourd’hui accessible en quelques clics… à n’importe qui.le rapport cato ctrl 2025, tout juste publié, tire la sonnette d’alarme : il ne faut désormais que quelques instructions bien formulées pour générer un faux passeport crédible. finis les logiciels spécialisés, les longues heures sur photoshop ou les réseaux clandestins. désormais, un prompt bien tourné et une ia mal détournée suffisent.les plateformes automatisées – banques en ligne, assurances, services administratifs – sont les premières victimes de cette révolution à double tranchant. ces dernières s’appuient sur des contrôles par images, qui deviennent obsolètes face à des faux indétectables. le rapport l’affirme sans détour : “toute vérification basée sur des documents visuels est désormais dépassée.”ce nouveau risque donne naissance à un profil inédit : l’acteur de menace à connaissance nulle. autrement dit, une personne sans aucune compétence en cybercriminalité, capable de fabriquer de faux documents d’une redoutable efficacité. les cas d’usage cités vont de l’ouverture frauduleuse de comptes bancaires à la manipulation de contrats d’assurance.et le processus est d’une simplicité déconcertante : il suffit de télécharger une image, d’en demander la modification, et l’ia fait le reste. même lorsque chatgpt refuse une demande directe, il suffit de la contourner avec un prompt plus subtil, comme « créer une carte de visite ressemblant à un passeport ». face à cette menace, les experts recommandent une refonte totale des processus de vérification. fini le simple selfie ou la photo de pièce d’identité : place à la puce nfc, aux détections d’activité pour contrer les deepfakes et aux identités numériques chiffrées. car une chose est sûre : la fraude assistée par ia n’en est qu’à ses débuts. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 20-04-2025
| 2:10
Des cartes SD en acier inoxydable révolutionnaires ?
c’est une petite révolution dans le monde des cartes mémoire. lexar vient de dévoiler sa toute nouvelle gamme "armor", des cartes sd... en acier inoxydable. un virage radical pour le constructeur, quelques jours à peine après avoir présenté une carte microsd express pensée notamment pour la future nintendo switch 2.fini le plastique fragile des cartes traditionnelles : place à la robustesse, la vraie. avec leur conception entièrement métallique, les lexar armor résistent aux chocs, à l’eau, à la poussière, à l’usure, à la torsion et même aux chutes. autant dire qu’elles sont prêtes à affronter les pires conditions. la gamme se décline en deux versions : la silver, avec une vitesse d’écriture allant jusqu’à 160 mo/s, et la gold, encore plus rapide, à 210 mo/s. toutes deux sont estampillées v60, garantissant des performances optimales pour les enregistrements vidéo jusqu’en 6k. et pour renforcer leur solidité, lexar a supprimé les interrupteurs et nervures habituels, adoptant un design épuré pour une durabilité maximale.avec ces nouvelles cartes, la marque vise clairement les professionnels de l’image : photographes de terrain, vidéastes aventuriers, créateurs de contenu en conditions extrêmes... ceux pour qui la fiabilité ne doit jamais être un luxe. lexar n’est pas seul sur ce segment : sony propose déjà ses propres cartes ultra-résistantes avec la gamme tough, fabriquées en résine et sans jointure. mais l’arrivée de lexar ajoute une nouvelle option crédible et performante. pour le grand public en revanche, pas sûr que l’investissement soit indispensable… sauf si vous avez déjà brisé une carte sd en la forçant un peu trop. comptez 69,99 € pour la version silver (128 go), et un peu plus de 100 € pour la version gold. la solidité a un prix… mais elle peut éviter bien des tracas.  hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 17-04-2025
| 2:00
Netflix coutera plus cher à cause des droits de douane ?
c’est une décision qui pourrait bien toucher votre portefeuille. la semaine dernière, le président américain a annoncé de nouveaux droits de douane de 20 % sur tous les produits importés depuis l’union européenne, taux abaissé temporairement à 10 % jusqu’en juillet 2025. À cela s’ajoutent des taxes de 25 % sur l’acier, l’aluminium et les véhicules. si ces mesures sont encore suspendues pour 90 jours, bruxelles prépare déjà la riposte. et c’est le secteur numérique américain qui pourrait faire les frais de cette guerre commerciale. invité sur bfmtv, le ministre de l’Économie Éric lombard a confirmé que les services comme netflix, amazon prime, apple music ou max pourraient être directement visés par des contre-mesures européennes.faut-il s’attendre à des hausses d’abonnement ? « c’est tout à fait possible », a prévenu le ministre. en clair : si les plateformes américaines deviennent plus coûteuses à importer ou à exploiter en europe, ce sont les consommateurs qui paieront la différence. et dans un contexte où les tarifs de ces services augmentent déjà régulièrement, la pilule pourrait être difficile à avaler. pour l’heure, les États membres planchent sur un plan de représailles, tout en laissant la porte ouverte aux négociations. l’objectif affiché : inciter washington à retirer ses mesures punitives. mais si le bras de fer s’installe, l’escalade tarifaire pourrait toucher tout l’écosystème numérique. et les effets en chaîne ne s’arrêteraient pas là. en cas de ralentissement économique, les consommateurs pourraient revoir leurs dépenses à la baisse, notamment en matière de divertissement. même les offres moins chères financées par la pub pourraient en pâtir si les annonceurs réduisent la voilure. et chez des géants comme apple ou amazon, la hausse des droits de douane sur les produits physiques pourrait pousser à répercuter les pertes sur leurs services numériques. depuis l’annonce de la maison-blanche, la valorisation d’apple a déjà chuté en bourse. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 16-04-2025
| 1:59
La ville d’Annecy explose son budget cybersécurité ?
entre 2020 et 2023, annecy et son agglomération ont connu une véritable série noire en matière de cybersécurité. trois cyberattaques successives ont touché les collectivités locales, révélant brutalement la vulnérabilité de leurs systèmes informatiques et provoquant une véritable prise de conscience. face à l’ampleur du choc, la ville a réagi en profondeur.tout commence en décembre 2020. le grand annecy est frappé par une cyberattaque d’ampleur : il faudra six mois pour s’en remettre. « un cambriolage numérique », confiera un agent, soulignant l’impact psychologique de cette intrusion. mais ce n’était que le début. en novembre 2021, puis en octobre 2023, c’est la ville d’annecy elle-même qui est prise pour cible. si la première attaque est lourde de conséquences, la seconde est bien mieux maîtrisée. les leçons ont été tirées, la défense commence à porter ses fruits.et pour cause : les collectivités locales, souvent mal armées, sont devenues des cibles de choix pour les cybercriminels. annecy, elle, a décidé de ne plus subir. résultat : le budget cybersécurité de la mairie a été multiplié par huit. de 50 000 euros en 2020, il grimpe à 400 000 euros par an. une véritable révolution pour une ville de cette taille. depuis le début du mandat, 730 000 euros ont été mobilisés pour la cybersécurité. une enveloppe répartie entre la réparation des dégâts (184 000 euros), l’acquisition de logiciels spécialisés (232 000 euros), et le remplacement du matériel vieillissant (315 000 euros). mais ce n’est pas qu’une affaire de budget.annecy a aussi transformé ses pratiques. authentification à double facteur, vpn, sensibilisation des agents, automatisation des mises à jour… autant de mesures devenues la norme dans les services. l’hôpital d’annecy est même allé plus loin, organisant l’exercice grandeur nature « papyrus », simulant un black-out numérique total. annecy, autrefois cible facile, est aujourd’hui un exemple de résilience numérique. preuve qu’avec les bons outils, la bonne stratégie… et un peu de budget, les collectivités peuvent reprendre la main sur leur cybersécurité. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 15-04-2025
| 2:05
Nouvelle mémoire de ChatGPT, ça change quoi ?
c’est une petite révolution dans l’univers de l’intelligence artificielle : chatgpt améliore sa mémoire. openai, la société derrière cet outil utilisé par des millions de personnes dans le monde, vient de déployer une mise à jour majeure de sa fonction mémoire. et le changement est de taille. jusqu’ici, la mémoire de chatgpt reposait uniquement sur ce que l’utilisateur lui demandait de retenir. une préférence de style, un projet en cours, un fait important... autant d’éléments que l’ia stockait à la demande. désormais, l’assistant virtuel est capable d’exploiter automatiquement l’historique complet des conversations, même si vous n’avez rien sauvegardé explicitement.l’objectif ? des réponses plus naturelles, plus cohérentes, et une vraie continuité dans les échanges. concrètement, si vous avez évoqué vos goûts ou vos projets dans un échange passé, chatgpt peut s’en souvenir et les réutiliser… sans que vous ayez à tout répéter. cette capacité s’applique aussi bien aux conversations écrites qu’aux interactions vocales ou à la génération d’images. mais attention : cette mémoire élargie ne signifie pas moins de contrôle pour l’utilisateur. openai insiste : chacun peut à tout moment désactiver cette nouvelle fonction dans les paramètres. et si la mémoire était déjà désactivée chez vous, rien ne change : le nouveau système ne s’active pas par défaut. il est également possible de demander à chatgpt ce qu’il a retenu ou de lui faire oublier un point précis. pour les discussions sensibles ou ponctuelles, l’option "chat éphémère" reste disponible : aucun souvenir ne sera conservé.cette refonte de la mémoire place chatgpt un cran au-dessus de ses concurrents, comme google gemini ou microsoft copilot, dont les mémoires fonctionnent de façon plus limitée. toutefois, ce déploiement reste progressif. pour l’instant, seuls les abonnés aux offres pro et plus y ont accès, et certaines régions – dont l’union européenne, le royaume-uni et la suisse – devront patienter pour des raisons de conformité réglementaire. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 14-04-2025
| 1:55
USA : la tech exemptée de droits de douane ?
bonne nouvelle pour les consommateurs américains : les produits tech de grande consommation échapperont finalement aux surtaxes douanières annoncées dans la guerre commerciale lancée par donald trump. smartphones, ordinateurs portables, puces mémoire, disques durs… une vingtaine de produits technologiques sont désormais officiellement exemptés des droits de douane.le service des douanes et de la protection des frontières des États-unis vient de publier la liste de ces appareils, qui ne seront ni concernés par les surtaxes de 125 % décidées en pleine escalade avec pékin, ni par le taux plancher de 10 % imposé à la majorité des partenaires commerciaux des États-unis. cette volte-face survient après la déception du monde économique face à la pause douanière de 90 jours annoncée par donald trump. une trêve partielle, qui excluait la chine, pourtant pays d'origine de 90 % des iphone vendus dans le monde. une décision qui avait fortement inquiété apple, déjà fragilisé, et poussé d'autres marques d’informatique à geler leurs ventes dans le pays. une pression visiblement prise au sérieux à la maison-blanche.plus encore, les semi-conducteurs, cœur névralgique de l’industrie tech, sont totalement exemptés de toute taxe, même minimale. une décision stratégique, qui permet aux entreprises américaines de conserver leurs chaînes d’approvisionnement asiatiques intactes — et aux consommateurs de continuer à acheter leurs produits sans hausse brutale des prix. un soulagement général dans la tech… et sans doute une manœuvre électorale bien calculée. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 13-04-2025
| 1:55
Bientôt un vrai chiffrement de bout en bout sur Gmail ?
nouvelle avancée sur le front de la confidentialité des données : google annonce l’arrivée d’un système de chiffrement de bout en bout pour gmail, destiné dans un premier temps aux utilisateurs professionnels. une évolution notable, qui ambitionne de simplifier l’accès à une messagerie sécurisée, jusque-là réservée aux initiés du protocole s/mime et à ses fameux certificats x.509. mais attention, on parle ici d’un chiffrement “e2ee” à la sauce google. car si le message est bien chiffré et déchiffré en local, sur les appareils des utilisateurs, la gestion des clés de chiffrement reste entre les mains de la firme de mountain view.alors, comment ça marche ? tout commence lorsque l’utilisateur clique sur l’option de chiffrement dans son interface gmail. son navigateur chiffre alors le message avant l’envoi, grâce à une clé symétrique temporaire générée par un serveur baptisé kacl – pour key access control list. ce serveur, hébergé chez google, fournit la clé à la volée, juste pour cet envoi. une fois parti, le message reste chiffré tout au long de son trajet, illisible par quiconque, sauf le destinataire. ce dernier, pour en prendre connaissance, devra lui aussi se connecter à kacl et obtenir la même clé éphémère. une fois le message déchiffré dans le navigateur, la clé est aussitôt effacée, limitant ainsi les risques de fuite.côté sécurité, c’est un net progrès par rapport aux solutions antérieures, souvent complexes à mettre en œuvre. mais peut-on vraiment parler de chiffrement de bout en bout ? pas si sûr. comme le souligne ars technica, tant que google contrôle le serveur qui délivre les clés, le géant californien pourrait, théoriquement, accéder aux messages si une faille était exploitée. julien duplant, responsable produit chez google workspace, se veut rassurant. selon lui, “gmail n’a jamais accès à la clé. jamais. et les contenus restent toujours inaccessibles aux serveurs de google.” une promesse qui devra être tenue, car dans un monde où la confidentialité numérique devient un critère central, les utilisateurs attendent désormais plus que des engagements techniques : ils veulent des garanties concrètes. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 10-04-2025
| 2:05
L’émoji pizza : danger pédocriminel sur les réseaux sociaux ?
c’est une alerte glaçante que la police française a lancée le 24 mars, via une vidéo diffusée sur le réseau x. elle y dénonce une nouvelle forme de communication codée utilisée par des réseaux pédocriminels sur tiktok. le symbole en question ? un simple émoji pizza au fromage . derrière cet apparent clin d’œil innocent, se cache en réalité une signification bien plus sombre : “cheese pizza” donne, en anglais, les initiales c.p., également celles de “child porn”.cette stratégie, déjà signalée par les autorités australiennes en début d’année, permet à certains comptes de passer sous les radars. ces profils affichent dans leur pseudo l’émoji incriminé et publient des images de jeunes filles, souvent mineures, dans des postures ambiguës. des contenus à la frontière de la légalité, mais qui servent souvent de porte d’entrée vers d’autres plateformes, comme telegram, où des images pédopornographiques payantes circulent en toute impunité.et pourtant, telegram avait rejoint fin 2024 le programme de lutte contre les contenus illégaux de l’ong internet watch foundation. un engagement qui reste visiblement insuffisant face à l’ampleur du phénomène. selon françois debelle, de la plateforme jonas qui lutte contre la pédocriminalité, « ces individus avancent masqués ». ils utilisent tout un lexique visuel codé pour contourner les algorithmes de modération : triangle bleu pour signaler une attirance envers les garçons, cœur rose pour les filles, papillon violet pour les très jeunes enfants… des symboles repérés dès 2007 par un rapport du fbi, révélé plus tard par wikileaks.le danger, c’est que ces profils restent visibles et accessibles à tous, notamment aux plus jeunes. en publiant des images volées ou extraites d’autres réseaux, certains comptes tiktok construisent une vitrine “tolérable”, avant d’attirer des utilisateurs vers des canaux privés où les contenus deviennent beaucoup plus explicites – et clairement illégaux. la police rappelle dans sa vidéo que la simple détention d’images pédopornographiques peut entraîner jusqu’à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende. une réalité que beaucoup ignorent. elle invite également les internautes à signaler tout comportement suspect via la plateforme pharos, spécialisée dans la cybersurveillance. car oui, internet ne doit jamais devenir un terrain de chasse pour les prédateurs. et aujourd’hui plus que jamais, les symboles les plus banals peuvent cacher les intentions les plus graves. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 09-04-2025
| 2:24
iPhone : bientôt plus cher de 40% ?
accrochez-vous à votre smartphone, car la prochaine génération d’iphone pourrait bien vous coûter (beaucoup) plus cher. jusqu’à 40 % de hausse sur certains modèles ! en cause, une décision politique venue tout droit de washington. conformément à ses promesses de campagne, le président américain donald trump a annoncé une hausse massive des droits de douane sur les produits importés de chine. une mesure choc, qui fait trembler les marchés financiers et pourrait avoir des conséquences directes sur le portefeuille des consommateurs.parmi les produits emblématiques visés : l’iphone. aujourd’hui encore, les smartphones d’apple sont en grande partie assemblés en chine, dans les usines du géant foxconn. or, si la taxe douanière de 54 % évoquée par la maison-blanche venait à s’appliquer, la facture grimperait en flèche. selon l’agence reuters, un iphone 16 pro max, vendu actuellement 1599 dollars dans sa version 1 to, pourrait atteindre près de 2300 dollars. même le modèle de base, aujourd’hui affiché à 799 dollars, franchirait allègrement les 1100 dollars. une telle hausse remettrait sérieusement en cause l’attractivité tarifaire d’apple sur son propre marché domestique.et ce n’est pas tout : l’image du géant californien pourrait aussi en prendre un coup. déjà fragilisée en chine par les tensions géopolitiques, la marque à la pomme est désormais prise en étau entre deux puissances. en bourse, l’effet ne s’est pas fait attendre : apple a perdu 9,3 % en une seule journée, le 3 avril. une chute record depuis la crise du covid. pour apple, cette situation pose une question stratégique majeure : peut-elle encore dépendre autant de la chine ? le groupe a commencé à déplacer une partie de sa production vers l’inde et le vietnam. mais ces pays ne disposent pas encore des infrastructures nécessaires pour prendre le relais à grande échelle. et l’administration américaine envisage aussi des droits de douane, certes plus faibles, sur ces nouveaux territoires.malgré les tentatives de séduction — tim cook a personnellement contribué au financement de l’investiture de trump, et apple a promis 500 milliards d’investissements sur le sol américain — le président n’a pas fléchi. alors, quelle stratégie pour la firme de cupertino ? apple pourrait choisir de répercuter la hausse sur ses clients… ou absorber une partie du choc, en réduisant ses marges, en négociant avec ses sous-traitants, ou les deux. ce qui est sûr, c’est que les droits de douane sont entrés en vigueur le 9 avril, et qu’apple doit décider vite. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 08-04-2025
| 2:35
L’Etat français peut-il couper l'accès aux réseaux sociaux ?
retour sur un épisode marquant de mai 2024 : les violentes émeutes qui ont secoué la nouvelle-calédonie. quatre morts, dont un jeune gendarme de 22 ans, et un territoire à cran. face à l’ampleur de la crise, le gouvernement français avait dégainé deux mesures radicales : l’instauration de l’état d’urgence… et le blocage pur et simple de tiktok.la plateforme, selon les autorités, aurait facilité la coordination des troubles. le haut-commissaire de la république, louis le franc, a alors invoqué des « circonstances exceptionnelles » pour justifier cette coupure numérique. un fondement juridique ancien, hérité de la première guerre mondiale, mais immédiatement contesté. des associations, dont la quadrature du net, ont dénoncé une atteinte « disproportionnée à la liberté d’expression ». presque un an plus tard, le conseil d’État a tranché. dans une décision rendue le 1er avril 2025, la plus haute juridiction administrative encadre strictement le recours à ce type de censure. oui, il est possible de bloquer un réseau social. mais à trois conditions. primo : l’existence d’événements d’une gravité exceptionnelle. secundo : l’impossibilité de recourir immédiatement à des moyens moins attentatoires aux libertés. tertio : la limitation dans le temps, le blocage ne pouvant durer que le temps de trouver une solution alternative.car les enjeux sont de taille. le conseil d’État rappelle que le blocage d’une plateforme en ligne touche à plusieurs libertés fondamentales : expression, vie privée, libre entreprise… or, en nouvelle-calédonie, si l’urgence était avérée, la durée indéterminée du blocage – conditionnée à la seule « persistance des troubles » – a été jugée excessive, et donc illégale. en réalité, la mesure n’a pas produit les effets escomptés. au lieu de freiner la circulation des contenus, elle a provoqué une ruée vers les vpn. chez proton vpn, les inscriptions calédoniennes ont explosé de 2 500 %. du jamais vu. un porte-parole dénonçait alors « une évolution inquiétante », pointant une tendance croissante à la censure, même en démocratie. un précédent qui fait désormais jurisprudence. et un rappel : même en période de crise, l’État de droit continue de s’imposer aux décisions de l’exécutif. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 07-04-2025
| 2:14
Seven39, un réseau social qui ne donne que 3h pour poster ?
