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La Messagerie Du Gouvernement Américain Hackée En 15 Minutes ?
imaginez : en à peine 20 minutes, un hacker met la main sur les échanges privés du secrétaire d'État américain, de la directrice du renseignement national, et même du vice-président. c’est pourtant ce qui s’est passé, en exploitant une faille introduite par un outil censé… améliorer la transparence.
l’entreprise telemessage, basée en israël, propose à ses clients – entreprises, agences publiques – des versions modifiées d’applications de messagerie chiffrée, comme signal, whatsapp ou telegram. objectif affiché : archiver automatiquement les échanges, afin de se conformer aux obligations légales de traçabilité dans certains secteurs, notamment la finance ou les administrations. mais cette couche d’archivage a ouvert une brèche inattendue. les messages, normalement chiffrés de bout en bout, sont en réalité capturés et stockés sur des serveurs externes, parfois mal protégés. résultat : un pirate a pu récupérer des fragments de conversations sensibles, ainsi que des noms, numéros de téléphone et identifiants d’accès à l’interface de telemessage.
interrogé par 404media, le hacker explique que "ce n’était vraiment pas très difficile". parmi ses trouvailles : des échanges impliquant des hauts responsables politiques, des agents de la douane américaine, des policiers de washington et des salariés de géants de la cryptomonnaie comme coinbase. telemessage se défend : dans une vidéo désormais retirée, la société affirme ne pas compromettre le chiffrement de signal. pourtant, la fondation signal, à l’origine de l’application, rappelle qu’elle ne peut garantir la sécurité des versions modifiées. une affaire qui pose une question centrale : jusqu’où peut-on altérer un outil sécurisé au nom de la conformité réglementaire, sans mettre en péril la confidentialité des échanges ?
hébergé par acast. visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
imaginez : en à peine 20 minutes, un hacker met la main sur les échanges privés du secrétaire d'État américain, de la directrice du renseignement national, et même du vice-président. c’est pourtant ce qui s’est passé, en exploitant une faille introduite par un outil censé… améliorer la transparence.
l’entreprise telemessage, basée en israël, propose à ses clients – entreprises, agences publiques – des versions modifiées d’applications de messagerie chiffrée, comme signal, whatsapp ou telegram. objectif affiché : archiver automatiquement les échanges, afin de se conformer aux obligations légales de traçabilité dans certains secteurs, notamment la finance ou les administrations. mais cette couche d’archivage a ouvert une brèche inattendue. les messages, normalement chiffrés de bout en bout, sont en réalité capturés et stockés sur des serveurs externes, parfois mal protégés. résultat : un pirate a pu récupérer des fragments de conversations sensibles, ainsi que des noms, numéros de téléphone et identifiants d’accès à l’interface de telemessage.
interrogé par 404media, le hacker explique que "ce n’était vraiment pas très difficile". parmi ses trouvailles : des échanges impliquant des hauts responsables politiques, des agents de la douane américaine, des policiers de washington et des salariés de géants de la cryptomonnaie comme coinbase. telemessage se défend : dans une vidéo désormais retirée, la société affirme ne pas compromettre le chiffrement de signal. pourtant, la fondation signal, à l’origine de l’application, rappelle qu’elle ne peut garantir la sécurité des versions modifiées. une affaire qui pose une question centrale : jusqu’où peut-on altérer un outil sécurisé au nom de la conformité réglementaire, sans mettre en péril la confidentialité des échanges ?
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