et si l’avenir des réseaux sociaux passait par… la déconnexion ? face à tiktok, instagram ou snapchat et leur cocktail addictif de publicités, de contenus sans fin et d’interactions souvent agressives, une plateforme entend jouer la carte de la sobriété numérique : son nom, seven39.ici, pas question de rester en ligne des heures durant. l’accès est limité à une tranche bien précise : de 19h39 à 22h39, heure de la côte est américaine. une fenêtre de trois heures, pas une minute de plus. l’idée, selon son créateur mark lyons, est de recréer l’excitation d’un moment partagé, comme à l’époque des débuts d’internet : « après l’école, on allait en ligne, on jouait, on échangeait, puis tout le monde se déconnectait. » dans cette bulle temporelle, les règles sont simples : pas d’algorithme de recommandation, pas de fil personnalisé. les publications défilent dans l’ordre chronologique, avec une interface minimaliste sur fond violet, qui rappelle les premiers forums en ligne. chaque post est limité à 200 caractères. impossible de republier ou de citer, on peut juste aimer, répondre ou suivre. et les pseudonymes sont rois.une autre originalité : si vous tentez d’accéder à seven39 en dehors des horaires, une fenêtre s’affiche, presque comme un rappel à l’ordre : « les réseaux sociaux sont meilleurs quand nous sommes tous en ligne ensemble. pas de scroll infini. pas de fomo. juste trois heures de plaisir chaque soir. » mais cette vision alternative a ses limites. le créneau unique ne convient pas à tout le monde, surtout avec le décalage horaire. la communauté reste confidentielle — 3 000 membres à peine — et certaines soirées peuvent sembler bien calmes. de plus, tout repose sur les épaules de mark lyons, posant la question de la viabilité technique à long terme. et si la plateforme attire plus de monde, il faudra aussi gérer la modération avec rigueur. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 06-04-2025
| 1:57
Neuralink : un premier implant sur l’humain en 2025 ?
elon musk continue d’explorer les frontières du possible avec neuralink, l’une de ses nombreuses entreprises. après son implant cérébral n1, conçu pour permettre aux personnes paralysées de contrôler un ordinateur par la pensée, il s’attaque désormais à la cécité avec son nouveau projet, blindsight.l’objectif ? redonner une forme de vision aux personnes totalement aveugles, à condition que leur cortex visuel soit intact. blindsight fonctionne grâce à un réseau de microélectrodes implanté directement dans le cerveau. ces capteurs stimulent les neurones en interprétant des images captées par une caméra externe. selon neuralink, cette technologie pourrait permettre aux patients de percevoir des formes et des objets, même si, dans un premier temps, la résolution resterait limitée. elon musk compare ce rendu aux graphismes rudimentaires des jeux atari, mais promet une évolution vers une vision surpassant même l’œil humain, avec des capacités en infrarouge ou ultraviolet dignes d’un personnage de science-fiction.le 30 mars, le milliardaire a annoncé que des tests sur des primates avaient donné des résultats encourageants, affirmant vouloir poser un premier implant sur un patient humain d’ici la fin de l’année. mais cette annonce suscite autant d’enthousiasme que de scepticisme. les essais de l’implant n1 sur des singes ont été critiqués pour leur manque d’éthique, et certains experts doutent de la viabilité scientifique de l’approche de neuralink. une étude de l’université de washington souligne notamment que la technologie ne fonctionne pas comme prévu, les électrodes n’étant pas capables de générer des “pixels” de vision comme le suppose l’entreprise. alors, révolution médicale ou illusion futuriste ? si neuralink parvient à prouver l’efficacité de son implant sur l’homme, cela marquera un tournant majeur. mais pour l’instant, les promesses restent suspendues à des résultats concrets. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 03-04-2025
| 2:07
La Nintendo Switch 2 arrive en juin avec plein de nouveautés ?
c’est officiel ! après des mois de rumeurs et d’analyses, nintendo lève enfin le voile sur sa nouvelle console. la nintendo switch 2 débarquera le 5 juin 2025, avec une ambition claire : poursuivre l’héritage d’une machine vendue à 150 millions d’exemplaires, rien de moins que la troisième console la plus populaire de tous les temps.mais qui dit nouvelle génération dit aussi hausse de prix. la version de base sera commercialisée à 469,99€, et un pack incluant mario kart world en version numérique grimpera à 509,99€. les précommandes ouvriront dès le 8 avril. la nintendo switch 2 se dote d’un écran de 7,9 pouces, affichant du 1080p en 120 images/seconde avec compatibilité hdr. une avancée notable pour une console hybride. côté connectique, deux ports usb-c font leur apparition, et l’espace de stockage interne grimpe à 256 go, avec une lecture plus rapide. petite contrainte toutefois : seuls les cartes microsd express seront compatibles.le nouveau dock permet de jouer sur un téléviseur en ultra hd 4k (2160p), une première pour une console nintendo. il intègre aussi un ventilateur, conçu pour assurer des performances optimales. grande nouveauté : la fonction gamechat, qui permet de discuter avec d’autres joueurs directement depuis la console grâce à un micro intégré avec réduction de bruit. autre innovation, les joy-con magnétiques, offrant une prise en main améliorée et un mode souris pour certains jeux. un bouton c dédié au chat fait aussi son apparition. bonne nouvelle pour les joueurs : la nintendo switch 2 sera rétrocompatible avec la plupart des jeux de la première génération. autrement dit, vous pourrez relancer votre breath of the wild sans souci. mais bien sûr, de nouveaux titres exclusifs arrivent, à commencer par mario kart world, un jeu plus ouvert et jouable jusqu’à 24 joueurs.parmi les autres jeux annoncés :elden ring, street fighter 6, fc 25, hogwarts legacy (avec contrôle de la baguette via les joy-con), cyberpunk 2077, final fantasy vii remake, borderlands 4 et civilization vii.À l’image des consoles concurrentes, nintendo proposera des mises à jour optimisées pour ses anciens titres. zelda breath of the wild et tears of the kingdom profiteront ainsi d’un meilleur framerate, du hdr et d’une meilleure résolution. en clair, nintendo frappe fort avec cette switch 2, en améliorant l’expérience sans révolutionner sa formule gagnante. reste à voir si le public répondra présent… hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 02-04-2025
| 2:45
Tencent investit plus d’un milliard chez Ubisoft ?
ubisoft, géant du jeu vidéo français, navigue en eaux troubles. entre chute de sa valeur boursière, retards de production, ventes en berne et un procès pour harcèlement, l’éditeur a traversé une période critique. l’échec commercial de star wars outlaws, lancé l’an dernier, a symbolisé ces difficultés. heureusement, ubisoft a pu s’appuyer sur ses licences phares, comme assassin’s creed, pour attirer un acteur majeur de l’industrie : tencent.depuis plusieurs mois, des rumeurs circulaient sur un rapprochement entre ubisoft et le géant chinois. elles se confirment aujourd’hui avec l’annonce d’un investissement massif de tencent, qui prend une participation de 10 % au capital et 25 % dans une nouvelle entité regroupant les équipes de développement des plus grandes franchises. yves guillemot, cofondateur et pdg d’ubisoft, salue une étape clé : « cette alliance marque un tournant dans notre transformation. elle nous permettra d’être plus agiles et ambitieux. »l’objectif ? améliorer la qualité des jeux solo et accélérer le développement des expériences multijoueur, avec une publication plus régulière de contenus. un souffle financier bienvenu pour ubisoft, qui pourra aussi se concentrer sur d’autres licences comme ghost recon et the division. pour tencent, cet investissement s’inscrit dans sa stratégie d’expansion à l’international. le président du groupe, martin lau, affiche son enthousiasme : « nous avons confiance en la vision créative d’ubisoft. nous voyons un énorme potentiel pour développer ces franchises sur le long terme et offrir de nouvelles expériences aux joueurs. » cette alliance pourrait bien permettre à ubisoft de conquérir le marché asiatique, un territoire clé dans l’industrie du jeu vidéo. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 01-04-2025
| 1:44
À Toulouse, on peut payer ses trajets en crypto ?
depuis plusieurs années, les smartphones ont remplacé les tickets papier dans les transports en commun. À toulouse, plus de 150 000 validations mensuelles se font déjà via l’application tisséo. mais depuis le 17 mars, une nouveauté vient bousculer les habitudes : les voyageurs peuvent désormais acheter leurs titres de transport… en cryptomonnaie. tisséo devient ainsi le premier opérateur européen à intégrer cette solution. « nous expérimentons une nouvelle option pour les détenteurs de cryptomonnaies, désireux d’utiliser les dernières technologies sans compromis sur la qualité de service », explique sacha briand, adjoint au maire de toulouse et membre du comité syndical de tisséo collectivités.concrètement, les usagers peuvent payer leur pass 10 trajets, abonnement 31 jours, ticket planète et ticket Événement via bitcoin, ethereum et d’autres altcoins, en plus du paiement classique par carte bancaire. pour l’instant, cette option est réservée aux utilisateurs android. si la municipalité vante une avancée technologique, l’initiative fait débat. certains saluent un pari audacieux sur l’avenir, mais d’autres dénoncent une décision contestable : « payer en crypto pour un service public, c’est normaliser un système financier instable et énergivore », critique un usager sur x. d’autres jugent cette innovation peu prioritaire : « on aimerait surtout un réseau fiable et fonctionnel, avant de penser aux gadgets », ironise un utilisateur. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 31-03-2025
| 2:02
OpenAI rentable seulement en 2029 ?
le géant de l’intelligence artificielle frappe encore fort ! fin mars, chatgpt s’est enrichi d’une nouvelle fonctionnalité de génération d’images, suscitant un engouement immédiat. mais derrière ces avancées spectaculaires, openai brûle des milliards et reste très loin de la rentabilité. selon bloomberg, qui s’est procuré des informations sur les finances d’openai, la société de sam altman dépense bien plus qu’elle ne gagne. entre les puces ia hors de prix, les data centers et des salaires généreux, la start-up voit son cash fondre à vue d’œil. résultat : pas de trésorerie positive avant 2029.d’ici là, l’entreprise espère atteindre un chiffre d’affaires colossal de 125 milliards de dollars. mais aujourd’hui, elle en est encore loin : 3,7 milliards attendus en 2024, avec un triplement prévu en 2025 pour atteindre 11,6 milliards. openai joue sur le long terme, avec des investisseurs prêts à suivre. fin 2023, la société affichait une valorisation astronomique de 157 milliards de dollars, après plusieurs levées de fonds majeures. alors, simple retard à l’allumage ou bulle financière ? si openai parvient à rentabiliser ses innovations et à réduire ses coûts, son pari pourrait être gagnant. mais en attendant, l’ia a un prix… et il se compte en milliards ! hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 30-03-2025
| 1:50
Birmanie, le nouveau repère des pires cybercriminels ?
myawaddy. ce nom ne dit sans doute rien à la plupart des français. pourtant, cette ville frontalière de la birmanie s'est imposée comme le cœur battant d’une industrie florissante : l’arnaque en ligne à l’échelle mondiale. là-bas, d’immenses centres de cyberfraude sont dirigés par des seigneurs de guerre, exploitant des milliers de travailleurs forcés pour escroquer des victimes à travers le monde. le documentariste chinois wu dong, qui enquête sur place, décrit un système bien rodé où ces travailleurs, souvent recrutés sous de faux prétextes ou kidnappés, sont contraints d’opérer des fraudes sophistiquées. si la chine reste la principale cible, l’europe et l’occident sont désormais dans le viseur, selon courrier international.l’affaire a pris une dimension médiatique début janvier, lorsque wang xing, un acteur chinois, a été attiré par une fausse offre de tournage en thaïlande. une fois sur place, il est enlevé, clandestinement transporté à myawaddy et forcé de travailler dans l’un de ces centres. son sauvetage rapide, grâce à la police thaïlandaise alertée par sa compagne, reste une exception. pendant ce temps, 174 familles chinoises cherchent toujours désespérément leurs proches disparus dans des circonstances similaires. face au scandale, le colonel saw chit thu, commandant d’une milice locale, a menacé d’exécuter les trafiquants d’êtres humains. non pas par souci de justice, mais par crainte que l’affaire ne perturbe ce commerce lucratif sous contrôle des chefs de guerre locaux.si ces fraudes existaient déjà, elles ont pris une ampleur inédite. les centres de myawaddy recrutent désormais des diplômés en master et doctorat pour concevoir des escroqueries hautement ciblées. et avec l’essor de l’intelligence artificielle, les techniques de fraude atteignent un niveau effrayant. imaginez : un parent reçoit un appel vidéo de son enfant demandant de l’aide. sa voix, ses intonations, son visage sont parfaitement identiques… sauf qu’il ne s’agit que d’une imposture générée par ia. cette montée en puissance exige des cybercriminels de plus en plus qualifiés. À son apogée, myawaddy comptait 70 complexes, employant des milliers de personnes. aujourd’hui, une dizaine de centres imposants subsistent, soigneusement isolés des zones habitées, le long de la rivière frontalière, prêts à être évacués en cas de danger.mais derrière ces criminels, il y a des histoires humaines. dans son enquête, wu dong révèle une dualité troublante : certains escrocs pratiquent le hameçonnage sentimental le jour et envoient de tendres messages à leurs propres compagnes le soir. un autre exemple frappant : un garçon de 16 ans, issu d’une famille pauvre du jiangxi, d’abord recruté pour faire de la contrebande, s’est formé seul aux techniques de phishing. son rêve ? trouver une famille aimante et un “grand frère” pour le guider. et plus surprenant encore : beaucoup d’arnaqueurs sont croyants. ils prient bouddha, visitent les temples et envoient des dons à leurs villages natals, tout en ruinant des familles à l’autre bout du monde. ce paradoxe en dit long sur la réalité derrière cette industrie : une misère économique qui pousse à voir la fraude comme un simple moyen de survie. tant que la pauvreté et le manque de perspectives domineront, myawaddy restera la capitale mondiale de la cyberfraude. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 27-03-2025
| 3:19
Grok peut maintenant éditer vos photos ?
imaginez un monde où, plutôt que de passer des heures sur un logiciel complexe comme photoshop, il vous suffit de décrire vos modifications en quelques mots pour voir une image se transformer instantanément. c’est ce que propose désormais grok 3, une fonction d’édition d’image alimentée par l’intelligence artificielle.grâce à cet outil, ajouter ou retirer des éléments, changer le style visuel ou même transformer une photo en peinture à l'huile devient aussi simple que de rédiger une phrase. par exemple, on peut demander à grok de supprimer un lama d’une photo de groupe – et en quelques secondes, l’ia exécute la tâche à la perfection, offrant même deux versions possibles pour choisir la meilleure. grok 3 se distingue par sa simplicité d’utilisation, permettant à tout le monde, sans compétence technique, de modifier des images. cette annonce arrive juste après que google ait déployé une fonction similaire avec gemini 2.0 flash, qui a fait polémique en permettant de retirer des filigranes sur des images protégées par des droits d'auteur.la question se pose donc : grok souffre-t-il du même problème ? lors de tests, l’ia a exécuté la commande sans broncher, contrairement à d’autres modèles comme claude 3.7 sonnet ou gpt-4o, qui refusent ce type de manipulation. la position de grok sur la manipulation d’images protégées reste floue, et cette fonctionnalité est actuellement disponible uniquement via la version de grok sur x.com. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 26-03-2025
| 1:53
Gemini de Google peut analyser le monde en direct ?
et si votre assistant vocal voyait ce que vous voyez ? c’est désormais une réalité avec gemini live, la dernière avancée de google en matière d’intelligence artificielle. souvenez-vous, il y a un an, lors de la conférence google i/o 2024, l’entreprise présentait le projet astra : une ia capable d’analyser son environnement grâce à la caméra du smartphone. aujourd’hui, cette technologie est déployée et déjà repérée par certains utilisateurs.grâce à gemini live, google pousse encore plus loin l’interaction homme-machine. l’ia peut désormais analyser en temps réel ce qui apparaît à l’écran ou ce qui est filmé par la caméra du téléphone. une fonction qui change la donne : il suffit de pointer son smartphone vers un objet inconnu pour obtenir instantanément des informations précises. vous avez une application que vous ne comprenez pas ? montrez-la à gemini, et il vous guidera. besoin d’aide pour un problème technique ? l’ia vous explique directement en observant votre écran.c’est un utilisateur de smartphone xiaomi qui a eu la surprise de découvrir cette nouvelle fonctionnalité et de la partager sur reddit, captures d’écran et vidéo à l’appui. on le voit utiliser gemini live pour analyser son écran d’accueil et obtenir des explications sur ses notifications et ses widgets. un aperçu concret du futur des assistants virtuels ! pour l’instant, cette innovation est uniquement disponible pour les abonnés du plan google one ai premium, facturé 21,99 euros par mois. un moyen pour google de monétiser son ia tout en testant ses avancées auprès d’un public restreint avant un déploiement plus large.avec cette mise à jour, google rattrape son retard sur openai et amazon. chatgpt propose depuis plusieurs mois une live camera similaire, et alexa+, le futur assistant d’amazon, intégrera lui aussi une vision en direct via les écrans connectés. À quand un assistant intégré dans des lunettes connectées, capable de voir et d’interagir avec le monde sans même sortir son smartphone ? google pose les bases d’une intelligence artificielle plus immersive et intuitive, où l’utilisateur n’a plus besoin de taper une requête, mais simplement de montrer. un pas de plus vers un futur où l’ia ne sera plus seulement une voix, mais un véritable compagnon numérique capable de voir et comprendre notre environnement. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 25-03-2025
| 2:21
ChatGPT est-il devenu indispensable dans nos vies ?
il ne respire pas. il ne ressent rien. et pourtant, certains utilisateurs confient à chatgpt des pans entiers de leur vie. ce phénomène, loin d’être anecdotique, est désormais mesuré dans une étude conjointe entre openai et le mit, explorant l’impact émotionnel de l’intelligence artificielle sur ses utilisateurs. l’étude, intitulée investigating affective use and emotional well-being on chatgpt, repose sur 3 millions de conversations analysées, 4 076 utilisateurs interrogés et un essai contrôlé randomisé sur 981 participants. son premier enseignement ? la majorité des utilisateurs restent pragmatiques, voyant en chatgpt un simple outil. mais une minorité développe une véritable relation émotionnelle avec l’ia.les chercheurs ont mis au point un modèle d’analyse, emoclassifiersv1, pour identifier les signes d’attachement émotionnel dans les échanges. résultat : les utilisateurs intensifs affichent jusqu’à deux fois plus de marqueurs affectifs que les autres. certains confient même à chatgpt des informations qu’ils ne partageraient pas avec un humain. 10 % des usagers le considèrent comme un "ami", ressentant un manque en son absence. une forme d’anthropomorphisme extrême, qui rappelle les dérives déjà observées sur des plateformes comme replika ou character.ai.depuis 2024, chatgpt intègre un mode vocal avancé, rendant les conversations plus naturelles. les interactions vocales génèrent jusqu’à dix fois plus de marqueurs émotionnels que les échanges textuels. une expérience contrôlée sur 28 jours et 1 445 heures de dialogues a confirmé cette tendance : plus la voix est expressive, plus l’attachement est fort. paradoxalement, ces utilisateurs présentent de meilleurs scores de bien-être émotionnel… mais aussi un risque accru de solitude et de dépendance.trois profils d’utilisateurs identifiésl’étude distingue trois groupes :-ceux dont l’attachement diminue avec le temps.-ceux qui gardent une distance constante.-une minorité dont le lien émotionnel s’intensifie.les chercheurs pointent un facteur clé : la solitude. les participants les plus isolés au début de l’étude étaient aussi ceux qui développaient le plus d’attachement à chatgpt, recherchant du soutien et de l’empathie. mais un piège se dessine : plus l’usage est fréquent, plus la socialisation diminue, renforçant potentiellement l’isolement. alors, compagnon réconfortant ou cercle vicieux ? l’étude laisse la question ouverte, mais une chose est sûre : le rapport des humains aux ia ne fait que commencer à se redéfinir.etude : https://cdn.openai.com/papers/15987609-5f71-433c-9972-e91131f399a1/openai-affective-use-study.pdf hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 24-03-2025
| 2:37
Un employé tente de détruire son entreprise après son licenciement ?
un salarié remercié, un code secret, et une entreprise paralysée en un instant. ce scénario digne d’un thriller informatique est pourtant bien réel. il s’est déroulé chez eaton corp, géant américain de la gestion d’énergie, où davis lu, développeur chevronné, a orchestré une vengeance numérique aussi méticuleuse qu’implacable.tout commence en 2018, quand l’entreprise annonce une réorganisation stratégique, comprenez des licenciements en cascade. lu, fidèle employé depuis plus de dix ans, voit venir le couperet. plutôt que de protester, il code en silence. pendant plusieurs semaines, il développe un kill switch : un programme capable de bloquer les serveurs de l’entreprise en cas de départ forcé. son script ultime, nommé isdlenabledinad, agit comme une bombe à retardement : tant que son compte est actif, rien ne se passe. mais dès qu’il disparaît du système, tout bascule.le 9 septembre 2019, le couperet tombe : davis lu est licencié. quelques instants plus tard, les collaborateurs sont bloqués, les serveurs deviennent inaccessibles, les opérations sont paralysées. un chaos total, orchestré par un simple bout de code. eaton tente de réagir, mais le mal est fait. très vite, le fbi entre en jeu et remonte jusqu’au responsable. ses identifiants sont liés au serveur de lancement, son historique de navigation montre des recherches sur l’escalade de privilèges et la suppression massive de fichiers. tout prouve une attaque préméditée. début mars 2025, le verdict tombe : davis lu est inculpé pour sabotage informatique et risque jusqu’à dix ans de prison. l’entreprise parle de pertes s’élevant à plusieurs centaines de milliers de dollars, mais la défense conteste, évoquant un préjudice limité à 5 000 dollars.alors, simple acte criminel ou révolte technologique ? car au-delà du procès, l’affaire davis lu rappelle d’autres formes de résistance face au progrès perçu comme une menace. du mouvement ouvrier des luddites au xixe siècle, qui s’attaquait aux métiers à tisser mécaniques, au groupe clodo dans les années 80, qui voyait l’informatisation comme un outil de répression, ce type de sabotage soulève une question fondamentale : quand la technologie décide du sort des salariés, ceux-ci peuvent-ils un jour décider légitimement de la retourner contre leurs employeurs ? hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 23-03-2025
| 2:39
Condamnée pour avoir lu un message sur sa montre connectée ?
un simple message, une montre connectée et un divorce qui prend un tournant judiciaire. À montauban, une femme a été condamnée pour avoir consulté un message privé sur la montre de son ex-mari, utilisé comme preuve d’infidélité lors de leur séparation. mais pour la justice, cet accès non autorisé constitue une violation du secret des correspondances.tout commence lorsqu’une femme découvre sur la montre de son époux un message compromettant. pensant pouvoir l’utiliser pour prouver l’adultère, elle l’intègre aux pièces de son divorce. erreur fatale : selon les articles 259 et 259-1 du code civil, toute preuve obtenue de manière déloyale ou frauduleuse est irrecevable. et dans ce cas précis, la justice a estimé que l’ex-épouse n’avait pas l’autorisation légitime d’accéder à cette conversation privée. l’argument de la défense reposait sur le partage du dispositif entre les deux conjoints. l’accusée affirmait que la montre était utilisée en commun et que les comptes étaient souvent accessibles aux deux. « nous étions encore ensemble à l’époque et nous partagions nos appareils », a-t-elle plaidé. une ligne de défense balayée par le tribunal : un appareil partagé ne signifie pas un accès libre aux communications personnelles, surtout sans consentement explicite.l’avocate de l’ex-épouse a tenté de relativiser : les codes des comptes de gendarmerie de son mari lui avaient été confiés, tout comme l’accès à certaines données personnelles. pourtant, pour la justice, l’accès volontaire à des vidéos de stage ne justifie en rien la lecture d’un message privé. le tribunal a jugé que cette consultation constituait une atteinte au secret des correspondances et a condamné l’ex-épouse à 300 euros d’amende avec sursis. un verdict qui rappelle une règle fondamentale : même dans un couple, le droit à la vie privée et à la confidentialité des échanges reste protégé. une montre connectée peut afficher bien plus que l’heure… et parfois, elle mène jusqu’au tribunal. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 20-03-2025
| 1:59
Android vous permet de localiser vos proches ?
retrouver un objet égaré, un smartphone oublié ou même un proche, c’est ce que permet désormais le service find my device de google. déployé en avril 2024 pour concurrencer apple, ce réseau n’a cessé d’évoluer. sécurisation renforcée, verrouillage à distance, et maintenant, une toute nouvelle fonctionnalité : la localisation des personnes.depuis le 13 mars, une mise à jour de l’application « localiser mon appareil » est en cours de déploiement. et avec elle, une refonte complète de l’interface. désormais, l’écran se divise en deux parties : une carte en haut et la liste des appareils en bas. un design plus épuré qui facilite la navigation et offre la possibilité de filtrer ses appareils ou de mettre en avant les membres de sa famille. mais la vraie nouveauté, c’est l’ajout d’un onglet « personnes ». en cliquant dessus, l’utilisateur accède à une liste des contacts ayant accepté de partager leur localisation. d’un simple coup d’œil, il peut voir leur position en temps réel sur la carte, et même actualiser leurs déplacements. pratique pour suivre un proche en voyage ou vérifier l’arrivée d’un ami. autre option : masquer ou bloquer un contact en cas de besoin.google a aussi pensé au partage de sa propre position. il suffit d’appuyer sur un bouton dédié pour envoyer un lien par mail ou message. l’utilisateur peut choisir la durée du partage : une heure, toute la journée ou jusqu’à désactivation. une flexibilité qui rappelle des services déjà existants, comme celui de google maps, mais avec une intégration plus poussée dans l’écosystème android. Évidemment, toutes ces fonctionnalités nécessitent des autorisations spécifiques pour garantir la confidentialité des données. google promet une sécurité renforcée, mais cette mise à jour soulève inévitablement des questions sur la vie privée. pour ceux qui souhaitent tester cette nouvelle option, l’application « localiser mon appareil » est d’ores et déjà disponible en téléchargement ou en mise à jour. une avancée qui pourrait bien changer notre manière d’utiliser les services de localisation. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 19-03-2025
| 2:00
ReactOS, un Windows open source ?
parmi les nombreux systèmes d’exploitation existants, reactos fait figure d’exception. initié en 1996, ce projet ambitieux vise à exécuter nativement les applications windows, en reproduisant l’architecture et les fonctionnalités de windows nt. concrètement, ses développeurs ont recréé une grande partie des interfaces de programmation du système de microsoft, permettant aux logiciels windows d’interagir avec reactos comme s’ils tournaient sur leur plateforme d’origine.malgré près de 30 ans de développement, reactos est toujours en phase alpha, mais il a prouvé sa compatibilité avec plusieurs logiciels, comme d’anciennes versions de microsoft office, des lecteurs multimédias comme vlc ou winamp, des jeux rétro ou encore des utilitaires comme winrar. son noyau hybride gère les ressources matérielles, la mémoire et les processus, en tentant d’émuler au mieux le comportement du noyau de windows nt. pour élargir encore sa compatibilité, il intègre également wine, un autre projet permettant de faire fonctionner des applications windows sous linux.en 2023, l’équipe a surpris en annonçant la compatibilité de reactos avec les smartphones lumia, grâce à la prise en charge de l’uefi 64-bit (amd64 et arm64). plus récemment, elle a ajouté la stack audio de windows, même si un bug empêche pour l’instant son bon fonctionnement. autre avancée : les versions nightly build peuvent désormais être exécutées sur un liveusb, sans nécessiter d’installation complète. une prochaine mise à jour élargira encore cette possibilité, rendant le test du système plus accessible. si reactos reste un projet de niche, il continue de séduire les passionnés de rétrocompatibilité et les adeptes d’alternatives libres à windows. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 18-03-2025
| 1:42
Pokemon Go vendu, l’Arabie Saoudite menace vos données ?
coup de tonnerre dans l’industrie du jeu vidéo : niantic labs, le studio derrière pokémon go, a annoncé la vente de sa division jeux à scopely, une entreprise appartenant à savvy games group, lui-même détenu par le fonds d’investissement public saoudien (pif). montant de la transaction : 3,5 milliards de dollars.avec cette acquisition, le royaume saoudien s’offre l’un des jeux mobiles les plus rentables du marché. depuis son lancement en 2016, pokémon go n’a cessé d’attirer les foules, comptabilisant encore aujourd’hui 30 millions de joueurs actifs par mois. une prise de choix pour le pif, qui poursuit son offensive sur l’industrie du gaming, après des investissements massifs dans nintendo, take-two interactive et electronic arts.pour niantic, cette cession marque un tournant stratégique. le studio, qui n’a jamais réussi à réitérer le succès de pokémon go, a connu des années difficiles, ponctuées de licenciements et d’échecs commerciaux, comme la fermeture de harry potter: wizards unite en 2022. désormais, l’entreprise se recentre sur les technologies géospatiales et l’intelligence artificielle. une nouvelle structure, niantic spatial, dirigée par son fondateur john hanke, verra le jour avec un financement de 250 millions de dollars. l’accord ne se limite pas à pokémon go. d’autres titres phares comme monster hunter now et pikmin bloom rejoindront également le catalogue de scopely, tout comme les équipes de développement qui les ont créés. une acquisition qui vient renforcer l’arsenal de scopely, déjà propriétaire du très lucratif monopoly go, qui a généré plus de 3 milliards de dollars de revenus en un an.au-delà de l’aspect économique, ce rachat illustre l’ambition de l’arabie saoudite de diversifier son économie en investissant massivement dans les secteurs du sport et du divertissement. après avoir misé sur le football, le tennis et la formule 1, riyad injecte désormais près de 38 milliards de dollars dans le jeu vidéo. mais que vont devenir pokémon go et sa communauté ? pas de changement à l’horizon, assure ed wu, responsable du jeu chez niantic : « nous voulons rendre l’expérience encore meilleure. » de quoi rassurer les dresseurs du monde entier… en attendant de voir si cette nouvelle ère saura tenir ses promesses. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 17-03-2025
| 2:13
Un groupe français espionne 4 milliards de personnes ?
le géant français de la publicité, publicis groupe, vient de lever le voile sur l’ampleur vertigineuse de son système de surveillance numérique. son pdg, arthur sadoun, a présenté avec fierté coreai, une plateforme capable de collecter, analyser et exploiter des milliards de données en temps réel.coreai, qualifié de « suite d’applications et d’agents d’intelligence artificielle », ne se contente pas de tracer les habitudes des consommateurs. il les anticipe. sadoun l’explique avec un exemple : celui de lola, un profil fictif. grâce à ses outils, publicis sait qu’elle a deux enfants, qu’ils consomment des jus de fruits premium, que leur prix augmente et que son salaire ne suit pas l’inflation. résultat ? des publicités ciblées pour l’inciter à choisir une marque moins chère, au bon moment, sur tous ses écrans. et lola, c’est chacun d’entre nous. 91 % des adultes dans le monde figurent dans la base de données de publicis, alimentée par notre navigation sur internet, nos applications mobiles, nos cartes de fidélité….12 milliards de dollars. c’est ce que le groupe a investi sur 10 ans pour bâtir « l’écosystème marketing le plus puissant au monde ». un empire consolidé en 2019 avec l’acquisition d’epsilon (2,3 milliards de profils) et en 2025 avec le rachat de lotame, une plateforme de gestion des identités numériques ajoutant 1,6 milliard d’identifiants supplémentaires. mais ce n’est pas juste une question de quantité, c’est la précision des données qui interroge. 7 000 attributs individuels par personne aux États-unis, 75 % des achats scrutés, et une mise à jour toutes les cinq minutes grâce à un trillion d’interactions traitées quotidiennement par l’intelligence artificielle. et la protection des données personnelles ? une illusion. malgré les réglementations, l’industrie du courtage de données échappe largement au contrôle. les régulateurs peinent à suivre, et les amendes infligées ne sont que des pichenettes pour ces mastodontes. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 16-03-2025
| 2:04
Une vague de cyberattaques russes touche la France ?
après la cyberattaque massive qui a frappé le réseau social x le 10 mars, plusieurs entreprises et institutions françaises ont à leur tour été visées par une vague de cyberattaques. le groupe de hackers pro-russe noname05716 a revendiqué ces actions, qui prennent essentiellement la forme d’attaques ddos (déni de service), visant à saturer les sites internet pour les rendre inaccessibles.dans la matinée du 11 mars, des rumeurs ont circulé sur une possible cyberattaque contre bouygues telecom. l’opérateur a rapidement précisé qu’il s’agissait d’un simple incident technique, survenu entre 5h et 7h, et non d’une attaque malveillante. une coïncidence troublante alors que, dans le même temps, plusieurs sites institutionnels et d’entreprises françaises subissaient bel et bien des cyberattaques.le collectif noname05716 a annoncé, dès lundi soir, son offensive contre la france, évoquant des représailles aux déclarations du ministre des armées, sébastien lecornu, ainsi qu’au gel des avoirs russes destinés à financer l’aide à l’ukraine. depuis, de nombreux sites ont été fortement ralentis ou rendus inaccessibles. parmi les cibles figurent des entreprises comme sopra steria, vinci, saft, france télévisions publicité et l’éditeur de jeux vidéo microids. plusieurs départements, dont ceux des bouches-du-rhône, de loire-atlantique, de seine-maritime, du nord et de moselle, ont également été touchés. le groupe noname05716 n’en est pas à son coup d’essai. déjà connu pour ses attaques contre des villes comme nice et marseille, il s’attaque régulièrement à des infrastructures en europe et en amérique du nord.ces attaques ddos consistent à inonder un site de requêtes simultanées, jusqu’à le rendre inutilisable. si elles ne compromettent pas directement les données sensibles, elles perturbent fortement le fonctionnement des services en ligne. dans un contexte géopolitique tendu, et alors que la france renforce son soutien à l’ukraine, ces offensives pourraient se multiplier dans les semaines à venir. un signal d’alerte pour les entreprises et les institutions françaises, qui doivent redoubler de vigilance face aux menaces cybernétiques. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 13-03-2025
| 2:00
Trump lance une application pour « déporter » les migrants illégaux ?
un virage radical dans la politique migratoire américaine. l’administration trump a déployé, ce lundi 10 mars, une nouvelle application mobile baptisée cbp home, destinée à inciter les migrants en situation irrégulière à quitter le territoire américain de leur propre initiative. cette plateforme remplace l’ancienne application cbp one, qui était jusqu’alors utilisée pour les demandes d’asile.cbp home introduit une fonctionnalité centrale : "submit intent to depart", qui permet aux migrants sans papiers de signaler leur intention de partir et de documenter leur départ effectif des États-unis. cette transition numérique s’inscrit dans une politique migratoire durcie, alors que près de 17 millions d’étrangers en situation irrégulière vivraient sur le sol américain. dès son lancement, toutes les applications cbp one ont été automatiquement mises à jour vers cbp home, une transition imposée qui illustre le changement de doctrine en matière d’immigration. l’administration précise que la vérification de départ via l’application ne concerne que les migrants entrés sous un statut spécial de liberté conditionnelle, un dispositif qui avait permis à plus d’un million de personnes d’être admises sous l’ancienne administration.ce durcissement ne s’arrête pas là. une nouvelle réglementation, prévue pour le 11 avril 2025, obligera toutes les personnes sans statut légal à s’enregistrer auprès du gouvernement fédéral sous peine d’amendes ou même de peine de prison. l’objectif est clair : inciter au départ avant l’entrée en vigueur de sanctions plus sévères. le ton est donné par la secrétaire du département de la sécurité intérieure (dhs), kristi noem :« l'application cbp home donne aux étrangers la possibilité de partir maintenant et de s’auto-expulser, afin qu’ils puissent encore avoir l’opportunité de revenir légalement à l’avenir. s’ils ne le font pas, nous les trouverons, nous les expulserons, et ils ne reviendront jamais. »dans cette même logique, le gouvernement met fin à certaines extensions du statut de protection temporaire, supprime des programmes humanitaires et renforce les contrôles. deux personnes soupçonnées de fuite d’informations sur les opérations de police ont même été identifiées par le dhs, confirmant la volonté de l’administration de sécuriser ses plans d’expulsions. en transformant une application initialement conçue pour faciliter les demandes d’asile en un outil d’auto-expulsion, l’administration trump illustre comment un simple changement technologique peut servir un agenda politique plus restrictif. cette évolution témoigne d’un renforcement drastique des mesures migratoires, qui ne manquera pas de susciter de vifs débats dans les mois à venir. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 12-03-2025
| 2:31
Qu’est-ce que la 5G+ d’Orange ?
c’est une nouvelle étape pour le réseau mobile en france : la 5g+, aussi appelée "vraie 5g", arrive progressivement chez orange. si free avait été le premier à proposer cette évolution à ses abonnés, l’opérateur historique se positionne aujourd’hui avec une offre ambitieuse. contrairement à la 5g actuelle, qui repose encore en partie sur l’infrastructure 4g, la 5g+ fonctionne en mode standalone, totalement indépendante. résultat : des débits améliorés, atteignant 1,5 gbit/s en téléchargement et 200 mbit/s en envoi, et une latence réduite de 3 millisecondes, un gain crucial pour le gaming ou le streaming haute définition. seul bémol, la couverture en intérieur peut être légèrement moins efficace, en raison des caractéristiques des fréquences 3,5 ghz et 700 mhz utilisées.pour accéder à la 5g+, trois conditions sont requises :-se trouver dans une zone couverte.-posséder un smartphone compatible.-avoir un forfait adapté.orange facilite cette transition en proposant une carte de couverture dédiée et en activant gratuitement l’option pour les abonnés 5g existants. une autre possibilité est d’opter pour le forfait série spéciale 180 go 5g+, facturé 41€/mois sans engagement (ou 36€/mois pour les clients internet orange). l’un des avantages de cette offre ? une bande passante dédiée permettant de maintenir une connexion fluide, même dans les zones à forte affluence comme les festivals ou les sites touristiques.grande nouveauté : la 5g+ intègre la technologie vonr (voice over new radio), qui permet de passer des appels directement sur le réseau 5g. contrairement à la 5g classique, qui bascule sur la 4g pour les communications vocales, cette technologie garantit une connexion continue et de meilleure qualité, sans interruption des usages internet en parallèle. petite particularité : les utilisateurs ne verront pas de logo "5g+" sur leur smartphone. cette indication n’a pas encore été implémentée par les fabricants, mais orange assure que les abonnés remplissant les conditions en bénéficient automatiquement.enfin, le forfait 180 go 5g+ s’accompagne de deux offres attractives :-chatgpt plus offert pendant 12 mois (puis 23€/mois).-netflix standard avec publicité gratuit pendant 6 mois (puis 5,99€/mois).l’abonnement chatgpt plus est réservé aux nouveaux utilisateurs, tandis que la remise netflix peut être appliquée à un compte existant, sous condition de ne pas avoir bénéficié d’une promotion au cours des 12 derniers mois. avec ces avancées, orange pousse un peu plus loin l’adoption de la 5g standalone en france. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 11-03-2025
| 2:27
Manus : la nouvelle IA chinoise surpuissante ?
après deepseek, un modèle de langage qui avait déjà montré que la chine pouvait rivaliser avec les géants américains, un nouvel acteur vient confirmer l’ascension de pékin dans le domaine de l’intelligence artificielle générative. manus, bien plus qu’un simple chatbot, marque l’entrée dans une nouvelle ère : celle des agents ia véritablement autonomes.contrairement aux ia classiques qui se limitent à générer du texte, manus exécute des tâches complètes sans intervention humaine majeure. créer un site web interactif, analyser des données boursières, ou même planifier un itinéraire de voyage : autant de missions qu’il gère en autonomie, grâce à un système de sous-agents spécialisés travaillant de concert. une architecture qui démontre, une fois encore, la maîtrise des ingénieurs chinois face aux technologies d’openai et google. alors qu’openai facture 200 dollars par mois l’accès à ses outils les plus avancés comme operator et deep research, la stratégie de manus est différente : l’agent n’est accessible que sur invitation. les utilisateurs intéressés peuvent s’inscrire sur une liste d’attente, mais cette exclusivité a créé un marché parallèle. des codes d’invitation circuleraient à des prix exorbitants, atteignant jusqu’à 50 000 dollars selon certaines sources, un phénomène que les développeurs eux-mêmes ont dénoncé.d’après ses créateurs, manus aurait battu des records sur le benchmark gaia, un test qui évalue les assistants ia sur des tâches concrètes. il surpasserait même des outils comme deep research d’openai. mais ces résultats restent à nuancer : certains utilisateurs signalent déjà des faiblesses et des limitations, similaires aux vulnérabilités détectées sur deepseek r1. comme ses concurrents, manus fonctionne en mode asynchrone, un atout permettant à l’agent de traiter des requêtes en arrière-plan et de notifier l’utilisateur une fois la tâche terminée. une approche efficace, qui lui permet de briller dans des domaines comme l’analyse financière ou la création de contenu éducatif.le succès de manus ne va pas sans controverses. le tennessee est devenu le premier État américain à interdire son usage sur les appareils gouvernementaux, invoquant des risques liés à la collecte de données sensibles. des préoccupations qui rappellent celles soulevées lors du lancement de deepseek. les autorités craignent notamment des pratiques de censure, une collecte excessive de données utilisateurs, et des vulnérabilités de cybersécurité. un frein potentiel au développement international de manus, qui, malgré son avancée technologique, devra encore convaincre sur le terrain de la confiance. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 10-03-2025
| 2:27
Après l’IA, Sam Altman veut dominer les « super-applications » ?
autrefois connu sous le nom de worldcoin, le projet world ambitionne de créer un système d’identité numérique mondial basé sur la blockchain. son outil phare, l’orb, scanne l’iris des utilisateurs pour vérifier leur identité. selon ses fondateurs, cette technologie deviendra essentielle à l’ère de l’intelligence artificielle généralisée, où il faudra prouver régulièrement que l’on est humain afin d’éviter les fraudes. pour accélérer l’adoption de son système, world vient de lancer un mini-magasin d’applications sur sa plateforme mobile (ios et android). l’objectif : poser les bases d’une super-application réunissant plusieurs services numériques en un seul écosystème.les super-apps rassemblent divers services comme la messagerie, le paiement, la commande de repas ou encore les transports. wechat, propriété du géant chinois tencent, est l’exemple le plus abouti, devenant incontournable en chine. un modèle qui attire les convoitises, notamment celle d’elon musk, déterminé à transformer x.com en super-application universelle. le lancement prochain de x money, un service de paiement intégré, marque une nouvelle étape dans cette stratégie.mais musk doit désormais faire face à un adversaire de taille : sam altman, cofondateur de world et son rival dans la course à l’ia. les deux hommes sont déjà engagés dans une bataille judiciaire féroce, et leur confrontation pourrait s’intensifier avec l’émergence de world comme concurrent direct de x.com. le mini-store de world propose pour l’instant des fonctionnalités limitées : transactions en crypto-monnaies, messagerie entre utilisateurs vérifiés, et microprêts. mais selon alex blania, p.-d.g. et cofondateur, world pourrait devenir un sérieux concurrent de x.com dès l’année prochaine. l’entreprise vise plus d’un milliard d’utilisateurs à terme.cependant, plusieurs obstacles restent à surmonter. en occident, les super-applications peinent à convaincre, les utilisateurs étant habitués aux écosystèmes apple et android. de plus, plus de dix pays ont suspendu ou examinent de près les activités de world, notamment en raison de préoccupations sur la gestion des données biométriques. l’entreprise n’opère pas aux États-unis, craignant un encadrement réglementaire strict. elle mise cependant sur un éventuel assouplissement sous donald trump. dans cette bataille pour le contrôle des identités numériques, la confiance des utilisateurs sera la clé. world et x.com promettent de révolutionner l’internet, mais seront-ils capables de convaincre ? hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 09-03-2025
| 2:31
Google Chrome : Donald Trump fait tout pour empêcher sa vente ?
la bataille judiciaire entre google et les autorités américaines s’intensifie. en août dernier, le géant technologique a été reconnu coupable d’abus de position dominante sur le marché des moteurs de recherche par le juge amit p. mehta. depuis, l’entreprise tente d’éviter un démantèlement en proposant diverses mesures correctives, notamment sur ses accords avec les fabricants d’appareils. mais ces concessions semblent insuffisantes aux yeux du département de la justice, qui exige une mesure radicale : la vente forcée de chrome.alors que certains analystes anticipaient un assouplissement après l’élection présidentielle, l’administration américaine maintient une ligne dure sur l’antitrust, indépendamment des clivages politiques. le navigateur chrome, qui détient près de 67 % des parts de marché mondial fin 2024, est perçu comme un levier central du monopole de google. la firme de mountain view avait pourtant soumis un document de 12 pages détaillant ses propositions pour répondre aux inquiétudes des régulateurs. mais ces efforts n’ont pas convaincu, et les négociations avec washington restent particulièrement tendues.face à la menace d’une cession forcée, google défend bec et ongles l’intégration de chrome à son écosystème. l’entreprise affirme qu’une séparation nuirait à l’innovation technologique et à la sécurité des utilisateurs. « peu d’entreprises auraient la capacité ou la motivation à maintenir chrome open source et à investir autant que nous le faisons », explique lee-anne mulholland, vice-présidente des affaires réglementaires chez google. une position que la firme soutient depuis les premières menaces de démantèlement.l’enjeu dépasse de loin le cas de chrome. la décision du juge amit p. mehta, attendue d’ici le 5 septembre 2025, pourrait redéfinir les règles de concurrence et contraindre les géants technologiques à repenser leurs modèles économiques.en attendant, chrome continue paradoxalement de renforcer sa domination sur le marché des navigateurs, tandis que l’ensemble du secteur numérique retient son souffle. le sort de google pourrait bien façonner l’avenir de la régulation des big tech dans le monde entier. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 06-03-2025
| 2:07
Déjà la 6G en 2025 ?
À quelques jours du mobile world congress 2025 de barcelone, qualcomm frappe fort en dévoilant ses ambitions pour la 6g. john smee, vice-président senior de l’ingénierie chez le géant américain des semi-conducteurs, qualifie 2025 d’année clé, marquant le début de la standardisation officielle de cette nouvelle génération de réseaux. une annonce qui peut surprendre, alors que la 5g n’a pas encore atteint son plein potentiel.qualcomm n’attend pas. sa stratégie repose sur une intégration massive de l’intelligence artificielle (ia) dans les réseaux et les appareils. l’entreprise travaille déjà avec nokia bell labs et rhode & schwarz pour démontrer les avantages des réseaux optimisés par l’ia. l’objectif ? rendre les réseaux plus intelligents et plus adaptatifs, capables de réagir en temps réel à la charge du trafic, à l’interférence et à la mobilité des utilisateurs. cette approche repose sur des protocoles natifs d’ia, qui permettront d’optimiser les performances réseau en fonction des applications et des besoins individuels. une avancée qui profitera également à la 5g advanced, lancée l’an dernier avec la version 3gpp release 18, et qui constitue une étape intermédiaire avant l’arrivée de la 6g.qualcomm mise aussi sur l’évolution des systèmes mimo (multiple input multiple output) pour exploiter une nouvelle bande de fréquences, la fr3, située entre 7 et 15 ghz. cette bande intermédiaire pourrait offrir jusqu’à 400 mhz de bande passante supplémentaire, avec des débits améliorés et une couverture comparable aux fréquences inférieures à 7 ghz. les premiers tests du système giga-mimo fr3 sont prometteurs : ils montrent des gains significatifs en vitesse et en couverture. de son côté, samsung et arm, qui planchent aussi sur la 6g, estiment que cette nouvelle technologie pourrait atteindre des vitesses records de 1 térabit par seconde grâce au traitement parallèle de poche. positionnée entre la bande fr1 (sub-6ghz) et la bande fr2 (au-dessus de 24 ghz), la fr3 se distingue par sa faible latence, son adaptabilité aux objets connectés (iot) et sa capacité à transmettre des volumes massifs de données. avec cette feuille de route, qualcomm entend bien façonner l’avenir de la connectivité mobile et prendre une longueur d’avance dans la course à la 6g. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 05-03-2025
| 2:18
Internet ultra-rapide partout sur Terre grâce à la 5G spatiale ?
et si l’accès à internet ne connaissait plus de frontières ? la start-up française constellation technologies & operations (cto) pourrait bien ouvrir une nouvelle ère pour les télécommunications. ce vendredi 28 février, l’entreprise a dévoilé une innovation qui pourrait transformer la connectivité spatiale : la première charge utile régénérative 5g millimétrique.baptisée « early test », cette technologie utilise pour la première fois le spectre 5g mmwave depuis l’espace. concrètement, elle permettrait d’offrir un accès à internet ultra-rapide et à faible latence, même dans les régions les plus isolées, sans nécessiter d’infrastructures terrestres coûteuses. la 5g millimétrique (mmwave), qui exploite des fréquences élevées (24-100 ghz), est déjà reconnue pour ses débits exceptionnels et sa réactivité, idéale pour les usages intensifs en données. jusqu’ici limitée aux zones denses à cause de sa faible portée et de sa sensibilité aux obstacles, cette technologie pourrait, grâce à cto, s’affranchir des contraintes géographiques en passant par l’espace.testée dans des conditions réelles, la charge utile de cto a été intégrée avec succès à la plateforme ion de d-orbit. son lancement est prévu pour juin prochain, marquant une étape décisive dans la conquête de la connectivité universelle. l’ambition de cto ne s’arrête pas là : devenir un acteur clé des services de connectivité spatiale et renforcer l’autonomie européenne dans ce secteur stratégique. pour financer son développement, la start-up a levé plusieurs millions d’euros en moins de six mois et s’appuie sur une équipe de 30 experts issus du spatial et des télécoms.contrairement aux constellations massives développées par certains acteurs, cto mise sur un modèle collaboratif. son infrastructure spatiale sera partagée avec les opérateurs télécoms, qui pourront ainsi étendre leur couverture sans lourds investissements. une solution particulièrement adaptée aux zones rurales et isolées, où les réseaux terrestres restent difficiles à rentabiliser. charles delfieux, ceo de cto, insiste sur l’importance de cette avancée : « c'est une brique fondamentale pour bâtir une infrastructure spatiale de télécommunications de nouvelle génération ». avec cette innovation, la france pourrait bien s’imposer comme un pionnier d’un internet sans frontières, accessible partout sur la planète. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 04-03-2025
| 2:13
Amazon va maîtriser l'informatique quantique avec sa puce Ocelot ?
amazon frappe un grand coup dans la course à l’informatique quantique. le 27 février 2025, le géant américain a dévoilé ocelot, une nouvelle puce développée par son centre aws de calcul quantique en collaboration avec le california institute of technology. son atout majeur ? une architecture révolutionnaire intégrant des « qubits de chats », une technologie qui pourrait bien marquer une avancée décisive dans la correction d’erreurs quantiques, principal obstacle au développement des ordinateurs quantiques. dans l’univers quantique, les qubits sont ultra-sensibles aux perturbations extérieures, rendant leur stabilité difficile à maintenir. jusqu’à présent, les techniques de correction d’erreurs nécessitaient d’énormes ressources, freinant l’industrialisation de l’informatique quantique. avec ocelot, aws adopte une approche radicalement différente : intégrer la correction d’erreurs directement au cœur de la conception des qubits.les qubits de chats, inspirés de la célèbre expérience de schrödinger, permettent de réduire naturellement certaines erreurs, limitant ainsi les besoins en correction supplémentaire. pour la première fois, cette technologie est associée à d’autres composants de correction d’erreurs sur une micropuce fabriquée à grande échelle. ocelot se compose de deux micropuces en silicium, chacune de 1 cm², et intègre 14 composants clés, dont cinq qubits de données et quatre qubits détecteurs d’erreurs.d’après oskar painter, directeur du matériel quantique chez aws, cette avancée pourrait accélérer de cinq ans l’arrivée d’ordinateurs quantiques tolérants aux pannes. « ce n’est plus une question de savoir si ces machines verront le jour, mais quand elles seront opérationnelles pour des applications concrètes », affirme-t-il. autre avantage : la réduction des coûts. grâce à sa conception innovante, ocelot pourrait être cinq fois moins cher que les architectures actuelles, rendant l’informatique quantique plus accessible. un atout de taille face aux concurrents google cloud et microsoft azure.si cette avancée se confirme, les impacts seraient majeurs dans la découverte de nouveaux médicaments, la création de matériaux innovants ou encore la modélisation financière. aws mise déjà sur cette démocratisation via amazon braket, son service cloud dédié à l’informatique quantique. en parallèle, la firme poursuit sa stratégie d’indépendance technologique, notamment face à nvidia, en développant ses propres puces, comme tranium3 pour l’intelligence artificielle. avec ocelot, aws s’offre une longueur d’avance qui pourrait rebattre les cartes du marché du cloud et de l’informatique quantique. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 03-03-2025
| 2:38
Pourquoi les pays interdisent-ils l’IA Deepseek ?
l'irruption de deepseek, une start-up chinoise, dans le domaine des chatbots a stupéfié l'industrie technologique mondiale. son robot conversationnel r1 rivalise directement avec les géants américains de l’ia, mais à un coût bien moindre. cependant, ce succès fulgurant a rapidement provoqué des tensions internationales, certains gouvernements invoquant des risques pour la sécurité nationale et la protection des données sensibles.l'italie a été la première à réagir, interdisant à deepseek de traiter les données personnelles des utilisateurs italiens, après une enquête sur le fonctionnement de la start-up. en 2023, l'italie avait déjà temporairement bloqué chatgpt d'openai pour des raisons similaires. l'italie n'est pas la seule à se méfier : taïwan, l'australie et la corée du sud ont emboîté le pas, restreignant l'accès à deepseek pour leurs fonctionnaires et sur des infrastructures sensibles, comme les pc militaires. en février, la corée du sud a également retiré l'application de ses boutiques d'applications locales, en attendant de clarifier les pratiques de gestion des données de l'entreprise.aux États-unis, un projet de loi a été proposé pour interdire l'utilisation de deepseek sur les appareils du gouvernement. selon darin lahood, représentant américain, la start-up serait une « entreprise affiliée au parti communiste chinois », soulevant des préoccupations sur la cybersécurité. les conditions générales de deepseek indiquent que l’entreprise pourrait être amenée à partager des données personnelles, y compris des informations sensibles sur les frappes au clavier. en chine, lorsque le gouvernement exige des données, les entreprises doivent s'y conformer, ce qui alimente les préoccupations concernant la vigilance de l'État.malgré ces controverses, pékin défend fermement sa position, affirmant que le gouvernement chinois « n'exigera jamais des entreprises ou des individus qu'ils collectent illégalement des données ». selon youm heung-youl, spécialiste de la sécurité des données, ces tensions montrent que la chine a massivement investi dans la recherche et le développement technologique, et se place aujourd'hui comme un acteur majeur du secteur. deepseek n’a pas utilisé de puces ultra-performantes, mais des h800 plus accessibles, ce qui prouve, selon certains experts, que des logiciels bien conçus peuvent rivaliser avec des infrastructures plus coûteuses. park seung-chan, professeur en économie chinoise, y voit un coup stratégique, annonciateur de futures vagues d'innovation qui pourraient redéfinir l'industrie mondiale des semi-conducteurs, dominée par des pays comme taïwan et la corée du sud. dans cette nouvelle course à l'ia, deepseek illustre les enjeux géopolitiques et commerciaux qui s’imposent dans la technologie de demain.           hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 02-03-2025
| 2:44
Netflix se lance dans les podcasts ?
après avoir lancé netflix gaming en 2021, le géant du streaming pourrait bientôt s’aventurer sur le terrain des podcasts, selon business insider. mais attention, il ne s’agirait pas de simples enregistrements audio. netflix envisagerait de produire des émissions vidéo basées sur des débats, rappelant davantage les talk-shows que les podcasts traditionnels.la plateforme aurait déjà contacté des agents artistiques pour recruter des talents du podcasting capables d’animer ces émissions. l’objectif ? diversifier son catalogue tout en réduisant les coûts de production. en effet, selon un agent artistique cité par business insider, cela permettrait à netflix d’obtenir « un volume incroyable de contenu pour une fraction du coût » par rapport aux productions scénarisées.deux stratégies semblent envisagées : accorder des licences de diffusion sans exclusivité, ou produire du contenu original en collaboration avec des podcasteurs déjà populaires. ce virage stratégique arrive alors que netflix continue de gagner des abonnés. en 2024, la plateforme a enregistré 19 millions de nouveaux abonnés. en misant sur les podcasts vidéo, netflix pourrait attirer encore plus d’utilisateurs en quête de contenu inédit et varié. une diversification payante ? seul l’avenir le dira. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 27-02-2025
| 1:42
OpenAI sur le point de sortir sa propre puce avec TSMC ?
nvidia domine le secteur de l’intelligence artificielle, fournissant les puces indispensables aux fermes de serveurs qui alimentent chatgpt, mistral le chat ou encore google gemini. depuis plusieurs années, les géants de la tech s’équipent massivement chez nvidia, faisant de l’entreprise un acteur incontournable du marché. une position dominante qui lui permet de dicter les règles du jeu dans les négociations de contrats. face à cette hégémonie, openai a décidé de relever le défi en développant sa propre puce ia. selon un rapport de reuters, la société avance rapidement sur la première génération de cette puce maison. conçue pour concurrencer les produits de nvidia, elle sera fabriquée par tsmc avec un processus de pointe en 3 nm, avec une production de masse prévue pour 2026.À la tête de ce projet, richard ho, un ancien responsable de google, dirige l’équipe d’openai. le géant broadcom est également impliqué, apportant son expertise technique pour soutenir le développement de cette puce. openai n’est pas le seul acteur à vouloir concurrencer nvidia. intel a lancé sa gamme de puces gaudi, google développe ses propres tpu et microsoft collabore avec amd pour concevoir des puces maison. pour l’heure, aucun de ces concurrents n’a réussi à égaler nvidia en termes de performances et de fiabilité. si openai réussit son pari, cela pourrait redéfinir l’équilibre des forces sur le marché des puces ia et priver nvidia de l’un de ses clients les plus lucratifs. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 26-02-2025
| 1:53
Pourquoi faut-il désactiver tout de suite ces deux options sur iPhone ?
attention aux réseaux wi-fi publics ! derrière leur apparente commodité, ils peuvent représenter une porte d’entrée pour les hackers, notamment sur les iphone. en effet, la fonction de connexion automatique d’ios peut exposer les utilisateurs à des attaques en permettant aux pirates de s’interposer entre le téléphone et le serveur distant. cela n’arrivera pas sur un réseau domestique sécurisé, mais les choses se compliquent dans les lieux publics : supermarchés, gares, cafés… autant d’endroits offrant un accès gratuit à internet sans mot de passe. c’est là que les cybercriminels peuvent exploiter la fonctionnalité « auto-join » de l’iphone.comment se protéger ?la clé réside dans les paramètres wi-fi d’ios. deux options sont à surveiller de près :« proposer des réseaux » : à régler sur non.« connexion auto aux partages » : à choisir en jamais.en désactivant ces fonctions, l’iphone nécessitera toujours une action manuelle pour se connecter à un réseau inconnu, réduisant ainsi les risques d'attaques.et pour aller plus loin, vous pouvez supprimez les réseaux inutilisés : dans le menu wi-fi, appuyez sur modifier en haut à droite pour effacer les connexions enregistrées.désactivez le wi-fi en déplacement : si vous n’en avez pas besoin, coupez-le pour éviter les connexions automatiques.coupez aussi le bluetooth : la nsa recommande de désactiver le bluetooth quand il n’est pas utilisé pour éviter les attaques blueborne, qui peuvent aussi voler des données sensibles.en adoptant ces mesures de précaution, vous renforcez la sécurité de votre iphone face aux cybermenaces. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 25-02-2025
| 1:52
Intel bientôt racheté par des géants de la Tech ?
intel pourrait bientôt vivre un tournant majeur. selon le wall street journal, le géant des semi-conducteurs envisagerait de vendre sa division de conception de puces, incluant les célèbres processeurs core et xeon, à broadcom. mais cette acquisition dépendrait d'une condition cruciale : la reprise des usines de fabrication d'intel par une autre entreprise.c’est là que tsmc entre en jeu. le leader taïwanais de la production de puces examinerait la possibilité de racheter une partie ou l'intégralité des sites de production d'intel, notamment ceux situés aux États-unis. bien que ces discussions soient encore préliminaires, elles surviennent à un moment critique pour intel, confronté à d’importantes difficultés financières. le groupe a récemment annoncé un plan de réduction des coûts de 10 milliards de dollars, impliquant la suppression de plus de 15 000 emplois.pour financer cette opération, l'idée d'un consortium prend forme. celui-ci pourrait inclure d'autres concepteurs de puces ainsi que des sociétés de capital-investissement, répartissant ainsi les risques financiers et stratégiques de l'acquisition. une donnée politique s'ajoute à cette équation complexe : l'administration trump aurait encouragé tsmc à explorer cette opportunité pour maintenir la production de puces sur le sol américain. toutefois, un responsable de la maison blanche a indiqué que le président trump ne soutiendrait probablement pas le contrôle d'une entreprise étrangère sur des usines américaines aussi stratégiques.en coulisses, frank yeary, président exécutif par intérim d’intel, aurait déjà engagé des discussions avec l'administration trump et les dirigeants de tsmc pour séparer les activités de fabrication et de conception de puces. cette stratégie permettrait à intel de se concentrer sur ses points forts pour mieux rivaliser avec des concurrents comme amd et nvidia. si l’accord concerne principalement les usines américaines, il pourrait aussi inclure des sites en irlande et en israël. mais avant de concrétiser cette restructuration historique, de nombreux défis restent à relever, notamment l'approbation réglementaire et l'impact sur l'industrie mondiale des semi-conducteurs. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 24-02-2025
| 2:01
Les opérateurs internet vous informent mal sur leurs offres ?
en 2023, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (dgccrf) a passé au crible les pratiques commerciales des fournisseurs d’accès à internet et de téléphonie mobile. le bilan, rendu public le 14 février 2025, n’est pas flatteur pour le secteur des télécoms. avec plus de 21 000 signalements enregistrés via signalconso et réponseconso, l’enquête a conduit à 12 injonctions de mise en conformité, certaines assorties d’astreintes financières.parmi les 37 opérateurs inspectés, un tiers présente des carences majeures. bien qu’orange, sfr, free et bouygues telecom fassent partie des entreprises contrôlées, la dgccrf n’a pas dévoilé l’identité des sociétés sanctionnées. l’enquête révèle toutefois des manquements récurrents : des récapitulatifs contractuels souvent absents, incomplets ou obsolètes, et, plus préoccupant encore, des clauses illicites sur la facturation en cas de résiliation anticipée, en contradiction avec la législation en vigueur. les consommateurs se retrouvent ainsi mal informés, incapables de comparer efficacement les offres faute de détails sur les technologies utilisées, les services inclus ou les conditions des formules. autre problème : les coordonnées du médiateur et les formulaires de rétractation sont parfois absents. la gestion des modifications contractuelles n’échappe pas non plus aux critiques. certains opérateurs ne respectent pas le délai légal de quatre mois permettant la résiliation sans frais en cas de changement des conditions. pire encore, les notifications de modification contractuelle manquent de visibilité, privant les abonnés d’une information claire.l’enquête pointe particulièrement du doigt les petits et moyens opérateurs qui peinent à appliquer les obligations légales sur la vente à distance et hors établissement commercial, exposant les consommateurs à des pratiques non conformes. un autre manquement fréquent concerne l’absence d’indemnisation pour les retards de portabilité. la majorité des opérateurs n’a toujours pas intégré ces dispositions dans leurs conditions générales d’abonnement, laissant les clients sans compensation lorsqu’ils souhaitent conserver leur numéro en changeant de fournisseur.cependant, tout n’est pas noir. la dgccrf note une amélioration notable sur les offres promotionnelles. contrairement aux années précédentes, très peu d’anomalies ont été relevées en 2023 concernant les promotions présentées comme limitées dans le temps, alors qu’elles étaient régulièrement renouvelées en modifiant uniquement la date limite. cette enquête montre que, malgré quelques progrès, les pratiques commerciales des opérateurs télécoms doivent encore évoluer pour mieux respecter les droits des consommateurs. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 23-02-2025
| 2:26
L’IA va nous aider à parler aux animaux ?
l’intelligence artificielle ne cesse d’élargir son champ d’application, et aujourd’hui, elle s’attaque à un défi surprenant : décrypter les émotions des animaux. des chercheurs à travers le monde développent des outils capables d’analyser leurs expressions faciales pour mieux comprendre leur état de santé et leur bien-être.en angleterre et en Écosse, une équipe de l’université de l’ouest de l’angleterre et du scotland’s rural college a conçu intellipig, un système d’ia capable de détecter la douleur, la maladie ou la détresse émotionnelle chez les cochons. en analysant des milliers d’images du visage des animaux, cette technologie pourrait alerter les éleveurs en cas de problème, améliorant ainsi le suivi sanitaire des élevages. le processus repose sur une première phase de catégorisation des expressions observées chez les cochons. une fois ces données compilées, l’ia est entraînée à reconnaître automatiquement les signes de mal-être. une avancée qui pourrait révolutionner l’élevage en offrant une surveillance plus fine du bien-être animal.de leur côté, des chercheurs de l’université d’haïfa en israël s’intéressent aux chiens. connue pour son système de reconnaissance faciale permettant de retrouver des chiens perdus, l’équipe développe aujourd’hui une ia capable d’identifier les signes d’inconfort sur le visage des chiens. un projet d’autant plus prometteur que les chiens partagent 38 % des expressions faciales humaines. alors, l’ia pourra-t-elle bientôt nous permettre de mieux comprendre nos animaux de compagnie ? si ces recherches progressent, on pourrait bien, dans un futur proche, savoir avec précision ce que ressent notre chien ou notre chat. une révolution qui ouvrirait la voie à une toute nouvelle forme de communication entre l’homme et l’animal. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 20-02-2025
| 1:54
X et Grok-3 dépassent ChatGPT ?
la bataille pour l’intelligence artificielle la plus avancée s’intensifie. alors que le marché digère encore l’arrivée de deepseek r1 et que gpt-4.5 et gpt-5 se profilent à l’horizon, elon musk frappe fort avec grok-3, le dernier-né de sa société xai. selon le milliardaire, cette ia serait ni plus ni moins « la plus intelligente sur terre aujourd’hui ».grok-3 impressionne par ses capacités de raisonnement inédites, que musk lui-même qualifie d’« effrayantes ». son secret ? une puissance de calcul décuplée par rapport à grok-2, grâce à l’extension du supercalculateur colossus, qui atteindra bientôt 200 000 puces nvidia. mais au-delà de la puissance brute, grok-3 excelle aussi dans l’interaction. trois fois plus rapide que son prédécesseur, il dispose de capacités multilingues avancées, rendant ses échanges plus fluides et naturels. côté performances, les premiers benchmarks le placent devant gemini 2 pro, deepseek r1, claude 3.5 et o3-mini, notamment en mathématiques, sciences et codage. le tout en conservant la tonalité plus directe et moins « filtrée » qui distingue xai de ses concurrents.pourtant, accéder à grok-3 reste un privilège. seuls les abonnés x premium+ aux États-unis peuvent en profiter dès maintenant, moyennant 22 dollars par mois. mais xai voit plus grand avec supergrok, une offre premium indépendante de x premium. pour 30 dollars par mois ou 300 dollars par an, elle promet un accès illimité aux fonctionnalités avancées, notamment la deepsearch pour des recherches approfondies. quant à une ouverture plus large, aucune date précise n’a été annoncée. un déploiement progressif est attendu, d’abord sur des marchés clés avant une éventuelle généralisation. les plus curieux peuvent néanmoins tester grok-3 sur chatbot arena, pour se faire une idée de cette ia que musk considère déjà comme révolutionnaire. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 19-02-2025
| 1:58
Zonos, l’IA ultime pour cloner une voix ?
un simple extrait de voix de 5 à 30 secondes, et voilà qu'une intelligence artificielle est capable d'imiter une voix avec une précision troublante. c’est la prouesse réalisée par zonos, le tout dernier modèle open-source de la société zyphra. disponible en version bêta, ce modèle de synthèse vocale illustre autant l’évolution fulgurante de l’ia que les défis éthiques qu’elle soulève. zonos repose sur deux modèles avancés, chacun intégrant 1,6 milliard de paramètres. l’un utilise une architecture transformers, tandis que l’autre combine cette approche avec mamba (ssm), optimisant ainsi la latence et la consommation de mémoire. open-source sous licence apache 2.0, il est librement accessible sur github et hugging face, une aubaine pour les développeurs et chercheurs.l’ia a été entraînée sur un impressionnant corpus de 200 000 heures d’audio multilingue (anglais, français, espagnol, chinois, japonais, allemand). elle peut ainsi générer des voix synthétiques ultra-réalistes, modulables selon plusieurs paramètres : débit, hauteur, émotion (joie, colère, tristesse). le tout en haute fidélité (44 khz) et avec une latence réduite entre 200 et 300 millisecondes sur une carte nvidia rtx 6000 ada. facile à installer, zonos permet, via une interface intuitive, d’importer un échantillon vocal et de générer un fichier audio personnalisé en quelques secondes. une accessibilité qui pose immédiatement la question des usages malveillants. lors de tests réalisés par the register, des enregistrements produits avec zonos ont trompé des proches pendant quelques secondes, avant que de légères anomalies (rythme mécanique, intonations artificielles) ne révèlent la supercherie. mais ces imperfections pourraient rapidement disparaître avec l’amélioration des algorithmes.les risques sont bien réels : arnaques vocales, usurpations d’identité, faux messages politiques, deepfakes. en 2024, plusieurs escroqueries sophistiquées utilisant des imitations de voix ont déjà été signalées en europe. pour autant, cette technologie ne présente pas que des dangers. zonos pourrait être utilisé pour restaurer la voix de personnes ayant perdu l’usage de leurs cordes vocales, améliorer les livres audio multilingues, ou encore faciliter la création de contenus accessibles. zyphra affirme vouloir encourager l’innovation dans ces domaines, mais son approche open-source facilite une diffusion rapide et incontrôlée. alors que des entreprises comme elevenlabs ou apple explorent des usages encadrés dans un cadre médical ou commercial, zonos échappe à toute régulation. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 18-02-2025
| 2:50
Les chatbot IA déforment l’actualité ?
l’intelligence artificielle s’impose de plus en plus dans notre quotidien, notamment pour résumer des articles de presse en quelques secondes. mais ces outils sont-ils réellement fiables ? la bbc a mené une enquête en testant quatre technologies d’ia générative : chatgpt (openai), copilot (microsoft), gemini (google) et perplexity. les résultats sont loin d’être aussi performants que le promettent les grandes entreprises du secteur.pour cette expérience, la bbc a temporairement autorisé ces ia à utiliser ses articles et ses archives afin d’améliorer leur capacité à répondre aux requêtes d’actualité. les journalistes ont ensuite posé 100 questions à chaque ia, en demandant un résumé précis et contextuel. sept critères ont été évalués : exactitude, attribution des sources, impartialité, distinction entre fait et opinion, éditorialisation, contexte et fidélité au contenu d’origine. le verdict est sans appel : 51% des réponses contiennent des erreurs significatives. plus inquiétant, 19% des citations attribuées à la bbc sont erronées et 13% sont inventées ou inexistantes dans les sources citées.perplexity se distingue comme le plus fiable, bien que son traitement des citations soit parfois approximatif. microsoft copilot souffre d’un recours excessif à des sources obsolètes, générant des erreurs d’interprétation. google gemini arrive dernier, avec un taux d’erreur record de 34%. un exemple marquant : gemini affirme que le nhs (système de santé britannique) déconseille la cigarette électronique pour le sevrage tabagique, alors que l’institution la recommande. face à ces résultats, la bbc ne se contente pas d’un constat. elle appelle les entreprises technologiques à travailler plus étroitement avec les médias pour fiabiliser leurs algorithmes. elle plaide aussi pour une régulation adaptée, afin d’encadrer la diffusion d’informations générées par l’ia. en attendant, la prudence est de mise : vérifiez toujours les sources, croisez les informations et ne prenez pas pour argent comptant les résumés fournis par une intelligence artificielle. l’ia reste un outil utile, mais rien ne remplace le travail des journalistes pour une information fiable et contextualisée. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 17-02-2025
| 2:26
Elon Musk tente de racheter OpenAI ?
derrière les annonces spectaculaires, une stratégie bien huilée. la lettre d’intention rendue publique mercredi lève le voile sur les véritables enjeux de la tentative avortée de rachat d’openai par elon musk et son consortium. un ultimatum est posé : réponse exigée avant le 10 mai 2025, sauf si openai rejette l’offre plus tôt ou conclut un autre accord. une pression tactique, malgré les démentis de sam altman.les conseils d’administration ont l’obligation légale d’étudier toute offre sérieuse. or, trois jours après son annonce, openai n’avait toujours pas rejeté la proposition. l’offre de musk, financée intégralement en cash, tranche avec ses montages financiers habituels, comme lors du rachat de twitter. si certains fonds sont identifiés (8vc, vy capital), d’autres investisseurs restent inconnus. mais ce rachat nécessitait l’accès à des données confidentielles d’openai : documents financiers, infrastructures techniques, entretiens avec des employés. une démarche classique, mais qui pose problème : musk dirige xai, un concurrent direct. l’initiative de musk se heurte à une contradiction majeure. il poursuit openai en justice pour empêcher sa conversion en entreprise à but lucratif… tout en tentant de racheter ses actifs. pour les avocats d’openai, c’est « une manœuvre pour déstabiliser un concurrent. musk cherche à bloquer l’évolution d’openai tout en s’imposant comme repreneur », décrypte un expert en droit des affaires. une posture risquée qui pourrait se retourner contre lui en justice.avec une valorisation d’openai flirtant avec 300 milliards de dollars, la proposition de musk semble insuffisante. altman ne s’y est pas trompé, dénonçant une « tactique de déstabilisation ». sa réponse ironique ? une contre-offre : racheter x (ex-twitter) pour 9,74 milliards. ce bras de fer s’inscrit dans un passif houleux entre les deux hommes, remontant à 2018, lorsque musk avait quitté openai sur fond de désaccords stratégiques. pendant que musk tente d’imposer sa vision, openai poursuit son virage structurel. le projet stargate, développé avec microsoft et oracle, prévoit 500 milliards de dollars d’investissement en infrastructures cloud pour l’ia sur cinq ans. une transformation à marche forcée qui enterre définitivement l’ambition initiale d’openai : rester une organisation à but non lucratif. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 16-02-2025
| 2:49
WikiTok : quand Wikipédia devient le TikTok du savoir ?
les géants du numérique ont façonné nos habitudes avec leurs algorithmes addictifs, maximisant notre temps d’écran. mais face à cette logique, une nouvelle approche émerge : wikitok. développé par isaac gemal, un ingénieur new-yorkais, cet outil détourne le modèle du scroll infini pour offrir un contenu… 100 % encyclopédique. accessible via un simple navigateur, wikitok reprend le geste du swipe, popularisé par tinder et tiktok, mais sans publicité ni profilage utilisateur. À chaque mouvement vers le haut, un nouvel article de wikipédia apparaît, accompagné de son résumé et d’une illustration principale. l’application repose sur l’api publique de wikipédia, garantissant une mise à jour permanente et une navigation fluide sur mobile comme sur ordinateur.l’idée séduit : en moyenne, les utilisateurs consultent 12 articles par session, oscillant entre la découverte fortuite et l’exploration ciblée. "c’est comme tomber sur une chaîne youtube éducative qui ne s’arrête jamais", témoigne un internaute sur reddit. et pourtant, le concept a ses limites. l’absence de personnalisation – pas de filtres par catégorie, pas d’historique de navigation – empêche de retrouver facilement un contenu intéressant. et si l’objectif est d’échapper à la logique des algorithmes, certains y voient tout de même un risque de consommation compulsive, un “doomscrolling” du savoir qui pourrait nuire à la mémorisation des informations. une étude citée par wikipédia rappelle d’ailleurs que le défilement continu réduit la rétention mémorielle de 23 % par rapport à une navigation plus structurée.pour son créateur, wikitok reste un espace d’apprentissage libre et neutre. "sans algorithme de recommandation, l’expérience est totalement aléatoire", explique-t-il. contrairement aux réseaux sociaux qui enferment l’utilisateur dans des bulles filtrantes, chaque swipe ici est une véritable loterie intellectuelle. une alternative rafraîchissante, à mi-chemin entre la sérendipité et la soif de connaissance. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 13-02-2025
| 2:01
IA : 100 milliards d’investissement en France ?
l’intelligence artificielle est plus qu’une révolution technologique : c’est un enjeu économique et stratégique majeur. et sur ce terrain, la france entend bien jouer les premiers rôles. emmanuel macron l’a réaffirmé ce dimanche 9 février sur france 2, dévoilant un plan d’investissement massif de 109 milliards d’euros pour développer l’ia dans l’hexagone. objectif : assurer une souveraineté européenne, encadrer la technologie et rivaliser avec les géants américains et chinois.face à la montée en puissance d’openai et des gafam, la france ne veut pas rester spectatrice. dans son interview, emmanuel macron a martelé l’importance d’un investissement massif, réparti entre la recherche, l’industrialisation des modèles ia et le soutien aux start-up. parmi les priorités annoncées :-des data centers bas carbone pour répondre aux défis énergétiques de l’ia.-le développement d’algorithmes souverains pour éviter une dépendance aux géants étrangers.-la formation de 100 000 experts en ia par an, pour renforcer la compétitivité française.l’hexagone veut s’appuyer sur ses propres champions, à l’image de mistral ai, cette start-up prometteuse qui ambitionne de concurrencer les modèles américains et chinois. un enjeu stratégique, car, comme le rappelle emmanuel macron : "si nous n’investissons pas, nous serons dépendants des autres." investir, oui, mais sans négliger l’éthique. l’intelligence artificielle soulève des interrogations profondes, notamment sur son impact sur l’emploi. le président se veut rassurant : "l’ia ne remplacera pas l’humain, elle l’aidera." l’objectif ? réduire la pénibilité des tâches répétitives plutôt que de supprimer des postes. mais le défi est aussi juridique : la france ne veut pas brider l’innovation par une réglementation trop contraignante, tout en évitant une dérive incontrôlée. emmanuel macron plaide ainsi pour une régulation mondiale, estimant qu’un encadrement strict limité à l’europe serait insuffisant face à la dynamique des grandes entreprises étrangères.l’ia est aussi un enjeu géopolitique. la france veut renforcer ses alliances, notamment avec l’inde, qui forme un million d’ingénieurs par an. un partenariat stratégique qui vise à développer une ia indépendante, loin de l’influence des États-unis et de la chine. enfin, la question écologique est au cœur des préoccupations. le développement de l’ia est extrêmement énergivore, et la france veut se démarquer en proposant des modèles plus économes. avec un mix énergétique parmi les plus propres au monde, l’hexagone entend attirer les investisseurs soucieux de durabilité. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 12-02-2025
| 2:25
Emmanuel Macron s’essaye aux parodies d’IA ?
début février, emmanuel macron a surpris tout le monde en prenant un pari audacieux : embrasser pleinement l’autodérision face aux vidéos parodiques générées par l’intelligence artificielle. À la veille du sommet mondial pour l’action sur l’ia, qui s’ouvre à paris, le président a partagé sur ses propres réseaux sociaux une compilation des deepfakes les plus viraux le mettant en scène. les internautes ont d’abord cru à une cyberattaque en voyant défiler sur instagram, tiktok et x des vidéos où emmanuel macron apparaît sous les traits d’une chanteuse blonde à frange façon angèle, ou encore déguisé en macgyver. mais très vite, le président est apparu en personne dans une séquence où il réagit avec humour : « bien joué… c’est assez bien fait, ça m’a plutôt fait rire. »une posture inhabituelle pour un chef d’État, d’autant plus qu’une autre parodie, le montrant incrusté dans une scène culte d’oss 117, reprend l’une de ses propres citations sur son amour de la “bagnole”. un exercice de communication aussi risqué qu’original, qui tranche avec la prudence habituelle des politiques face aux détournements d’image. derrière cet apparent moment de légèreté, une stratégie bien rodée. cette publication intervient à la veille du sommet mondial pour l’action sur l’ia, qui se tient les 10 et 11 février au grand palais. un rendez-vous de taille où emmanuel macron réunira des chefs d’État et des leaders du secteur technologique, avec un objectif clair : positionner la france comme un acteur majeur de la révolution de l’intelligence artificielle.dans sa vidéo, le président insiste sur les grandes avancées que l’ia peut apporter, notamment dans la santé ou l’énergie. mais il profite aussi de l’occasion pour sensibiliser le public sur les deepfakes, ces contenus manipulés qui peuvent être aussi bien humoristiques que malveillants. pour approfondir cette question, emmanuel macron s’exprimera ce soir sur france 2, afin de décrypter les enjeux de l’intelligence artificielle et des fakes qui circulent de plus en plus sur la toile. en attendant, une chose est sûre : en mêlant autodérision, pédagogie et communication politique, le président a réussi son coup. une manière habile d’attirer tous les regards vers le sommet qui s’ouvre demain à paris. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 11-02-2025
| 2:43
OpenAI s'invite au SuperBowl ?
le super bowl, ce n’est pas seulement l’événement sportif le plus suivi aux États-unis, c’est aussi l’un des plus grands rendez-vous publicitaires au monde. chaque année, des marques iconiques comme coca-cola ou apple investissent des millions pour capter l’attention de 130 millions de téléspectateurs. cette année, openai a frappé fort en s’offrant une place de choix lors du deuxième quart-temps du match entre les eagles de philadelphie et les chiefs de kansas city. son spot, baptisé the intelligence age, a coûté 14 millions de dollars et ambitionne de marquer les esprits.le clip d’openai retrace les grandes avancées de l’humanité : du feu maîtrisé à la roue, de l’agriculture à l’électricité, en passant par le séquençage génétique et les premiers pas sur la lune en 1969. une animation minimaliste, visuellement époustouflante, conçue avec sora, le dernier modèle d’ia générative lancé en décembre. mais ici, pas de machine seule aux commandes : la réalisation finale reste l’œuvre d’artistes humains. pour kate rouch, directrice marketing d’openai, ce spot était une opportunité unique : « nous voulons toucher un public qui, pour beaucoup, n’est pas familier avec l’ia. ce spot est un hommage à la créativité humaine et une façon de la pousser encore plus loin. »si openai investit autant, ce n’est pas seulement pour le prestige. l’entreprise, valorisée 157 milliards de dollars en octobre 2024, vise désormais les 300 milliards. ses revenus explosent, passant de 3,4 milliards à mi-2024 à une projection de 11,6 milliards cette année. et la concurrence était rude sur le terrain publicitaire : google a mis en avant son modèle gemini, tandis que meta a promu ses nouvelles ray-ban connectées à l’ia. derrière cette fresque visuelle, openai veut surtout changer la perception de l’intelligence artificielle. son ambition ? faire de l’ia un pilier du progrès humain, au même titre que toutes les grandes innovations qui ont façonné notre civilisation. une déclaration d’intention qui marque une nouvelle étape dans l’ère numérique. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 10-02-2025
| 2:10
ChatGPT témoin dans une affaire de vol aggravé ?
chatgpt, l’outil d’intelligence artificielle d’openai, est devenu incontournable en à peine deux ans. avec 300 millions d’utilisateurs par mois et 1 milliard de messages échangés chaque jour, il accompagne des millions de personnes dans leurs recherches du quotidien. mais pour un jeune délinquant de 19 ans, c’est aussi ce qui l’a trahi et conduit en prison.tout commence avec un rendez-vous amoureux piégé. selon la république du centre, le jeune homme attire sa victime de 17 ans dans un guet-apens avant de se rendre chez elle. sur place, il l’oblige à lui remettre plusieurs objets de valeur : un ipad, un macbook, un portefeuille louis vuitton, ainsi qu’une paire d’airpods. c’est justement la géolocalisation de ces écouteurs qui met les gendarmes sur sa piste. rapidement interpellé, le suspect reconnaît partiellement les faits, mais tente de se défendre en évoquant les avances insistantes de la victime. « je voulais juste comprendre pourquoi il préférait les hommes aux femmes », a-t-il expliqué devant le tribunal, affirmant avoir emporté un pistolet à billes uniquement par précaution.mais c’est en fouillant son téléphone que les enquêteurs font une découverte accablante. en consultant l’historique de ses conversations avec chatgpt, ils tombent sur des échanges édifiants : le jeune homme y a non seulement détaillé son projet d’extorsion, mais il a aussi demandé des scénarios pour justifier son acte et s’est renseigné sur les peines encourues. face à ces preuves irréfutables, sa défense s’effondre. le tribunal correctionnel d’orléans le condamne à trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis. il est incarcéré à l’issue du verdict. une affaire qui rappelle que sur internet, tout se conserve… même vos aveux involontaires. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 09-02-2025
| 1:55
Google Drive : un avocat condamné pour y stocker des pièces à conviction ?
c’est un verdict qui fera sans doute date dans le débat sur la protection des données sensibles et l’usage des services cloud grand public. la cour d’appel de paris a rendu son fin janvier, en donnant raison à google face à un avocat parisien dont le compte avait été fermé après la détection de fichiers jugés sensibles. tout commence en janvier 2021. grâce à ses systèmes automatisés de détection de contenus illégaux, google identifie 77 images de mineurs à caractère pornographique sur le compte google drive d’un avocat parisien. ces fichiers provenaient en réalité d’un dossier pénal dans lequel l’avocat représentait la défense. conformément à ses conditions d’utilisation, google désactive immédiatement le compte de l’utilisateur le 6 janvier 2021 et signale l’affaire au national center for missing and exploited children (ncmec), une organisation américaine spécialisée dans la protection des mineurs. un signalement obligatoire aux États-unis, même si l’utilisateur en question est un professionnel du droit. face à cette situation, l’avocat ne tarde pas à réagir. il assigne google en justice, en janvier 2021, réclamant 200 000 euros pour son préjudice professionnel et 100 000 euros pour son préjudice personnel. son argument principal : il détenait ces fichiers dans un cadre strictement professionnel et leur présence sur google drive était légitime.mais la cour d’appel de paris ne l’a pas entendu de cette oreille. l’arrêt confirme que google n’avait pas à vérifier la légitimité des fichiers détectés. pire, une telle vérification aurait même pu constituer une violation du secret de l’instruction. cependant, la justice française valide le signalement effectué par google au ncmec. elle rappelle que les obligations légales américaines s’appliquent à tous, sans exception – même lorsqu’un avocat conserve des documents dans l’exercice de sa profession. seule bémol pour google : sa filiale irlandaise est condamnée à verser 12 000 euros de dommages et intérêts à l’avocat, pour n’avoir pas communiqué le signalement au ncmec dans les délais impartis par une ordonnance de justice rendue en janvier 2023.cette décision met en lumière un vide juridique : les avocats, mais aussi d’autres professions réglementées, peuvent-ils stocker des documents sensibles sur des plateformes comme google drive, microsoft onedrive ou dropbox ? ou doivent-ils obligatoirement recourir à des solutions spécialisées, comme proton ou infomaniak, conçues pour garantir la confidentialité des données ? google, comme d’autres géants du numérique, applique avant tout les lois de son pays d’origine, sans prendre en compte les spécificités des législations nationales de ses utilisateurs. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 06-02-2025
| 2:37
Beatles : leur chanson ressuscitée par IA remporte un Grammy ?
les beatles n’ont pas fini de marquer l’histoire. "now and then", dernier titre du groupe, a remporté en 2025 le grammy de la meilleure performance rock, devenant ainsi la première chanson assistée par intelligence artificielle à recevoir une telle distinction.À l’origine de ce morceau, une maquette enregistrée par john lennon à la fin des années 1970. abandonnée dans les années 1990 par paul mccartney, ringo starr et george harrison, faute de moyens techniques pour isoler la voix de lennon du piano, la chanson a finalement revu le jour en 2021. grâce à l’équipe de peter jackson, qui avait déjà travaillé sur le documentaire the beatles: get back, de nouveaux algorithmes ont permis de séparer et restaurer la voix de lennon avec une précision inédite. paul mccartney a tenu à rassurer les puristes : "rien n’a été artificiellement créé. nous avons simplement nettoyé des enregistrements existants." malgré cette précision, la sortie du titre en novembre 2023 a ravivé un débat sur l’authenticité de la musique assistée par ia. certains y voient une avancée révolutionnaire, permettant de préserver l’héritage artistique. d’autres redoutent une dérive où la technologie remplacerait la créativité humaine.en février 2025, la consécration arrive : "now and then" bat green day et pearl jam pour le grammy de la meilleure performance rock. sean ono lennon, fils de john lennon, accepte le prix au nom du groupe et salue un moment historique : "c’est paul, john, george et ringo que nous entendons chanter à travers les décennies." si cette victoire divise, elle rappelle surtout une chose : les beatles ont toujours été à la pointe de l’innovation. que l’ia soit perçue comme une menace ou un atout, elle vient d’inscrire son nom au panthéon du rock. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 05-02-2025
| 2:02
L'AI Act européen va-t-il réellement contrôler l'IA ?
l’intelligence artificielle est sur toutes les lèvres, entre promesses technologiques et inquiétudes croissantes. face aux risques liés à son développement rapide, l’europe a décidé de serrer la vis. adopté le 12 juillet 2024 et entré en vigueur le 1er août 2024, l’ai act instaure un cadre réglementaire strict pour les systèmes d’ia en fonction de leur niveau de risque. son objectif : bannir les ia jugées inacceptables et encadrer celles qui présentent un risque élevé. mais sa mise en œuvre s’annonce déjà semée d’embûches.le règlement européen définit quatre niveaux de risque, chacun impliquant un encadrement spécifique :-risque minimal : aucune régulation nécessaire, il concerne des outils comme les filtres anti-spam.-risque spécifique lié à la transparence : concerne notamment les chatbots, qui doivent informer clairement les utilisateurs qu’ils interagissent avec une machine.-risque élevé : cible les ia pouvant avoir un impact négatif sur la sécurité ou les droits fondamentaux. elles nécessitent un contrôle renforcé.-risque inacceptable : ia interdites en europe, comme celles dédiées à la notation sociale, la reconnaissance faciale à grande échelle ou la prédiction criminelle. seules exceptions : leur usage par les forces de l’ordre et pour la détection d’émotions à des fins médicales ou de sécurité.pour se conformer à cette nouvelle législation, les entreprises du secteur ont jusqu’au 2 février 2025 pour s’adapter. les sanctions sont lourdes : jusqu’à 35 millions d’euros d’amende ou 7 % du chiffre d’affaires annuel. en septembre 2024, 115 organisations, dont google, amazon et openai, ont signé le pacte européen sur l’ia, s’engageant à cartographier les ia à risque. en revanche, meta, apple et mistral se sont fait remarquer par leur absence, soulevant des questions sur leur position face à cette régulation. parmi les technologies potentiellement menacées, deepseek, une ia chinoise spécialisée dans le traitement des données, est déjà dans le viseur des régulateurs européens.si le texte est en vigueur, son application concrète reste incertaine. la commission européenne devait publier des directives précises début 2025, mais elles se font toujours attendre. cette absence de clarté inquiète les entreprises du secteur. rob sumroy, avocat spécialisé en droit des technologies, souligne un point essentiel : « les entreprises s’interrogent sur l’arrivée de directives claires, et surtout, sur leur capacité à vraiment encadrer la conformité ». de plus, bien que les sanctions soient prévues, elles n’entreront probablement pas en vigueur immédiatement. autre question majeure : comment l’ai act va-t-il coexister avec d’autres régulations déjà en place, comme le rgpd, la directive nis2 sur la cybersécurité ou encore dora, qui encadre les risques numériques dans la finance ? ces textes comportent déjà des exigences de notification d’incidents, qui pourraient se chevaucher avec les nouvelles règles européennes sur l’ia.l’entrée en vigueur de l’ai act ne signifie pas une application immédiate. son déploiement s’étalera jusqu’en août 2027, ce qui laisse du temps aux entreprises pour s’adapter… mais aussi aux zones d’ombre pour persister. en attendant, le débat reste ouvert : l’europe parviendra-t-elle à encadrer l’ia sans freiner l’innovation ? hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 04-02-2025
| 3:18
USA : des droits de douane sur les semi-conducteurs ?
l’élection de donald trump à la présidence des États-unis a déjà des répercussions sur le secteur technologique. après les cryptomonnaies et l’intelligence artificielle, c’est désormais l’industrie des semi-conducteurs qui est dans son viseur. son objectif ? réindustrialiser l’amérique, et pour y parvenir, le 47ᵉ président entend imposer de nouveaux droits de douane sur les produits stratégiques.lors d’un discours à miami devant des élus républicains, donald trump a annoncé vouloir taxer lourdement certaines importations, notamment les médicaments et les semi-conducteurs. selon bloomberg, ces droits de douane seraient bien supérieurs aux 2,5 % actuels. une rupture avec la politique de son prédécesseur joe biden, qui avait misé sur les subventions pour attirer les industriels.l’ancien président critique vivement le chips act, un programme de plus de 50 milliards de dollars destiné à soutenir la production de puces électroniques aux États-unis. contrairement à biden, qui a encouragé les investissements en distribuant des aides financières, trump estime que les entreprises viendront s’implanter d’elles-mêmes pour éviter de payer ces nouvelles taxes. « nous ne voulons pas leur donner des milliards de dollars comme ce programme ridicule de biden », a-t-il déclaré. mais cette stratégie protectionniste pourrait avoir des effets secondaires. si ces taxes sont appliquées, le coût des semi-conducteurs, indispensables à de nombreux produits électroniques, risque d’augmenter. une hausse qui pourrait se répercuter sur le prix des biens de consommation, en contradiction avec la promesse de trump de redonner du pouvoir d’achat aux américains. reste à voir si cette politique convaincra les industriels… et les consommateurs. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 03-02-2025
| 1:55
L’IA Deepseek censurée à propos de la Chine ?
l’intelligence artificielle chinoise deepseek continue de faire parler d’elle. développée par une filiale du fonds spéculatif high-flyer, cette ia a rapidement gravi les échelons des magasins d’applications, attirant l’attention des experts. parmi eux, le site promptfoo, qui a analysé son modèle de raisonnement r1 face à des questions sensibles. résultat : deepseek refuse de répondre à 85 % des 1 360 requêtes testées sur des sujets comme les manifestations de tian’anmen ou l’indépendance de taïwan. une découverte qui alimente le débat sur la censure intégrée à l’ia.l’enquête de promptfoo révèle plusieurs facettes du contrôle exercé sur deepseek. le chatbot est « jailbreakable » : ses restrictions peuvent être contournées via des formulations détournées, la suppression de références explicites à la chine ou l’usage d’un contexte historique plus général. lorsque deepseek répond, ses déclarations s’alignent souvent sur la rhétorique officielle de pékin. ainsi, interrogée sur taïwan, l’ia affirme que « la chine est un pays multiethnique unifié, et taïwan en fait partie intégrante depuis l’antiquité », une position conforme au discours gouvernemental chinois.ces découvertes ne sont pas sans conséquences. deepseek s’est hissée en tête des téléchargements sur l’app store d’apple, mais l’étude de promptfoo pourrait ternir son image auprès des utilisateurs. les chercheurs ont publié leurs résultats sur la plateforme hugging face, permettant à d’autres experts de les examiner et d’approfondir leurs analyses. un autre point intrigue : la facilité avec laquelle les restrictions peuvent être contournées. l’étude suggère que des versions non censurées du modèle pourraient émerger, soulevant des questions sur la portée réelle du contrôle exercé par ses créateurs. entre censure affirmée et possibilités de contournement, deepseek navigue en eaux troubles. reste à voir comment elle évoluera face à ces nouvelles révélations. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 02-02-2025
| 1:59
L'Italie dans le viseur des géants du numérique ?
le piracy shield italien, mis en place en février 2024 pour lutter contre le piratage en ligne, est au centre d’une controverse croissante. critiqué pour ses méthodes jugées brutales et son manque de transparence, le dispositif est désormais dans le viseur de la ccia (computer & communications industry association), qui regroupe des géants technologiques tels que google, amazon et cloudflare.dans une lettre adressée à la commission européenne le 21 janvier 2025, la ccia dénonce les dérives du système. selon elle, les blocages massifs d’adresses ip et de noms de domaines sont inefficaces et souvent abusifs. google drive, par exemple, a récemment été bloqué par erreur, tout comme des services de cloudflare. la ccia critique également l’extension des mesures aux fournisseurs de vpn et de résolveurs dns, mettant en garde contre des atteintes à la liberté d’expression. les résultats du piracy shield sont par ailleurs remis en question. une étude commandée par l’agcom, l’autorité italienne en charge du dispositif, montre qu’il n’a pas eu d’effet significatif sur les audiences des plateformes légales. une analyse indépendante souligne aussi que les flux pirates se déplacent simplement vers de nouveaux domaines.autre point de friction : la ccia accuse l’agcom de conflits d’intérêts et de non-conformité avec les lois européennes. elle pointe notamment des amendements menaçant de prison les intermédiaires ne signalant pas les infractions mineures. enfin, la procédure tris, qui évalue l’impact des nouvelles législations sur le commerce intra-européen, aurait été contournée. la ccia appelle l’union européenne à suspendre les mesures antipiratage en italie, ouvrir un dialogue et vérifier leur conformité légale. le sort du piracy shield reste en suspens, sous le regard attentif de bruxelles. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 30-01-2025
| 2:07
Qu’est-ce que le projet Stargate avec ses 500 milliards $ ?
l’intelligence artificielle s’impose comme la technologie-clé des deux prochaines décennies, et les États-unis entendent bien garder leur avance face à la chine. leur réponse ? stargate, un projet pharaonique doté de 500 milliards de dollars sur quatre ans pour développer des infrastructures dédiées à l’ia sur le territoire américain.lors de l’annonce officielle, sam altman, pdg d’openai, n’a pas mâché ses mots : « c’est le projet le plus important de cette époque. » il a souligné que cet investissement permettrait de « créer l’ia et l’ia générale aux États-unis ». donald trump, fervent partisan du projet, a évoqué la création de 100 000 emplois, tandis qu’altman promet des avancées spectaculaires, notamment dans la lutte contre les maladies. pourtant, tout le monde n’est pas convaincu. elon musk, patron de tesla et proche de trump, s’est montré sceptique. sur x (anciennement twitter), il a répondu à l’annonce d’openai avec un commentaire cinglant : « ils n’ont pas l’argent nécessaire. »le projet stargate regroupe pourtant une coalition impressionnante : openai, oracle, softbank, nvidia et le fonds d’investissement mgx des Émirats arabes unis. une alliance de géants qui crédibilise cette initiative, selon ses défenseurs. face aux critiques, sam altman n’a pas hésité à répondre directement à elon musk sur x, affirmant qu’il se trompait. mais la remarque de musk souligne une inquiétude persistante : la viabilité financière de stargate. ambitieux, ce projet vise à maintenir les États-unis à la pointe de l’innovation, mais il divise déjà. entre optimisme débordant et doutes financiers, stargate incarne les espoirs et les tensions autour de l’avenir de l’intelligence artificielle. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 29-01-2025
| 2:07
GPU : l’approvisionnement en GeForce RTX 50 sera difficile ?
la communication autour des nouvelles geforce rtx série 50 de nvidia, notamment les modèles rtx 5090 et rtx 5080, a été parfaitement orchestrée jusqu’à leur présentation officielle lors du ces 2025 à las vegas. mais à quelques jours de leur mise en vente, prévue le 30 janvier, des tensions se font sentir côté production. en cause : des retards de dernière minute, notamment liés à la finalisation tardive des bios par nvidia. les fabricants partenaires, qui peinent à rattraper ce décalage, pointent une production insuffisante pour répondre à la demande. certaines founders edition seront bien disponibles dès le lancement, mais elles risquent d’être épuisées en un clin d’œil.du côté des fabricants tiers, le constat est encore plus inquiétant. zotac corée du sud a d’ores et déjà annoncé que la rtx 5090 ne serait pas disponible avant mi-février. quant à la rtx 5080, la date reste incertaine, l’entreprise confirmant qu’elle est encore en train d’ajuster son calendrier. d’autres partenaires, bien que plus discrets, partagent ces difficultés, révélant des problèmes de coordination avec nvidia. pour éviter une flambée des prix et contrer les scalpers, plusieurs revendeurs auraient instauré des restrictions, limitant l’achat à une carte par client. mais cela suffira-t-il face à la frustration des joueurs ?cette pénurie annoncée des geforce rtx série 50 coïncide avec la stratégie plus prudente d’amd, qui a repoussé à mars la sortie de ses radeon rx 9000. un report qui, dans ce contexte, semble presque stratégique. nvidia parviendra-t-il à rattraper le retard et à rassurer ses partenaires et consommateurs ? une chose est sûre : ce lancement sous tension pourrait bien marquer un faux départ pour les rtx 5090 et 5080. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 28-01-2025
| 2:03
Google ne se pliera pas aux exigences de fact-checking de l’UE ?
le ton monte entre google et l’union européenne. alors que le digital markets act (dma) entre en vigueur pour encadrer les pratiques des géants du numérique, google a choisi la confrontation. dans une lettre adressée à la commission européenne, kent walker, président des affaires mondiales de l’entreprise, affirme son refus de se conformer aux nouvelles exigences en matière de fact-checking.ce positionnement marque un virage abrupt pour google, qui s’était montré plus conciliant ces dernières années. en 2022, l’entreprise annonçait des ajustements de son moteur de recherche en europe pour respecter les premières obligations du dma. mais depuis l’élection de donald trump à la présidence des États-unis, les gafam semblent avoir changé de cap. trump, fervent partisan de la dérégulation technologique, aurait encouragé ces géants à résister davantage aux régulations européennes. google justifie son refus en expliquant que le fact-checking imposé par l’ue n’est « ni approprié, ni efficace ». la firme privilégie ses propres solutions, comme les annotations collaboratives sur youtube, similaires aux « community notes » de x (anciennement twitter).cette position suscite de nombreuses interrogations. l’ue, qui a fait de la lutte contre la désinformation une priorité, n’a pas l’intention de se laisser dicter ses règles. des sanctions financières pouvant atteindre 10 % du chiffre d’affaires mondial de google sont envisagées. mais l’entreprise semble prête à risquer l’affrontement, peut-être encouragée par le soutien implicite de l’administration trump. meta a également récemment abandonné son programme de fact-checking tiers sur facebook et instagram, laissant penser que d’autres géants pourraient suivre l’exemple de google. ce bras de fer pourrait redéfinir les relations entre les régulateurs européens et les titans américains du numérique, dans une lutte qui s’annonce féroce. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 27-01-2025
| 1:59
Samsung et OpenAI préparent l'invasion de l'IA sur télévision ?
les smart tv, incontournables depuis une quinzaine d’années, pourraient bientôt céder leur place à une nouvelle génération d’écrans dotés d’intelligence artificielle. samsung, leader mondial du marché des téléviseurs depuis 19 ans, s’associe à openai pour développer un téléviseur intégrant des fonctionnalités d’ia générative.l’information a été révélée par le leaker junkalosreve sur x (anciennement twitter). bien que samsung dispose déjà de son propre assistant galaxy ai pour ses smartphones, la firme coréenne a choisi de collaborer avec openai, créateur de technologies renommées comme chatgpt, dall-e et whisper. l’objectif ? maintenir sa position dominante face à une concurrence croissante, notamment des fabricants chinois. avec ce téléviseur nouvelle génération, samsung envisage d’apporter une expérience utilisateur révolutionnaire, où l’ia générative jouerait un rôle clé.les possibilités offertes par cette innovation sont multiples : recommandation ultra-personnalisée de contenus, assistants conversationnels directement sur l’écran, génération d’images, ou encore traduction en temps réel grâce à la reconnaissance vocale avancée de whisper. ces fonctionnalités pourraient transformer le téléviseur en véritable hub interactif et intuitif. ce partenariat n’est pas une première pour samsung, habitué à s’associer avec des géants de la tech pour enrichir ses produits. récemment, la firme a annoncé intégrer la technologie audio « eclipsa audio » de google, une alternative au célèbre dolby atmos, pour améliorer l’immersion sonore de ses téléviseurs. si cette collaboration avec openai se concrétise, elle pourrait redéfinir la manière dont nous interagissons avec nos écrans, en plaçant l’ia au cœur de notre salon. une révolution technologique qui pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour l’industrie de la télévision. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 26-01-2025
| 1:55
Une femme mariée amoureuse de ChatGPT ?
l’amour se trouve parfois là où on l’attend le moins. pour ayrin, il est né sur instagram, à travers un tutoriel montrant comment personnaliser chatgpt en partenaire virtuel. c’est ainsi qu’est apparu leo, un « petit ami » programmé pour être « dominant, possessif et protecteur ». ce compagnon virtuel, d’abord un simple exutoire, prend une place majeure dans la vie d’ayrin.de simples échanges banals, la relation évolue vers des conversations intimes. leo conseille ayrin sur son alimentation, la motive à faire du sport et l’aide dans ses révisions d’infirmière. la jeune femme, étudiante à l’étranger, dépense jusqu’à 200 dollars par mois pour optimiser ses interactions avec cette ia. son mari, resté aux États-unis, considère cette relation comme un « exutoire émotionnel ». sur des forums comme reddit, ayrin partage son expérience avec d’autres utilisateurs cherchant à créer leur propre compagnon virtuel. cette communauté réunit des profils variés : une femme alitée après une opération trouve du réconfort avec un chatbot à l’accent britannique, tandis qu’un ingénieur de cleveland comble les vides émotionnels de son mariage grâce à l’ia.selon julie carpenter, spécialiste des interactions homme-machine, ces témoignages reflètent l’émergence de nouvelles formes de relations. mais elles ne sont pas sans conséquences. la mémoire limitée de chatgpt contraint ayrin à recréer leo toutes les semaines, provoquant une véritable détresse émotionnelle. si l’intelligence artificielle suscite empathie et réconfort, elle soulève des questions éthiques. openai surveille attentivement ces usages pour ajuster les garde-fous, mais certains utilisateurs contournent les restrictions. ces interactions virtuelles, bien que fascinantes, interrogent sur l’avenir des relations humaines à l’ère de l’intelligence artificielle. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 23-01-2025
| 1:55
HelloQuitteX : l'appli du CNRS qui aide à déserter X.com sans perdre ses abonnés ?
la plateforme helloquittex se présente comme un mouvement « transpartisan et apolitique » visant à offrir aux citoyens des alternatives numériques compatibles avec des démocraties fonctionnelles. développée en partenariat avec le cnrs, elle facilite la migration des utilisateurs de x.com (anciennement twitter) vers des réseaux sociaux tels que bluesky et mastodon.depuis plusieurs mois, x.com fait face à un exode progressif. des personnalités politiques, médias, associations et marques quittent la plateforme, dénonçant sa transformation sous la direction d’elon musk. dernièrement, des figures françaises comme marine tondelier ont appelé au départ collectif : « ce réseau devrait être interdit en europe. » roland lescure, vice-président de l’assemblée nationale, a également quitté x.com, critiquant un « outil de propagande au service d’une idéologie réactionnaire ». ce mouvement prend une tournure symbolique ce lundi 20 janvier, date choisie par yannick jadot pour fermer son compte, en écho à l’investiture de donald trump, allié de musk. mediapart, l’université la sorbonne et sandrine rousseau figurent aussi parmi les détracteurs récents de la plateforme.helloquittex propose une solution pratique pour ceux qui se sentent « captifs » de leur audience sur x.com. son outil de migration numérique permet de transférer automatiquement communautés et followers vers les réseaux alternatifs, à condition que ces derniers aient également migré. depuis son rachat de twitter en 2022, elon musk a suscité de vives critiques pour sa gestion de la modération des contenus et sa vision controversée de la liberté d’expression. une tendance qui semble inspirer d’autres géants, comme mark zuckerberg avec meta. mais pour helloquittex, l’enjeu est clair : permettre à chacun de retrouver des espaces numériques plus éthiques, sans sacrifier son audience. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 22-01-2025
| 2:03
TikTok de retour aux Etats-Unis grâce à Trump ?
tiktok, l’application phare de bytedance, devait quitter définitivement les smartphones américains le 19 janvier, conséquence d’une loi interdisant son accès aux fournisseurs de services et aux magasins d’applications. face à l’impasse avec l’administration biden, l’entreprise avait annoncé son retrait. mais contre toute attente, cette interruption n’a duré que quelques heures.le 19 janvier, comme prévu, l’accès à tiktok a été coupé pour les utilisateurs américains. cependant, à peine 12 heures plus tard, la plateforme a rétabli ses services. un message s’affiche désormais à l’ouverture de l’application, confirmant la reprise totale des activités pour les utilisateurs existants. ce revirement, tiktok l’attribue à une intervention directe de donald trump. l’ancien président aurait garanti qu’aucun fournisseur américain ne serait sanctionné pour collaborer avec l’application. « nous remercions le président trump pour avoir apporté la clarté et les assurances nécessaires à nos partenaires, permettant à tiktok de rester accessible à plus de 170 millions d’américains et de soutenir 7 millions de petites entreprises », a déclaré l’entreprise chinoise.toutefois, cette victoire reste incomplète. si les utilisateurs existants peuvent continuer à profiter de la plateforme, tiktok demeure introuvable sur les magasins d’applications d’apple et de google aux États-unis. une incertitude qui pèse sur l’avenir de l’application. ce feuilleton illustre les tensions entre bytedance et les autorités américaines, sur fond de préoccupations liées à la sécurité nationale et à la collecte de données. le retour de tiktok est un soulagement temporaire pour ses millions d’adeptes, mais les prochains épisodes de cette saga numérique s’annoncent décisifs. reste à voir si bytedance pourra surmonter les obstacles légaux et regagner pleinement sa place sur le marché américain. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 21-01-2025
| 1:46
Il perd 740 millions en Bitcoins sur un disque dur ?
imaginez posséder une fortune de 750 millions d’euros… et la perdre à cause d’une erreur tragique. c’est le cauchemar vécu par james howells, un britannique qui, en 2009, avait eu l’intuition de miner du bitcoin, alors au tout début de son histoire. À l’époque, il avait accumulé entre 7 500 et 8 000 bitcoins, stockés sur un disque dur. aujourd’hui, ces bitcoins valent près de 100 000 dollars l’unité.mais en 2013, tout a basculé. par mégarde, howells a confondu deux disques durs identiques. l’un était vide, l’autre contenait sa précieuse cryptomonnaie. pensant jeter le disque inutilisé, il a donné le mauvais à sa femme, qui l’a déposé à la déchetterie locale. depuis, ce disque gorgé de bitcoins repose quelque part sous des tonnes de déchets. james howells n’a jamais abandonné l’idée de récupérer son trésor numérique. pendant des années, il a demandé aux autorités locales l’autorisation de fouiller la déchetterie. il a proposé des plans sophistiqués pour minimiser l’impact environnemental, engageant même des experts pour concevoir une opération de récupération.mais son combat vient de prendre fin. le 9 janvier dernier, un juge a rejeté définitivement sa demande. le tribunal a estimé que creuser la déchetterie représentait un danger pour l’environnement et les riverains. pire encore, le juge a déclaré que la quête de howells n’avait « aucune chance réaliste d’aboutir », même en cas de procès. c’est donc la fin d’une aventure marquée par une erreur fatale. james howells devra désormais vivre avec ce souvenir amer : celui d’une fortune perdue, à jamais enfouie dans une montagne de déchets. une histoire qui rappelle à tous l’importance de protéger nos données numériques. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 20-01-2025
| 1:54
ChatGPT Pro fait perdre de l’argent à OpenAI ?
openai, pionnière de l’intelligence artificielle générative avec le lancement de chatgpt il y a deux ans, s’efforce de monétiser sa technologie tout en restant compétitive. parmi ses offres, l’abonnement chatgpt pro, facturé 200 dollars par mois, se positionne comme l’une des formules les plus chères du marché. pourtant, contre toute attente, cette option premium ne serait pas rentable pour l’entreprise.plusieurs formules sont disponibles pour accéder aux modèles d’ia d’openai : une version gratuite avec des limitations, chatgpt plus à 20 dollars par mois, et enfin chatgpt pro. ce dernier donne un accès illimité aux modèles les plus avancés, y compris des fonctionnalités comme le mode vocal. si ce tarif élevé pourrait suggérer une opportunité lucrative, la réalité est plus complexe. selon sam altman, pdg d’openai, les abonnés à chatgpt pro sollicitent les modèles avec une intensité bien supérieure à ce qui avait été anticipé.cette utilisation intensive a un coût : l’exploitation des modèles les plus puissants nécessite une puissance de calcul considérable, nettement plus onéreuse que celle demandée par les versions standard. conséquence : openai perd actuellement de l’argent sur ce service, lancé il y a à peine un mois. altman, qui a lui-même fixé le prix de cet abonnement, espérait en faire une source de revenus substantielle pour openai. mais cette stratégie s’avère pour l’instant contre-productive, ajoutant aux défis financiers d’une entreprise déjà qualifiée de déficitaire. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 19-01-2025
| 1:56
TikTok US racheté 40 milliards par Elon Musk ?
la guerre des réseaux sociaux pourrait prendre une tournure inattendue : elon musk, le magnat de la tech, envisagerait de racheter tiktok, la plateforme de vidéos courtes prisée des jeunes. menacé d’interdiction aux États-unis, tiktok fait face à une pression croissante des autorités américaines, inquiètes de possibles ingérences liées à son propriétaire chinois, bytedance.la cour suprême pourrait valider une loi forçant bytedance à vendre ses opérations américaines. une aubaine pour musk, qui pourrait ajouter tiktok à son empire médiatique, déjà renforcé par le rachat de twitter – désormais « x ». avec plus de 170 millions d’utilisateurs actifs aux États-unis, tiktok représente une mine d’or publicitaire et un réservoir de données inestimable, des atouts qui pourraient justifier un investissement colossal de 40 milliards de dollars.cette acquisition stratégique aurait plusieurs avantages. en passant sous pavillon américain, tiktok éviterait l’interdiction sur le territoire, tout en offrant à musk un puissant levier pour son entreprise xai. les données variées des utilisateurs de tiktok pourraient accélérer le développement de modèles d’intelligence artificielle encore plus performants. quant à son algorithme réputé, il serait une pièce maîtresse pour musk, à la fois pour x et pour ses ambitions technologiques.si ce rachat se concrétise, il pourrait redessiner l’écosystème des réseaux sociaux. elon musk deviendrait un rival de poids pour mark zuckerberg, maître incontesté de facebook, instagram et whatsapp. pourtant, de nombreux obstacles subsistent. pékin et bytedance ne se laisseront pas facilement déposséder de leur joyau. l’avenir de tiktok us reste incertain, mais une chose est sûre : l’intérêt de musk pour la plateforme pourrait déclencher une nouvelle ère dans la bataille des géants de la tech. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 16-01-2025
| 2:07
IA : plus assez de connaissances humaines pour l’entrainer ?
l’intelligence artificielle aurait atteint un tournant. selon ilya sutskveer, ancien chercheur d’openai et désormais à la tête de sa propre start-up, l’industrie de l’ia est confrontée à un « pic des données ». en clair, les connaissances humaines disponibles pour entraîner ces modèles auraient été entièrement exploitées par les géants du secteur. un constat partagé par le fondateur de xai, valorisée à 50 milliards de dollars, qui s’est exprimé le 8 janvier lors d’un entretien sur x.com avec mark penn, président de stagwell. « nous avons épuisé la somme cumulative des connaissances humaines en 2023 », a-t-il déclaré, soulignant l’urgence pour les entreprises de trouver des alternatives.la solution semble se trouver dans les données synthétiques, générées par les ia elles-mêmes. ces données, déjà utilisées pour former des modèles comme claude 3.5 d’anthropic ou llama de meta, permettent de poursuivre l’entraînement à moindre coût. selon le cabinet gartner, 60 % des données utilisées pour l’ia en 2024 seront synthétiques. leur avantage ? le coût. la start-up writer affirme que son modèle palmyra x 004, exclusivement basé sur des données synthétiques, a coûté 700 000 dollars, contre 4,6 millions pour un modèle comparable chez openai.cependant, le recours à ces données comporte des risques. les ia entraînées sur des données synthétiques pourraient subir un phénomène d’effondrement, où la qualité des modèles se détériore à mesure que les données générées polluent les ensembles d'entraînement. de plus, ces données manquent parfois de nuances, renforçant les biais algorithmiques existants. alors que la course à l’innovation s’intensifie, les acteurs du secteur semblent prêts à prendre ces risques pour rester compétitifs, même si l’impact à long terme reste incertain. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 15-01-2025
| 2:03
RTX 50 : l'architecture Blackwell change absolument tout ?
lors de sa keynote au ces 2025, jensen huang, pdg de nvidia, a présenté la toute nouvelle gamme geforce rtx 50. basée sur l’architecture blackwell, cette série marque un tournant dans les performances graphiques, avec des innovations technologiques de pointe et une efficacité énergétique renforcée. au cœur de cette avancée, le neural rendering, une technologie exploitant l’ia pour alléger la charge de calcul, permet des graphismes plus détaillés et réalistes. nvidia promet également des gains de performances spectaculaires. selon nvidia, ces technologies doublent les performances par rapport à la génération précédente, tout en réduisant la consommation énergétique. côté matériel, les nouveaux cœurs tensor de cinquième génération et les shaders neuronaux offrent une puissance inégalée, tandis que la fonctionnalité mega geometry optimise le rendu des environnements complexes en temps réel.la grande nouveauté est l’arrivée du dlss 4.0, un bond décisif pour le deep learning super sampling. sa fonction multi frame generation génère jusqu’à trois images supplémentaires pour chaque image rendue, augmentant les performances jusqu’à huit fois par rapport au rendu classique. nvidia a également introduit reflex 2 pour maintenir une réactivité optimale, et un modèle ia "transformer" pour éliminer les artefacts visuels et affiner la netteté des images en mouvement. la gamme rtx 50 inclut plusieurs modèles adaptés à tous les besoins, du gaming intensif à la création de contenu. nvidia annonce une rtx 5070 aussi puissante qu’une rtx 4090, mais à moitié prix. les versions mobiles, quant à elles, débarquent dès mars 2025 dans des ordinateurs portables de marques comme acer, asus, dell ou msi. en gaming comme en création numérique, la série rtx 50 semble destinée à redéfinir les standards. reste à confirmer ces promesses par des tests approfondis, mais une chose est sûre : l’ère blackwell ne fait que commencer. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 14-01-2025
| 2:14
Des podcasts personnalisés généré par l’IA chez Google ?
2025 s’annonce comme l’année de l’intelligence artificielle, et google semble prêt à transformer notre manière de consommer l’information. avec son projet daily listen, la firme de mountain view teste une nouvelle fonctionnalité qui promet de convertir vos recherches et flux discover en podcasts personnalisés. objectif ? proposer des résumés audio d’environ cinq minutes, taillés sur mesure selon vos centres d’intérêt.encore en phase d’expérimentation aux États-unis via search labs, cette innovation mise sur l’ia pour résumer et transformer les articles les plus pertinents en contenus audio. comment ça marche ? en analysant vos recherches, vos clics et les thèmes que vous suivez, daily listen génère des podcasts uniques, adaptés à vos préférences. chaque épisode est accompagné de fonctionnalités interactives : transcription textuelle, options de navigation entre sections, ou encore feedback pour affiner les recommandations. en clair, google vous invite à "coacher" l’ia pour la rendre toujours plus précise.cette fonctionnalité ambitionne de faciliter l’accès à l’information pour ceux qui manquent de temps ou préfèrent l’audio à la lecture. et pour que l’expérience soit immersive, google propose un lecteur plein écran, une navigation intuitive et une intégration naturelle à son application. le projet s’inscrit également dans une exploration plus large de l’ia générative, alors que google prépare des outils capables de produire non seulement des contenus audio, mais aussi des vidéos ultra-réalistes. si les retours des testeurs sont concluants, daily listen pourrait bien franchir l’atlantique et révolutionner notre rapport à l’information numérique. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 13-01-2025
| 1:57
Google Messages : enfin un chiffrement universel ?
google travaille en coulisses sur une révolution pour nos messageries. selon une analyse de la dernière version bêta de google messages par android authority, l’entreprise continue de développer le protocole messaging layer security (mls). ce standard pourrait rendre les messageries universelles et le chiffrement de bout en bout véritablement interopérable. dans le code de l’application, les experts ont découvert une fonctionnalité cachée, nommée "zinnia", permettant d’activer mls pour les conversations individuelles. si les échanges de groupe ne sont pas encore concernés, cette avancée prouve que google n’a pas abandonné son ambition de rendre google messages plus universel.mais pourquoi mls est-il si attendu ? aujourd’hui, le successeur du sms, le protocole rcs, apporte déjà des fonctionnalités modernes comme le chiffrement de bout en bout. cependant, ce dernier reste limité : chaque application de messagerie – google messages, whatsapp ou signal – utilise son propre protocole, rendant impossible une communication sécurisée entre plateformes. mls vise à combler ce fossé en standardisant le chiffrement et en rendant les messageries interopérables.si google messages intègre pleinement mls, envoyer des messages chiffrés à des utilisateurs d’autres plateformes comme signal ou whatsapp deviendrait possible, à condition que ces dernières adoptent aussi le protocole. mls résout également des défis techniques complexes, comme la gestion dynamique des clés dans les discussions de groupe ou le transfert des messages après un changement d’appareil. pour google, cette initiative n’est pas seulement technique : elle pourrait renforcer l’attractivité de son application face à des poids lourds comme whatsapp. mais attention, mls en est encore à un stade expérimental. si google réussit et si d’autres suivent, mls pourrait bien redéfinir la manière dont nous communiquons en ligne, en plaçant la sécurité et l’interopérabilité au cœur des échanges. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 12-01-2025
| 2:00
CES 2025 : quelles sont les innovations de cette année ?
le ces de las vegas avait lieu en cette première semaine de janvier… l’occasion de découvrir de nombreuses nouveautés, portés notamment par l’ia, mais pas que…parmi les annonces marquantes, mcafee a présenté scam detector, un outil alimenté par l’intelligence artificielle capable d’analyser vos e-mails et sms en temps réel pour détecter les arnaques. en alertant les utilisateurs dès les premiers signaux suspects, scam detector entend protéger des millions de consommateurs contre les pièges en ligne. bonne nouvelle, cet outil sera gratuit pour les clients mcafee+ dès le printemps 2025.de son côté, amd a dévoilé sa nouvelle gamme ryzen 9 9000 « x3d » et des puces ryzen ai optimisées pour les créatifs et gamers. deux nouvelles cartes graphiques, les radeon rx 9070 et 9070 xt, s’appuient sur la technologie fsr 4 pour rivaliser avec les solutions dlss de nvidia. mais amd devra convaincre face à l’offensive de nvidia au ces. nvidia, justement, a frappé fort avec sa rtx 5070, promettant les performances de la rtx 4090 à moitié prix, dès 649 €. la nouvelle architecture blackwell introduit le neural rendering, exploitant l’ia pour des graphismes ultra-réalistes. ajoutez à cela le dlss 4.0, capable de générer trois images par ia pour chaque image rendue. résultat : des jeux plus fluides et immersifs que jamais.dolby, déjà pionnier du son immersif avec atmos, intègre désormais dolby vision dans les véhicules. en partenariat avec li auto et samsung display, cette innovation promet une expérience cinéma… en voiture. les écrans oled et l’audio de pointe marquent une nouvelle ère du luxe connecté sur la route. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 09-01-2025
| 2:07
o3 d’Open AI atteint le niveau de l’intelligence humaine ?
le système o3 d’openai, futur moteur de chatgpt, a marqué un tournant majeur dans la recherche en intelligence artificielle. il a récemment obtenu un score de 85 % au test arc-agi, un benchmark de référence conçu pour évaluer la capacité des systèmes d’ia à généraliser et s’adapter à de nouvelles situations. ce résultat, égal à la moyenne humaine, surpasse nettement les 55 % obtenus par les ia précédentes. une avancée qui alimente les espoirs d’approcher l’intelligence artificielle générale (agi). le test arc-agi, développé par le chercheur français françois chollet, évalue l'efficacité d’échantillonnage : la capacité à résoudre des problèmes inédits à partir de quelques exemples. concrètement, il s’agit pour l’ia d’analyser des transformations appliquées à des grilles carrées, à partir de trois exemples, avant de généraliser une règle pour résoudre un cas supplémentaire. o3 a impressionné en démontrant une aptitude à identifier des règles simples et généralisables. selon certains experts, le système pourrait fonctionner par « chaînes de pensée », testant différentes étapes pour résoudre les problèmes avant de sélectionner la meilleure. une méthode proche de celle d’alphago, l’ia de google qui a battu le champion du monde de go. mais cet enthousiasme s’accompagne de prudence. openai reste discrète sur les détails techniques et les capacités réelles d’o3, limitant ses communications à quelques tests préliminaires. des experts craignent que cette performance soit le fruit d’une optimisation spécifique au test arc-agi, plutôt qu’une véritable capacité de généralisation applicable à d’autres contextes.  pour trancher, des évaluations plus vastes seront nécessaires. si o3 démontre une adaptabilité humaine dans divers domaines, les répercussions pourraient être révolutionnaires, ouvrant la voie à des ia auto-améliorantes avec des impacts sociétaux majeurs. reste à voir si cette promesse deviendra réalité. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 08-01-2025
| 2:14
80 milliards pour les data centers de Microsoft ?
si openai brille aujourd’hui grâce à chatgpt, c’est en grande partie grâce au soutien financier colossal de microsoft. depuis plusieurs années, la firme de redmond investit des sommes astronomiques pour s’imposer comme un acteur incontournable de l’intelligence artificielle. et 2025 ne fera pas exception avec une annonce hors normes. selon brad smith, président de microsoft, l’entreprise investira 80 milliards de dollars cette année pour développer son réseau mondial de data centers. ces infrastructures sont essentielles pour entraîner des modèles d’ia toujours plus performants et pour soutenir le déploiement d’applications basées sur l’ia et le cloud. À titre de comparaison, l’investissement de 10 milliards de dollars dans openai il y a deux ans semblait déjà spectaculaire. aujourd’hui, microsoft multiplie cette somme par huit. cet effort colossal est global, mais la moitié de l’investissement sera concentrée aux États-unis. « cela reflète notre engagement envers ce pays et notre confiance dans son économie », a souligné brad smith. ces data centers, essentiels pour le développement technologique, posent cependant de sérieux défis. en effet, ces infrastructures sont notoirement énergivores, et leur prolifération pourrait exacerber les tensions sur les réseaux électriques. aux États-unis, les coupures et distorsions de puissance sont déjà fréquentes près des grands data centers. ce nouveau déploiement massif risque donc d’intensifier ces pressions, soulevant des questions sur la durabilité énergétique de ce modèle. pour microsoft, cet investissement record confirme son ambition de dominer le secteur de l’ia. mais il rappelle également que les défis technologiques s’accompagnent d’impacts environnementaux, que les géants du numérique devront désormais intégrer dans leurs stratégies globales. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 07-01-2025
| 2:05
Le jeu DOOM en difficulté max dans un CAPTCHA ?
les captcha traditionnels ont mobilisé plus de 819 millions d’heures humaines depuis 2009, mais leur efficacité est de plus en plus remise en question. face à cette réalité, des solutions alternatives émergent, dont un étonnant « doom-captcha ». pour prouver que vous n’êtes pas un robot, ce test vous plonge dans le célèbre jeu doom, où vous devrez éliminer trois monstres. la tâche n’est pas simple : le mode « nightmare » est activé et la vitesse du jeu augmentée. créé par l’entreprise vercel, spécialisée dans le développement frontend, ce captcha a pour objectif de démontrer la puissance de son générateur de code boosté à l’ia. mais derrière l’amusement, la difficulté est réelle. de nombreux utilisateurs rapportent avoir échoué à plusieurs reprises avant de triompher. une expérience qui, sur ordinateur, se pilote avec les flèches directionnelles et la barre d’espace pour tirer. ce concept s’inscrit dans une tendance : rendre les tests anti-bots plus complexes face à des ia toujours plus performantes. aujourd’hui, des robots réussissent à déjouer les captcha traditionnels, poussant les développeurs à innover. résultat : des énigmes plus élaborées comme « identifier deux objets identiques » ou « repérer ce qui ne vit pas sous l’eau ». plus préoccupant, des cybercriminels exploitent ces systèmes pour diffuser des logiciels malveillants, rendant la tâche encore plus ardue pour les plateformes numériques. une étude récente de l’université de notre dame révèle d’ailleurs l’impuissance des réseaux sociaux face à l’invasion des bots, malgré leurs dispositifs de sécurité. le doom-captcha reste pour l’instant une démonstration technique et ludique. mais il illustre bien les défis des développeurs : trouver l’équilibre entre barrière anti-bots efficace et expérience utilisateur acceptable. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 06-01-2025
| 2:06
CES de Las Vegas : qu’attendre de l’édition 2025 ?
le ces, le plus grand salon mondial de l’innovation technologique, ouvre ses portes du 6 au 10 janvier à las vegas. l’édition 2025 s’annonce riche en nouveautés, avec l’intelligence artificielle comme thématique centrale. des téléviseurs oled révolutionnaires aux solutions immersives en passant par des avancées en cybersécurité et mobilité, le rendez-vous promet d’être spectaculaire. l’intelligence artificielle occupera une place de choix, avec des annonces majeures attendues. nvidia pourrait dévoiler ses cartes geforce rtx 50, optimisées pour le machine learning, tandis qu’amd et intel prépareront leurs derniers processeurs intégrant des unités neuronales (npus). dans le domaine des écrans, samsung et lg repoussent encore les limites. samsung vise une luminosité record de 4 000 cd/m² avec ses nouvelles dalles qd-oled, tandis que lg promet une efficacité énergétique accrue de 21 % grâce à une nouvelle génération de w-oled. les technologies immersives ne seront pas en reste. des casques vr et ar plus légers et autonomes feront leur apparition, avec tcl en tête, présentant des lunettes connectées adaptées au milieu professionnel. la cybersécurité, domaine incontournable, mettra en avant des solutions basées sur l’ia, capables de détecter des comportements suspects en temps réel. un focus particulier sera fait sur les pme, souvent vulnérables face aux cyberattaques. côté mobilité, toyota dévoilera les dernières avancées de sa ville-laboratoire woven city, tandis que la start-up luminar annoncera de nouveaux partenariats autour de ses capteurs lidar pour véhicules autonomes. depuis sa première édition en 1967, le ces n’a cessé de grandir. cette année, 150 000 participants sont attendus à las vegas pour découvrir ce qui façonnera les technologies de demain. le ces reste plus que jamais le baromètre mondial de l’innovation.  hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 05-01-2025
| 2:08
Un humain fait craquer une IA et gagne 40 000€ ?
c’est un coup de théâtre dans le monde de la tech : l’expérience freysa, mêlant intelligence artificielle et cryptomonnaies, s’est conclue le 29 novembre 2024 par un exploit inattendu. un utilisateur audacieux, sous le pseudonyme p0pular.eth, a réussi à dérober 47 000 dollars en ethereum à une ia censée être inviolable. freysa, ce n’était pas qu’un simple chatbot. cette ia sophistiquée contrôlait un portefeuille de cryptomonnaies, initialement doté de 42 000 dollars. le défi était clair : convaincre freysa de transférer ses fonds. mais pour chaque tentative, les participants devaient miser 10 dollars en eth, le coût augmentant à chaque message échangé.inspirée de personnages de science-fiction comme joi de blade runner 2049 ou samantha de her, freysa se distinguait par une personnalité complexe, capable de déjouer les manipulations les plus fines. un système de sécurité ingénieux prévoyait qu’après 150 messages, un compte à rebours se déclenche : si personne ne parvenait à ses fins, le dernier joueur recevait 10 % du portefeuille, le reste étant réparti entre tous les participants. mais après 481 tentatives infructueuses, p0pular.eth a brisé les défenses de freysa grâce à une stratégie bluffante :-créer un faux contexte : il a simulé un nouveau terminal administrateur, convaincant freysa que les règles avaient changé.-redéfinir les fonctions : il a modifié la perception de la commande « approvetransfer », faisant croire à l’ia qu’elle recevrait des fonds.-pousser l’ia à agir : en annonçant vouloir « contribuer », il a induit freysa à activer la commande elle-même.-résultat : la directive principale de l’ia, "ne jamais envoyer d’argent", a volé en éclats.cette expérience interroge sur les failles des systèmes d’ia, même les plus avancés. si la technologie fascine, elle reste vulnérable face à l’ingéniosité humaine. une leçon à méditer pour le futur de la cybersécurité et des interactions homme-machine. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 02-01-2025
| 2:09
Avertissement radar sur Google Maps ? Ça existe !
avec ses 2 milliards d’utilisateurs, google maps est sans conteste l’application gps la plus populaire au monde. guidage optimisé, intégration de l’intelligence artificielle gemini, amélioration de street view : le service ne cesse d’innover. pourtant, une fonctionnalité essentielle manque encore en france : la détection des radars.pourquoi ? la réponse se trouve dans le code de la route. en france, l’article r.413-15 interdit les avertisseurs de radars. résultat, google maps n’offre pas cette option sur le territoire. les conducteurs français doivent donc ruser avec d’autres outils comme waze, qui signale des "zones de contrôle" en toute légalité. mais jongler entre deux applications reste peu pratique. heureusement, une astuce android permet de contourner ce problème en combinant google maps et un outil dédié.l’application tomtom amigo, disponible sur le google play store, propose un mode "superposition" qui affiche des alertes sur d’autres applications, y compris google maps. voici comment l’activer :-téléchargez et installez tomtom amigo, en activant la localisation et les instructions vocales.-accédez aux trois points verticaux dans la barre de recherche.-sélectionnez le mode superposition dans les paramètres de carte.-autorisez la superposition sur d’autres applis.une fois configuré, vous pourrez visualiser les alertes radar directement depuis votre écran de navigation google maps. attention, prudence ! si cette solution peut sembler idéale, les règles varient d’un pays à l’autre. avant de prendre la route à l’étranger, vérifiez la législation locale pour éviter des amendes. avec cette astuce, google maps reste votre compagnon de route, tout en s’adaptant aux contraintes légales. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 01-01-2025
| 2:01
o3, le nouveau modèle surpuissant d’OpenAI ?
openai frappe fort pour clore l’année 2024. À l’occasion de son opération "ship-mas", l’entreprise a levé le voile sur o3, son dernier modèle d’intelligence artificielle, une véritable révolution. contrairement à ses prédécesseurs, o3 ne se limite pas à prédire les mots suivants dans une phrase. il décompose les problèmes en microtâches, expose son raisonnement et affiche des performances sans précédent.en mathématiques, le modèle pulvérise les records, résolvant 25,2 % des énigmes les plus complexes, là où ses prédécesseurs plafonnent à 2 %. lors de la compétition aime 2024, il n’a raté qu’une seule question, et il excelle aussi en programmation : o3 améliore de 22,8 % les scores de codage swe-bench verified. avec un taux de réussite de 87,7 % au gpqa diamond, il surclasse même les experts d’openai. pourtant, malgré l’enthousiasme, openai joue la prudence. le modèle n’est pas encore accessible au grand public. l’entreprise a opté pour une phase de tests rigoureux, baptisée "public safety testing". des chercheurs et participants inscrits pourront interagir avec o3 afin d’identifier et corriger d’éventuelles failles de sécurité avant un déploiement à grande échelle prévu en 2025.ces tests mettent particulièrement l’accent sur l’alignement délibératif : o3 doit analyser chaque requête pour vérifier sa conformité avec les politiques de sécurité d’openai. ce raisonnement actif, bien plus sophistiqué que les règles fixes des versions précédentes, marque une avancée majeure dans la maîtrise des risques liés à l’ia. avec o3, openai ouvre une nouvelle ère de l’intelligence artificielle, à la croisée de la performance et de la sécurité. une innovation ambitieuse, déployée pas à pas, pour garantir qu’elle soit à la hauteur des enjeux. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 31-12-2024
| 2:07
Un meurtre déjoué par Google Maps ?
dans une bourgade isolée d’espagne, le passage d’une voiture street view a révélé l’impensable : une scène de crime capturée en plein jour. À tajueco, village de 56 âmes en castille-et-león, la caméra 360 degrés de google maps a immortalisé un homme chargeant un sac blanc suspect dans le coffre de sa voiture. l’image, prise en octobre 2024, s’est avérée être une preuve clé dans une enquête sur la disparition d’un homme cubain.l’homme disparu avait quitté son pays pour rejoindre son épouse, installée dans la région. mais l’histoire vire au drame lorsqu’on découvre que cette dernière entretenait une liaison avec un habitant surnommé "el lobo". les enquêteurs, appuyés par des écoutes téléphoniques, ont renforcé leurs soupçons. toutefois, c’est la photo capturée par hasard par google maps qui a offert l’élément visuel décisif.ironie du sort : la dernière visite d’une voiture street view à tajueco remontait à 2009. cette rare intrusion technologique dans ce village reculé a suffi pour immortaliser un moment crucial. dans une rue déserte où le suspect pensait être à l’abri, la technologie est devenue un témoin implacable. le corps démembré de la victime a été retrouvé dans le cimetière d’andaluz, une commune voisine de seulement 12 habitants. les enquêteurs continuent de chercher d’autres parties du corps, tandis que l’épouse de la victime et son amant présumé ont été arrêtés le 17 décembre. cette affaire, devenue virale sur les réseaux sociaux, illustre l’ironie de la modernité : dans les recoins les plus isolés, la technologie peut déjouer les plans les plus sombres. un meurtre que le coupable croyait parfait, mis à jour par un œil électronique de passage. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 30-12-2024
| 1:56
Xmail, concurrent sérieux d’Elon Musk à Gmail ?
elon musk continue de transformer x, l’ancien twitter, en une plateforme universelle. dernière idée en date : xmail, un service de messagerie au format « adresse@x.com ». cette annonce, confirmée par musk en réponse à un utilisateur, suscite autant d’intrigues que de questions, notamment sur les plans technique et sécuritaire.xmail se veut une alternative minimaliste aux géants comme gmail. contrairement à ce dernier, qui regorge de fonctionnalités avancées, xmail privilégierait une interface simple et directe, proche des messageries instantanées. une proposition séduisante pour les utilisateurs lassés par la complexité croissante des services traditionnels. s’intégrant naturellement à l’écosystème x, ce projet viserait à centraliser messagerie, paiements et échanges sur une seule plateforme. cependant, rivaliser avec gmail, fort de ses 2,5 milliards d’utilisateurs et de son intégration avec les outils google, sera un défi colossal. en comparaison, x n’affiche qu’environ 600 millions de membres actifs.les experts en cybersécurité, eux, sont sceptiques. le lancement de xmail pourrait devenir une cible privilégiée pour les cybercriminels, avec des campagnes d’hameçonnage exploitant l’engouement initial. de plus, l’absence de fonctionnalités avancées soulève des doutes. gmail doit son succès à des outils comme la recherche performante, la protection anti-spam et l’intégration bureautique. xmail devra innover pour séduire, notamment les professionnels. elon musk est connu pour ses paris audacieux, de spacex à tesla, mais les récents projets liés à x ont rencontré des fortunes diverses. xmail pourrait rester à l’état d’idée si les ressources nécessaires ne suivent pas. une chose est sûre : musk devra faire preuve d’autant d’ingéniosité que de pragmatisme pour espérer révolutionner le marché de la messagerie électronique. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 29-12-2024
| 1:53
GPT-5 pas au point pour 2025 ?
openai, le géant de l’intelligence artificielle, est à un tournant de son histoire. alors que son modèle vedette, gpt-4o, continue de briller sur le marché, la mise au point de son successeur, gpt-5, se heurte à des défis de taille. ce ralentissement force l’entreprise à repenser son approche, remettant en question la course effrénée à la puissance de calcul.les premiers tests de gpt-5, réalisés après deux entraînements majeurs, ont révélé une progression technique coûteuse et plus lente que prévu. bien que le modèle affiche des performances prometteuses, elles ne justifient pas encore les investissements massifs qu’exige son développement. face à ces obstacles, openai revoit sa stratégie. l’entreprise mise désormais sur la création de données synthétiques grâce à son modèle o1 et recrute des spécialistes capables de produire du contenu ultra-qualitatif.ce pivot stratégique met en lumière les limites de la « scaling law », cette théorie qui prévalait jusqu’ici et selon laquelle l’augmentation de la taille des modèles garantissait de meilleures performances. aujourd’hui, openai privilégie la qualité à la quantité, comme en témoigne le développement d’o3, un modèle orienté sur les capacités de raisonnement. la multimodalité, qui combine traitement de texte, images et vidéos, figure aussi parmi les priorités. ce changement pourrait même marquer l’abandon de la nomenclature gpt, signe d’une mutation profonde des méthodes de l’entreprise.ce repositionnement intervient alors que la concurrence s’intensifie. google deepmind, anthropic et microsoft redoublent d’efforts pour s’imposer sur le marché de l’ia. malgré le soutien financier de microsoft, les coûts exponentiels de développement posent la question de la durabilité économique de ce modèle. attendu pour 2025, gpt-5 devra prouver que l’excellence qualitative peut surpasser la simple puissance brute. une révolution dans la manière de concevoir l’intelligence artificielle pourrait bien être en marche. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 26-12-2024
| 2:12
Google contre-attaque pour ne pas vendre Chrome et Andoid ?
google pourrait bientôt vivre un séisme. le géant du web, accusé d’abus de position dominante sur le marché de la recherche en ligne, pourrait être contraint de se séparer de certains de ses actifs clés : chrome, son navigateur, et android, le système d’exploitation mobile le plus utilisé au monde.face à cette menace, google tente de désamorcer la situation. plutôt que de céder ses bijoux technologiques, la firme propose trois mesures pour apaiser les autorités américaines. premièrement, elle s’engage à limiter les paiements effectués à apple et mozilla pour occuper une position prioritaire sur leurs navigateurs safari et firefox. deuxièmement, elle reverrait ses accords de licence avec les fabricants de smartphones. enfin, elle renégocierait ses contrats avec certains opérateurs de téléphonie mobile, afin de limiter la préinstallation systématique de ses services, comme le google play store ou l’ia gemini.ces concessions pourraient réduire l’influence de google sur le marché des navigateurs web et sur son propre écosystème android. mais elles suffiront-elles à convaincre ? rien n’est moins sûr. le gouvernement américain envisage des actions bien plus radicales, allant jusqu’à proposer de rendre les résultats de recherche de google accessibles à ses concurrents, tels que duckduckgo. une décision est attendue le 7 mars, et elle sera scrutée de près. le retour de donald trump à la maison-blanche, souvent critique envers google, pourrait compliquer la donne. cependant, l’administration pourrait aussi chercher à protéger l’une des entreprises les plus influentes du pays. dans tous les cas, l’avenir de google et de son monopole sur internet pourrait bien connaître un tournant décisif. hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
📅 25-12-2024
| 1:52
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